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you are my sister, and i hate you (chrissy)

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Jour 15

       
you are my sister, and i hate you

       
Heure : Dans la nuit du 14ème au 15ème jour
Lieu : Dans la chambre de Chrissy
Contexte : Carrie va à la rencontre de Chrissy. Elle n'a plus prit ses médicaments depuis longtemps, et va la pousser alors que cette dernière va perdre la mémoire
Participants : Chrissy & Carrie



Je venais de recevoir un texto de Priam. Et j’avais raccroché juste avant au téléphone avec Chrissy. J’avais l’impression d’être dans un autre monde, je n’avais pas pris mes médicaments depuis un certain temps, et j’avais pris une dose de drogue impressionnante. Du coup, j’étais genre totalement stone, et j’arrivais en trombe dans la chambre de Chrissy. Le regard presque fou, je gardais ma main appuyée sur la poignée de la porte, alors que j’avais le visage meurtri, détruit par toutes les substances que j’avais prises. T’es vraiment trop conne. Je penchais ma tête sur le côté, alors que je ne bougeais pas, essayant de retrouver ma respiration, une respiration convenable.
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Tu détestais savoir ta soeur comme ça, vraiment. Et c'était encore pire quand tu avais la sensation d'être totalement impuissante. Parce que tu l'étais non ? Comme si t'étais incapable de la réconforter, de faire quelque chose pour elle. En somme, t'allais vraiment avoir du mal à trouver le sommeil. En fait, tu tournais en rond plus qu'en autre chose. Jusqu'à ce que ta porte s'ouvre subitement laissant apparaître ta soeur visiblement folle de rage. Pour le coup t'étais perplexe, genre vraiment et tu croisais tes bras sur ta poitrine la regardant sans comprendre. « De.. Qu'est ce qui va pas ? » Non mais là, tu comprenais absolument pas pourquoi est ce qu'elle débarquait d'un coup en t'insultant.
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Pour le coup, ouais j’étais carrément en colère, mais ce n’était pas moi, j’étais en pleine crise, c’était Cassy, pas Chrissy qui était là. Je relâchais alors la poignée de la porte, fermant cette dernière derrière moi, sans même quitter ma sœur des yeux. T’a toujours eu ce que tu voulais. MA VIE ! Pauvre petite Carrie trop parfaite, tout le monde l’aime, mais elle n’est pas capable d’apprécier ça, pas vrai ? Je m’avance alors menaçante vers elle, le regard noir et la tête toujours penché sur le côté. Arrête de faire l’étonnée un instant, le monde tourne autour de Carrie. Regardez la jolie petite Quincy ridicule. Pauvre fille naïve. Je souris, d’un sourire mauvais, alors que je contracte la mâchoire d’énervement.
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Enfin si, tu savais qu'elle allait venir mais.. Tu pensais devoir la réconforter, l'aider. T'aurais pas cru qu'elle débarque l'air aussi en colère contre toi. Etait-il possible que tu ais fais quelque chose en l'espace de quelques minutes ? T'avais du mal à y croire. Vraiment. Et quand elle reprenait la parole, t'ouvrais grand les yeux profondément choquée. « De quoi tu parles Sy ? Tu dérailles complètement là. Je.. Calme toi bébé okay ? » Tu faisais rapidement le rapprochement. Cette colère soudaine, cet éclat de méchanceté dans ses yeux.. C'était comme si elle n'était plus sous traitement et t'avais bien peur que ça soit le cas. « Je.. C'est méchant ça. Je sais que tu le penses pas. Tu veux qu'on aille prendre l'air ? Ça te feras du bien. »
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Ouais je n’avais carrément pas été gentille, mais ce n’était pas moi, c’était juste cette prison dans laquelle j’étais enfermé depuis que j’avais dix ans. Une prison que je détestais, mais pourtant j’y étais enchainé pour le reste de ma vie. ME CALMER ? JE NE ME CALMERAIS PAS ! Le regard noir je m’approchais un peu plus d’elle, alors que ma bouche se tordit en une grimace désagréable. Tu ne mérites pas cette vie, tu ne mérites même pas de vivre. T’es qu’un déchet, et il faudrait que tu disparaisses pour de bon. Je ne souriais plus, alors que je ne la lâchais pas du regard. Tu ne sortiras pas de cette chambre. Je t’en fais la promesse. J’arquais un sourcil, comme les bitch dans les films, alors que je m’arrêtais à proximité d’elle.
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T'essayais vraiment de relativiser mais c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Est ce que t'étais blessée par ce qu'elle venait de dire ? Clairement oui. Mais tu savais que ce n'était pas elle. Qu'elle ne le pensait pas une seule seconde. Alors t'essayais vraiment de faire abstraction de tout ça. Mais quand elle se mettait à te hurler dessus, tu reculais d'un pas. T'avais jamais considéré Chrissy comme un monstre mais clairement, elle te faisait peur. Vraiment peur. Encore plus avec les mots qui suivait. « Si tu m'fais une blague c'est pas drôle. Arrête s'il te plait, arrête. » T'avais la voix tremblante comme si tu allais te mettre à pleurer et peut être que ça allait arriver parce que putain, c'était dur d'encaisser des mots pareils venant de ta soeur. De ta jumelle. « J'veux que tu t'en ailles. On parlera demain mais.. Va prendre tes médicaments Sy. »
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Totalement détruite depuis qu’Isaac avait fin à notre relation, mais surtout qu’il m’avait dit qu’il avait couché avec une fille, j’avais décidé de ne plus prendre mes médicaments. Voilà pourquoi je réagissais comme ça face à Chrissy, bien qu’elle était parfaitement la dernière personne que j’avais envie de blesser en temps normal. Je m’arrêtais alors proche d’elle, la tête penché sur le côté, le regard noir ancré dans le sien, en mode psycho. Tout été parfaitement conditionné pour le tournage d’un film d’horreur. Elle me demandait de m’en aller, alors que je restais immobile un instant, sans la quitter des yeux, et silencieuse. Un long moment de silence arriva après ça, alors que je ne la lâchais pas du regard, je secouais négativement la tête. Tut tut tut. Je secouais mon index de droite à gauche devant ses yeux, alors que je souriais presque trop machiavéliquement, la poussant brutalement en arrière.
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T'avais sûrement pas la bonne façon de réagir. En fait, t'en savais trop rien. T'étais pas habituée à la voir dans cet état. Ou du moins, pas à la voir s'en prendre à toi. Elle venait clairement de te faire des menaces et.. Tu la prenais au sérieux. Tu savais qu'elle plaisantait pas mais tu ne comprenais absolument pas pourquoi est ce qu'elle te détestais d'un coup. Reculant à nouveau d'un pas, elle approchait avec ce même regard mauvais qui aurait pu faire flipper même le mec le plus baraqué au monde. Okay, t'avais clairement l'impression d'être dans la merde. Tu te mordais la lèvre cherchant quoi dire pour tenter de la calmer alors qu'elle te poussais soudainement te faisant buter contre le mur. Et aoutch, ça faisait tellement mal. C'était même pas le coup mais plutôt le fait que ça soit elle contre toi. « A quoi tu joues ? Tu vas me faire mal Chrissy, j'veux pas me battre. »
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Ouais j’avais carrément des allures de psychopathe, mais c’était compréhensible dans un sens non ? Je n’avais plus aucun contrôle sur moi, j’étais même sûre que j’étais capable de mettre fin à la vie de quelqu’un, tout ça, sans avoir pris mes médicaments. Je poussais alors brutalement Chrissy, alors qu’elle percuta le mur. Puis j’arquais un sourcil quand elle me disait qu’elle ne voulait pas se battre. Penchant la tête sur le côté, une mine interrogative placardée sur mon visage. Je me mettais finalement à éclater d’un rire mauvais, genre le rire de sorcière qui vous donne des sueurs froides dans le dos. Ahahaha. Tu me fais rire. Je m’arrêtais alors soudainement de rire, alors que je laissais ma main se plaquer avec violence contre la joue de Chrissy. Ca c’était de la baffe, et dire qu’en temps normal, je n’aimais pas giflé, et que je trouvais ça pour les faibles. Fallait croire que ça pouvait faire mal aussi, non ?
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Et puis très sérieusement, tu t'étais jamais battu. T'étais peace dans ta vie toi. A la rigueur, t'avais giflé maximum deux personnes mais au final, tu te faisais plus mal à toi qu'aux autres alors forcément, ça ne comptait pas. Alors non, tu ne voulais absolument pas te battre. Et puis merde, qu'est ce qu'elle faisait ? C'était absolument pas vous ça. Depuis quand est ce qu'elle s'en prenait à toi ? C'était du grand n'importe quoi tout ça. Et son rire te glaçais le sang alors que t'étais complètement désemparée. T'avais perdu tout tes moyens et d'un coup, tu prenais la claque de ta vie. Automatiquement les larmes te montait aux yeux et tu plaçais tes mains de part et d'autre de ta soeur avant de la pousser. Pas fort, juste assez pour ce qu'elle s'écarte de toi. « MAIS CA VA PAS ? » Depuis quand est ce qu'elle te frappait, han ?
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