Malédiction de l'ascenseur ! • EMRYS & TALYA

Pourquoi est ce que je prends le temps de dire tout cela au frère de Priape ? Je n'ai aucune envie de le mettre dans une position délicate même si cela m'insupporte qu'on me prenne pour une fille que je ne suis pas à cause de ma stupide erreur. Je mérite tous ces jugements certes mais est ce qu'un jour on pourra arrêter de parler de ça sérieusement ? Comme on dit surement à tout le monde, le temps effacera tout, le temps sera la meilleure solution mais là même avec les jours qui passent j'ai l'impression que ma rupture avec Priape s'est passée hier. Emrys finit par se lever et appeler sur la sonnette pour signifier à nouveau notre présence, il fait bien, j'en ai plus que mare d'être coincée ici. « Je te demande pas de prendre partie, ni de me comprendre... Et je suis désolée que t'aies eu à passer tout ce temps avec moi... » A ce moment là je sens des petites secousses et l'ascenseur se remet en route, je soupire de soulagement et me relève. « Je crois qu'on va pouvoir enfin sortir d'ici. » Je me plante devant les portes avec une certaine impatience même si Emrus n'est pas de mauvaise compagnie, ce n'est juste pas la meilleure personne sur qui je peux tomber en ce moment.

Je ne savais plus quoi penser en fait et j'étais un peu pommé. Je restais posé là, au sol, perturbé. Je regardais le plafond sans attendre aucune paroles de sa part mais j'avais comme l'impression qu'elle cherchait à me convaincre pour que je l'aide avec Priape mais il était hors de question que je me mette mon frère à dos surtout que je n'étais pas sur qu'elle fasse son bonheur, sérieusement. Elle m'expliqua donc ensuite qu'elle ne voulait pas que je prenne partie, qu'elle m'expliquait juste et je ne fis qu’acquiescer. Je ne parlais pas plus, impatient de pouvoir sortir et heureusement, mes prières furent entendues et bientôt, on sentit quelques secousses. Je me levais doucement et venait gentiment tendre ma main à la femme enceinte pour qu'elle se relève sans aucune parole, paraissant froid. Les portes s'ouvrirent et j'ouvrais la marche tournant juste le regard un instant en disant : Je ne te déteste pas... meme si je suppose que tu t'en fou ! Je partais alors, m'éloignant sans un nouveau regard.