Miam zoup la boum ! • MAXINE & TALYA

« Je le mérite quand même tu sais... » Je lève les épaules et oui j'ai mérité tout ce qui se dit sur moi et je l'assume même si j'aurais préféré qu'il en soit autrement. Je souris lorsqu'elle me dit que j'arriverais à me contrôler en pensant à ma mère. Avec un petit poids dans le ventre... Pas sur ! Je ne réagis pas plus que cela à ses quelques mots et me contente de donner mon avis sur le pays à mon tour. « Je suis d'accord avec toi, c'est dépaysant et vraiment beau ! Bon je crois que je vais aller me balader et que je vais rentrer à l'hôtel ! Je ne vais pas te déranger plus longtemps... »

Maxine haussa les épaules à son tour, pour montrer qu'elle en savait rien. Ce n'est pas à moi d'en juger, tu sais dit-elle calmement. Elle ne connaissait pas Talya et ne connaissait pas son histoire, après tout elle venait de la rencontrer. Maxine n'aimait pas juger sans savoir, elle était d'ailleurs très curieuse. Maxine hocha la tête pendant que la dunster parlait. Le pays était vraiment beau, elle avait raison. Souriant doucement, elle lui répondit. D'accord, mais tu ne me dérangeais pas tu sais. La jeune femme paya ses bonbons et ceux de Talya avant de filer vers la sortie. J'espère qu'on se reverra vite, Talya, contente de t'avoir vue! Oui, Maxine prenait la fuite. Payer les bonbons de la dunster était un remerciement pour lui avoir éviter la queue, mais pas sûr que la jeune femme accepte, elle en serait peut être gênée alors s'enfuir évitait toute discussion là dessus.

Enfin quelqu'un qui ne juge pas. J'ai la chance d'avoir des amis en or qui ne le font pas même s'ils ne sont pas pour ce que j'ai fait, mais les gens extérieurs ne s'en privent pas en général, surtout les inconnus et c'est bien ce que nous étions car on venait à peine de se rencontrer. Sans que je n'ai le temps de rien dire, Maxine sortit un billet et paya mes bonbons en même temps que les siens. Je lui lançais un petit regard réprobateur puis souris en laissant passer cela, de toute manière quoi que je dise, je n'allais pas réussir à avoir le dernier mot avec elle je le sentais. « A très vite ! Passe une belle journée ! » Harvard était grand mais je n'avais pas de doute qu'on se recroiserait dans les couloirs de l'université.