NEWT ✮ je te déteste...enfin ça c'était avant.

Ces derniers temps, Newt était fracassé ou plutôt perdu. Il ne savait plus où donner de la tête entre Mary et Manu. Que c'est chiant l'amour et tellement compliqué. D'ailleurs, il ne savait même pas si c'était ce sentiment ou un autre. Depuis le retour du Spring-Break, le brun n'avait pas encore défait sa valise, chose qu'il commence à faire lorsqu'il tombe sur sa chemise blanche qui était dans un drôle d'état. C'était le même haut où il s'était un peu rapproché de Manu et qu'ils s'étaient légèrement pris la tête. Voyant quelque chose qui brillait, il vit la boucle d'oreille accrochée sur la chemise. Prenant cette dernière entre ses doigts, il met le bijou mets dans sa poche et direction le secrétariat pour aller demander l'adresse de Mademoiselle Francescov prétextant lui apporter des devoirs. Arrivant devant chez l'étudiante, il tape contre la porte et tombe sur sa sœur qui lui indique qu'elle était partie se détendre dans les eaux de source, près de Central Square. Retournant dans sa chambre d'étudiant, il prit son maillot de bain, histoire de pas être tout nu. Arrivant dans le lieu promis, il passe dans les vestiaires hommes afin de se changer et se dirige vers les eaux chaudes réservés aux hommes. Serviette autour du cou, il voit une femme. Plus précisément Manu. Que faisait t-elle ici ?  « Ah bah tiens comme on se retrouve. Euh ... Manu je crois que tu t'es trompée de lieu, c'est pour les hommes ici. » Dit-il en posant sa serviette sur le banc et d'aller directement dans l'eau en se tenant à bonne distance de la Russe. Pour éviter la tentation. L'eau chaude décontractait les muscles de l'étudiant en journalisme.    

Le Spring-Break lui avait fait un bien fou entre se défouler pendant les fêtes, mais aussi découvrir de nouveaux paysages, découvrir de nouvelles choses à manger. Newt c'était régalé, mais malheureusement tout à une fin. Dans sa tête tout était confus entre Manu, puis Mary. Ne voulant pas vraiment faire le premier pas, même si la tradition ou plutôt autrefois, c'était le cas Maintenait les mentalités ont vraiment changé. Les filles allaient de plus en plus vers les hommes. Le brun aux yeux verts n'avait plus que marre de cette fausse guerre, c'était vraiment épuisant à force de faire semblant pour couvrir cette attirance. De toute façon ou d'une autre, ils allaient toujours continuer à se lancer des piques. L'étudiante en Stylisme déconnait pas vrai disant que le Winthrop avait tort ? Toujours aussi têtue, celle-là ne voulant pas admettre que pour une fois, c'est lui qui a raison. De toute façon, il n'était pas près de lâcher l'affaire. Mettant ses mains sur son visage en soupirant. « Regarde vers la porte et vérifie par toi-même. » Pourquoi Manu était tant paniquée ? Peu importe, ce n'était pas ses affaires. Et vient la question que faisait ici l'Australien. Autant y aller carte sur table. « J'étais en train de défaire ma valise quand je suis tombée sur une boucle d'oreille qui était à toi accroché à ma chemise. Je suis allée chez toi pour te la rendre, mais je suis tombée sur ta soeur qui m'a vendu la mèche en me disant que tu étais ici. Si tu la veux plus, je peux la donner à une autre fille. Elle sera bien contente. » Dit-il en ayant un sourire amusé. Mettant son corps presque entier sous l'eau chaude, laissant juste sa tête dépassée.

Il est vrai que cette fois-ci Newt ne pouvait pas prétendre que c'était de la pure coïncidence puisque ce n'est pas du tout le cas pour la simple raison que la sœur de Manu lui avait vendu la mèche. Tout de même, le Winthrop était fier comme un coq d'avoir raison. Parce qu'avec la Studient ce n'était pas facile d'avoir de lui faire cracher ses torts. Le brun aux yeux verts prit son « et merde » comme une petite victoire. Par contre, en entendant que la brunette ne pouvait pas sortir, car elle était toute nue, il fait une tête bizarre. Sérieusement ? Commençant à sentir ses joues rougir, il sort de l'eau chaude afin de prendre la serviette et de marcher vers le rocher qui était à l'abri des regards. « Je pense que tu devrais mettre la serviette au cas où. Après tu fais ce que tu veux. » Dit-il en entrant une nouvelle fois dans l'eau. Voyant mademoiselle Francescov se mettre dans un état d'énervement pour une boucle d'oreille, ou plutôt en parlant d'autres filles, l'homme de vingt-trois ans était étonné ou plutôt suspicieux. La jeune femme aurait t-il été jalouse le temps de quelques secondes ? Ce n'est pas l'étudiante en stylisme qui allait le dire. Ayant un sourire amusé, il réplique. « Calme-toi, je te la rendrai dès qu'on sortira d'ici. Et puis tu veux que j'en fasse quoi franchement ? » Lui aussi était monté sur ses grands chevaux. On aurait qu'ils faisaient des efforts pour ne pas se prendre la tête, mais chassez le naturel et il revient au galop. Grimaçant à la remarque de Manu, il fallait que Newt trouve une excuse quelque chose pour justifier sa présence ici – enfin pas totalement puisque la brunette était au mauvais endroit plus précisément - « Disons quand j'ai commencé à défaire ma valise du spring-break et que j'ai vu ta boucle d'oreille, j'ai eu la flemme de faire le reste. » A peine avait-il eu le temps de prononcer ces mots qu'il avait entendu un gars parlait. D'un côté, ça l'arrangeait puisque au moins l'étudiante en stylisme n'aurait pas le temps de répondre, trop occupée à trouver une solution pour n'être plus nue. Se dirigeant en quatrième vitesse vers cette dernière, il essaie de la cacher derrière son corps ou plutôt grâce à sa grande taille en se trouvant dos à elle pour tenter de faire marche arrière pour être sûr que Manu se cache derrière l'immense pièce à l'abri des regards où il avait laissé sa serviette exprès pour cette fille qui n'allait pas le remercier à coup sûr. 

Et oui Manu c'était définitivement énervée sur Newt en entendant celui-ci qu'il allait la donner à une autre fille. En même temps, le brun aux yeux verts l'avait gentiment provoqué, c'était très drôle de la voir dans tous ses états, même si c'était super bizarre et que l'étudiant en journalisme se posait pleins de questions. Lorsque la brunette aux yeux marron avait observé son torse et ses muscles - Chose que le Winthrop avait remarqué, mais n'avait rien dit pour éviter le gros mal à l'aise. - Monsieur Shakespeare était loin d'être le mec le plus baraqué du monde. Il avait juste ce qu'il fallait sans vouloir se venter. Lorsque la Russe attrape la serviette, l'homme de vingt-trois ans se retourne passant une main dans ses cheveux qui étaient en bataille pendant que la brunette était en train de mettre la serviette autour de son corps. Néanmoins, il hoche la tête de haut en bas pour faire comprendre que oui, il comprenait. D'ailleurs, lui-même avait des objets ayant appartenu à son défunt père. Des souvenirs qu'il tenait plus que tout. « Je comprends tout à fait et parce quoi d'autre ?? » Oui là, il enfonçait le clou, mais trop tard. L'étudiante en stylisme avait piqué sa curiosité. Il est vrai que malgré lui, Newt plaisait beaucoup aux femmes. Ce n'était pas de sa faute et le fait d'être chez les Winthrop n'arrangeait pas les choses. Étant devant la femme qui finalement n'avait pas eu le temps de s'entourer sur chaque partiel de son corps. L'homme de vingt-trois ans sent les nénés de la troisième année contre son dos. Elle voulait le tuer ou quoi ? Merde ça restait tout de même un homme. Comment l'aider à sortir de ce pétrin ? Quoi dire pour faire partir l'inconnu ? Réfléchissant à toute vitesse, le brun aux yeux verts essaie de trouver une excuse potable dans le seul but de faire dégager le gars. S'adressant à ce dernier, Newt avait trouvé la parade. Celle d'avoir réservé cet endroit pour la soirée. Finalement, le type cru à ce mensonge et part. « Voilà, tu peux être tranquille. » Dit-il avec un petit sourire taquin avant d'aller sous l'eau pour récupérer le long tissu sans observer le corps de la belle – même si c'était franchement tentant - Tendant la serviette en direction de la jolie brune en se cachant les yeux avec ses mains et se retournant pour lui montrer sa bonne foi. Qu'il n'était pas un pervers. Une fois la Russe habillée de la serviette, l'Australien se retourne en étant face à ce petit bout de femme. Une des longues mèches de cheveux n'était pas à la bonne place en quelque sorte – ou plutôt sur le bon côté – il entreprend alors de remettre celle-ci derrière l'oreille avec une douceur extrême de la studient en ne la lâchant pas du regard. Sûrement, son subconscient qui parler à sa place. Voulant faire diversion de ce petit moment d'égarement, il met tout son corps - la tête y comprise - sous l'eau pour rester dans l'eau chaude le plus longtemps possible, laissant échapper quelques bulles de sa bouche - Oui Newt est toujours en vie, malheureusement pour toi Manu -

Déjà qu'à la base Newt était curieux et que si Manu lui disait que la moitié de ses phrases, ça n'allait pas le faire, car il voulait savoir la suite et la fin des pensées de la brunette. La Russe jalouse ? Non c'est pas possible à moins que la jeune femme de vingt et un an cachent bien son jeu. D'ailleurs en y repensant comment ça se fait qu'elle était aux enchères ? Okay l'Australien l'avait vu pendant son show, mais avait été agréablement surpris de la voir là-bas et surtout miser autant sur lui alors qu'il y avait trois – quatre si on compte Manu - filles (Mary, Léonora, Nayana) qui avaient misé pour lui. Les morceaux du puzzle commençaient à se rassembler et cela fait tic dans sa petite tête. Et si Mademoiselle Francescov avait le béguin pour lui ? C'était tout à faire possible, mais ils devaient se détester à la base. Qu'ils le veulent ou non, leur relation était en train d'évoluer vers le positif et plus exactement vers de l'ambigu. Ce qui est assez bizarre lorsqu'on repense au début, avec leur chamaillerie, les coups foireux. Sentir la peau de Manu contre la sienne fit une sensation étrange, une agréable chaleur, c'était propagé dans chaque coin et recoin de son corps d'athlète. Quant aux poils sur ses bras, ils s'étaient dressés d'un coup. Ce n'était pas du tout désagréable d'être proche de l'étudiante en stylisme. Sa peau était fine et douce à la fois. L'homme n'avait qu'une seule envie, toucher un peu plus l'épiderme de la troisième année du bout des doigts. What ? Réveille-toi Newt tu es en train de faire quoi ? En entendant la voix troublée de sa soi-disant pire ennemie, le Winthrop trouvait cela presque mignon et n'avait pas pu s'empêcher d'esquisser un sourire. Pour dire la vérité, il l'était aussi. (troublé) « J'ai juste dit que j'avais réservé cet endroit. » Dit-il en haussant les épaules et d'aller sous l'eau afin de se remettre les idées en place. Être sous l'eau le détendait jusqu'à sentir les deux mains, une chaque joue de son visage. Que faisait-elle ? Le remonter à la surface pour l'embrasser. Au début du baiser, les yeux verts de Shakespeare étaient ouverts jusqu'à les fermer doucement pour mieux apprécier ce rapprochement si délicieux et troublant. Plusieurs fois, les deux étudiants ont été tentés de coller les lèvres les unes contre les autres sans jamais céder à la tentation. Maintenant, c'était chose faite. C'était le feu d'artifice dans son corps, ne pouvant pas expliquer ce qui se passer dans sa tête. Le bisou était passionné, car les deux langues avaient dansé ensemble. À contre cœur, Newt décolle ses lèvres de celle de la Russe et ouvre ses paupières posant sa main sur le côté de la tête sans toucher cette dernière. Ses phalanges étaient posées sur le rocher où le dos de la brunette ne pouvait pas aller plus loin, formant avec son bras une sorte de barrière de façon à ce que l'étudiante en stylisme ne puisse pas partir – même si l'autre côté était libre. - Sans même laisser le temps à la studient de reprendre ses esprits, le rouge pose à son tour ses lèvres sur celle de la grise qui étaient toutes douces et légèrement gonflés à cause du précédent bisou. Sa main qui ne faisait pas office de parage est allée se poser contre la mâchoire – plus précisément sur le côté – quelques secondes plus tard, après ce geste qui a été plus doux et moins passionné, Shakespeare fit un petit sourire en demandant. « Qu'avons-nous fait ?? » Dit-il en la regardant sérieusement dans les yeux.