hardin ✰ it's time to speak

Aujourd'hui c'était une belle journée, le soleil était au rendez-vous et ça ne pouvait qu'être positif. Parce que oui depuis mon retour à Cambridge faut dire que soleil de la Nouvelle Zelande me manquais. C'est pour ça qu'aujourd'hui je décida enfin de repartir en cours, cela faisait un moment que je ne l'avais fais pas avec tous les problèmes que j'ai eu en se moment j'avais juste tout sauf la tête à étudier, mais bon j'allais pas arrêter mes études à cause de mes problèmes n'est c'pas ? Après avoir terminée en milieu d'après-midi je décida de me promener un peu afin de continuer à prendre le soleil tout en m'étant pris un café starbuck pour le voyage. Au bout d'un petit moment j'avais finis sur le pont de Charles River, j'aimais bien cet endroit, j'y venais souvent pour admirer la vue et aussi penser, c'était un endroit assez calme, c'était mon petit endroit à moi quoi. Je me tenais alors à rambarde du pont tout en regardant face à moi alors que je fumais une cigarette que je venais d'allumer pour ensuite regarder autour de moi et je finis reconnaître un passant. Il s'agissait d'Hardin, la dernière fois que je l'avais vu c'était un peu avant le spring break et notre conversation avait été assez chaotique. Enfin de compte je trouvais ça un peu bête qu'on se déteste autant pour une histoire de jeunesse. Alors ouais pour une fois j'allais virer ma fierté et faire le premier pas. Je m'approchais alors de lui tout en essayant de quand même sourire un minimum. Alors, on se promène ? Il devait trouver ça super bizarre que j'aille lui parler quand même.

IT'S TIME TO SPEAK.

Fin d'après midi libre, pas de cours. Bon même si oui j'aime les études que je fais, ça fait du bien quand ça s'arrête. D'autant plus que depuis le retour de Nouvelle-Zélande, j'avais un peu de mal à me remettre dedans. J'avais trop tapé le coup pendant le Spring Break et je le payais fortement maintenant. Tant pis, c'est pas d'ici là qu'on aura de nouveau l'occasion de faire la fête H24 dans un endroit de rêve hein. Après mes cours j'étais donc passer faire un tour en ville, j'avais besoin de quelques trucs à bouffer, y avait plus rien à l'appart. Sur le chemin, j'avais étonnement reçu un appel de ma mère. Le genre de truc qui n'arrive jamais, puisqu'on est tous les deux plus vraiment en contact. Elle venait de m'expliquer qu'elle aimerait que je passe faire un tour à Londres, qu'elle me présente son nouveau futur mari. Ah quand même. C'est pas trop tôt. Bon même si j'avais pas tellement envie de faire sa rencontre, ça me faisait quelque chose qu'elle tienne à le faire. M'enfin, qui dit qu'elle le fait pas encore une fois par obligation. Je sais pus avec elle. J'avais pas encore accepté la proposition, j'allais y réfléchir. Je m'étais retrouvé sur Charles River au final, à cause des mes pensées qui divaguaient partout. Alors, on se promène ?  Je me retournais brusquement, surpris par cette voix que je venais d'entendre et que je connaissais très bien. Leevy ? Genre, elle ma parle comme ça. La dernière fois, c'était conversation glaciale entre elle et moi. Comme tu le vois. Je voyais qu'elle essayait de paraître agréable, je l'envoyais pas chier, mais bon j'oubliais pas les fois où elle m'avait envoyé boulé donc je restais distant.

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J'aimais vraiment cet endroit, j'pense bien pouvoir y rester des heures à rêvasser et penser mais c'est en voyant Hardin que je revenais sur terre et bizarrement je décida d'aller lui parler. Pourquoi ? J'en savais rien, peut-être parce qu'au final je me rend compte que notre que c'est bien bête que notre relation se soit terminé aussi mal, m'enfin je devrais pas me dire ça alors qu'il m'a vraiment fais souffrir par le passé, puis bon c'était quand même mon tout premier et c'est pas le genre de personne qu'on oublie si facilement. J'aurais pu certainement restée où j'étais et faire genre de rien mais j'avais décidée d'aller lui parler et comme je devais m'y attendre il ne m’accueillait pas avec les bras grand ouvert. En même temps avec le nombre de fois où j'ai pu l'envoyer bouler c'est un peu normal. Tu penses que c'est possible d'avoir une conversation sans s'insulter ? Dis-je en le regardant alors que je pinçais légèrement le coin de ma lèvre, j'faisais quand même un effort de malade pour faire le premier pas et il devait certainement me connaître assez bien pour s'en rendre compte, non ?

IT'S TIME TO SPEAK.

J'étais plutôt étonné de voir que Leevy venait me parler, sans m'insulter disons. Je me rappelle bien notre dernière discussion avant le spirng break, quand on s'est retrouvé coincé dans cet ascenseur. Faut croire qu'aucun de nous deux avait envie de parler à l'autre, alors résultat des courses, on s'était bien envoyé balader jusqu'à ce qu'on nous sorte du merdier dans lequel on était. Enfin bon là elle semblait plus posé, plus apte à ne pas m'insulter. Tu penses que c'est possible d'avoir une conversation sans s'insulter ? Je soupirais, enfonçant mes mains dans les poches de ma veste. Ouais il faisait assez froid aujourd'hui. Elle voulait donc une discussion... Notre histoire me parait tellement loin aujourd'hui, c'est dingue. Dans tous les cas, je n'avais pas envie de me battre avec elle aujourd'hui, je n'étais pas d'humeur. Ouais, ça doit être possible. Je ne serais probablement jamais revenu lui parler en premier, et je n'aurais jamais pensé qu'elle le fasse. Je suis assez surpris, faut le dire. Je t'écoute, tu veux me parler de quoi ? demandais-je, en la fixant. Je savais parfaitement de quoi nous devions parler, mais honnêtement je n'avais aucune idée de par où commencer.

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Après avoir eu cette engueulade avec Hardin dans l'ascenseur j'avais eu certain regret, je m'étais dis que c'était bien bête de s'être envoyé des piques pendant je ne sais combien de temps alors qu'on avait clairement le temps de parler. On s'était simplement comportés comme des gamins même pas capable d'avoir une conversation civilisé. Enfin bon j'dis ça mais il suffit de me chercher rien qu'une seconde pour directement me trouver, et forcement entre Hardin et moi ainsi que nos salles caractères bah forcement au bout d'un moment ça explose. J'étais donc allée vers lui pour lui demander de parler et j'avais eu de la chance vu qu'aujourd'hui il n'avait pas trop l'air de mauvaise humeur vu qu'il aurait pu m'envoyer balader chose qu'il n'a pas fais. Je levais alors mes yeux quand il me demanda de quoi je voulais parler, ça semble logique non ? Pourquoi t'as écouté ta mère ? Dis-je en tournant mon regard sur son visage, oui c'était une question que je me posais depuis tellement longtemps maintenant.

IT'S TIME TO SPEAK.

En y pensant bien, c'était plutôt dingue que l'on se soit retrouvé ici elle et moi. A Londres on s'était tellement mal quitté enfin on n'en avait même pas eu l'occasion en faite, j'avais juste totalement coupé les ponts avec elle sur les conseils de ma mère, que j'avais parfaitement écouté à l'époque. Une jolie connerie d'ailleurs. Pourquoi t'as écouté ta mère ? Si je te répondais que je l'ai écouté parce que je voyais pas comment elle pouvait avoir tord à l'époque, tu dirais quoi Leevy hein ? Non c'était trop flou toutes les raisons de pourquoi je l'avais fais, puis c'était tellement loin du présent, et du mec que j'étais devenu surtout. J'étais un gamin... J'pensais pas que ma mère puisse avoir tord à ton sujet. Tu sais ce que représentais ma mère à mes yeux. J'avais bien accentuer sur le "représentais", aujourd'hui c'était compliqué.. Mais peut être finalement que cette discussion avec Leevy allait être une bonne chose.

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Longtemps après avoir quittée Hardin je m'étais demandée pourquoi il avait écouté sa mère, après tout il m'avait prouvé je ne sais combien de fois qu'il tenait vraiment à moi alors oui forcement du jour au lendemain qu'il m'annonce qu'il voulait plus de moi et bien oui j'étais sous le choque. Et puis bon j'estimais ne pas mériter tout ça, après tout j'avais toujours été présente pour lui pendant notre jeunesse en essayant de le rendre un peu plus indépendant de sa mère, et bien au final tout ça n'avait servit à rien apparemment. Je fus quand même assez contente d'avoir une réponse de sa pars, je pense que notre conversation était bien démarré et qu'il était vraiment temps de tout se révéler. Je pensais juste que tu tenais assez à moi pour ne pas l'écouter. Dis-je en pinçant le coin de ma lèvre, cette histoire ne me faisais plus vraiment de mal vu que ça datait de beaucoup trop de temps mais dire que je n'avais pas souffert à l'époque serait vraiment un mensonge. Tu n'as plus de contact avec elle ? Parce que ouais j'avais bien entendu sa phrase qui était au passé.

IT'S TIME TO SPEAK.

Je savais que j'avais mal agit avec elle à l'époque et je m'en étais voulu pendant un moment. Puis après on finit par ne plus y penser, alors quand j'étais tombé sur elle à Harvard je vous laisse imaginer le choc hein. Puis je n'avais pas besoin qu'elle me le dise pour savoir que de son côté ça avait été pareil. Je pensais juste que tu tenais assez à moi pour ne pas l'écouter. Je plissais les yeux, en relevant la tête vers elle. C'était sûrement dur à croire, mais là n'avait pas été le problème. Je tenais vraiment à elle, mais ma mère c'était ma mère, j'pense qu'on peut difficilement lutter contre ça, encore moins à 17 ans. On sait tous les deux que la question n'est pas là. J'voulais pas tellement m'étaler sur ce que je ressentais à l'époque pour elle, j'avais jamais été à l'aise pour ça et j'le suis toujours pas voir moins aujourd'hui. Tu n'as plus de contact avec elle ? Je décidais de marcher un peu pour que la conversation semble moins pesante. Disons que j'ai pris un chemin différent de celui qu'elle voulait me voir emprunter. Mais bien sûr, c'est pas une news pour elle...

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Peut-être qu'à l'époque si j'étais restée à Londres et que je n'aurais pas laissée les choses se détruire comme ça avec Hardin tout aurait été différent, si j'avais mis un peu de conviction et de courage, je ne l'aurais jamais laissé écouter sa mère alors que la base de notre relation était mon aide que je lui apportais pour qu'il devienne la personne qu'il veut vraiment. J'imaginais un instant si la situation était inverse, qu'est c'que j'aurais fais si ma famille m'avait interdit de le voir ? Et bien j'en aurais sûrement fais qu'à ma tête, comme je l'ai toujours fais d'ailleurs, j'ai jamais voulu que quelqu'un commande mes actes et mes idées de toute façon. Bien-sur qu'elle est là, avec un peu de conviction tu te serais pas laissé faire aussi facilement. Dis-je en haussant un peu mes épaules, je ne disais pas ça comme un reproche vu que je n'avais pas envie que les choses deviennent hostiles avec lui mais je disais ça un peu comme une constatation. J'suis quand même contente de savoir que t'as réussis à sortir de ses filets. Surtout que le nouveau toi est beaucoup mieux. Dis-je finalement d'un petit sourire alors que je commençais à marcher près de lui, parce que oui clairement j'avais pas eu besoin de reprendre longtemps contact avec lui pour me rendre compte qu'il avait beaucoup plus d'assurance et que c'était un peu devenue le type qu'il voulait être.

IT'S TIME TO SPEAK.

C'était juste bizarre de me retrouver là, à discuter tranquillement avec Leevy. Je crois que j'avais fini par m'habituer à l'idée qu'on se regarderait toujours avec des regards noirs, puis qu'on finirait par s'ignorer comme des étrangers. Je l'étais peut être devenu pour elle, vu que j'avais énormément changé, mais pour moi, elle était restée la même. Du moins de ce que je voyais. Bien-sur qu'elle est là, avec un peu de conviction tu te serais pas laissé faire aussi facilement. Je fronçais les sourcils, je pouvais pas nier elle avait raison. Mais à quoi bon se le reprocher, on ne change pas le passé. C'est possible. Mais ce qui est fait est fait... dis-je, un peu dans le vide. Cela me rappelait un peu tout ce pourquoi je ne parlais plus à ma mère, du moins presque plus. J'suis quand même contente de savoir que t'as réussis à sortir de ses filets. Surtout que le nouveau toi est beaucoup mieux. J'esquissais un discret sourire, c'est tout ce pourquoi on s'était lié elle et moi. Enfin du moins c'est en partie pour ça qu'on s'était connu. Me faire changer. C'était chose faite. Ca peut te paraître dingue, mais c'est en parti à cause de cette histoire que j'ai commencé à me méfier d'elle et à vraiment changer. T'as peut être réussi ton job finalement. dis-je en souriant. Même complètement, je suis tellement du petit Hardin Prescott-Allister de l'époque.

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