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Solveig ♦ You can tell me when it's over

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Solveig & Blake
   You can tell me when it's over
mise en page par .Stay Away
Aujourd'hui j'étais censé me rendre à la galerie de Chuck pour travailler, mais j'ai préféré me dépenser sur le terrain de sport de l'université, courir m'a toujours fait le plus grand bien et je n'ose pas défier Chuck et encore moins Solveig depuis que son mari nous a vu lors du dernier Spring Break, d'ailleurs je n'ai pas revu la belle rousse depuis ce jour, je préfère la fuir qu'affronter la réalité. C'est officiel, mon père va me tuer. Il m'a toujours défendu mais à présent je pense que je suis seul au monde face à mon erreur, notre erreur. Je suis dans le flou complet, je ne sais pas si Solveig et Chuck sont encore ensemble et je ne sais même pas si je suis viré ou non. De toute façon aujourd'hui je ne veux pas y penser, c'est pourquoi je cours durant de longues minutes, mais avant de retourner me changer aux vestiaires, je tombe nez à nez avec Solveig. Qu'est-ce qu'elle fait là ? J'en avais aucune idée. ' Salut .. ' Lui disais-je en la regardant, elle est toujours aussi belle c'est incroyable. Mais je préfère ne plus y penser, nous avons jouer avec le feu pendant trop longtemps, alors je préfère garder mes distances avec la belle rousse, d'ailleurs je ne sais toujours pas si son mari m'a renvoyé, je n'ose même plus me rendre à la galerie, c'est mieux ainsi. Je restais quelques secondes devant elle, reprenant peu à peu mon souffle sans pour autant lâcher Solveig du regard. ' Qu'est-ce que tu fais là ? ' Lui demandais-je instinctivement, c'est la seule chose que je trouvais à lui demander, ne sachant pas si elle était venue ici pour moi, ou tout simplement pour courir un peu, j'en avais aucune idée et mine de rien je ne voulais pas savoir, je voulais tout simplement tracer ma route car dès que je vois Solveig j'ai envie de poser mes lèvres sur les siennes et à présent nous n'avons plus le droit.
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feat. Blake J. Cahill & Solveig O. Blackbird
Ma vie a pris un tournant étrange une fois que l'avion s'est posé sur le tarmac américain. Je savais que j'avais fait une immense connerie en commençant à coucher avec Blake. Mais c'est fou, je suis attirée par lui comme un aimant. Et je ne peux pas m'empêcher de penser à lui. J'ai une boule dans la gorge quand je pense à lui. Parce que je sais que c'est mal et que de toutes façons, on fonce dans le mur. L'ambiance est tendue dans la maison, et Chuck fait la tête. Normal en même temps. J'essaye de tout faire pour que tout redevienne comme avant mais ce ne sera pas le cas. Ce ne sera plus le cas. J'ai besoin de me changer les idées, de courir, d'oublier. Même peindre ne me procure plus le plaisir que j'éprouvais. Je ne sais pas quoi faire. Je suis perdue, je suis assise entre deux chaises, l'une qui m'attire vers l'inconnu et l'autre qui m'attire vers le confort, le bonheur. Chuck, Leandro, mon cœur balance. J'attrape mon sac de sport sur la banquette arrière de ma voiture et me dirige vers le stade. Je n'ai pas envie de courir dans un parc, je préfère inlassablement les mêmes tours. J'envoie un message à Chuck pour lui dire que je vais courir dans le stade, pour qu'il ne s'inquiète pas. J'ai l'impression de devoir justifier tout mes faits et gestes. Comme une petite fille. Passant par le vestiaire, je me change et enfile ma brassière de sport et mon short avant d'attacher mes cheveux en une queue de cheval et de faire mon échauffement. Ce n'est pas le moment de me faire un claquage. Pas vraiment le moment. Lorsque je m'apprête à sortir en direction de la piste de course, je tombe nez à nez avec Blake. Mon cœur se serre, j'ai le cœur au bord des lèvres. Sa voix résonne dans ma tête « Hey... Salut... » Ma voix tremble, et j'ai envie de m'enfoncer sous terre. Cette situation est tellement bizarre. Mon regard se perd dans le sien et je reste sans voix, comme d'habitude. J'ai l'impression que le temps s'arrête, mais il ne faut pas. « Euh... Je vais courir pour me changer les idées... Parce que c'est pas la joie en ce moment. » Je baisse la tête et regarde mes pieds, on dirait une enfant de cinq ans. Puis je relève la tête et je prend mon courage à deux mains « Je suis désolée … pour tout ça... » Il savait de quoi je parlais. Instinctivement, je dépose ma main sur sa joue pour la caresser lentement « Je m'en veux tellement... » J'ai envie de revenir en arrière et de faire plus attention au Spring Break, de ne pas descendre pour aller boire ces cocktails, et ne pas jouer ma pauvre garce. Je me recule alors de lui et reste plantée devant lui. Viens, fuyons tout les deux...  
© charney for ilh
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Solveig & Blake
   You can tell me when it's over
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Quand Chuck apprendra à mon père ce que j'ai fais avec sa femme, je ne donne pas cher de ma peau, mon père m'a toujours défendu, mais cette fois-ci je ne pense pas qu'il me pardonnera d'avoir fait ça, d'avoir couché avec une femme terriblement belle, mais mariée malheureusement. J'écoutais donc la belle rousse m'expliquer ce qu'elle faisait ici, ne pouvant m'empêcher de la regarder de la tête aux pieds tellement elle est belle. Je grimaçais quand elle me fit comprendre que chez elle ce n'était pas forcément la joie. Oui je m'en doute .. Comment ça se passe avec Chuck ? Lui demandais-je en fixant son beau visage. C'est difficile de devoir garder mes distances avec elle, surtout lorsqu'elle posa sa peau contre ma joue. Je posais doucement ma main sur la sienne, la laissant toucher ma joue quelques secondes avant de la lui retirer, sans pour autant lâcher sa main. Elle s'excusa, c'est vrai qu'au départ tout cela a commencé de son mensonge lors de notre rencontre, puis de ses chantages, mais au final j'aurais pu résister, j'aurais pu la repousser à chaque fois qu'elle s'approchait de moi, à chaque fois qu'elle tentait quelque chose. Mais non je ne l'ai jamais fait, j'ai toujours craqué car c'est ce que je voulais, je voulais profiter de ses lèvres et son corps parce qu'elle me plaît, elle me plaît énormément mais on a déconné, car Solveig appartient à Chuck. Je suis tout autant coupable que toi, j'aurais jamais dû .. Enfin on n'aurait jamais dû coucher ensemble .. Encore et encore. Murmurais-je en gardant mon regard dans le sien. On n'aurait jamais dû faire ça, pourtant une partie de moi ne regrette pas. Doucement je caressais sa main du bout de mon pouce avant de lâcher sa main, reculant légèrement pour éviter toute tentation de prendre ses belles lèvres en otages. On doit arrêter de se voir, je sais pas s'il reste une chance pour que Chuck te pardonne, mais si c'est le cas .. On doit arrêter de se voir. D'ailleurs je ferais mieux de partir, si jamais ton mari nous voit encore une fois ensemble je ne donne pas cher de nos peaux. Tentais-je de dire, oui c'est ce qu'on doit faire, mais au fond de moi j'en ai aucune envie. Mes yeux se fixèrent sur ses lèvres durant de longues secondes, j'ai même fais un pas en avant prêt à l'embrasser mais d'un seul coup j'ai stoppé, préférant ne pas tenter le diable et ne voulant pas aggraver une nouvelle fois la situation.
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feat. Blake J. Cahill & Solveig O. Blackbird
Nous étions un peu comme des amants maudits en vérité. C'était ça, deux personnes inlassablement attirée l'une vers l'autre mais qui succombent à la tentation alors qu'elles ne doivent pas le faire. Je sais que je peux lui attirer des ennuis, que ce soit dans sa famille ou même dans son travail, mais je ne peux pas m'empêcher d'être près de lui, de sentir sa peau contre la mienne, d'avoir envie que nos lèvres se cherchent, qu'elles se trouvent. Quand il prononce le nom de mon mari, j'ai le cœur qui se serre un peu plus. J'ai pris soin de l'éviter pendant tout ce laps de temps et le voilà devant moi, à me demander comme ça se passe avec mon mari, alors que je suis sûre qu'il connaît la réponse. « Comme ça devrait se passer... » Je soupire, je ne sais pas pourquoi il m'a posé cette question, il ne s'attendait pas à ce que je lui dise que tout allait bien dans le meilleur des mondes et que nous vivions dans un monde de bisounours. Non. Ça ne se passe pas comme ça, et ce ne sera jamais plus comme avant. Ma motivation a aller courir vient d'arriver au point mort, mais il faut que je me détende, que j'oublie. Je ne pourrais pas oublier tant qu'il est dans les parages, peut-être devrais-je déménager ? Non impossible. J'étais tranquille lorsqu'il était loin de moi, avant qu'il ne se pointe dans la galerie, parce qu'il avait fait je ne sais quoi avec Chuck et qu'il devait se faire pardonner. Il n'aurait jamais franchi cette porte, je n'en serais pas la, à chercher mille et une façons de me faire pardonner par mon mari, et je ne serais pas là à lutter entre mes sentiments et mon désir. Bien fait pour toi Ma conscience, ou l'art de m'enfoncer un peu plus. « C'est une torture Blake, j'en peux plus. Je te l'ai déjà dit. Je sais qu'on a fait une connerie mais même avec ça, même avec la découverte de Chuck, tu me hantes. Pourquoi ça nous arrive hein ? Pourquoi ? » Saleté de questions sans réponses. Lorsqu'il se recule et que sa main lâche la mienne, j'ai l'impression qu'il me quitte, qu'il fuit. Il veut qu'on ne se voit plus. Les larmes me montent aux yeux, et j'ai une nouvelle fois envie de pleurer. Je ne fais que ça depuis que je suis rentrée de toutes façons, je pleure, je regarde des films d'amour à l'eau de rose et je pleure encore en buvant des litres et des litres de thé. Je peins aussi, mais mes peintures ne ressemblent à rien. « Je... » Je ferme les yeux et soupire un grand coup « j'essaye de me faire pardonner... Mais... Mais je ne veux pas te perdre. Je ne peux pas me permettre de te perdre, parce que je crois que je deviendrais folle. Je tourne pas rond quand on ne se parle, quand on ne se voit pas. » Je le vois se rapprocher de moi puis s'arrêter et c'est encore pire que s'il m'avait embrassé. Je ne suis qu'une pauvre fille. Une pauvre fille insatisfaite qui ne sait pas choisir entre deux hommes. Puis contre toute attente, je ne contrôle plus mon corps et je le prend dans mes bras, mes bras entourant sa nuque et le serrant contre moi, ma main dans ses cheveux, je me sens bien. Je me sens en sécurité. Alors que je ne devrais pas. « Ne me laisse pas. »  murmurais-je, et cela sonnait tristement comme un murmure de désespoir.
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mise en page par .Stay Away
J'écoutais la belle rousse et je me sentais coupable, réellement. Ce n'est pas mon genre de ressentir de la peine, mais elle compte tellement pour moi malgré tout. Elle me fit comprendre que je lui manquais lorsque nous n'étions plus ensemble, qu'elle voulait réparer les morceaux cassés avec son mari mais qu'elle ne pouvait vivre sans me voir, de mon côté un jour sans voir son beau visage n'est jamais un bon jour. Puis quand elle vint me supplier de ne pas l'abandonner en pleurant, je n'ai pu la repousser. Je collais mon front contre le sien en la regardant, sans dire un mot avant de murmurer doucement à mon tour. Je t'abandonnerais pas Solveig, je te le jure. Et ce n'est pas dans mon habitude de dire quelque chose comme ça, donc je le pense bien évidemment. Je regardais tout d'abord ses lèvres, ses lèvres que j'aime tant avant de plonger mon regard dans le sien. Mais Chuck t'aime et tu l'aimes aussi malgré tout je le sais. Habituellement ça m'aurait pas dérangé de foutre le bordel dans le couple d'une fille qui me plaît énormément .. Mais tu comptes pour moi Solveig, alors je refuse que ton mariage soit brisé par ma faute. Lui avouais-je très sincèrement. Elle est heureuse avec Chuck même si une part de moi le jalouse, je ne veux pas qu'elle quitte un homme qui la rend heureuse pour moi. Je ne peux pas lui offrir ce que son mari lui donne, je ne suis pas un mec bien, elle finira par être malheureuse avec moi et je ne pense pas être prêt pour une relation durable, même si j'aime énormément Solveig, qu'elle compte pour moi et qu'elle me plaît sans aucun doute. Elle me plaît .. Beaucoup trop même pour que j'arrive à rester raisonnable, j'approchais donc peu à peu mes lèvres des siennes, glissant mon doigt sur sa joue pour enlever ses larmes que je déteste voir. Mais .. Mais j'arrive pas à te résister. Et d'un seul coup je posais rapidement mes lèvres sur les siennes pour un court baiser mais intense. C'est trop risqué de s'embrasser devant tout le monde, sait-on jamais si quelqu'un connaît Chuck. Doucement je m'écartais de la magnifique rousse, attrapant délicatement ses mains pour les retirer de mon cou, m'éloignant de seulement quelques pas sans lâcher Solveig du regard. On doit être plus discret si tu veux qu'on continu à se voir, on doit faire en sorte que Chuck ne se doute de rien et pour ça faut que t'arrête de me faire des scènes en publique et que t'arrête ton chantage .. T'as pas besoin de ça, d'accord ? Lui disais-je en souriant, espérant qu'elle sèche ses larmes. Même si c'est mal je veux continuer de la voir, quitte à se cacher du monde extérieur, mais faut qu'elle arrête ses crises de jalousies et surtout que son homme ne se doute plus jamais de rien. Ça va être difficile mais c'est la meilleure solution, sauf que maintenant le choix finale lui revenait. Soit elle accepte, soit on n'aura plus d'autre choix que briser tout contact.
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feat. Blake J. Cahill & Solveig O. Blackbird
Je suis vulnérable et je déteste cela. Encore plus depuis que nous sommes revenus. Même cette semaine chez mes parents ne m'a pas calmé, je pensais autant à Chuck qu'à Blake, alors que cela ne devrait pas arriver. Un jour j'arrêterais de pleurer et un jour j'aurais envie de rire tout le temps, de sourire parce que le bonheur est dans ma maison et n'en partira jamais. Comme avant. Je ne sais pas quoi faire pour arrêter de les perdre tout les deux. Je le supplie de ne pas m'abandonner, et lorsque je le sens aussi proche de moi, j'ai le cœur qui a un raté. Je souris béatement grâce à notre proximité et lorsqu'il me dit qu'il ne m'abandonnera pas, c'est une explosion de bonheur qui prend place dans mon cœur. Je reste muette avant de répondre « Merci... » Je sais que ce n'est pas dans ses habitudes de promettre quelque chose comme cela et je suis heureuse. Même si c'est un bonheur interdit. Tant pis, je vais bien finir par apprendre à vivre avec. Son regard m'hypnotise et mon sourire n'abandonne pas mes lèvres. Il brise le silence en parlant de Chuck et immédiatement mon sourire s'éteint. Il n'a pas le droit de parler de lui, pas maintenant, pas quand nous sommes tout les deux et que je suis emplie de doutes, il n'a pas le droit de faire ça, mais pourtant ce qu'il dit est véridique. J'aime Chuck et il m'aime peut-être autant que je l'aime, peut-être plus mais je suis sûre de mes sentiments pour lui. Comme je suis sûre de l'attirance que j'éprouve pour Blake. « Oui... J'aime Chuck, mais je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas m'empêcher d'être attirée par toi, et quand je te vois, j'ai des papillons qui s'envolent dans ma tête et dans mon cœur. » Pauvre fille sentimentale. Mais je me demande ce que je pourrais avoir avec Blake, peut-être de l'aventure, de l'imprévu. Et du plaisir, beaucoup de plaisir. Mais je n'ai pas le droit de penser ça. Lorsque son doigt essuie mes larmes, je souris encore. Il faut croire que je me suis sur le sourire automatique, alors que je n'ai pas spécialement envie de sourire, ce n'est pas le moment. Je n'ai pas le temps de le voir arriver, il me dit qu'il ne peut me résister et j'ai juste le temps d'ouvrir la bouche pour rétorquer qu'il plaque ses lèvres contre les miennes pour me donner un de ses baiser que j'aime tant. Lorsqu'il se recule, je reprend mon souffle et murmure « Wow... » Je suis impressionnée. Je suis toute retournée. Il sait comment retourner mon cerveau, retourner mon cœur. Je le regarde s'éloigner et je dépose une main sur sa joue pour la caresser du bout du doigt avant de replacer mes mains le long de mon cœur tandis qu'il me dit que je ne suis plus obligée d'abuser de mes chantages et que nous pourrons nous voir, mais dans la discrétion la plus complète. « Oui... D'accord. Je te promet d'arrêter et je te promet aussi d'être plus discrète, même si je pense que ça va être tendu à la galerie. » J'imagine déjà les scènes qui se profilent à l'horizon, ce qui m'attire une grimace. « Mais, on y arrivera. » Je me rapproche alors de lui pour embrasser sa joue et le prendre dans mes bras, restant silencieuse avant de murmurer. « T'as quand même tout chamboulé dans ma vie, mais je ne t'en veux pas, qui te dit que j'aurais été heureuse si tu n'avais pas été la ? » Je ne sais même pas si j'aurais été heureuse à ce moment la de ma vie, peut-être que nous aurions passé le cap du couple qui couche ensemble tout les deux jours et qui boit un thé tout les soirs devant une série, mais je n'ai pas envie de ça, moi j'ai envie que ça bouge.
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Je sais que je n'ai pas le droit de lui parler de Chuck, qu'au bout du compte l'enfoiré dans l'histoire c'est moi, je n'aurais jamais dû craquer pour une femme mariée même si au départ je l'ignorais. Cependant c'est plus fort que moi, j'ai donc plaqué mes lèvres contre celles de la belle rousse, ses lèvres m'ont manquées depuis le Spring Break, elles sont toujours aussi douces et agréables, mais appartiennent malheureusement à quelqu'un d'autre. Néanmoins je ne voulais plus y penser et sa réaction après le baiser m'arracha un sourire, sourire que je perdis bien vite lorsqu'elle évoqua la galerie de son homme. J'irais voir Chuck pour m'arranger avec lui, je vais lui demander de quitter la galerie .. J'espère juste qu'il acceptera de mentir à mon père, enfin je vais essayer de voir ça avec lui, de toute façon je me doute bien que ma présence n'est plus très appréciée la-bas. Disais-je en grimaçant alors qu'elle vint de nouveau se blottir dans mes bras, c'est vraiment pas une bonne idée d'être aussi proche en public, mais je n'arrive vraiment pas à la repousser, c'est plus fort que moi si bien que je collais mes lèvres sur son front avant de sentir son odeur enivrer mes narines. J'aimerais tellement que les choses soient plus simples, peut-être qu'elle ne soit pas mariée à Chuck, mais je n'ai pas le droit de vouloir une telle chose, je sais qu'elle est heureuse avec lui et elle mérite un homme bien même si au fond de moi je suis terriblement jaloux. Tu peux me croire, t'as aussi chamboulé ma vie, je m'attache rarement comme ça à quelqu'un .. Et c'est aussi rare qu'une fille me fasse autant d'effet que toi. Lui avouais-je avec un tendre sourire. Je m'attache vraiment rarement à une fille, Solveig est l'une des seules exceptions, l'une des seules filles pour qui je serais prêt à faire des choses folles, l'une des seules filles que j'ai constamment envie d'embrasser dès que je pose mon regard dans le sien. Tout en caressant doucement son dos je murmurais au creux de son oreille. Tu veux qu'on aille ailleurs ? Ça serait dommage que ton mari passe dans le coin. On peut aller à la Eliot House, ou dans un autre endroit calme. Car j'ai terriblement envie de reprendre ses lèvres et ce n'est malheureusement pas l'endroit le plus adéquat, mais je peux comprendre qu'elle souhaite rester seule et faire son sport avant de retourner chez elle, sait-on jamais si Chuck est dans le coin pour espionner sa femme. Sauf si tu dois rentrer, je comprendrais .. Lui disais-je en souriant, même si je serai tout de même déçu de ne pas pouvoir passer un peu de temps avec la belle rousse aujourd'hui, mais j'accepterais sa décision sans broncher.
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feat. Blake J. Cahill & Solveig O. Blackbird


J'aimerais vraiment que tout soit plus simple, que mes crises d'insomnies cessent et que Chuck me pardonne. Mais je sais qu'il va falloir qu'on fasse du chemin et que je vais devoir me calmer. Que je vais sûrement devoir arrêter de voir Blake, mais je n'y arriverais pas je me connais. J'ai essayé le temps que j'étais chez mes parents, mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas rester loin de lui, c'était impossible, j'étais comme en manque, en manque de sa peau, en manque de ses baisers, de ses mains sur mon corps. Comme une droguée en manque de cocaïne. Quand je fais l'amour avec Chuck, je ne ressens pas la même chose, je ressens quelque chose de différent. Je ne veux pas qu'il demande à Chuck de le virer, qu'il ne veut plus travailler à la galerie. « Non Blake... Je ne veux pas que tu es de soucis avec ton père. Pas à cause de moi, je te cause déjà trop de torts, je le sais... » Quand il me dit que je lui fais de l'effet, je sens mes joues devenir rouge cramoisie. Je lui fais donc de l'effet, et je lui ai chamboulé sa vie. Je sais bien qu'il n'est pas du genre à s'attacher, beaucoup de personnes disent que c'est un vrai connard avec les filles. Mais je ne trouve pas, du moins pas avec moi. Lorsqu'on est tout les deux, c'est étrange, on s'attire comme deux aimants, j'ai envie de l'embrasser, de passer mes bras autour de son cou et de rester blottie contre lui. Comme après nos parties de plaisir, j'aime rester contre lui, son corps contre le mien. Je suis accroc à cet homme et je m'en veux. Je m'en veux parce que je n'ai pas le droit de faire cela, mais je le fais quand même. Sa main qui caresse ma peau nue -vive les brassières de sport- me tire un frisson tout le long du corps. Je ne sais pas si je veux aller autre part, je ne sais pas ce que je veux faire. J'ai besoin de faire mon cardio du jour, mais j'ai envie de rester avec lui, pour profiter de ces moments qui ne dureront pas éternellement. Même si j'aimerais vraiment qu'ils durent, que le temps se fige quand je suis avec lui. Je suis torturée par mes pensées, est-ce que c'est bien ce que je fais ? Non. Est-ce que je dois y aller ? Peut-être. Est-ce que j'ai envie de passer du temps en tête à tête avec lui ? Oui. Ma mère me dirait de ne pas me prendre la tête, alors tant pis, il faut que je profite. Et non, je ne veux pas rentrer. « Allons à la Eliot House alors... Chuck est à la galerie... je crois. Mais ce sera toujours mieux que je ne sais où. Si tu crois que je veux rentrer alors que je peux passer ne serait-ce que cinq minutes avec toi, tu te trompes. Laisse moi renfiler ma robe. » Je lui souris avant d'embrasser le coin de ses lèvres et je me dirige en courant jusqu'au vestiaire. C'est bien parce que c'est lui que je loupe ma séance de cardio. Renfilant ma robe, je laisse tomber mes cheveux le long de mon dos et je le rejoins. « Je suis sûre qu'on fait une connerie, mais je veux la faire tant que c'est avec toi. On y va ? » Je me met alors en route, direction l'Eliot House. Je ne sais pas comment va finir ce moment, mais je lui fais confiance.
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Je rêve ou elle vient de rougir quand je lui ai fait comprendre qu'elle me plaisait ? C'est fou de voir à quel point elle est encore plus craquante lorsque ses belles petites joues virent au rouge. Finalement je la laissais se changer, faisant de même en retournant rapidement dans les vestiaires pour me changer. Une fois dehors en sa compagnie, je n'ai pu m'empêcher de la dévorer des yeux dans sa magnifique robe, avant de grimacer un peu quand elle me fit comprendre qu'on faisait une connerie. Si par connerie tu penses qu'on va s'embrasser, je peux t'assurer qu'en te voyant aussi belle ça va être difficile de ne pas te sauter dessus. Lui disais-je en souriant, regardant la belle rousse de haut en bas, c'est vrai qu'elle est sublime et plus ça passe, plus je me dis que Chuck a réellement de la chance d'avoir une femme comme Solveig. Belle, douce, intelligente, drôle, bref en somme elle est parfaite. Oui parfaite mais un peu trop mariée à mon goût, probablement son seul défaut à mes yeux. J'ai toujours envie de sentir sa peau contre la mienne, ses lèvres se poser sur les miennes mais on doit se calmer à ce sujet. Elle me plaît, vraiment mais elle appartient à quelqu'un d'autre et je n'ai pas envie de briser sa vie de couple à cause de mon attirance pour la belle rousse. Je rigole .. Enfin c'est vrai que t'es encore plus belle comme ça, mais je me retiendrais si tu ne veux pas qu'on aille plus loin .. Du moment que je passe un peu de temps avec toi, c'est le principal. Lui disais-je avec un sourire plus sincèrement cette fois-ci. On terminait par marcher ensemble l'un à côté de l'autre en direction de la Eliot House, au moins dans ma chambre universitaire personne ne pourra nous voir et quand je dis personne, je pense bien sûr à son cher et tendre mari qui risque de nous tomber dessus d'un moment à l'autre. Un jour elle finira par faire son choix, par choisir une bonne fois pour toute Chuck et je sais que ce jour-là ne sera pas facile car mine de rien, elle compte énormément et me plaît réellement. Après quelques minutes de marches nous arrivions enfin à la Eliot House. Je saluais quelques amis sur le passage avant d'arriver dans ma chambre en compagnie de la plus belle des rousses. Je lui ouvris la porte avant de l'inviter à faire comme chez elle, ne pouvant m'empêcher de la regarder tellement elle est sublime. Tu veux boire ou manger quelque chose ? Lui demandais-je en fermant la porte derrière nous, heureux de passer quelques minutes en compagnie de Solveig, ne serait-ce que pour boire un verre .. Même si ça ne fait aucun doute qu'en sa compagnie j'ai pas seulement envie de partager qu'un verre, mais je me retiendrais, c'est le mieux à faire pour l'un comme pour l'autre .. Du moins je pense.
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feat. Blake J. Cahill & Solveig O. Blackbird


Loin est le temps où je me cachais derrière des chemises trop larges et des pulls trop grands pour moi. Mon dressing s'est transformé depuis ma rencontre avec Chuck et ne cesse d'évoluer avec des robes et des escarpins. Et mes relations aussi ont évoluées malheureusement, ou heureusement, je ne sais pas. Quand il me dit qu'il ne pourra peut-être pas se retenir de m'embrasser, je souris avant de me mordiller la lèvre, je me souviens de la sensation de ses lèvres sur les miennes et j'ai encore envie de l'embrasser. Je sens son regard sur moi, et j'ai envie de me cacher, mais je n'ai aucune raison de le faire, il m'a déjà vu dans le plus simple appareil, et j'aime son regard, ce regard qu'il a quand je sais qu'il me désire. Il faut dire qu'il n'est pas mal non plus. Même dans sa tenue de sport. Je l'attend pour partir et ce qu'il me dit me touche encore plus. « Tu sais très bien que j'arriverais pas à te résister... Mais oui, je veux passer du temps avec toi aussi, c'est le principal. » Je l'imite en riant avant de le suivre en direction de sa maison de fraternité, je suis heureuse mais j'ai peur. Peur que nous craquions encore. Et peur que Chuck le découvre une nouvelle fois, c'est ça quand tu te fais prendre une fois, tu as toujours peur que cela recommence. Je le regarde marcher du coin de l’œil, et j'aime toujours autant regarder son visage, la forme de sa mâchoire. J'aimerais tellement pouvoir prendre une décision en claquant des doigts, sans que personne ne souffre trop. Je ne veux pas que Blake souffre, ni Chuck. Je ne veux pas souffrir non plus, mais forcément l'un d'entre nous va souffrir, et je ne veux pas. Je le laisse saluer ses amis en restant en retrait, je ne vois personne que je connais et personne qui ne connaît Chuck surtout. Ce serait le pompom, être discret et croiser quelqu'un qui pourrait aller tout lui balancer. Je rentre dans sa chambre et c'est comme dans mon souvenir. Toujours aussi... Lui. Je m'installe sur son lit et reste silencieuse, jusqu'à ce qu'il me demande si je veux boire quelque chose « Hm.. je veux bien un soda si tu as, ou de l'eau ça ne me dérange pas puisqu'on m'a coupé dans mon sport... » Je lui tire la langue avant de me lever pour me rapprocher de lui et l'entoure de mes bras avant de poser mon front mon front contre son dos. « Il faut qu'on arrête... » Je ne pense pas ce que je fais, je ne veux pas arrêter. « Mais je ne veux pas... J'ai envie... envie de sentir tes lèvres... » Je lui fais alors face, avant de balader mon index sur mes lèvres « ici ... Et je le fais dévier sur mon cou « Puis la... » Je lui souris, avant de me blottir contre lui. Je sais qu'il me donnera ce que je veux, à moins qu'il ne se décide à ralentir. Ou à moins que je ne me rende compte de ma connerie avant, je ne veux pas penser à Chuck maintenant, mais son visage torturé me hante. Tant pis. Pauvre trainée.
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