J'tenais à m'excuser. (Emrys)

Assis tranquillement à la cafétéria, j'ouvrais mon ordinateur sur la page de ma dernière nouvelle que je devais a tout prix envoyer en fin de semaine pour le new yorker. Je n'avais plus vraiment le droit à l'erreur à cause de mon absence, de cette disparition ; j'avais la chance d'avoir récupéré ma vie. Je tapais presque violemment sur les touches comme vivant la chose. Je réfléchissais pourtant bien trop à ma vie, tombant dans des instants de réflexion, paralysant. Là, je passais une main dans mes cheveux puis les deux, comprenant qu'en réalité, j’avançais pas et e fermais le clapet de mon ordinateur avec énervement. Je mettais alors mes mains sur mon crane y rentrant ma tete. Je vis soudain qu'on s'était assis près de moi et pleins de questions, j'ouvrais les yeux, surpris. C'était une rose et précisément, la squatteuse. Je souriais tant bien que mal pour repas offusquer mes proches qui étaient ses fidèles amis mais ce n'était vraiment pas le moment. Oui, oui, tu peux ... dis-je froidement. Je fis le tour de la salle remarquant que c'était presque vide et ne comprenant pas ce qu'elle me voulait pourtant conscient qu'en gros, c'était surement pour me parler sinon elle pouvait aller partout. Je peux t'aider ? Dis-je toujours aussi neutre.

La jeune femme prit donc place à mes cotés. Je ne savais pas ce qu'il lui prenait tout à coup. Je ne comprenais pas vraiment mais peu importe ! Un sourire, je tentais de réussir à paraitre accueillant. Je tapotais sur la table, pas vraiment à l'aise alors qu'elle se décidait à me parler expliquant qu'elle n'avait pas voulu rester longtemps car elle avait entendu que ça me gênait. Je ne savais pas quoi répondre, je la regardais, incompris en levant les yeux au ciel et je prenais la parole : Ce qui me dérangeait ... c'est que tu n'es pas eu la politesse de venir me voir... on se connait pas mais les amis de wyatt sont toujours bienvenue surtout que c'est aussi un peu chez lui mais j'apprécie qu'on vienne me voir, que la personne soit pas fantome quand elle vit chez moi .. avais-je dit très peu sympathique. Je continuais de taper doucement sur la table de la cafétéria en regardant au loin, admirant les gens évoluer dans le décor.

J'étais surement exigeant mais c'était ma façon de voir les choses : voilà tout. Je lui disais en sentant ben que ce serait mal perçu mais elle fit quand meme profil bas. Elle semblait comprendre ce qui me décoinça et me fit sourire. Je l'écoutais alors se défendre et je reprenais : Je dois le dire ... tu n'aurais pas du partir ! j'étais dans une mauvaise passe ... j'suis désolé si tu t'es senti virée, c'était pas le cas, juste venir me voir la prochaine fois quoi ... Dans ma voix, on sentait pourtant la froideur et le fait que je gardais mes distances. On ne se connaissait pas et si je sentais certaines personnes, je ne pouvais pas être complètement ouvert pourtant.

La jeune femme semblait très simple et ça, c'était plaisant. Cela changeait de toutes ces filles niaises et superficiels, je savais que Wyatt l'appréciait énormément alors peu à peu, je tentais de me décontracter. Je passais une main dans mes cheveux regardant cette fois ci la jeune femme, qu'elle n'imagine pas que je me foutais d'elle et quand elle me demanda si je voulais parler de ma mauvaise passe, je la regardais, pinçant les lèvres ; Je ne préfère pas... ne m'en veux pas hein ! Je disais ça très gentiment appréciant sa bienveillance assez rapide sachant qu'on ne se connaissait pas. Elle mangea un peu de son dessert et je me décidais à m'intéresser à elle vis à vis de Wyatt. Et sinon avec Wyatt, y a quelques choses ? Demandais-je mutin.

Finalement, surement, que ça pouvait bien se finir avec la demoiselle. Elle avait l'air vraiment adorable alors forcément, ça me donnait confiance et de ce que je savais, je devais faire cet effort pour mon ami, mon meilleur ami, Wyatt. Ainsi, je parlais bien gentiment pour qu'elle ne prenne pas mal que je ne me confie pas et alors qu'elle défendait ses capacités d'écoute, je riais en répondant ; Je n'en doute pas mais Wyatt te le dirait ... je ne suis pas très bavard ou du genre à me confier... seulement à mes meilleurs Wyatt par exemple... Je souriais en montrant que ça n'avait rien de méchant. Ensuite, elle fut bien mal à l'aise quand je parlais de Wyatt et ça, je l'ai bien vu quand j'ai commencé à parler de lui et que ces yeux ont virevolter comme pour m'éviter pourtant, elle disait que non, c'était juste un ami adorable. Alors c'est étrange que tu me regardes pas quand tu le dis ! Je me marrais avant d'attirer son regard de mes mains pour montrer que je me moquais pas et qu'elle devait pas se sentir mal ; c'était moi, emrys, fidèle taquin.