J'aime ce genre de moments que nous passons tout les deux, sans se soucier de rien ni personne, sans se soucier du fait que j'ai un mari et qu'il a une meilleure qui a visiblement envie de me faire la peau parce que je suis trop proche du beau brun. Nous n'en étions pas à notre premier accrochage tout les deux, notre jeu se résume à celui qui va faire la guerre à l'autre en premier, celui qui fera la plus grosse crise, crise de jalousie ? Je n'en sais trop rien. Peut-être, en tout cas dans mon sens, je suis jalouse quand je sais qu'il est avec une autre fille, je suis jalouse quand je le vois trop près d'une autre fille et il m'a avoué être jaloux aussi, ça devrait être un soulagement mais non. Cela n'en ai pas un, je ne sais pas ce que nous sommes à part deux personnes trop souvent attiré l'une par l'autre. J'avais tenté de contrôler les cris qui sortaient de ma bouche, mais c'était mission impossible, tellement ce qu'il me donnait été bon. Lorsqu'il ralentit la cadence, je reprend peu à peu mon souffle et mes esprits. Je n'ai pas envie de rentrer chez moi, je veux rester avec lui, ici, peu importe ou, mais je ne veux pas le laisser. Mes pensées sont interrompues par sa voix et je ne trouve pas de réponses tout de suite, encore trop perturbée par ce moment que nous venons de passer. C'était un moment tellement... parfait. Il m'impressionne à chaque fois et me fait ressentir des choses que je ne pensais pas pouvoir ressentir. Lorsqu'il se décale sur le côté, je souris avant de le laisser guider ma jambe, puis de me mettre sur le côté, le regardant, mon visage posait sur ma main, maintenant que j'ai l'esprit bien en place, je brise le silence « Moi, je suis beaucoup plus fatiguée que si j'avais fait mon footing et ma fitness... Vous êtes un excellent coach Monsieur Cahill. » Je dépose alors tendrement mes lèvres sur les siennes avant de me blottir contre lui, me laissant aller sous ses caresses. Est-ce que j'ai envie de passer la soirée avec lui ? J'aurais dis oui sans hésiter il y a quelques minutes mais maintenant... Et si Chuck m'appelait ? Et s'il rentrait plus tôt que prévu ? Non impossible, il avait encore des amis Parisiens à voir. Je pèse le pour et le contre en caressant son torse du bout des doigts. J'ouvre la bouche mais il me coupe pour m'imposer de rester ce qui me fait particulièrement rire. « J'avais prévu de retrouver mon autre amant... Je vais devoir décommander... » Je fais une tête désolée avant d'éclater de rire « Bien sûr que je reste, et même si tu ne m'avais pas posé la question, je me serais imposée. » Mes mains passent alors dans ses cheveux et je l'embrasse toujours avec cette tendresse infinie tandis que ses doigts me procurent des frissons à chacun de leur passage sur ma peau. Il va finir par me rendre folle. Posant ma tête sur son torse, je ferme les yeux en effleurant sa peau du bout des doigts, je veux profiter de ce moment, puisque je ne sais pas quand est-ce qu'il y en aura un nouveau. Il m'a épuisée. Mais cela ne m'empêche pas de revenir auprès de lui à chaque fois qu'il me le demande, il est un peu comme une drogue pour moi, et dans ces cas la, je suis une vraie junkie.