elle panique ₪ HARDIN

elle panique

HARDIVE

Ca sent les problèmes tout ça ! Mais je t'avoue que je pensais pas que t'étais le genre de nana à te caser comme ça, après on peut se tromper, hein, visiblement. Tu lèves les yeux au ciel. Encore une personne qui te voyait comme la dernière fille à te trouver un copain et mener ta petite vie tranquille avec lui. Le passer est-il donc impossible à effacer ? C’est bien le problème, tout l’monde pense ça. Alors je fini par le penser aussi. Ca m’fait vraiment chier. soupires-tu en haussant les épaules. Mais bon comme on dit, chasse le naturel il revient au galop, non ? Tu prends une nouvelle gorgée de ton breuvage alcoolisé, comme si t’en avais encore besoin.. il faudrait que tu t’arrêtes avant de sombrer dans un black out. Il revient au galop ? A t’entendre, j’vais coucher avec le premier venu ce soir pour oublier tous mes soucis. C’est ce que l’Olive d’avant aurait fait. pouffes-tu de rire, cherchant en quoi tu avais changé, finalement…
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HARDIVE

C’est bien le problème, tout l’monde pense ça. Alors je fini par le penser aussi. Ca m’fait vraiment chier. Je haussais les épaules, pas vraiment convaincu qu'elle se sente "obligé" de voir les choses comme cela. "Si tu pensais vraiment le contraire, tu serais pas assise là, à boire des canons dans un bar." J'ai toujours été d'avis que les gens ne changent pas, même par amour. Il revient au galop ? A t’entendre, j’vais coucher avec le premier venu ce soir pour oublier tous mes soucis. C’est ce que l’Olive d’avant aurait fait. Je l'imitais, prenant une nouvelle gorgée de mon verre, presque fini au passage. J'me souvenais presque plus pourquoi j'étais venu ici à la base. J'pensais pas tomber sur Olive. "J'ai pas dit ça. Mais à toi de te prouver que t'as changé. Et agis pas comme l'ancienne Olive. T'en est capable ?" dis-je, en la regardant du coin de l’œil.
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HARDIVE

Si tu pensais vraiment le contraire, tu serais pas assise là, à boire des canons dans un bar. C’est surtout que t’étais venu boire un coup pour te détendre de toute cette merde qu’on t’avais balancé mais qu’au fil des verres, tu t’étais toi-même laissé embarqué. Tu soupires encore en l’écoutant, il voulait te faire culpabiliser ou quoi ? T’as même pas la force de répondre, tu préfères continuer la descente de ton verre. J'ai pas dit ça. Mais à toi de te prouver que t'as changé. Et agis pas comme l'ancienne Olive. T'en est capable ? Tu arques un sourcil, avant difficilement cette nouvelle gorgée d’alcool. Tu commençais vraiment à en voir trop trop dans le sang. T’avais le souffle à rendre alcoolisé un mec tout à fait sobre. Là j’suis trop bourrée pour réfléchir à quoi que ce soit Harold. Alors j’sais pas. Peut-être, peut-être pas. T’aide pas à la tâche en plus. dis-tu en riant avant de poser ta tête contre le bar. C’est vrai qu’Hardin était pas le genre de mec que tu laissais dormir dehors. Même après avoir déjà couché avec lui il était toujours aussi.. Attirant. Bah, l’alcool…
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Je crois pas les gens capable de changer, d'oublier leur passé et de laisser leurs vieux démons au fond d'un placard. Pour moi, y a rien de pire que de se mentir à soi même en se disant qu'on a changé. C'est pour ça que j'le fais pas. Et visiblement, j'avais l'impression que c'était exactement ce que Olive faisait. Peut être que je me trompais, mais au final elle rejetait cette impression. Là j’suis trop bourrée pour réfléchir à quoi que ce soit Harold. Alors j’sais pas. Peut-être, peut-être pas. T’aide pas à la tâche en plus. Je souriais à sa remarque. Harold.. elle était bourré, puis ça se voyait un peu quand même, elle riait en posant sa tête sur la table. Ah oui ? Pourquoi donc ? Je recommandais un verre de whisky, faisant signe à Olive pour savoir si elle en voulait aussi un. "T'en re-veut un ? Je demande à l'ancienne Olive, au passage, je la trouvais quand même plus fun." Moi provoqué ? Non du tout.
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Ah oui ? Pourquoi donc ? Tu relèves la tête et tombe sur son sourire tout colgate. Il se fout de ta gueule ou bien ? Fait pas l’mec qui ignore. Avec ta bouche en cœur, tes cheveux longs et ton corps super sculté, y’a pas de mal à pas aider à oublier ses vieux démons. Tu te souviens de ses muscles se contractant chaque fois qu’il allait et venait en toi, la dernière fois. Cette image t’embrase, directement. Putain. C’est pas le moment. T’es une femme mariée. Bourrée, mais mariée quand même. Hardin – ou Harold, allez savoir, tu t’en souviens à peine – demande un nouveau verre de whisky et t’en propose un. T'en re-veut un ? Je demande à l'ancienne Olive, au passage, je la trouvais quand même plus fun. Tu te redresses et fini ton verre cul sec avec un grimace, décrétant que c’était la dernière gorgée d’alcool que t’ingurgiterait ce soir. T’avais atteint la limite. Non, c’est bon. J’crois qu’j’ai eu ma dose. Et qu’est-ce que j’ai de moins fun ? Tu m’expliques, parce que là j’pige pas. demandes-tu en repoussant ton verre vide loin de toi. Plus une seule goutte. Plus une. Eurk.
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Son comportement me faisait intérieurement rire. Fait pas l’mec qui ignore. Avec ta bouche en cœur, tes cheveux longs et ton corps super sculté, y’a pas de mal à pas aider à oublier ses vieux démons. Je souriais à ses propos, et à cet instant mon avis sur elle se confirmait encore plus. Je la sentais incapable d'oublier l'ancienne elle, de la laisser au placard et c'est à ce moment là que je me décidais à lui prouver aussi à elle même. Qu'elle soit bourrée ou pas ça ne change rien. Ne remets pas la faute sur moi si t'arrives à les oublier tes démons. dis-je en haussant les épaules. Non, c’est bon. J’crois qu’j’ai eu ma dose. Et qu’est-ce que j’ai de moins fun ? Tu m’expliques, parce que là j’pige pas. Je me commandais donc un verre pour moi tout seul. Une fois arrivé, je répondais à Olive. De ce que je me rappelle, tu donnais plus envie de passer une bonne soirée, j'veux dire, t'avais un petit truc, là, j'te sens.. éteinte. Bon ok j'en rajoutais pour la provoquer et voir si elle craquerait mais il y avait bel et bien une part de vrai là dedans.
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Ne remets pas la faute sur moi si t'arrives à les oublier tes démons. Tss, tu lui foutrais bien deux trois réflexions bien pensées à la gueule là mais tu n’y arrivais pas, tu n’avais même pas la force de trouver un truc cohérent. T’étais bourré. C’était le seul argument que tu pouvais utiliser mais tu savais qu’il était naze. Alors tu laisses passer en levant les yeux au ciel. De ce que je me rappelle, tu donnais plus envie de passer une bonne soirée, j'veux dire, t'avais un petit truc, là, j'te sens.. éteinte. Ta bouche forme un petit « oh », indigné. Non mais il insinuait vraiment que t’étais une nana éteinte ? Tout sauf ça. T’étais Olive, la reine de la fête. L’ancienne présidente des Oméga, une Mather maintenant. La fête c’était ta vie, faire passer de bonnes soirées aux autres c’était ton truc. Alors non, tu n’aimais pas qu’il insinue que t’étais éteinte. Laisse moi t’prouver que j’suis pas éteinte mon gars. T’attrapes le verre qu’il a entre les mains et prends une gorgée de Whisky dans la bouche avant de t’approcher d’Hardin, lui tirer doucement la tête en arrière et déverser de manière assez – trop ? – sexy la boisson dans la bouche. Tu lèches les quelques gouttes qu’il te reste sur les lèvres en y passant ta langue et te rassoie sur ton siège.
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HARDIVE

Elle fut visiblement vexée par mes paroles et c'est exactement ce que j'avais cherché. La provoquer un peu et voir comment elle réagissait. Oui disons que ce soir Olive était ma petite distraction. Et moi qui pensais m'ennuyer, ça devenait plutôt divertissant là. Laisse moi t’prouver que j’suis pas éteinte mon gars. Et là, elle s'empare de mon verre pour en boire un gorgée de liquide qu'elle déverse de manière plutôt provocante dans sa bouche, avant de se lécher doucement les lèvres pour les essuyer. Je le regardais faire, et clairement, on sait tous pourquoi les filles font ça habituellement. Je lui souriais une fois qu'elle fut rassise, et bu une gorgée de mon verre cette fois. Tu crois vraiment que ça me prouve quelque chose ? N'importe quelle fille est capable de faire ça. J'attendais mieux de toi. déclarais-je en haussant les épaules. Provocation acte numéro 2.
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HARDIVE

Il avait un sourire aux lèvres. Juste un sourire aux lèvres. Et comme si tu n’avais rien fait, il but une gorgée dans le verre que tu t’étais approprié un instant. Sans déconner ? Tu crois vraiment que ça me prouve quelque chose ? N'importe quelle fille est capable de faire ça. J'attendais mieux de toi. Et pour clore le tout, il hausse les épaules. Sans déconner ? Ouais, quand t’es bourrées tu as les idées qui ont tendances à se répéter. T’es piquée à vif là, ça t’en foutait un coup de constater que ça ne lui avait rien fait.. alors qu’en temps normal, un truc comme ça vous faisait partir un gars au quart de tour. Tu parlais d’expérience là. Oui mais voilà, t’avais Hardin devant toi. Pas le p’tit Peter, ou le Greg, ni le Julian. Non, Hardin. Tu poses tes mains sur le bar et l’espace d’une seconde ton regard se perd sur tes doigts nus de toute bague. Ce soir, tu n’es plus une femme mariée. Tu es une tigresse sauvage se fera un malin plaisir de jouer avec Hardin. Ce soir, seulement. Alors qu’est-ce que t’attends ? demandes-tu en te relevant, te collant contre son genoux. J’ai besoin d’un signe. Juste un petit signe… de rien du tout. dis-tu en laissant tes doigts se poser un par un sur sa cuisse, les faisant monter jusque là.
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HARDIVE

Je voyais, ou plutôt je pressentais qu'elle était à deux doigts de craquer, de faire resurgir la dévergondée qu'elle avait été - et qui j'en étais sur, elle était toujours. On tire pas un trait comme ça sur la personne que l'on a été auparavant, non ce serait trop simple de juste se dire qu'on a changé. Et je constatais bien qu'elle n'était pas si sûr d'elle sur cela. Pendant un instant j'ai cru qu'elle allait se reprendre et se dégonfler. Mais non, elle se relève doucement, se collant contre mon genou. Alors qu’est-ce que t’attends ? Je lève un regard perplexe vers elle. J’ai besoin d’un signe. Juste un petit signe… de rien du tout. Je sens ses doigts parcourir petit à petit ma cuisse, jusqu'à atteindre le point de non retour, le point fatidique. Fais tes preuves, Olive. dis-je clairement, en plantant mon regard dans le sien.
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