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Je sais pas ce qui m'avait pris ce soir, à cette fête pourtant si banale, mais je m'étais fait une bande de pote rencontré durant la soirée et qui m'avait proposé de fumer de l'herbe. Quelque peu alcoolisé, j'avais accepté. C'était la première fois que je m'autorisais un petit saut dans l’illégalité. Et puis, on devait tous se dépuceler dans un domaine un jour où l'autre, pour ma part, c'était dans la drogue. Bien sûr j'étais un hérétique à ce genre de connerie, et j'espérai ne pas en reprendre plus tard. J'avais tout de même une image à véhiculer dans mon pays où mes parents n'étaient pas n'importe qui. Mais c'est le Spring Break, et j'avais envie de profiter un peu. A la seconde où j'avais commencer à tirer une latte, j'étais assez surpris que rien ne vienne, du moins dans l'immédiat. Après quelques minutes à répéter le geste, ma tête commençait à tourner. Mais tourner, à me donner envie de vomir. Merde, t'es pas aussi faible que ça Mason, si ? Accoudé au bar pour reprendre mes esprits, je commençais peu à peu à rentrer dans un délire immense. J'avais besoin d'air, de beaucoup d'air, j'avais tellement chaud. Quittant le groupe, dans une nuit noir, je m'avançais jusqu'à la plage, essayant de trouver de l'air alors que j'étais déjà dehors. J'enlevais donc mon tee-shirt et mon short de bain, pour me retrouver à poil, ou presque, seulement vêtu de mon boxer. Sautillant sur le sable refroidit, je m'arrêtais brusquement en voyant un cheval devant moi. J'en avais fait quand j'étais petit, et c'était un souvenir assez heureux. J'aimais tellement monter à cheval, j'avais une sensation divine, celle d'être au dessus de tout. Arrivant au pied du cheval qui se trouvait être un palmier, je commençais à grimper dessus mais ne comprenait pas pourquoi c'était si difficile. Plaqué contre l'arbre, j’asseyais tant bien que de mal de lever la jambe sans que rien ne se passe. C'est quoi ce bordel ? J'ai loupé des épisodes ou quoi ? Depuis quand je sais plus monter à cheval ? La tête frottant contre le poil rêche de mon arbre/cheval, je lui faisais un grand câlin en lui susurrant des mots doux à l'oreille.
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