TG du Club de Voyage Humanitaire - Votre mission si vous l'acceptez...

Dernier jour du Spring Break. Naomi ne s’était pas attendue à être réveillée par un appel du doyen aussi particulier. Un appel étrange qui avait obligé Naomi à se dresser dans son lit et à s’habiller le plus rapidement possible. Une heure plus tard, dans le hall d’entrée, Naomi courait à droite à gauche pour préparer la salle de réunion. L’heure était grave, il fallait faire vite. Naomi se dépêcha donc de s’emparer de son téléphone et de texter tout le Club via Facebook, Boite Mail & textos afin que tout le monde rapplique illico presto. En moins d’une demi-heure tout le monde était assis autour d’une grande table, des viennoiseries et du café devant eux. La belle amérindienne un peu stressée par les événements mais qui ne le laissait tout de même pas paraître, ne perdit pas de temps pour prendre la parole : « Je ne sais pas si vous avez allumé vos télés ces derniers temps mais un ouragan s’est abattue sur Vanuatu, un pays d’Océanie situé dans l’Océan Pacifique. Le doyen s’est engagé à nous déployer après avoir débloqué des fonds. Vos cours seront excusés, vos devoirs bénéficieront de nouvelles deadlines et une valise vous a été affectée contenant des affaires pratiques et en cohérence avec ce que vous allez vivre là-bas. J’espère que vous êtes conscients que ce que vous allez voir est dur et si vous ne comptez pas venir, merci de me le dire dès maintenant. » déclara t-elle d’une voix neutre.

Est-ce que j'ai entendu parlé de l'ouragan Pam ? Bien entendu, comme tout le monde je pense. Surtout que ça n'est pas si loin de ça d'ici. C'est donc presque sans surprise que j'ai reçu une convocation de la part du club de voyages humanitaires à Wellington. Je présume que la présidente du club sera là et risque de nous proposer de partir quelques jours pour aider, parce que c'est certains qu'ils ont besoin d'aide là-bas. J'arrive donc à l'endroit indiqué du rendez-vous avec mon fils, parce que je profite de cette dernière journée au Spring Break avec lui et je ne vais ps le laisser à la garderie de l'hôtel pour seulement une ou deux heures de "réunion". Aaron debout à côté de moi, je lui tiens la main alors que j'attends de voir des autres membres du club arriver. Quand je vois la présidente du club arriver et expliquer la situation, je me contente d'hocher la tête. Il faudra juste que j'aille déposer mon fils à Roxanna avant de partir, mais ça ne me fait pas peur. J'ai fais 2 mois à médecins sans frontière au début de l'année, donc des choses dures, j'en ai vu au Libéria.

Le Spring Break était sur le point de se terminer et j'étais impatiente de retourner aux États-Unis. Reprendre la routine après une semaine de débauche était ce dont j'avais vraiment besoin. Il était hors de question que je retouche à l'alcool pour les prochains mois, j'avais eu mon quota lors des deux dernières semaines. J'étais prête à repartir jusqu'à ce que les nouvelles annoncent l'ouragan Pam. Lorsque la notification m'était parvenue par Facebook, je quittais rapidement la plage et retournait à ma chambre pour enfiler des vêtements pour ensuite prendre la direction de réunion. J'arrivais en courant alors que la présidente avait déjà pris la parole. Je me faufilais un chemin et prit une petite place. J'acquiesçais de la tête tout ce qu'elle disait, j'étais prête à aider et je me foutais que cela puisse être dur. J'étais prête.

J'étais calmement posée sur la plage pour cette dernière journée de Spring Break quand je reçus le sms alertant de Naomi. Je me levais donc très rapidement, enfila ma robe de plage et empoigna mon sac avant de me rendre au lieu de réunion. Il y avait déjà presque la moitier des gens du club présents autour de la table. Je pris place près de Jude et offris des sourires à la volée. Je venais à peine d'intégrer ce club et puis j'avais droit à une alerte ! La catastrophe ne me réjouissait pas mais j'avoue que cela m'excitait un peu; voler à la rescousse d'un peuple, et tout. J'hochais de la tête à tout ce que Naomi disait, j'étais totalement d'accord et prête à m'envoler vers la catastrophe.

Pour mon dernier jour au Spring Break, j'avais de la passer rien qu'avec mon bébé d'amour, ma petite puce. Elle avait passé des vacances où elle avait pu voir de nouveaux visages comme son père ou encore les amis proches de ce dernier mais elle avait vu un peu aussi son parrain avec qui j'avais joué un vilain jeu de faux couple à s'en brûler les ailes. Mais heureusement tout est redevenu à la normale entre Priape et moi, nous sommes redevenus d'excellents amis et lui toujours le parrain de ma fille. Mais alors que je jouais avec ma fille, je reçus un SMS de Naomi, la présidente du club des Voyages humanitaires qui nous informe que le Vanuatu à subi un cyclone et qu'on doit partir en urgence pour aller les aider. Tout semblait avoir été prévu d'avance par le Doyen. Alors je décide de lui répondre (Naomi).

Bonjour Naomi. Où dois on se retrouver ? Je confie ma fille à une amie et je vous rejoins très vite.

Je commence à remballer les affaires de ma fille et nous voilà parties en direction de l'hôtel. Je me dis qu'il vaudrait mieux que je prévienne Priape et Elia que je dois partir en urgence pour de l'humanitaire et que je souhaite que Millie rentre avec eux. Après tout, Matt m'avait dit qu'il ne voulait pas que je lui laisse la petite quand il est tout seul. Et puis elle adore son parrain et le fils d'Elia ainsi que cette dernière, j'ai confiance en eux.

Un ouragan s'était abattu sur la petite Île du Vanutu, dans l'Océan pacifique. C'était une nouvelle tout simplement horrible, des milliers de vies détruites par cette catastrophe naturelle, des paysages dévastés et des vies à reconstruire.
Ce genre d'information ne peut pas vous laisser indifférent, du moins ça ne me laissait pas indifférente. On ne peut rien contre les éléments de la nature qui se déchaîne, mais on peut toujours faire quelque chose pour ces personnes, les aider du mieux qu'on peut. C'est pour réaliser ce genre d'action que je m'étais engagé dans le CVH . Alors suite au SMS que j'avais reçu, je quittai rapidement la plage, sans aucune hésitation pour me rendre à la Réunion le plus vite possible, pour n'en rater aucune minute ni seconde. À peine arriver que la présidente prît déjà la parole, préférant rester debout je l'écoutais en silence en croisant les bras sous ma poitrine. Hochant lentement la tête à ses dires, ouais j'étais consciente de ce qu'on allait trouver là-bas, ça n'allait pas être facile, c'est sûr, mais il était hors des questions que je reste ici sans rien faire alors que mes bras pouvaient être très utiles là-bas.

Je pense que tout le monde à entendu parlé de cet ouragan qui a fait de fameux dégâts, Pam, il me semble. Il faudrait vivre sur Jupiter pour ne pas en avoir entendu parlé. C'est donc naturellement que j'avais reçu une lettre du directeur d'Harvard me consignant l'heur du rendez-vous avec Naomi, la présidente de notre club humanitaire. J'arrive au point de rendez-vous et quelque personnes se trouvent déjà sur place dont Annyloup et Mira. Je leur fais signe de me rejoindre tout en écoutant Naomi. Je consciant de ce que je vais vivre là bas, j'ai vu pire puisque je suis parti en Afghanistan avec Médecin Sans Frontières plusieurs fois pour une durée de trois mois. Sans compté le voyage humanitaire que j'ai fais après le tsunami en Thaïlande... Eh oui, toujours là pour les autres. Bizarrement, j'ai hâte de partir, à croire que j'ai cela dans le sang.

J'avais reçu un message de la part de Naomi. Elle nous avait demandé de tous nous réunir afin de nous annoncé un petit quelque chose alors comme toujours, j'arrivais à l'heure. Elle commençait alors à parler. Ce qu'elle nous annonçait était très triste. J'en avais les larmes aux yeux. Pendant qu'on s'amusait, certains subissaient les foudres d'un cyclone. Et non, j'en avais profité pour m'amuser alors je n'avais pas pris le temps d'allumer ma télévision. J'étais évidemment partante pour y aller. Mais j'avais avant quelques questions d'ordres personnels à poser. Moi j'ai juste une question. Tu sais combien de temps on restera là-bas ? Je me fichais un peu de mes études actuellement et ce n'était pas pour lui manquer de respect ou autre mais j'avais mes enfants à Cambridge et je voulais savoir combien de temps en plus j'allai devoir les laisser avec ma mère.

(Invité)