NEWT ✮ entre la haine et l'amour il n'y a qu'un pas...ou pas !.

What the fucking awkward moment is ?
Mensonge, il venait de dire un mensonge en insinuant que tu étais moche. Tu remarquais bien son regard assez différent sur toi, un regard qui ne pouvait tromper qui que ce soit. Mais tu venais de décider que t'allais pas commencer à polémiquer dessus, sinon ça n'en finira jamais, car toi comme lui, vous vouliez toujours avoir le dernier mot. Ça n'avait pas d'importance qu'il te trouvait moche ou jolie, enfin peut-être que si au fond et toi-même tu ne connaissais pas les raisons qui te poussaient à penser ça, à savoir comment il te voyait réellement. C'était trop bizarre et trop étrange, t'aimais pas trop ces changements de situations, car ça te déstabilisait et t'avais l'impression de ne plus pouvoir contrôler les choses. Assise sur ses cuisses, il s'en était fallu de peu pour que vos lèvres se touchent, mais heureusement que tu étais revenue à la raison en poussant son front sous le jet d'eau. Il ne t'avait pas repoussé, alors t'avais supposé que d'une part il le voulait lui aussi ce baiser et qu'il mentait tout à l'heure en insinuant vouloir mourir plutôt qu'avoir un de mes bisous. Pourquoi tu voulais tant savoir si c'était vrai d'ailleurs ?. Sayez, tu commençais à te perdre et encore plus lorsqu'il colla son front au tien. Là, t'ouvrais tes grands yeux bleus alors que ton cœur venait de faire un énorme boom dans ta poitrine. Un seul, un seul qui réussit à t'effrayer. Il posa une main sur ton crâne et le poussa doucement sur le côté de sorte à glisser ses lèvres contre ta joue jusqu'à ton oreille où il t'affirma tellement sûr de lui, que tu venais de tomber dans ton propre piège. Et lui ? Se rendait-il compte de ce qu'il était en train de faire ?. « Et toi ? Pourquoi tu ne m'as pas repoussé lorsque nos lèvres ont failli se toucher ?. » Bonne question n'est-ce pas ?. « Avoue que t'as envie de m'embrasser !. » Dire qu'il y a une semaine tu ne te voyais pas sortir un truc comme ça à Newt. Genre, qu'est-ce que vous étiez en train de faire ?. Est-ce que vous ouvrez finalement les yeux sur la vraie raison de votre haine ou est-ce qu'on vous a mis des filtres d'amour dans vos verres sérieusement ?. Tu devais déguerpir d'ici avant que la situation ne t'échappe pour de bon. Fermant les yeux quelques instants, tu inspires profondément et soupire en te relevant, mais malheureusement la douleur t'empêcha de faire un pas de plus et tu tombais à nouveau. « Aïe !. » Dis-tu en grimaçant et en posant une main sur ta cheville histoire de la caresser. C'était bizarre, t'avais même pas senti la douleur lorsque Newt avait été proche de toi, ce n'est maintenant que tu l'as ressent et que tu t'aperçois qu'elle était enflée. Great, toi qui voulais trouver un moyen de sortir sans passer par la soirée, tu craignais de ne plus pouvoir t'éclipser ni vu ni connu maintenant. « On est dans un sacré pétrin, j'crois qu'on ne va plus passer inaperçu. » Tout le monde allaient vous remarquer sans l'ombre d'un doute. Mais pour l'heure, fallait penser à comment t'allais marcher avec une cheville en mauvais état.

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En effet, c'était un énorme mensonge car Newt la trouvait particulièrement jolie. Ce qu'il adorait surtout chez elle, ce sont ses grands yeux bleus. C'est vrai que son regard avait légèrement – ou plutôt beaucoup - changé vis-à-vis de Manu comme s'il était en train de se transformer en une bonne personne – même si c'est le cas à la base – alors qu'ils sont censés se détester. Heureusement que l'étudiante ne pose pas de questions, sinon le brun aux yeux verts auraient été au fond du trou, ne sachant pas quoi répondre. Peut-être un mensonge. Pourtant lorsqu'ils se sont rapprochés un peu plus que d'habitude, la Russe n'avait pas vraiment repoussé l'Australien hormis au dernier moment pour éviter de céder à la tentation. Fier de son coup de maître, il avait un grand sourire. Pendant ce court laps de temps, son cœur lui avait joué de sacrer coups en se mettant notamment à battre plus vite qu'à la vitesse normale, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Croisant les bras, il répond avec une assurance à tout casser. « Parce que j'aime beaucoup pour ne pas dire, trop te faire, tourner en bourrique. » Ce qui est totalement vrai. Manquant une légèrement pause de deux secondes, l'homme de vingt-deux ans répond du tac au tac. « C'est toi qui as commencé à être aussi proche de moi Mademoiselle. » Sérieusement pourquoi tout avait changé en une semaine ? L'étudiant en journalisme était complètement perdu. C'était affreux cette sensation. Lui aussi devait partir avant que la situation devienne encore plus compliquée que jamais. D'ailleurs, c'est ce qu'il commençait à faire, tournant le dos à la Russe, prêt à prendre la poudre escampette quand il entend le aïe. Trouvant Manu dans une position où dans laquelle la studient ne pouvait plus marcher ni se relever. Non mais Newt n'allait pas la laisser dans cet état à part d'être le pire des connards. Chose que n'est pas le Winthrop sauf que Manu ne le sait pas. S'approchant doucement de l'étudiante en stylisme, il ne lui demande pas son avis et l'aide à se relever passant le tout petit bras de la brunette aux yeux bleus autour de son cou pour la soutenir et faire s'asseoir sur le premier banc venu. Bien sûr qu'avant ils ont dû sortir de la fontaine. De toute façon, elle n'avait pas le choix, soit Newt devait l'aider soit elle resterait là toute seule. Son choix était vite fait. « Reste-ici, je vais voir s'il y a pas d'autres sorties pour éviter qu'on nous voit dans cet état-là. » Il fait un aller-retour vers la fontaine pour récupérer sa veste sec pour la tendre en direction de Manu au cas où si elle se gelait. Son long bras était tendu et n'avait pas pu s'empêcher de soupirer. Ensuite, il va faire voir s'il y avait une issue de secours. Bon d'accord l'homme âgé d'une vingtaine d'années était trempé, mais courir le réchauffait même s'il n'avait pas vraiment froid. A cause de cette nana, l'Australien allait attraper une pneumonie. Quelques minutes plus tard, l'Australien avait trouvé une sortie. Revenant sur ses pas en direction de sa disant-ennemie. « J'ai une bonne et mauvaise nouvelles. La bonne, c'est qu'il existe une sortie et la mauvaise, c'est que je pense que je vais devoir te porter pour qu'on aille plus vite. À moins que tu veuilles que j'appelle l'ambulance. » C'était une solution comme une autre après tout.

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Newt était vraiment quelqu'un de rusé, mais toi tu ne croiras pas ses petits mensonges juste pour se sortir d'affaire. Quelque chose avait changé et t'en avais bien conscience, en fait non, tu te rendais compte que cela avait toujours été présent, mais que vous n'avez jamais voulu le voir. Mais dans ce cas, pourquoi ce soir ?. La Nouvelle-Zélande était-elle pour quelque chose ?. « Comme-ci t'allais réussir à me faire gober ça. Puis c'est aussi de ta faute, t'avais qu'à pas être aussi sexy complètement mouillé !. » Oh Pitingggg tu ne venais pas de dire ça, si ?. Olalalalala, maintenant monsieur allait avoir la tête plus grosse qu'une pastèque. Tu ne faisais qu'accumuler des gaffes ce soir et encore plus là, quand t'avais failli l'embrasser. Gad, tu ne savais plus ce qui te prenait et tu devais vraiment t'éloigner de lui, mais il semblerait que le ciel ou autre n'était pas de votre avis ce soir. Bon sang Manu ! Souviens-toi que tu le détestes et que tu veux lui faire la misère merde quoi !. Mais non au lieu de ça, tu retombais sur tes fesses prise d'une douleur à la cheville. Lui qui était sur le point de s'en aller, fit demi-tour pour t'aider à te relever et passer ta main autour de ton cou. Il te déposa sur un banc et alla chercher une issue. Tu l'attendais sagement et tu te demandais depuis quand tu l'obéissais ainsi ?. T'avais pas le choix en fait. Il revint avec deux nouvelles dont il t'en informa. Tu fis mine de réfléchir avant de prendre parole. « Non pas d'ambulance ! J'préfère que tu me portes, puis moi je n'ai pas été invité ici, alors si on m'attrape... » Dis-tu en souriant, mais le plus intéressant dans l'histoire, c'est qu'il allait devoir te porter. Tu tends tes bras vers lui très enthousiasmée à l'idée qu'il allait se taper tout un chemin avec toi dans les bras. Bonne vengeance non ?. « Tu portes comme une princesse ?. » Là tu le taquinais, mais ce n'était pas vraiment méchant, car mine de rien, tu t'étais bien amusée l'espace d'une heure.

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Dans la vie, il faut parfois être rusé et malin. Surtout lorsqu'on veut obtenir quelque chose en paroles ou actions. Il est vrai que tout à changer depuis une heure. Newt ne voyait plus la Russe de la même façon. Il refuse juste de l'admettre et de mettre des mots sur ses sentiments où je ne sais quoi. Pourquoi la Nouvelle-Zélande ? Parce que le cadre était idyllique. En effet, il faisait ni trop chaud, ni trop froid. Le ciel était sans l'ombre d'un nuage les étoiles étaient au rendez-vous, un cadre romantique. Sauf que les deux étudiants n'étaient pas du tout dans cet état d'esprit. En entendant les mots de Manu comme qui je cite « il était sexy complètement mouillé. » Le Winthrop reste figé sur place le temps de quelques secondes en étant surprise que la brunette sorte un compliment sur l'Australien. C'était tellement inattendu et inhabituel de la part de la Russe. « Je ne savais pas que tu me trouvais à ton goût. Enfaîte tu es une très grosse cachottière, je devrais te remettre dans la fontaine sur le champ, mais tu as de la chance que ta cheville soit en mauvaise état. » L'homme de vingt-deux ans rigolait mais, ne fit rien car Manu était dans un état pas du tout fait pour ça. Avec une cheville enflée, ça serait tenté le diable pour rendre le cas pathologique encore plus grave. Croisant les bras en entendant que Manu était là sans avoir été invitée, il eut un sourire moqueur et dit en riant « Et en plus tu es une incrusteuse et rebelle. » Voyant les bras de Manu se dirigeait instantanément vers lui, le brun aux yeux verts soupire en répondant les mains dans les poches faisant dos à Manu, histoire de la rendre un peu plus folle. « Je ne sais pas, j'hésite comme un sac à patates. » Dit-il en tournant seulement la tête sur le côté pour voir sa réaction. Son cœur disait porte-là comme tu seras proche d'elle et la raison qui au contraire, disait laisse-là, elle ne te mérite pas après t'avoir embêté toute la soirée. Finalement, le rouge opte pour le premier. Il passe un bras sous les aisselles de Manu et l'autre sous ses jambes à l'endroit où il y a le pli pour plier les jambes. La portant comme une princesse. Avant de la porter, il avait mis sa veste de costume et le sac de la Studient sur Manu pour éviter d'avoir à les trimbaler entre ses doigts. Et murmure en ronchonnant « Ces femmes, je vous jure. ». Il était en missions, fait attention où tu mets les pieds, car il peut être très maladroit, passant par le chemin qu'il avait trouvé qui était beaucoup plus calme et surtout à l'abri des regards. Le silence régnait en force et Newt n'avait pas envie de le briser pour l'instant se trouvant plutôt nerveux et bien en ayant la brunette aux grands yeux bleus dans ses bras. Direction l’infirmerie de l'hôtel.

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« Dit donc, t'es pas réceptif du tout aux compliments toi. » Il était du genre à balancer une personne dans l'eau ou bien je ne sais où au premier compliment qu'on lui faisait ?. T'avais envie de rire, mais tu te retenais pour ne pas envenimer ta situation et qu'il finisse par te laisser ici livré à toi-même. Par contre, bonne nouvelle ! Il venait de te cerner puisqu'il te fit une remarque assez véridique. « T'es sur la bonne voie Newt, tu commences à bien me cerner !. » Bah ouai, t'étais rebelle il n'y avait aucun doute à ça et incrusteuse par moment tu devais avouer. Lui tendant tes bras depuis quelques secondes, tu attendais qu'il te porte comme une princesse et que tu puisses enfin gagner la partie. Mais ce dernier évoqua la possibilité de te porter comme un sac à patate. Non non et non. Pas question que tu te retrouves les fesses en l'air. « Si tu me portes comme un sac à patate, l'alcool risque de remonter et je pourrais vomir sur toi. Tu prendrais ce risque ?. » Et tu savais qu'avec un gros mensonge pareil, t'allais arriver à tes fins. Bah oui, qui voudrait avoir du vomis partout ein ?. Berk. Finalement, après hésitation, il revint vers toi et te porta dans ses bras COMME UNE PRINCESSEEEEEUH !. Bravo Manu ! T'as enfin gagné la partie. Comme toujours d'ailleurs. *siffle* Toi-même t'avais envie de te féliciter pour ce coup de maître, mais tu préférais finalement te retenir, car sait-on jamais où il pourrait t'abandonner pour avoir trop vite crié victoire. Pour le coup, tu le sentais un peu crispé, un peu nerveux et il gardait un silence tandis que toi tu le fixais comme un morceau de gâteau que t'allais avaler d'ici peu. Tu faisais exprès simplement pour le mettre encore plus mal à l'aise. Même que pour le provoquer encore un peu, tu passais tes bras autour de son cou. « T'es nerveux Shakespeare ?. » Il évitait en plus de croiser ton regard. Donc en bonne chieuse que t'étais, tu attrapais son menton entre tes doigts pour lui tourner la tête face à la tienne. « Pourquoi t'es aussi nerveux d'un coup ? Qu'est-ce qui s'passe ?. » Avait-il encore envie de t'embrasser et te savoir aussi proche de lui et de son coeur n'arrangeait pas le choses c'est ça ?.

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Si Newt était réceptif à son compliment, mais c'est juste qu'il préférait faire comme si n'était pour éviter d'être encore plus troublé que la normale. D'un coup, il avait de partir et de la laisser toute seule, mais ça ne serait pas gentleman du tout. En plus, le brun aux yeux verts avait décidé de l'aider, ne pouvant plus revenir en arrière, maintenant que c'est dit. Oui prendre la poudre d'escampette pour réfléchir à cette situation plus ambiguë. Néanmoins, il décide de répondre à Manu. « Si je suis très réceptive à ton compliment juste que ça m'étonne venant de toi. Vaut mieux tard que jamais pour te cerner. » Malgré la blessure de la Russe, le Winthrop adorait la faire tourner en bourrique, c'était plus fort que lui et une façon de dire, je t'aime bien. La porter comme un sac à patates est plus que tentant surtout pour la voir dans une position inconfortable, mais en attendant le mot vomir, l'homme de vingt-deux ans – presque vingt-trois – grimace. Cela lui rappelle trop sa petite sœur Bianca, qui l'avait déjà vomit dessus après le biberon. Oui l'Australien avait eu la mauvaise idée à ce moment de jouer avec elle. Il n'avait pas envie de renouveler l'expérience surtout que ça le dégoûtait plus qu'autre chose. Peut-être que la brunette avait gagné la première partie, mais Newt n'avait pas dit son dernier mot. Faudrait que la demoiselle arrête de le fixer avec des yeux de Merlan Frit. C'était vraiment déstabilisant et encore plus quand elle passe ses bras autour de son cou. « Non, je ne suis pas nerveux, je n'ai pas envie qu'on se casse la gueule maladroit comme je suis. » Évitant de plonger ses yeux verts dans ceux de Manu, oui, car il devait regarder devant lui pour voir où se diriger. Lorsqu'elle pose ses doigts entre son menton pour lui faire face, il sourit d'un air provocateur de son plus beau sourire mignon pour détourner la question et l'attention de la Studient lâche son ennemie pour la rattraper au dernier moment en mode princesse, histoire de lui donner une petite frayeur. Faite qu'elle ne repose pas la question parce qu'il ne serait pas quoi répondre. Après être entré dans l'hôtel, il l'amène à l'infirmerie. Une fois entrés dans la pièce, il l'installe sur le lit et cherche de partout pour trouver une poche de glace pour la mettre sur la cheville enflée de Manu. C'était chose faite après cinq minutes de recherche.

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« Rassure-toi, je m'étonne moi-même de te faire ce genre de compliment. Mais je peux pas nier que t'es quand même sexy. Mettons tout ça sur cette ambiance bizarre de ce soir. La Nouvelle-Zélande nous réussit on dirait. » Dis-tu en riant alors qu'il commençait à marcher vers la pseudo sortie qu'il avait repéré. Sur le chemin, tu ne t'étais pas prié de le provoquer en le mettant encore plus mal à l'aise, car tu le sentais assez nerveux et tu ne savais pas pourquoi en fait. Étais-ce toi qui le mettait vraiment dans cet état ou étais-ce parce qu'il était maladroit comme il venait de te le faire savoir ?. Tu étais assez mitigé et tu ne savais pas vraiment si tu devais gober ses paroles ou au contraire, te foutre de son mensonge. Non sérieux, t'étais autant perdue que lui à cet instant. « Je peux comprendre ta maladresse, mais delà à ce que tu sois aussi nerveux. Vraiment tu... » Tu ne terminas pas ta phrase qu'il fit semblant de te lâcher en te rattrapant aussitôt avant que tu ne touches le sol. T'ouvris grandement les yeux style WTF ? Il t'avait quand même fait peur un petit instant. « Eho ? Tu m'as fait peur !. J'sais que je parle beaucoup trop, mais de là à vouloir me lâcher ?. Eeeh ne t'avise pas de l'faire ein !. » Et pour accompagner tes paroles, tu lui pinçais les joues que tu tirais comme un chewing-gum de chaque côté. La grimace qu'avait eu son visage un court laps de temps t'avais effondrée de rire. Sérieux, t'avais tous les pouvoirs étant donné qu'il ne pouvait pas se servir de ses mains. D'ailleurs en parlant d'elles. « J'crois que t'as une main un peu trop près de mes cuisses... » Et tu t'en rendais compte que maintenant. Finalement et après quelques minutes, vous étiez enfin arrivés à destination. Il te déposa sur le lit et chercha de quoi calmer ta cheville et toi, t'éclatais soudainement de rire en te levant histoire de t'arrêter et même de sauter contre le lit. « Alors ? Comment t'as trouvé mon jeu d'actrice ?. » Certes ta cheville était enflée, mais elle ne te faisait pas mal du tout, t'avais rien de grave et depuis tout à l'heure, tu jouais la comédie. T'étais Manu après tout. Croisant les bras sous ta poitrine, le regard provocateur et le sourire victorieux, tu repris. « J'ai gagné, t'as perdu ! C'est qui la meilleure ?. » T'avais toujours autant envie de l'embrasser, mais là, tu devais savourer ta victoire.

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Au moins, c'était clair et net. Ils étaient d'accord sur une chose ce qui est assez rare, mais chose qui ne va pas durer longtemps. « Tu dois être réellement malade pour me faire un compliment, il faut que je le note sur mon agenda. Oui, je suis d'accord avec toi, mettons sur le compte de la Nouvelle-Zélande. » Dit-il en ayant léger rire pour l'avant-dernière phrase comme quoi Newt doit l'écrire sur son agenda. Le Winthrop marchait direction la sortie trouvée. Pour dire la vérité était nerveux et troublé, mais il n'avait pas envie d'en parler tout simplement. Autant il pouvait être une oreille attentive pour les autres, mais lui, il avait horreur qu'on l'écoute lorsqu'une chose ou plusieurs le tracasser. Il préférait tout garder en lui et exploser. Heureusement que l'Australien arrive à faire diversion en une faisan une petite blague en la lâchant et rattrapant l'étudiante en dernier moment. C'était assez marrant de voir sa tête effrayée. L'homme de vingt-deux ans ne pouvait pas s'empêcher de rire, c'était trop marrant. « C'est vrai qu'en y réfléchissant bien, tu devrais te taire, mais tu aurais dû voir ta tête. Tu étais trop drôle à ce moment. Comme si j'allais te lâcher, même si j'en suis capable. » Pour rire, il c'était arrêté de marcher afin de se foutre de la gueule de la studient. Reprenant son petit bonhomme de chemin. En entendant qu'une de ses mains était proche de ses cuisses, le visage de l'homme de vingt-deux ans se mit à rougir. Merde, il n'était pas du genre à mettre ses mains au mauvais endroit, n'étant pas pervers du tout. « Désolé. » Une fois arrivés à destination, le brun aux yeux verts ne perd pas de temps pour la déposer sur le premier lit. Ensuite, il pose la poche d'eau où il y avait des glaçons et de l'eau évidemment. Mais la colère ou plutôt la déception commence à lui monter à la tête. Il fait un faux sourire et ouvre discrètement la poche d'eau pour renverser le tout sur Manu, tandis que le visage de Newt commençait à être rouge surtout au niveau de la gorge. « Tu as peut-être gagné, mais je n'ai pas dit mon dernier mot. » Mauvais perdant ? Il n'y a pas pire que le brun aux yeux vert. Enfaîte, il déteste qu'on le prenne pour un con. Se passant une main sur son visage, il réplique d'un ton froid malgré lui. « La prochaine fois que tu seras vraiment blessée, ne tombe pas sur moi car je ne me ferais pas piégé deux fois de suite. Sur ce à plus. » Dit-il en soupirant et en récupérant sa veste afin de se diriger vers la sortie l'infirmerie mettant sa veste sur l'épaule qui tenait à l'aide de doigts. Il n'avait plus envie de l'embrasser ou de rentrer dans ce jeu stupide, même si il est marrant. Direction sa chambre d'hôtel.

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Tu venais certainement de le prendre pour un con, mais ce n'était pas la première fois qu'une crasse comme ça arrivait. Lui aussi t'en faisait, lui aussi te prenait souvent pour une conne. Sérieusement, jusqu'à aujourd'hui vous aviez fait pire, vous étiez sans pudeur, vous étiez sans merci et là, tu revoyais le même visage que lorsque vous vous détestiez, ça devrait t'enchanter non ?. De plus, il te balança relativement la poche de glace sur ton corps. Il t'avait remboursé et contrairement à lui, tu n'allais pas te mettre dans un état second pour ça. Au contraire, cet acte te fit sourire malicieusement. Mais en écoutant sa dernière phrase et en le voyant se diriger vers la sortie, tu fronçais les sourcils et courra rapidement vers la porte. T'avais pas l'intention de le laisser partir comme ça, alors tu fis ce qu'il y avait de mieux à faire. Tu te plaquais dos contre la porte histoire de l'empêcher de faire un pas de plus. Pendant ce temps, tu tournais la clé deux fois de suite condamnant ainsi la porte, la retirant ensuite pour la fourrer rapidement dans ton soutif histoire qu'il ne s'en empare pas. « Je ne te savais pas aussi mauvais perdant. Et puis, ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'on se faisait ce genre de choses. Qu'est-ce qui a changé ?. » Le fait qu'il t'aimait peut-être bien et que ça le frustrait plus qu'autre chose ? C'est ça. Tu te décalais de la porte pour te rendre jusqu'au lit où tu retirais le drap mouillé pour pouvoir t'asseoir. « J'vais faire une chose que je n'ai encore jamais fait à un mec. » Dis-tu en attrapant tes deux lobes d'oreilles tirant une petite moue toute désolé, toute mignonne à croquer, mais la grimace n'était pas le plus important. « Sorry... » Concluais-tu certainement sincère. Il était déjà rare que tu t'excuses devant un mec, mais jamais de cette façon. Et tu ne comprenais pas pourquoi t'avais fait ça, qu'est-ce qui le rendait exceptionnel, lui et pas un autre.

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