(+Stefan) Act IV scene 140

Silvia & Stefan

J'étais rentrée depuis à peine une petite semaine de chez mes parents et j'avais déjà le sentiment que ma petite vie reprenait son cours naturel. J'avais eu peur que revoir ma famille me change ou me fasse mal, mais au fond, ça n'avait strictement rien changé. Mon sac sous le coude, j'avais décidé entre deux cours de venir m'amuser un peu à la salle de jeux, y'avait un moment que je ne m'étais pas fais une partie de voiture ou un truc du genre. On peut dire ce qu'on veut, ce coin n'est pas réservé exclusivement aux mecs, nous aussi les filles on y trouvent notre compte ! Perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarqué au loin Stefan, entouré comme à son habitude de sa bande de potes. Stefan... on s'étaient vus brièvement à mon retour mais j'crois qu'il n'a pas du apprécier mon départ d'un mois sans petit mot ni rien. J'reconnais grassement que ça n'avait pas été cool de ma part, surtout après la nuit de Saint Valentin qu'on avait passé ensemble. J'sais pas pourquoi je ne pouvais pas m'empêcher de me comporter connement avec lui. Je laissais montrer à quel point je voulais lui pardonner et pourtant j'agissais comme si c'était le contraire, comme si je jouais avec lui. Montant sur un des quads de jeu, je commençais à sortir ma pièce afiin de lancer la machine.

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Silvia & Stefan

Il y a des évènements dans une vie qui vous font changer… vous devenez plus grand, plus mur ou plus intelligent… après il y a aussi tout un tas d’évènements qui ne vous font strictement rien… La Saint-Valentin… pff, ça devait être le plus beau jour de ma vie et ça l’a été… je l’ai passée avec une femme dont j’étais éperdument amoureux mais qui me fuyait comme la peste. Malgré tout, ce soir-là elle m’avait laissé ma chance et les semaines avant la fête des amoureux, nous avions une relation… assez incroyable. J’étais gentil, attention, délicat et tendre… Pas un seul matin elle n’avait pas eu son petit déjeuner prêt et une rose rouge et une rose blanche sur son plateau… A chaque fois que son bouquet de roses fanait je lui en offrais un autre. Nous dormions régulièrement ensemble et à défaut d’être bavard ou de la complimenter, je la câlinais beaucoup… Silvia sera toujours la femme de ma vie… celle qui me faisait voir un côté de moi que je ne connaissais pas et que je n’aimais qu’en sa compagnie. Et le soir de la Saint-Valentin avait été l’apothéose… Elle et moi avions beaucoup parlé, nous avions eu des gestes bien plus tendres l’un envers l’autre et au final je lui avais fait l’amour dans un lit parce qu’elle s’était offerte à moi… Un an qu’elle et moi n’avions pas eu ce genre de rapport et je dois bien avouer qu’à ce moment très précis un sacré espoir était né dans mon petit esprit… Un espoir qu’elle n’avait pas essayé de briser à un seul moment… Et à mon réveil j’étais seul dans mon lit avec un petit mot sur la table basse… Silvia me disait devoir rendre visite en urgence à ses parents… Et durant un mois aucune nouvelle, strictement rien… Pas un sms, pas un coup de téléphone… Et l’autre jour elle était rentrée avec la bouche en fleur et sans rien me dire elle était partie en cours… C’était bien, au moins elle avait eu sa vengeance pour tout le mal que je lui avais fait il y a un an… Aujourd’hui j’avais décidé de me changer les esprits pour éviter de commencer à broyer du noir et nous étions à la salle de jeux avec quelques amis. J’étais en train de me faire un petit rail de coke sur le billard et je venais de le sniffer quand je vis Silvia entrer. Je pus sentir mon cœur se serrer en la voyant alors que mes potes la mataient sans trop de vergogne… Pour ma part j’étais bien heureux qu’elle ne m’ai pas vu, ça m’éviterais de me faire ignorer encore une fois… Quand elle monta sur le quad je soupirais avant de m’approcher. Et quand elle eut mit une pièce dans la machine, j’en mis une sur l’autre avant de grimper sur le deuxième quad… Ouai je la défiais à la course sans un mot, sans un regard.

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Silvia & Stefan

J'venais d'insérer ma pièce quand je sentis quelqu'un passer à côté de moi. Levant ainsi les yeux vers lui, mon attention se porta alors sur Stefan qui venait de se poser sur le quad juste à côté du mien. Il était sortit de nul part pour le coup, je ne l'avais pas vu. Avalant difficilement ma salive, je baissais les yeux quelques secondes avant d'appuyer sur un bouton pour lancer l'écran principal. J'avais conscience qu'il devait m'en vouloir à mort et je n'étais pas fière de moi, pourtant j'étais incapable d'agir différemment. D'agir normalement. « Bon ben... c'est partit.. » que dire d'autre ? je me sentais mal et l'attention que nous portait ses potes me perturbait particulièrement. J'avais sentit leurs regards à mon arrivée mais malgré tout quand le beau brun était près de moi j'avais le sentiment qu'on étaient que tous les deux. Mon attention se portant ainsi sur le jeu, je démarrais la course, me concentrant sur le parcours. Je n'étais pas certaine de ce que son défi signifiait, ni même s'il le faisait par envie ou juste pour me prouver un truc. De toute évidence je le saurais bien vite.

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Silvia & Stefan

J’ignorais encore ce qui avait bien pu me pousser à venir près de Silvia et de la défier au jeu… j’avais été incapable de chercher son regard ou même de dire le moindre mot et ça ne me ressemblait pas. Mes potes étaient là et je me demandais si jamais j’avais été seul avec elle, est-ce que je me serais jeté sur elle pour la forcer à me donner une réponse sur le pourquoi du comment ? Malheureusement je ne pourrais pas le savoir tout ça à cause de ma fierté à la con. Mais je m’aimais ainsi et c’était aussi grâce à ça que je ne passais pas mes journées à relancer l’industrie du Kleenex devant Bridget Jones depuis qu’elle était partie. J’étais un mec, j’étais fier et c’était comme ça que je m’aimais le plus. Je n’étais pas le caniche qui suivait partout la fille de ses rêves. Elle avait voulu partir alors que je faisais tout pour la reconquérir ? C’était son choix, qu’elle ne compte pas sur moi pour m’apitoyer sur mon sort, cependant rien ne m’empêchait de faire la chose la plus mature à faire quand on a un chagrin d’amour : bouder la cause de ce chagrin. Elle lança la partie et autant dire que j’étais concentré et la course était serrée mais nous les mecs, nous étions bien plus doués que les filles pour les eux… Et dans un dernier virage maîtrisé à la perfection, mon quad prit les devants en bousculant légèrement celui de la jeune femme et je remportais la course, observant la cinématique de fin avant de tourner un regard fermé et froid, presque glacial, sur Silvia et moi qui voulait lui balancer une phrase cinglante mais… Mais je ne trouvais pas… Et finalement je détournais les yeux et ma voix fut pleine de tristesse mais sans la moindre colère ou haine envers elle…

Tu veux une revanche ? Ou tu vas fuir encore une fois comme à chaque fois que je gagne quelque chose de toi ?

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Silvia & Stefan

J'adore les jeux vidéos, j'devais avoir une part de mec en moi car c'était un des trucs que je kiffais le plus en dehors de la danse. Pourtant, alors que je pensais prendre la tête de la course, je le vis m'arriver droit dessus sur l'écran, me bousculant et me faisant perdre le contrôle de mon quad tandis qu'il remportait avec brio la manche. Me pinçant les lèvres en fixant la cinématique, je me redressais silencieusement, mains sur mes cuisses alors que je digérais ma défaite. Je l'aurais bien félicité seulement voilà, j'devais être un poil trop bornée pour prendre la parole la première et en le voyant poser son regard sur moi j'me serais presque attendue à une phrase terrible et sadique que j'aurais surement méritée mais non. Soupirant doucement, sa phrase termina par sortir et mon regard se posa sur lui calmement à ses questions. C'était de bonne guerre je ne pouvais pas dire le contraire. Je sentais la tristesse dans sa voix et ce fut en détournant le regard que je haussais les épaules. « J'ai pas besoin de revanche.. et puis de toute façon je n'ai plus de pièces alors.. » au fond de moi je regrettais la relation simple qu'on avait eu à notre rencontre : du sexe, de la complicité, des rigolades et voilà. Il avait fallu que mon caractère de merde et toute ces histoires s'ajoutent pour tout foutre en l'air. J'avais envie de me jeter sur lui et de sentir ses lèvres sur les miennes, mais je ne le faisais pas. Pourquoi ? Simplement car je devais être bien conne. « Félicitation.. » descendant de mon quad dans un soupire, j'évitais soigneusement son regard à mon tour.

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Silvia & Stefan

Intérieurement, je me maudissais et je la maudissais elle aussi parce qu’elle me rendait aussi faible quand j’étais en sa compagnie… Ma phrase raisonnait encore dans mes oreilles et j’eus un soupire alors qu’elle me répondait qu’elle n’avait pas besoin de revanche, un nouveau soupire jaillit de mes lèvres alors que je détournais à nouveau le regard d’elle. Le pire c’était que je ne voulais pas qu’elle parte, je voulais refaire une partie contre elle parce qu’au moins… on faisait quelque chose ensemble ! Je me mordis doucement la lèvre avant de baisser les yeux… Elle n’avait plus de pièce c’était une excuse complètement bidon… Je finis par glisser ma main dans ma poche pour en sortir un petit tas de pièce. La différence qui prouvait qu’elle était malgré tout une fille, c’était qu’elle ne prévoyait pas de rester des heures dans la salle de jeu… Ouai, j’étais prêt à tout pour qu’elle reste parce que je ne voulais pas qu’elle quitte cet endroit, qu’elle aille retrouver ses amants… Cette saleté m’avait mis la tête en vrac… En un mois, je n’avais pas eu une seule relation sexuelle durant son absence. Pourtant je savais qu’elle n’avait pas du se priver en Italie et je la détestais aussi pour cette raison.

J’ai un tas de pièces si tu veux…

J’évitais soigneusement son regard… Pourtant elle pouvait voir que je me moquais de la présence de mes potes… Ouai j’avais changé depuis qu’elle était revenue dans ma vie. Je serrais doucement les dents alors que mon regard tentait de redevenir froid comme elle le méritait. Elle me félicita et je soupirais doucement, relevant les yeux sur ses lèvres… putain je me jeterais bien dessus si j’étais certain qu’elle ne me repousserais pas et quand elle passa près de moi, je lui attrapais le poignet pour l’attirer doucement à moi, serrant les dents avant de l’embrasser…

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Silvia & Stefan

Ouais j'étais une froussarde, j'étais d'accord pour le reconnaitre mais je ne l'admettrais certainement pas à voix haute et encore moins en répondant à la remarque de Stefan. J'avais perdu Umberto à cause de ma maladresse et je m'éloignais à nouveau du mafieux à cause de ma connerie, j'devais vraiment avoir un pet au casque comme nana, c'est pas possible. Attrapant ainsi mon sac, quand il m'annonça qu'il avait tout un tas de pièces, je ne pu faire autre chose que de me stopper un instant pour relever les yeux sur lui. Il faisait ça pour quoi ? me prouver que je n'étais pas si différente de lui et qu'au fond on se ressemblaient plus que je ne le croyais ? Putain pourquoi la simple idée qu'il puisse faire ça uniquement pour faire un truc avec moi ne m'effleurait même pas l'esprit ? je m'en voulais rien que pour ça. « Nan ça va aller, garde tes pièces.. » dans une moue, j'croisais le regard de ses potes qui nous observaient de façon pas discrète du tout et alors que je passais près du jeune homme, je pu aisément sentir sa main m'attraper le poignet. Hors de question, je dois filer... oui, c'est ce que je fais de mieux.. filer. Cependant, je me sens déséquilibrer et alors qu'il m'attire à lui, ses lèvres se posent sur les miennes. Marquant un temps d'arrêt, je porte mes mains à son torse alors que l'une d'elle remonte dans sa nuque tout en prolongeant langoureusement le baiser. J'suis en totale contradiction avec tout ce que j'essaye de me faire croire. Il me rend plus dingue que je ne l'aurais cru. Rompant soudainement le baiser, je ne sais pas quoi faire d'autre si ce n'est l'observer. Serrant les dents, je le détails, lui, toujours assis sur son quad tandis que ma main quitte sa nuque et que l'autre vient se poser sur sa cuisse dans un soupire. « Pourquoi tu fais ça hein ? tu devrais juste me laissé partir et arrêter de te prendre la tête.. » si avec ça il ne comprenait pas que j'avais joué avec lui le jour de la Saint Valentin pour me venger je n'irais pas lui faire un dessin parce que clairement mon petit jeu c'était retourné contre moi violemment. Voilà pourquoi j'étais partit comme une fusée. Je n'avais pas voulu affronter son regard le lendemain matin quand je lui aurais balancé qu'il n'était rien à mes yeux alors... qu'il représentait tellement de choses que je n'arrivais pas à reconnaitre.

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Silvia & Stefan

Alors qu’elle me répondait de garder mes pièces je soupirais doucement pour les ranger à nouveau dans ma poche dans une moue déçue alors que la jeune femme semblait très peu heureuse de me revoir, d’être à nouveau prêt de moi… C’était dingue, à chaque fois que nous sommes l’un prêt de l’autre, je me prenais de violents claques dans la gueule et je n’arrivais pas à lui en vouloir… je n’arrivais pas à garder mes distances avec elle et j’assumais pleinement. Elle était tellement belle, elle me rendait tellement dingue… Je finis par l’attirer à moi et je l’embrassais tendrement, frissonnant sous ses mains alors que, quand elle le rompit, je posais mon front contre celui de la jeune femme et je soupirais doucement.

Pourquoi je ne laisse pas tomber ? Parce que je ne peux pas ! J’ai besoin de toi…

Et ouai… moi qui n’avait jamais eu la moindre faiblesse et absolument aucune faille, voilà que je me jetais à cœur perdu dans la gueule du loup… Elle était ma plus grande faiblesse… J’avais bien compris que ce n’était qu’un jeu pour elle mais une part de moi se refusait à y croire… je lui avais fait du mal mais à aucun moment je ne lui avais brisé son cœur, du moins pas volontairement… Je serrais doucement les dents.

C’est ça que tu veux ? Que j’abandonne ? Ouai je t’en ai voulu… ouai j’y ai cru le soir de la Saint-Valentin… Ouai j’ai eu un mois d’insomnie en t’imaginant avec des italiens entre tes cuisses… Ouai j’ai compris que tu avais fait ça pour te venger de moi… Pourtant je ne peux pas ne pas me prendre la tête… j’arrive pas à arrêter de penser à toi… Même faire une putain de course de quad c’est mieux que rien pour avoir un moment avec toi…

Frissonnant sous sa main sur ma cuisse, je finis par me lever doucement pour la regarder doucement.

Tu veux que je lâche l’affaire ? Alors dis-moi que tout ça c’était une vengeance et que tu ne ressens rien ! Moi je pense que tu as juste peur d’admettre que… que t’es amoureuse de moi !

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Silvia & Stefan

J'avais le sentiment d'être une enfant prise la main dans le sac. Mais de quelle main on parle au juste ? je n'arrivais même plus moi-même à savoir ce que je voulais alors qu'est-ce que je devais vraiment penser de tout ça hein ? J'étais ravagée en fait et dans tous les sens du terme. Le front du jeune homme s'étant posé contre le mien, je terminais par baisser les yeux calmement tandis que sa phrase m'arrivait aux oreilles. « Non.. tu n'as pas besoin de moi.. » entendre ça devrait être la meilleure chose de ma vie, c'est un peu ce que je lui réclamais à chaque fois qu'on était ensemble et quand il se décide enfin à changer pour moi, c'est moi qui suis incapable d'agir de façon.. civilisée. Ma main sur sa cuisse, je relevais doucement les yeux vers lui. Il n'avait jamais joué avec mon coeur, tout ce qu'il avait fait en soit, c'est d'être un crétin fini et de me cacher des choses. Plissant pourtant les yeux, je ne peux m'empêcher de vouloir clarifier un point alors qu'il me lance qu'il n'a pas arrêté de penser à moi et qu'il a eu le temps de cogiter pour comprendre que j'avais joué avec lui. « Je n'ai eu aucun italiens entre les cuisses durant tout ce mois, et puis tu ne vas pas me faire croire que tu t'es privé de ton côté, ce serait mal te connaitre.. » c'était vache de lui balancer ça, pourtant ça sortait de ma bouche comme une putain de mélodie ratée. Me passant une main dans les cheveux nerveusement, l'autre glisse de sa cuisse alors que je le vois se lever pour me fixer. « On devrait parler de ça ailleurs, ce n'est ni le moment ni l'endroit.. » encore une façon de me défiler et de ne pas lui dire ce qu'il aimerait entendre. « J'ai joué avec toi, c'est tout, il n'y a jamais rien eu de plus.. » les yeux détournés, j'évitais son regard comme la peste.

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Silvia & Stefan

Pour qui se prenait-elle ? Elle pensait qu’elle avait le droit de penser pour moi et de m’imposer des choix ? Je suis une tête de con aussi têtue qu’elle et je ne laisserais jamais personne m’imposer quoi penser, quoi ressentir et encore moins qui aimer… Et ouai, je l’aimais… à en perdre la raison. Et c’était ce qui était en train de m’arriver… je perdais la raison. Et le pire dans cette histoire c’était que j’allais encore en chier étant donné qu’elle allait se faire un plaisir à me briser… Elle rectifia mes paroles concernant les éventuels italiens qu’elle aurait put avoir entre les cuisses et quand elle me balança froidement qu’elle ne me croyait pas concernant le fait que je n’avais pas eu de relations, je serrais les dents en ancrant mon regard dans celui de la belle Silvia.

Qu’est-ce que tu connais de moi Silvia ? Tu te prends pour qui hein ? Tu te la joue jeune femme forte mais en fait tu es faible… non pas faible… fragile… et tu as peur de souffrir ! Je m’en branle de ce que tu peux penser… En deux mois j’ai eu qu’un seul rapport, c’était le soir de la Saint-Valentin… Je ne te ferais pas souffrir si c’est ce qui te fais peur ! Je…

Quand elle me dit que ce n’était ni l’endroit ni le lieu, je tournais doucement la tête vers mes potes et je la regardais doucement en haussant les épaules.

La vérité c’est que tu ne veux pas parler tout court… je m’en fiche d’eux.

Une part de moi espérait secrètement que la jeune femme aurait le courage de m’avouer qu’elle était aussi dingue de moi que j’étais dingue d’elle et je baissais doucement les yeux en entendant ses paroles. Doucement, je me détachais d’elle en baissant les yeux et en sentant ce putain de cœur se serrer… Je me passais une main dans les cheveux avant de relever un visage qui tentait de garder sa neutralité mais la tristesse était palpable.

Tu fais une belle connerie… mais bon je suppose que je l’ai mérité…

Je finis par tourner les talons pour repartir vers mes amis.

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