coucher pour oublier, ça marche aussi ? ❖ marc&beezus

Pourquoi tout doit être si compliqué, pourquoi rien ne peut être simple comme depuis presque toujours, j'ai jamais rien eu besoin de faire pour avoir ce que je voulais et là, deux femmes qui me retournent la tête, obligé de penser comme un taré pour trouver une solution à ces situations compliquées. J'arrive même plus à suivre le cours tellement je suis perturbé, mes notes me servent de passe-temps en dessinant, une des premières fois que je fais ce genre de choses, je pense tellement que je ne remarque même pas que le cours vient de se terminer et que les étudiants quittent la salle, on peut dire en quelque sorte que cet après-midi comme ce matin, comme depuis que c'est devenu compliqué, je suis à l'ouest. Je reviens vite dans le réel, me levant de ma chaise pour ranger mes affaires dans mon sac et quitter la salle, une fois dehors je m'allume une clope le temps de faire le trajet jusqu'à la EH, me vider la tête, fumer me permet de ne penser à rien, je devrais me mettre aux drogues tiens, tout sera plus simple, cette idée me parcourut l'esprit pendant deux secondes avant que je trouve cela complètement con, ça dérogerait à mes principes de base, hors de question de toucher à quoique ce soit d'autres que l'alcool et les cigarettes, ça me détruit assez la santé comme ça. Arrivé dans ma chambre, une fois la porte refermé, je pose mon sac à l'entrée et je viens m'allonger sur mon lit, soupirant un grand coup sans arrêter de penser, il faut vraiment que j'arrête de penser, que je me vide la tête mais je n'ai rien d'autres à faire ici pour m'occuper que de réviser mais ce serait une perte de temps, les dessins en guise de prises de notes durant mon dernier cours en sont une preuve formelle. Toujours allongé sur mon lit après dix minutes, on frappe à la porte, je prend sur moi pour enlever cette flemme aiguë qui m'habite en ce moment-même pour aller ouvrir et avoir la surprise de voir Beezus. « Oh mon dieu, je pensais que tu m'avais oubliée depuis tout ce temps. » j'étais surpris, ça faisait vraiment longtemps que je ne l'avais plus vu, la dernière fois remonte je crois au complexe sportif avant le Spring Break, pas mal de semaines avant, quelques mois. « Que puis-je faire pour toi ? » lui demandais-je.

Le Spring Break était fini, et te voilà de retour à Cambridge, à essayer de continuer à bosser, à reprendre le sport, à te remettre dans la tête l'idée d'effort qui était difficile à fournir après avoir passé deux semaines à ne plus faire grand-chose. T'avais passé du bon temps, tu t'étais éclaté et t'avais rencontré des personnes très intéressantes en plus de ceux que tu connaissais déjà, et tu aurais voulu rester là-bas, loin de toute réalité du présent. Tu ne voulais plus penser à Angel et à toutes ses questions sur son arrestation qui tourbillonnaient dans ton esprit et dont tu n'aurais aucune réponses tant que tu n'aurais pas parlé à l'intéressé, tu ne voulais plus penser au fait que tu avais l'impression d'être la plus nulle des mères même si Leo avait tenté de te rassurer sur le sujet lors du Spring Break, t'avais plus envie de penser. Alors après les cours, tu rentrais avec Lily-Rose à l'appartement où Leo t'hébergeait, et tu lui confiais ta fille avant de sortir. Bizarrement, tu pensais à Marc. Ça faisait un moment que tu ne l'avais plus vu, et lui, t'étais presque certaine qu'il te ferais arrêter de penser. Pour un petit moment, pour quelques heures, tu t'en foutais. Il devait bien être encore libre non ? Ce n'était pas comme s'il était le genre de mec à se mettre dans une relation sérieuse, tu pouvais t'estimer chanceuse de ce côté-là. Alors tu laissais tes pas te diriger vers la Eliot House, et tu cherchais le numéro de sa chambre, avant de toquer. Il semblait surpris de te voir, et tu levais tes yeux au ciel à sa remarque. « J'avais d'autres choses à faire. » Tu répondais dans un petit sourire. Des choses comme accoucher, te retrouver à la rue et vivre une prise d'otage à un jour d'intervalle par exemple. Tu passais ensuite une main dans tes cheveux, dérivant un peu ses yeux vers sa chambre derrière lui. « Je peux entrer ? » Tu demandais tout d'abord.

J'avais eu du mal à me concentrer aujourd'hui, je pensais trop à Mary, à Georgia, c'était la merde et j'étais coupable, c'était même moi le responsable de leur relation, si elle ne s'aimaient pas c'était à cause de moi, parce qu'elle ne peuvent pas supporter cette idée que je sois prêt de l'une ou de l'autre, enfin bref c'était compliqué et j'avais horreur du compliqué. J'étais enfin rentré, la tête dans les nuages, trop penser n'est jamais bon, ça nous met toujours à coté de la plaque, surtout quand on a cours et qu'on suit les dix premières minutes avant de décrocher, pourtant je fais l'effort de suivre mais j'y arrive pas, je m'occupe, je passe le temps en cours à gribouiller sur mes notes parce qu'il m'est impossible de penser à autre chose et là, je viens de rentrer, je pourrais réviser je ne sais combien d'heures mais ça sera une perte de temps, j'en ai conscience, je préfère donc m'allonger sur mon lit à peine arriver pour souffler un coup et ne rien faire, c'est tout ce que je suis capable de faire en ce moment, rien du tout. Soudain, on vient toquer à la porte de ma chambre, je me lève du lit pour aller ouvrir et je suis surpris de voir Beezus, content certes, je dois avouer que ne pas la voir depuis des mois me fait plaisir, au fond elle ne m'a pas oublier, disons que je viens de la taquiner, une taquinerie qui lui fait rouler des yeux, sans doute déjà agacée mais elle le cache par son adorable petit sourire aux coins des lèvres. « Bien-sûr, moi aussi faut croire pour ne pas avoir pris le temps de te parler depuis. » dis-je, également avec ce petit sourire sur les lèvres, la belle blonde voulait rentrer, je me décalais pour que ses désirs soient des ordres « Avec grand plaisir. » lui sortais, refermant la porte une fois la Dunster dans ma chambre.

Tu repassais un petit peu les plis de ta robe noire de ta main, essayant de les aplatir, avant de toquer à la porte. Tu n'avais aucune idée de comment il risquait de t'accueillir, mais si tu ne tentais pas d'aller le voir, tu ne le saurais jamais, c'est ça ? T'avais toujours eu une relation compliquée avec Marc, et tout était loin d'être rose. Il t'arrivait de l'adorer autant que de le détester, et à chaque fois tu changeais d'avis sur lui et la relation que vous entreteniez. C'était juste difficile parfois de n'être qu'une fille parmi tant d'autres, de jamais être plus importante que ça. En tout cas, tu l'avais surprise, il avait dû croire que t'étais morte ou que t'avais quitté le pays puisqu'il ne s'attendait certainement pas à te voir au pas de sa porte. Et pourtant tu l'étais, parce que t'avais envie de t'amuser, t'avais envie d'oublier, et aussi parce que t'étais assez en manque tiens. Il te rendait ton petit sourire, te répondant que lui aussi avait dû être occupé, et tu lâchais un petit rire. « Désolé d'avoir dû m'occuper d'un bébé qui ne sait pas se gérer tout seul. » Tu faisais semblant de t'excuser, avant d'enfin entrer dans sa chambre quand il te laissais faire, balayant la pièce d'un coup d'oeil. « Du nouveau dans ta vie ? » Tu demandais pour faire un peu la conversation – t'allais pas te jeter sur lui comme une affamée hein ? Pas encore – et puis ça te permettrait de savoir s'il était toujours disponible.

J'étais allongé sur mon lit, essayant de ne plus penser à rien quand on venait frapper à ma porte, une fois levé du lit, j'allais ouvrir et c'est avec surprise que je vouais Beezus dans une très belle robe noire qui moulait sa plastique, très agréable vue, je commençais déjà à penser à autre chose que ce qui me fait presque déprimer depuis quelques jours. Elle semblait déjà agacée par la remarque que je venais de lui sortir parce qu'elle venait de me dire qu'elle était occupée, moi aussi je l'étais et je le lui faisais savoir avant qu'elle ne me dise qu'elle devait s'occuper d'un bébé difficile à gérer, j'haussais les sourcils « Ok, raison valable. » lui sortais-je riant légèrement, me décalant par la suite pour la laisser entrer comme l'avait préciser sa requête. Je refermais la porte puis la voilà déjà à me poser des questions, si il y avait du nouveau dans ma vie, toujours la main posée sur la poignée je souriais avant de poser les yeux sur elle « Et bien c'est devenu compliqué dernièrement, je me suis mis deux personnes à dos et ça me fait bien chier et j'arrête pas d'y penser du coup niveau cours et boulot je suis ailleurs et j'arrive plus trop à dormir puis avec l’infarctus de mon grand-père, mon père qui veut que je reprenne son affaire, rien ne s'arrange, j'aimerai juste l'espace d'une soirée tout oublier je te jure, ne plus rien à avoir à penser ou je ne sais quoi. » lui confiais-je lâchant un petit rire nerveux lâchant la poignée pour aller m'asseoir sur le bord du lit.

l finissait par comprendre que tu avais eu des choses bien plus importante dans ta vie et qui te stressaient déjà beaucoup – et tu remerciais tous les jours tes merveilleux amis qui t'aidaient avec la petite. « Je ne vais pas te demander à quoi tu as passé ton temps, toi. » Tu disais dans un petit clin d'oeil, insinuant fortement qu'il ai du les passer avec diverses filles dans divers endroits et dans diverses positions. La base pour lui. Néanmoins, malgré ce petit détail qui semblait impossible à oublier lorsque l'on parlait de Marc, tu te sentais d'assez bonne humeur ce soir. Assez pour être venue le voir de ton plein gré et d'avoir envie de passer une nouvelle fois à des choses plus... Sexuelles. Après tout, ça faisait longtemps que vous n'aviez plus fait ce genre de choses ensemble. Tu lui demandais ensuite ce qu'il y avait de nouveau dans sa vie, et tu fronçais un peu tes sourcils en l'écoutant. Bon, tu aurais surement fait sans l'histoire du grand-père – c'était toujours triste ce genre de chose, et savoir qu'il avait fait un infarctus et qu'il était surement à l'hôpital, ça ne t'aidait pas à te mettre dans le mood séduction – mais tu fus intéressée quand il te disait qu'il souhaitait tout oublier durant une soirée. C'était parfait ça, puisque t'étais là pour ça toi aussi non ? Tu t'avançais vers lui, posant ta main sur ta hanche alors que tu t'arrêtais à quelques pas de lui. « Je peux t'aider sur ce point tu sais... » Tu avouais la voix un peu plus basse, passant ta langue sur tes lèvres un instant.

Chacun avait eu des choses à faire, je pense que pour elle se fut des choses beaucoup plus sérieuses que les miennes et elle notait ce point en me lâchant une petite remarque « Demande pas tu le sais déjà. » lui répondis-je sourire aux lèvres, enfin je n'avais pas passer mon temps à faire que ça, mon boulot à l'hôpital et mes cours m'ont prit aussi beaucoup de temps et c'est toujours le cas. Je la laissais rentrer, refermant la porte derrière elle puis lorsqu'elle a voulu en savoir plus sur les dernières nouvelles de ma vie, je me confiais sur une généralité, je connais Bee dans les grandes lignes, je connaissais pas sa vie en détail et à l'heure actuelle, comme je le voulais, penser n'était pas prévu, je voulais oublier toutes les "emmerdes" de ma vie en ce moment, elle m'écoutait sans me couper la parole et après que mon monologue ait prit fin, j'allais m'asseoir sur mon lit. La belle brune s'approchait de moi pour me dire d'une voix plus basse qu'elle pouvait m'aider pour tout oublier, je levais les yeux vers elle « Oh je sais. » lui sortais-je petit sourire aux lèvres, avant de prendre sa main et de la tirer vers moi pour qu'elle vienne s'asseoir sur mes jambes, en mode princesse. C'est vrai qu'elle pouvait m'aider à oublier, ça faisait longtemps que nous nous étions pas retrouvés nus, dans diverses positions, j'en avais besoin je crois, le sexe aussi pouvait libérer l'esprit.

Tu levais un sourcil intrigué quand il te disait avec son petit sourire qu'il le savait, et tu le laissais prendre ta main afin de t'amener sur ses genoux. Tu passais lentement une main sur son épaule, la remontant sur sa nuque, un petit sourire sur tes lèvres. « Tu sais hein ? » Tu demandais, le regardant dans les yeux. Il était vrai que tu ne venais plus aussi souvent chez lui qu'avant, que vous aviez chacun votre vie et vos histoires à gérer de votre côté, et que lorsque tu venais... Ce n'était pas forcément pour jouer aux cartes ou pour raconter ta vie. Enfin, tu aurais pu, mais tu n'étais pas non plus sûre que ce soit le genre d'activités qui plaisaient à Marc. « Insinues-tu que je suis trop prévisible ? » Et c'était surement ça, peut-être que tu l'étais trop dans ce genre de situation, mais ce n'était pas si mal que ça, non ? De cette manière, vous saviez tous les deux où vous en tenir, et si l'un avait autant envie que l'autre. Ça pouvait vous aider, de vous retrouver comme avant, au moins une soirée.

Je savais qu'elle n'était pas là pour faire des gaufres, ça faisait un moment qu'on ne s'étaient pas vu, qu'on ne s'étaient pas retrouvés tous les deux. Alors que je venais de lui confier mes derniers soucis, je finissais par m'asseoir sur le bord du lit avant de la voir se rapprocher et de me dire qu'elle pouvait m'aider à tout oublier, à ce moment là je lâchais un petit sourire en levant les yeux vers elle pour lui dire que je savais. Dans la seconde d'après je gardais ce sourire en attrapant sa main pour la tirer vers moi et la faire s'asseoir sur mes genoux « Je sais oui. » lui dis-je lâchant un petit rire, sentant son bras passer derrière moi et ses ongles caresser ma nuque, rien que ça, ça me faisait frissonner. Si elle était prévisible ? « J'ai tords de le penser ? » lui dis-je enfouissant ma tête dans son cou, oui je ne voulais plus penser à rien, juste tout oublier avec elle, pour le reste de la soirée, la nuit, le lendemain matin.

Tu mordais un instant ta lèvre inférieure, tes doigts tapotant sa nuque, alors qu'un frisson parcourait ton corps quand il nichait sa tête dans ton cou. Tu ne voulais pas vraiment être prévisible, après tout ce n'était pas forcément très drôle si lorsque l'on te voyait les gens savaient déjà de suite pourquoi tu étais là non ? Parfois c'était tout à fait normal comme avec Scar : lui-même savait très bien que quand tu étais dans les parages – outre le fait de pouvoir admirer quelques instants sa belle gueule – tu allais l'attaquer et pratiquement le harceler en espérant qu'il finisse par répondre à tes questions. Avec Marc, c'était différent. T'aimais pas ce terme d'être prévisible, pas avec lui. Parce que finalement, pour lui, toutes les filles étaient prévisibles. Toutes les filles finiraient par se dénuder devant lui que ce soit dans deux minutes ou dans deux heures, et t'aimais pas vraiment flatter trop son égo. « En fait... Je parlais d'un film. On peut se mater le Roi Lion par exemple, ça ça nous fera oublier. » Tu murmurais un peu sensuellement à son oreille avant de rire, te levant de ses genoux afin de t'éloigner un peu de lui et d'allumer la télé qui se trouvait face au lit – juste pour lui faire croire un peu.