S’isoler. Être seule, prendre du recul. C’est mon maitre mot à l’instant présent. Cette fête est particulière. Je l’aime bien, certes mais.. Il reste cette partie que je sais, je n’arriverais pas à combler. Je ne veux pas m’approcher des autres, m’incruster comme certains disent. Je ne veux même pas y penser d’ailleurs. Faire partie de la foule ? Trop peu pour moi. Une marginale ? Peut être. Je monte à l’étage, mon rouge à lèvre fluo, mon mascara qui coule légèrement par la chaleur pesante. Deux à deux je grimpe littéralement les escaliers pour m’aventurer dans le couloir et trouver une porte, la première sur mon chemin. Je n’ai pas vraiment cherché à comprendre si des gens y sont déjà présents ou pas, d’ailleurs, je m’en contre fou littéralement. J’ai poussé la porte gentiment pour y apercevoir finalement deux silhouettes. J’suis restée planté quelques secondes en fixant la demoiselle, celle que je connais si bien à vrai dire et puis ce mec. Mon visage reste neutre, sans réelle expression. Je fais un pas dans la chambre sans rien dire, direction la porte qui donne surement à la salle de bain. Continuez hein. Je ne fais que passer. Au bon moment visiblement. J’ai posé mes deux mains sur les rebords du lavabo en relevant la tête face à miroir… Gad.
HJ : AVOUR TU KIFFES MON GIF
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J'avais lâché une partie de ce que j'voulais dire, et j'avais eu tellement peur de ta réaction. « Tu me plais aussi Maë…J’ai juste pas envie de tout foirer ou te faire du mal… » je me mettais à rire légèrement, peut-être ironiquement "me faire du mal..." j'étais dans mes pensées. Je baissais le regard pour te fixer à nouveau ensuite "T'en fais pas pour moi. Et tant mieux alors.. si, c'est réciproque.." ça ne l'était pas totalement j'en étais persuadée mais comme tu disais, j'voulais pas tout gâcher. Alors j'allais me taire, et glisser un à un les boutons de ta chemise blanche si.. moulante et sexy, pour te la faire glisser, jusqu'au sol et laisser dévaler mes fins doigts jusqu'en bas de ton torse. Kidnappant à nouveau tes lèvres pour terminer cette discussions quelques peu embarrassantes. Je me rapprochais davantage de toi, nos bustes pouvaient se toucher et j'aimais te sentir près de moi de cette façon là. J'arrêtais pas de penser à ce que toi tu pouvais ressentir.. ça me bloquait inconsciemment. J'avais certainement pas bien réfléchi pendant mon séjour, j'avais été loin de la réalité.
