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Devyn & Nemo


La rentrée post-Spring Break était déjà bien entamée, mais tu aurais tout donné pour pouvoir y retourner, histoire de ne pas avoir pris cette gifle en pleine figure. Même quelques jours après, tu te sentais toujours groggy, peut-être parce que tu n'avais pas beaucoup dormi depuis ton retour. Par chance, tu avais réussi à éviter la sieste en plein cours ou en public, ce qui était déjà un beau miracle au vu de la situation. Tu n'étais même pas particulièrement motivé à aller travailler à la bibliothèque alors qu'il s'agissait habituellement de ta petite bulle de détente, c'était pour dire. En fait, tu aurais préféré ne pas trop avoir à te détendre et avoir moins le temps de cogiter... mais peine perdue. AU contraire, tu manquas plutôt faire quelques gaffes et oublis durant cette seule journée, heureusement que tu n'étais pas le seul employé ce jour-là. C'était Nemo qui te sauva plus d'une fois, un étudiant Eliott avec qui tu t'entendais bizarrement plutôt bien. Pas que tu aies des problèmes avec la confrérie des riches (pas que en tout cas), mais tu étais généralement à leur opposé. Nemo, au contraire, était plutôt cool comme gars... et gay aussi. Enfin, en tout cas, lorsqu'il te propose de passer un peu de temps avec toi après votre travail, tu n'eus pas le coeur de le repousser, même si ce n'était pas l'envie qui te manquait. Tu avais terriblement envie de déprimer seul, mais cela serait très malpoli, vu son aide.

Fermant donc toutes les portes de la bibliothèque, tu finis par te retrouver à l'extérieur du grand bâtiment qui te permettait de vivre un peu plus confortablement, financièrement parlant. Repassant rapidement chez toi, histoire de te changer après cette longue journée, tu hésitas cependant encore à y aller. Certes, tu le lui avais promis, mais vu ton état, dire que tu avais oublié ou que tu t'étais endormi serait crédible, non ? Tu t'en voulus aussitôt d'avoir de telles pensées, ce n'était absolument pas ton genre habituellement. Tu préféras plutôt te bouger les fesses hors de ta chambre de Lowell tant que tu le pouvais encore, et allumas une clope dès ton arrivée dehors. Cela aussi, c'était presque nouveau : tu avais commencé avec le stress de la pièce de théâtre/danse d'Anastasiya, et tu avais bien repris en force depuis ton retour à Harvard. La consumant lentement, tu finis par arriver au lieu de rendez-vous, à savoir le parc d'Harvard. EN plus, tu semblais être le premier, et tu t'assis sur un banc non loin, toujours la cigarette presque terminée à la bouche.

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Ça ne faisait que quelques jours depuis que tu étais revenu à Cambridge, et t'avais eu du mal à te remettre dans le rythme. T'avais l'esprit partagé entre encore un peu cet esprit de fête et de Spring Break, entre la gravité des événements au Vanuatu et le fait que tu aurais aimé y rester plus longtemps avec le club afin de les aider comme il se doit, et ta vie qui reprenait sa petite routine, avec une épouse à l'hôpital et amnésique. Trop de choses étaient arrivés ces derniers temps, et t'avais du mal à replonger dans tes cours et dans le boulot à la librairie : vraiment, tu rêvais juste de retourner à Monaco et de rester au calme quelques temps. Heureusement que la bibliothèque était assez déserte à ta reprise, puisque apparemment tu étais loin d'être l'un des seuls qui rêvait de ne pas reprendre les cours, ce qui te permettait de te remettre dans le bain tranquillement – et de sauver quelques bourdes qui étaient sur le point d'être commise par ton ami et collègue Devyn. D'ailleurs, il n'avait tellement pas l'air en forme que tu lui proposais de passer un peu de temps après le travail, sans prise de tête au parc. Ça ne pouvait que faire du bien non ? Surtout que tu n'avais même pas eu l'occasion de le voir durant les deux semaines folles de Spring Break.

Après le boulot tu rentrais chez toi un peu plus tôt que ton ami, lui qui était de fermeture, et tu te mettais à essayer de réviser en faisant fit du bruit que faisait Wendy dans le salon. La colocation, une vraie merveille il paraissait. Voyant l'heure tourner tu finissais par te changer et sortir, passant au Starbuck avant de rejoindre le parc, légèrement en retard. Tu souriais doucement en le voyant déjà sur un banc, essayant de ne pas grimacer devant sa cigarette, et tu venais lui faire la bise, avant de t'asseoir à ses côtés, lui tendant l'une des boissons. « Tiens, ça devrait te remettre un peu en forme j'espère. » Tu répondais en souriant doucement en coin, avant de prendre une gorgée de ton propre café, laissant quelques secondes de silence planer entre vous. Tu raclais ensuite ta gorge, le regardant. « Alors dis-moi, qu'est-ce qui va pas ? » Et qu'il e te sorte pas des conneries comme quoi la vie était merveilleuse – tu ne le croirais pas.
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Il ne tarda pas, effectivement, comme toujours. Tu le savais relativement ponctuel, chose que tu appréciais chez les gens. Tu avais déjà dû te forcer à venir suite à son idée, alors s'il avait fallu en plus patienter jusqu'à ce qu'il daigne se montrer... Cela aurait été au-dessus de tes moyens actuels. Te levant de ton banc pour lui faire la bise tout en écrasant la cigarette sur l'espace prévu, tu eus cependant un léger sourire en voyant qu'il avait pensé à ramener un café. En ce moment, tu ne carburas qu'à ça et à la clope, c'était pour dire. Cela risque de plutôt bien fonctionner, en effet. En prenant tranquillement une gorgée, tu ne laissas que quelques secondes de silence avant de reprendre la parole. Merci pour cette journée, tu m'as sacrément aidé. Tu n'étais pas du genre à refuser l'aide des gens, ou à la dédaigner lorsqu'elle venait sans prévenir, bien au contraire. En fait, tu étais plutôt gêné d'en avoir eu besoin parce que cela avait dû lui faire un supplément de travail, pas pour autre chose.

Mais vous ne pouviez pas en rester sur des sujets bateaux, ou éviter définitivement le sujet qui fâchait : la raison de ton état. Cela te rendait tout de même fébrile, et les mains tenant ton gobelet tremblèrent lorsque Nemo prononça la question fatidique. Tu aurais bien voulu que tout allait bien, que ce n'était que de la simple fatigue, mais tu avais plutôt envie de parler de l'inverse, de tout ce qui ne tournait pas rond en ce moment dans ta vie. Tu restas cependant silencieux un certain temps avant de répondre, la tête baissée vers ton café. J'en sais rien en fait. William est parti sans me prévenir, pendant que j'étais au Spring Break où il avait dit ne pas vouloir venir pour se reposer. Je ne pensais pas qu'il pourrait partir comme ça. Cela t'affectait véritablement, cela se sentait à ta voix tremblante et à ta posture presque recroquevillée que tu adoptais instinctivement lorsque tu n'allais pas bien. Tu n'arrivais pas encore à te dire qu'il t'avait quitté, et cet entre-deux dans lequel il t'avait laissé te perturbait, toi et tes refus de changement et d'abandon. Tu ne savais même pas si ton acolyte comprendrait, même si tu ne lui avais pas changé ta situation de couple gay, surtout parce qu'il pouvait te remplacer si tu pouvais passer un peu de temps avec lui. Tu avais juste eu besoin de le sortir, malgré toute ton envie de ne pas venir à la base.
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Tu finissais par arriver rapidement – ce serait bête d'être celui qui invite et également d'être celui qui est en retard – t'installais prêt de lui en lui tendait le café encore tout chaud que tu venais d'acheter, et tu souriais doucement quand il te disait que ça risquait de fonctionner pour le remettre en forme. T'étais assez content d'avoir bien choisi alors. Tu passais à présent tes deux mains autour de ton grand gobelet, réchauffant ces dernières alors qu'il te remerciait pour la journée de boulot que vous aviez passé. Tu riais doucement, haussant tes épaules en le regardant. « De rien, c'est normal. T'avais la tête ailleurs et j'allais pas te laisser foutre une dizaine de livres à la poubelle. T'as vraiment cru que les étagères étaient si basses ? » Tu lui demandais pour plaisanter, souriant en coin alors que tu te souvenais que plus tôt dans la journée tu avais réussis à sauver la catastrophe – disons que la bibliothécaire aurait été bien moins ravis d'apprendre que vous aviez détérioré quelques livres.

Puis tu t'aventurais maladroitement sur le sujet de son humeur, lui qui avait l'air toujours bien heureux habituellement. Il ne pouvait pas être aussi bas juste parce que c'était la fin du Spring Break hein ? Tu savais bien que c'était génial comme période mais personne n'avait l'air aussi mal de revenir à l'université – et pourtant, dieu savait que toi-même tu aurais préféré rester en Nouvelle-Zélande. Tu l'observais calmement, voyant ses mains qui tremblaient un peu autour de son café, mais tu ne poussais pas, attendant qu'il soit prêt – ou pas après tout – pour te dévoiler tout ça. Le silence planait entre vous, et puis il prenait la parole et tu semblait bien plus perdu qu'à l'accoutumé. William était parti ? C'était quoi encore cette histoire ? « Parti ? Comment ça parti ? Mais il va revenir non ? » Tu disais, tes sourcils froncés en une expression confuse. Tu ne trouvais vraiment pas correct qu'il soit parti sans prévenir son petit ami, encore plus s'il avait profité que Devyn parte au Spring Break pour faire ça comme un voleur. Un mot, une carte, c'était trop demander ? Même toi, quand le père d'Oscar l'a obligé à quitter Harvard après la prise d'otage et la mort de sa mère, il t'avait laissé une lettre pour t'expliquer les choses – et ça te faisait toujours un peu mal car même si vous n'étiez pas retombé amoureux, la dernière fois que tu l'avais vu vous aviez tout de même couché ensemble lors de la saint-valentin. Tu voyais bien que Devyn semblait très mal en repensant à ce qu'avait fait William, et tu grattais un instant ton crâne. « Mais... Vous êtes toujours ensemble non ? » T'espérais dans ton esprit que ce soit comme ces mariées qui se tirent devant l'autel mais reviennent plus tard, ayant juste été effrayées par l'engagement qu'elles allaient prendre. Peut-être que ça avait été quelque peu pareil avec William et qu'il allait revenir ?
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Tu ne pus t'empêcher de rosir quelque peu à l'évocation de ta plus belle bourder évitée de justesse aujourd'hui : jeter des livres de la bibliothèque à la poubelle. Tu ne savais même pas pourquoi tu allais faire ça, ils n'étaient même pas abîmés ni rien... mais Nemo leur avait tout de même évité l'enfer en t'arrêtant à temps. Vu le soin que tu prodiguais habituellement aux livres, il y avait effectivement de quoi surprendre de ta part, mais cela ne voulait pas dire que tu aurais évité la sanction de ton supérieur si tu avais vraiment mis les livres à la poubelle. Ce n'était pas le genre de la maison, de ne pas sanctionner les gens en se basant sur leurs années d'expérience et leur comportement habituel, il n'y avait aucun favoritisme... et franchement tu ne voulais pas avoir de tache à ton dossier, voire être viré. Sans travail, tu aurais réellement eu du mal à rester à l'université, vu que tu aurais plus dû survivre que vivre. Tu doutais même que Nemo comprenne à quel point ton intervention t'avait sauvé, et tu ne lui dirai pas, hors de question. Faut croire.

Lui aussi ne semblait d'ailleurs pas tout comprendre au problème que tu rencontrais actuellement. Il ne connaissait pas William, mais déjà se doutait qu'il n'était pas le genre d'hommes à partir comme ça, sans rien dire. Pour que lui le pense, ta réaction ne devait pas être si démesurée que cela, finalement, tu t'en sentais un peu moins paranoïaque. Je ne sais pas pourquoi il est parti, alors savoir s'il va revenir... Tu étais bien amer pour le coup, te sentant plus que trahi, sali même par la rupture de toutes les promesses qu'il t'avait faites. Il savait que tu craignais l'abandon plus que tout, que tu avais aussi peur du changement... et lui avait fait tout cela en un clin d’œil, sans avoir semble-t-il de remords vu qu'il n'avait rien laissé pour t'expliquer. Buvant presque "cul sec" le reste de ton café dans une tentative pour reprendre ton calme, mais ce n'était pas si efficace que cela. Il a pris ses affaires que je sais importantes pour lui, donc ce n'est même pas pour cela qu'il reviendra. Et d'un sens... Tu ne savais pas si cela ne t'arrangeait pas : tu n'arrivais pas à imaginer ta réaction s'il revenait en catimini reprendre le reste de ses affaires. Alors savoir si vous étiez toujours ensemble... C'était encore pire que tout à tes yeux. Tu n'aurais jamais voulu te poser cette question, mais force était de constater que tu n'en avais guère le choix. Je... Je ne sais pas ce que lui veut. Même toi tu ne savais pas, oscillant entre la haine à son égard et l'espoir qu'il revienne. Je ne sais juste pas quoi faire. Je passe mon temps à penser à lui, à l'attendre, à essayer même de lui envoyer des SMS ou l'appeler, sans aucun retour... mais je n'arrive pas à me dire que c'est peut-être la fin.



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C'était bizarre, et ça semblait assez irréel. Comme un synopsis de début de série télévisée romantique, le genre de chose dont on ne s'attendrait surement pas que ça nous arrive à nous dans la vraie vie. Et pourtant, voilà ce que Devyn vivait, et ce n'était pas l'un de ces rêves dont on pouvait se réveiller. Tu n'arrivais même pas à imaginer ce qu'il devait ressentir, l'absence et le vide et les émotions mixées qui devaient se battre en duel au creux de son ventre. Tu n'avais jamais vécu ce genre de retournement subite, et tu espérais que cela reste comme ça. « Peut-être qu'il avait besoin d'un peu d'air, d'un peu d'espace ? De penser à lui, de se recentrer ? J'sais pas... Dans tous les cas, n'avoir même pas pris le temps d'écrire quelques petits mots sur un papier, c'est dégueu. » T'essayais de chercher, d'émettre des hypothèses plausibles, de ne pas seulement te lâcher sur un mec incapable de se défendre puisque absent. T'essayais d'être rationnel, mais la situation en elle-même ne l'était pas vraiment. T'imaginais son mec – ex ? - parti à l'aventure, dans un espèce de koh-lanta afin de se ressourcer et de se retrouver en corps à corps avec lui-même, mais la vérité pourtant semblait plus torturée, moins compréhensible. Devyn t'expliquait un peu plus sur les affaires disparues de son copain, et tu mordais légèrement ta lèvre en signe de réflexion et nervosité. « Ouais, là, c'est nettement moins bien. » Peut-être qu'il reviendra pour toi ? Tu semblais vouloir lui dire, mais tu n'osais pas sortir les mots de ta bouche, de peur d'aggraver les choses, de peur de lui donner un espoir qui finirait par le blesser encore plus s'il s'avérait faux. Et ce devait être déjà tellement difficile d'être dans le flou, de ne même pas être sûr si on est encore ou plus du tout dans une relation. Tu l'écoutais, hochant légèrement la tête. « Quand quelque chose nous arrive dessus et qu'on ne s'y attendait pas, c'est toujours assommant... » Tu commençais, la voix basse, avant de poser tes yeux sur lui. « S'il finit par ne plus te répondre, même après une semaine ou deux... Tu devrais continuer à faire ta vie. Tenter du moins. Il n'a pas le droit de t'obliger à tout mettre en pause sans même te dire quoi que ce soit. »
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William, vouloir prendre un peu d'air et d'espace pour se recentrer ? Cela ne t'aurait pas tellement étonné au final. C'était quelqu'un de solitaire qui aimait bien sa petite vie tranquille et avoir du temps pour lui tout seul, pour se perdre dans ses pensées, un peu comme toi finalement. Mais tu savais aussi que, dans ce genre de cas, tu l'aurais prévenu, et lui aurait fait de même avec toi... et il ne serait pas parti tant de temps, non ? Plusieurs jours d'absence, cela commençait à faire énormément, surtout que tu n'avais même pas de nouvelles depuis ton départ du Spring Break, ce qui augmentait d'autant plus la durée. Tu étais bien d'accord sur le fait que ne rien laisser à ton égard était dégueulasse... ou non, en fait, tu n'arrivais même plus à réfléchir à ce fait. C'était mal certes : il était ton petit-ami et devait normalement tenir suffisamment à toi pour te tenir au courant, mais aurais-tu supporté voir "Je te quitte" sur un morceau de papier, seul dernier reflet de votre relation ? Ce n'était pas certain. J'en sais rien en fait. Je suis peut-être... un peu responsable aussi. Tu avais lâché cela dans un murmure, comme la continuité de tes pensées. J'ai eu quelques soucis dernièrement, je n'ai pas forcément tellement été là pour lui. J'ai peut-être mérité le fait qu'il parte en silence. A quand remontait la dernière fois où vous aviez réellement passé du temps ensemble, hormis quelques minutes le soir avant que vous endormir l'un contre l'autre ? Tu étais tellement crevé que tu ne faisais de toute façon pas grand chose d'autre que t'allonger et t'endormir presque aussitôt. Peut-être que lui aussi avait des soucis, plus important que les tiens, dont il aurait voulu te parler, mais cela n'aurait pas pu être possible. Peut-être... Peut-être que tu étais fautif finalement. Rebaissant ta tête vers ton gobelet de café vide comme si tu avais envie d'y plonger tout entier, tu laissas Nemo commenter le fait que William ait embarqué ses affaires avec lui. Oui, cela limitait très fortement les chances de retour dans tous les cas, et tu grimaças à cette idée, de cette douleur psychologique plus que physique. Assommé... Ouais, c'est bien le mot. Douloureux aussi. Ce fut plutôt la suite de ses propos qui te surprit et te fit relever la tête d'un air perplexe. Continuer à faire ta vie ? Arrêter de tout mettre en pause ? Je ne sais pas trop quoi en penser Nemo. Et s'il revient ? J'aurai l'air bête. Plus que cela même : tu auras l'air parfaitement stupide et tu passeras pour un traître qui remplaçait bien vite les personnes que tu jugeaient indispensables.Cela t'est déjà arrivé Nemo ? Je veux dire... d'affronter une rupture de ce genre ? Tu as l'air de savoir de quoi tu parles.



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« J'en sais rien en fait. Je suis peut-être... Un peu responsable aussi. » Tu fronçais doucement tes sourcils en regardant ton ami, attendant qu'il t'en dise un peu plus sur le sujet. « J'ai eu quelques soucis dernièrement, je n'ai pas forcément tellement été là pour lui. J'ai peut-être mérité le fait qu'il parte en silence » Tu secouais doucement ta tête à ses dires, roulant un peu tes yeux au ciel. « Devyn, personne ne mérite que l'être qu'on aime parte en silence. T'as peut-être fait des erreurs de ne pas avoir été si présent dans ton couple, mais il a bien une bouche pour te parler de ce qui ne va pas non ? » Enfin, c'était peut-être trop évident pour toi, mais dans un couple, on est censé communiquer, et si William n'avait pas le temps de prendre quelques minutes pour dire à Devyn ce qu'il ressentait et ce qu'il n'appréciait pas, c'était autant sa faute que celle du Lowell pour ta part. Puis parfois, il était difficile de trouver du temps pour l'autre. T'avais connu ça avec Riu, il était tellement absorbé pour devenir un aussi grand pianiste que son père que parfois, il restait des heures ou des journées à s'enfermer et à jouer, et t'avais toi-même eu du mal à accepter ça, te sentant à la fin plus comme un boulet qui le retenait dans sa grande destinée qu'autre chose. Tu hochais doucement la tête quand il acquiesçait quand tu parlait d'assommement, et il te regardait ensuite, comme surpris de ce que tu lui disais. Tu haussais un sourcil, buvant une gorgée de ta boisson. « Peut-être que de cette manière il comprendra qu'on quitte pas les gens comme ça, pour des vacances, sans prévenir ? Et si tu raisonne comme ça, comment vas-tu faire ? S'il revient dans deux ans, cinq ans, dix ans ? » Tu lui demandais, parce que ce serait vraiment horrible qu'il mette sa vie entre parenthèse pour quelqu'un dont il n'était même pas sûr du retour. « Cela t'est déjà arrivé Nemo ? Je veux dire... d'affronter une rupture de ce genre ? Tu as l'air de savoir de quoi tu parles.  » Tu riais doucement quand il disait que tu semblais savoir de quoi tu parlais, et tu haussais tes épaules, mordant doucement ta lèvre inférieure. « C'était pas vraiment pareil, mais ouais, ça m'est arrivé, Tu commençais, avant de regarder les gens devant toi qui passaient. J'étais en voyage linguistique au Canada - mes parents m'ont toujours laissés beaucoup voyager depuis jeune pour que j'apprenne d'autres cultures – et je suis tombé pour la première fois amoureux du fils de l'homme qui me logeait, Oscar. » Que t'avais revu lors du voyage de Noël, cinq ans plus tard, entre joie et douleur pour ta part. « On a vécu notre petite histoire en secret, jusqu'à ce qu'un matin, en rentrant éméché de boite, on nous prenne en photo, collé-serré. Le lendemain c'était dans tous les journaux – et si par chance sa tête n'apparaissait pas clairement sur les photos, son père n'a pas accepté ça de ma part, me renvoyant à Monaco. J'avais promis de lui écrire une fois là-bas mais j'ai voulu attendre que l'histoire se tasse, et j'ai plus osé après. » Tu concluais, soupirant. Une rupture qui n'en avait elle aussi pas vraiment été une.
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Il ne connaissait pas William comme toi tu le connaissais. Vous étiez pareils tous les deux niveau caractère, et tu savais que, dans ce genre de situations, tu aurais longuement pu prendre sur toi pour ne rien montrer des problèmes que tu rencontrais à son égard, quitte à craquer beaucoup plus tard. Cependant, tu n'aurais pas été jusqu'à fuir comme William l'avait fait. Tu le savais, mais tu n'avais pas été capable de le prédire, d'ouvrir les yeux suffisamment vite pour arrêter sa fuite. Et, bon sang, c'était presque cela, le plus douloureux. Oui, bien sûr, la communication était la chose la plus importante dans un couple, c'était grâce à cela que tout marchait comme sur des roulettes... mais vous aviez tous deux cette difficulté. Vous ne vous cachez généralement rien de vos problèmes personnels lorsqu'ils devenaient critiques, mais hormis cela... C'était toujours délicat, trop délicat.

Attendre son retour te semblait la solution la plus évidente pour le moment. C'était peut-être juste la peur de s'engager qui l'avait fait agir ainsi, et il reviendrait peut-être sous peu. Cela faisait cependant beaucoup de "peut-être" dans tout ça, et tu savais tout autant que ce n'était pas particulièrement fiable. Tu n'étais pas objectif du tout, loin de là, et tu te berçais sans doute d'illusions, il fallait bien te faire une raison, et les légères moqueries de Nemo te le faisaient bien comprendre. Je n'attendrai pas autant. Disons que c'est le temps de voir... s'il est sûr quoi. Mon cul ouais. Il allait surtout te falloir du temps pour t'en remettre, garder la tête haute et tâcher 'oublier petit à petit cet amour pour qu'il ne te fasse plus rien. Que ce ne soit qu'un souvenir totalement neutre parmi d'autres.

En tout cas, lui aussi avait quelques blessures, mais elles semblaient plutôt bien cicatrisées, à voir comment il parlait de cette histoire avec cet Oscar. Tous ces préjugés sur l'homosexualité t'agaçaient également, et la réaction du père de Nemo te rappelaient totalement celle qu'auraient peut-être pu avoir les parents de William : aurait-il été possible qu'ils le fassent revenir à Londres pour cette raison, et que tu sois en fait en train de revivre exactement la même situation que l'Eliott ? Cela portait à la réflexion en tout cas... même si tu n'avais absolument aucun moment pour étayer tes soupçons. Parce que si lui non plus n'osait plus t'écrire après cela, même s'il avait juré de te suivre plutôt que sa famille, cela ne changerait absolument rien à la situation. Sauf que lui avait un avantage par rapport à toi... Mais toi, tu sais ce que cela fait. Je veux dire, tu as assumé d'aimer un homme dès le début. Moi, je savais que je pouvais être attiré par les deux sexes sans avoir été déjà avec quelqu'un en couple, mais William... Ce n'était pas son cas, du tout. Et si c'était ça le problème ? Tu ne savais même pas pourquoi tu lui avais dit ça, peut-être parce qu'il était la seule personne gay de ton entourage ? Possiblement. Et les mots ne semblaient plus vouloir s'arrêter de sortir. J'ai rapidement assumé tout cela, vu que cela faisait parti de moi. Etre attiré par les femmes, mais tout autant par des hommes n'est pas une maladie, même si beaucoup pensent le contraire. De là à l'assumer totalement et être en couple avec quelqu'un pour de vrai et en public, c'est beaucoup plus difficile.

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Tu essayais de comprendre cette histoire, tu espérais pouvoir aider au mieux Devyn qui semblait lui-même complètement dépassé par les évènement, mais tu ne savais pas vraiment si tu pouvais l'aider à découvrir la vérité sur ce mystère. Après tout, il faudrait pour cela que William lui parle directement et s'explique, et toi tu ne pouvais même pas te mettre à la place du mec, puisque tu ne le connaissais pas vraiment. Les gens semblaient tout de même adorer rendre les choses difficiles pour les autres, avec des ruptures non avouées et des départs précipités en catimini. Et tu ne voulais même pas ressentir la moitié que pouvait ressentir Devyn à ce moment-là, parce que tu savais que toi tu te sentirais désemparé et la tête pleine de questions et de «si» qui ne trouverait de réponses peut-être jamais. Tu essayais de lui faire tout de même comprendre qu'il ne pouvait pas rester assis à attendre le retour de quelqu'un qui était incertain. Tu comprenais qu'il ai besoin de temps pour faire table rase, pour procéder tout cela, mais tu avais peur que ce soit différent. Tu avais peur qu'au lieu de prendre ce temps pour oublier et tourner la page, il le prenne plutôt pour s'accrocher encore plus et que ça ne finisse par le détruire. Tu hochais doucement la tête à sa réponse, soupirant un peu. « Ouais, je comprend. J'veux juste pas que tu t'accroches à des illusions qui te feront encore plus souffrir après. » Tu lui parlais ensuite de ta première histoire d'amour à toi, lorsque tu avais dix-sept ans. T'avais déjà découvert à partir de quinze ans que les garçons et les filles te plaisaient, mais il n'avait pas été question d'en parler à ta famille de suite, pas après les amitiés que tu avais perdu par trop de confiance en ces personnes. « Tu penses qu'il à toujours du mal à assumer ça même depuis le temps que vous êtes ensemble ? » Tu demandais quand ton ami continuait son fil de réflexion. Tu ne savais pas exactement depuis combien de temps il étaient un couple mais tu pensais que ça faisait assez longtemps pour que ce soit bien sérieux. Tu l'écoutais, étant assez d'accord avec ce qu'il te disait. « C'est vrai que franchir ce pas d'être en couple et de le montrer, même avec des amis et une famille qui te supporte, c'est pas toujours facile. Mais il avait pourtant réussi à franchir ce cap avec toi non ? » Tu en comprenais que William avait surement du comprendre sa sexualité aux côtés de Devyn, et malgré tout l'amour que l'on a parfois, les regards des autres peuvent faire plus peur et mettre une barrière à son bonheur qu'autre chose.
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