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Silvia & Stefan
L’idée qu’elle puisse éprouver des sentiments amoureux pour quelqu’un d’autre que moi me rendait tout simplement dingue… Je me battais pour elle bec et ongles et elle, au lieu de répondre à mes questions elle me parlait d’une espèce de plouc italien à deux balles ? Quelqu’un que je n’avais jamais vu, même dans les situations ou Silvia avait besoin d’aide… Parce qu’aux dernières nouvelles, c’était bien moi qui avait été en permanence à son chevet quand elle s’était retrouvée à l’hôpital et moi aussi j’avais été vexé qu’elle prenne la fuite de moi. Mais visiblement toute cette conversation semblait être complètement stérile… j’essayais de trouver la faille qui pourrait faire que la jeune femme allait me laisser une chance et accepter de sortir avec moi mais elle, elle me parlait surtout de ses craintes… Comme si l’idée qu’on puisse construire quelque chose elle et moi était juste impensable pour elle… En fait c’était justement là tout le souci… C’était qu’on parlait de la même chose au fond mais on l’abordait de manière différente… Je la regardais doucement, après avoir vu qu’elle me tenait par le pan de la veste et je soupirais doucement, ma main reprenant des douces caresses sur sa joue tendrement. Ouai, si je pouvais changer le passé je le ferais et elle serait toujours à moi. Elle était mon grand amour et je ne voulais pas la perdre. Je ne voulais pas la laisser à un autre homme, je voulais être tout à elle et qu’elle soit tout à moi. Je finis par serrer les dents alors que sa dernière phrase arrivait à mes oreilles.
Depuis ton arrivée ici tu n’es tombée que sur des crétins… moi y compris… Sauf que moi j’ai pris conscience de ma connerie… Tu sais, tu dis que t’as peur de me faire morfler mais… je ne sais pas pourquoi ça ne m’effraie pas ! J’ai jamais été fidèle, j’aime la fête, j’aime la drogue, j’aime l’alcool, j’aime le sexe… on est pareil toi et moi… et j’ai les mêmes craintes que toi. Mais tu sais, quand on coupe la drogue, c’est toujours plus facile et plus rapide à deux… ce que je veux dire c’est que… ensemble on peut faire des merveilles j’en suis certain… on a qu’à… tester…
Il eut un soupire en baissant doucement les yeux, capturant son visage entre mes mains que je glissais dans son cou pour le caresser avant de l’embrasser à pleine bouche, mon corps se plaquant à nouveau contre celui de la jeune femme, savourant ses lèvres en laissant ma langue aller chercher la sienne tendrement.
Tu as dit que tu m’aimais… si c’est la vérité laisse-moi ma chance ! Tout se passera bien, tu es mon amie, je veux que tu devienne ma petite-amie… Je veillerais sur toi, je ne te laisserais pas me faire du mal… et puis… on est pareils alors si tu m’aimes vraiment, je serais compréhensif…
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