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J'arrivais pas à dormir, pas parce que j'avais d'examens de prévu ou que demain je devais assister une opération chirurgicale intense, non ça concernait ma vie privée, une fille, Mary. J'étais en froid avec elle, je me rappelle de notre dernier appel, c'est elle qui a choisit de sortir de ma vie, de ne plus me parler, parce qu'elle ne supporte pas que je tourne trop prêt de Georgia, soit dit en passant avec elle aussi je suis en froid, elle aussi m'a sorti de sa vie, comme ça j'ai gagné le pompon. Je regarde mon réveil, il est trois heures du matin, et je trouve toujours pas le sommeil, je bouge dans mes draps, je sens mon cœur battre plus vite qu'à la normale, j'angoisse parce que j'arrête pas de penser à Mary, je ferme les yeux et je vois son visage, tous les souvenirs de notre relations défilent, certes nous n'avons jamais été ensemble mais je me suis tellement accroché à elle que de savoir que je ne suis pas prêt d'elle, que je ne lui parle pas, ça me brise intérieurement. Je sais pertinemment qu'elle est énervée, peinée et triste contre moi, elle ne reviendra jamais vers moi sauf si c'est moi qui fait le premier pas, qui ne tente rien n'a rien de toute façon alors faut peut-être que je laisse ma fierté et ma rancune de côté pour me dire que j'ai réellement besoin d'elle, je soulève les draps pour me lever, j'enfile un boxer, oui être nu m'a semblé la meileure option pour trouver le sommeil en étant à l'aise, enfin bref, j'enfilais également un jean et un t-shirt avant de couvrir mes pieds de mes Timberlands, je compte aller chez elle, tant pis si son frère est là aussi, j'assumerai mais j'en peux plus de cette situation. Je me vêtis de ma veste n'oubliant pas de prendre mon portables, mes clopes et mon zippo et retirant les clés de la serrure de la porte, je passe dans le couloir, fermant la porte à clés, celles-ci dans ma poche je quittais la EH ainsi que le campus pour me rendre dans Inman Square. Je marchais, pas besoin de prendre la Lamborghini, j'avais besoin de marcher alors je marchais, me fumant une cigarette sur le chemin, essayant de me vider la tête bien que ce soit presque impossible. J'arrivais enfin chez Mary, j'étais devant le portail qui donnait sur sa grande villa, j'appuyais sur le bouton de l'interphone, la sonnerie retentissait, j'espérais qu'elle allait répondre, qu'elle allait m'ouvrir son portail et qu'elle me laisse entrer parce que j'avais réellement besoin d'elle.
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