You make me smile | Tossy

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Bien sûr, tu ne lui en voudrais pas s'il venait à te questionner sur certaines choses. Après tout, c'était normal pas vrai ? Il avait bien le droit de te demander un petit truc si vraiment il en avait pas besoin. T'allais pas non plus lui sauter à la gorge. Mais t'étais heureuse qu'il se contienne maintenant depuis un petit moment. Ça prouvait quelque part qu'il faisait des efforts pour toi et ce n'était pas rien. « Et tu le liras tout les jours pour te souvenir à quel point je suis fabuleuse. » Ouais, c'était une bonne façon de faire les choses. Du moins, ça te plaisais bien. T'esquissais un sourire avant de joindre ton rire au sien. T'aimais bien ce genre de situation. Etre totalement détendue alors qu'à la base, la situation ne l'était pas vraiment. « Mh, j'accepte les questions. Vas y, je t'écoute. » Tu pouvais bien faire ça pour lui et t'allais pas en mourir non plus. Il te suffirait simplement de lui dire quand ce serait suceptible de t'agacer et hop, le tour serait joué. « Tant que t'en as pas des millions et que tu ne me lances pas des regards désolé, je peux le supporter. » Vraiment. T'allais pas lui faire la guerre pour deux ou trois misérables questions.

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Je préfère taire ma curiosité pour éviter toute dispute inutile à l'hôpital. Puis, si je suis venu au départ pour Chrissy, c'était pour lui remonter le moral et la faire sourire. Je n'ai aucunement l'intention de la rendre, plus triste qu'elle ne l'ait déjà. Cela ne me sert à rien. À part me fendre le coeur pour rien. Même si habituellement, quand j'ai une idée en tête je ne la lâche pas. Avec Chrissy j'avais réussi à me contenir. C'est un énorme exploit pour moi, sincèrement. « Tu m'enlèves les mots de la bouche. » Ensuite, je viens à rigoler et finalement la jeune femme vient à mêler son rire au mien. Cela me fait chaud au coeur de la sourire rire de la sorte. J'étais content de moi. Pourquoi ? Pour avoir réussi à la faire rire alors, que la situation donnerait plutôt envie de pleurer toutes les larmes de son corps. « Je ne veux pas que tu perdes ta joie de vivre aujourd'hui en cause de quelques malheureuses questions que je t'aurai posés. » Je ne veux vraiment pas. J'espère qu'elle ne m'enverra pas boulet à la première question poser. « Qui a osé te faire perdre ta mémoire ? » Je préfère commencer doucement mes questions pour éviter de la brusquer immédiatemen

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Du moins, tout dépendait la pertinence de celle-ci. Mais il avait fait des efforts jusque là et t'étais parfaitement consciente que tu ne pouvais pas esquiver éternellement les gens. Alors oui, tu serais bien obligée de finir par répondre et peut être serait-il bien que tu le fasses maintenant plutôt que de toujours tout repousser au lendemain. « T'inquiète pas pour ça. Paraît que je suis plus forte que ce qu'il ne parait. » Ce qui expliquait pourquoi tu n'avais pas pleuré une seule fois depuis qu'on t'avais annoncé que tu avais perdu la mémoire. Où peut être étais ce seulement parce que tu ne réalisais pas encore. En fait, tu ne savais pas vraiment. Mais pour le moment, tu faisais preuve de pas mal de courage pour ne pas craquer et t'espérais vraiment que ça dure. « Moi même je dirais, enfin je crois. Paraît que je suis tombée contre un meuble et ma soeur a appelé les urgences. » Ouais, après t'avais pas eu tellement de précision mais tu voulais bien croire à cette explication. C'était du toi tout craché. Beaucoup trop maladroite pour réussir à tenir sur tes deux pieds. C'était même pas étonnant.

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Ce sont des efforts surhumains que j'avais faits pour contenir ma curiosité jusqu'à maintenant. Je voulais avant toute chose, changer les idées à Chrissy. C'était mon but ultime en pénétrant dans cette chambre d'hôpital il y a une heure de cela. Après, je peux parfaitement comprendre qu'elle ne veuille pas répondre à certaine de mes questions. C'est totalement compréhensible. Y a toujours certaines questions qu'on préfère éviter, quoiqu'il arrive. « Je n'en doute pas mais, tu devrais craquer une fois pour tout faire ressortir. » Ça fait toujours du bien de pleurer rien qu'un peu. Tout médecin nous le recommande pour quoique ce soit. En tout cas, j'admire le courage inébranlable de Chrissy. Puisque j'aurais déjà craqué à sa place, certainement. « Et, personne ne peut te renseigner davantage sur ton accident ? » C'était ma deuxième question. Et, je pense que ça serait la dernière. Je ne préfère pas lui parler du baiser qu'on s'est échangé sur la plage en Nouvelle-Zélande. Cela ne servirait à rien et, nous mènerait vraiment nulle part à par dans une impasse.

(Invité)

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