i don't want to hurt you... (isarie)

Les choses s’étaient passées bien trop vite, beaucoup trop vite et je n’arrivais plus à respirer, alors qu’il me disait que c’était terminé. Comment j’allais faire ? Il était la seule personne qui m’avait donné goût à la vie, et c’était fini ? J’avais du mal à me faire rentrer ça dans le crâne. Et là c’est la phrase de trop. Je recule alors, le regard devenant plus sombre, alors que j’arrête mes tremblements. Je le regarde s’éloigner. C’est ça que tu veux ? Que je redevienne celle que j’étais avant ? Celle qui n’en avait rien à faire, qui baise pour baiser, et qui se drogue pour vivre ? C’EST CA QUE TU VEUX ?! Ne plus me voir... J’attendais qu’il se retourne pour me répondre, pourquoi ça faisait aussi mal ?

Je le voyais énervée, et même si j’essayais d’arranger les choses je me doutais que ça n’irait pas plus loin. Que je le dégoûtais et qu’il n’en avait plus rien à faire de moi. Je l’écoutais, alors que ses mots avaient l’effet de plusieurs poignards qui s’enfonçaient dans mon cœur, déjà beaucoup trop meurtri. J’essuyais alors mes joues d’un revers de manche, posant mon regard blessé sur lui. T’a raison. J’suis répugnante. Je redresse la tête, alors que je prends ma respiration profondément, je reculais alors de plusieurs pas. Dommage que cette fille là ne t’ai jamais aimée, alors. Je posais mon regard sur lui. Je n’en pensais pas un mot, mais j’étais tellement blessée par ce qu’il venait de me dire que je n’avais pas réfléchit.

Oui les paroles d’Isaac m’avait plus que blessé, et ça se voyait probablement à la mine déconfite que j’avais. J’avais du mal à accepter ses mots, qui avait eu l’effet de me faire du mal, de me poignarder. Après tout j’avais toujours su que j’étais un déchet que je ne valais rien, mais l’entendre de la bouche d’Isaac, c’était pire que tout. Je le regarde, éloigné de lui, alors qu’il me demande pardon avant de me dire que je n’aurais pas de mal à l’oublier. Ouais t’a raison. J’aurais pas de mal pour ça. Je ne sais pas si j’étais entrain de le blesser volontairement, mais d’une manière, je lui rendais la pareille alors que je souffrais. T’a raison, va t’en. J’ai à faire avec ma vie de pétasse, tu vois du monde à sauter. Vu que je suis bonne qu’à ça. Je l’observais alors que je me retournais, dos à lui, mordant ma lèvre inférieure, retenant de nouvelles larmes.

Il m’avait fait souffrir, il m’avait achevé de la pire manière qui soit, alors que je pensais qu’il était différent de tous les autres. Qu’il avait vu plus en moi, et pas juste une fille bonne à baiser. Oui j’allais faire ce que je voulais, et je le prenais au mot. J’allais me détruire comme jamais je ne l’avais fais. Je croyais que t’étais différent. Que tu voyais en moi quelque chose de bien, que tu m’appréciais vraiment pour ce que j’étais et pas pour ce que j’avais à offrir. Mais, je me suis trompé, t'es comme tous les autres. J’inspire profondément en détournant le regard, c’était peut-être mieux de disparaître aussi ? Partir loin de lui, de sa vie.

Je n’ai jamais voulu te faire du mal… Je secouais négativement la tête, pinçant ma lèvre inférieure comme-ci j’allais pouvoir bientôt me réveiller de ce cauchemar infernal dans lequel j’étais. Infidèle ? Je n’avais jamais voulu l’être, j’appréciais vraiment Isaac, j’étais amoureuse même. Peut-être que c’est pour ça que ça faisait aussi mal ? Tu ne me connais pas… Et je pensais que c’était le cas. Je l’observe un instant, cette situation me rendait malade, je baissais le regard alors que j’attrapais rapidement un pétard et que je le glissa entre mes lèvres. Je crois qu’on a plus rien à se dire… Vis ta vie, et je détruirais la mienne. Je l’observais alors que j’allumais nerveusement mon joint.