when I grew up I called him mine (tobias)

When I grew up I called him mine.

J’étais résigné à l’idée de me dire que Tobias ne voulait pas parler avec moi, et qu’il n’en avait rien à faire. Bon peut-être que dans le fond, c’était vrai, parce qu’il semblait me rappeler qu’il avait un caractère assez « je-m’en-foutiste », mais de là à me snober comme ça, autant dire que ma susceptibilité n’avait pas apprécié. Après, je n’avais aucune idée du fait qu’il ait une peur bleue des bus, en réalité, je ne me souviens pas d’avoir parler de ce sujet avec lui, du coup, je ne pensais que ça concernait une phobie, ou quelque chose dans le genre. Les écouteurs finalement enfouis dans mes oreilles, je laissais mes prunelles émeraude parcourir les paysages qui défilaient devant mes yeux. Je mordais nerveusement ma lèvre inférieure, comme-ci je me rappelais de mauvais souvenirs dont il m’était impossible de m’en défaire. Je vis finalement arriver Tobias, bien que je n’avais pas posé mon regard sur lui, lorsqu’il s’était approché puis assit à mes côtés. Il me retira un écouteur, et d’humeur taquin me demanda de lui faire un beau sourire. Je me décidais finalement à tourner mon regard dans sa direction, alors que stoïque, je secouais d’abord négativement la tête, retirant par la même occasion mon second écouteur. Je mordais ma lèvre inférieure, cela se voyait à mon expression faciale que j’avais envie de sourire, mais je voulais luter. J’inspirais profondément, alors que j’esquissais finalement un sourire à son égard, il avait gagné. Trop facile. C’est ta tête qui m’a déconcentré… Excuse à la noix, c’était le cas de le dire. Mais dans le fond, je trouvais ça drôle, de vouloir essayer de me justifier alors que je ne voulais tout simplement pas me battre avec lui. Après tout ce temps, je voulais juste voir comment il allait, rien de moins.

When I grew up I called him mine.

Qu’est-ce que j’en savais moi qu’il avait la phobie des transports en commun ? Si ça avait été une autre personne que lui, je lui aurais probablement ris au nez. Sauf que voilà, c’était Tobias, et dans le fond, Tobias ce n’était pas n’importe qui, et je voulais juste rattraper le temps perdu avec lui. « Heureusement, je déteste les clowns. Ca fait vraiment peur, tu sais. » Je riais légèrement amusé, alors que je rangeais finalement mon lecteur de musique dans une poche de mon sac. Réorientant de nouveau mon regard émeraude sur lui, j’esquisse un fin sourire amusé, nous étions entrain de visiter la Nouvelle-Zélande en bus, si ce n’était pas génial ça. « Tu sais… Tu m’as vraiment manqué Tobias. » Je plissais le nez, alors que je ne le lâchais pas du regard, je disais la vérité, et simplement la vérité, j’espérais juste qu’il allait me croire, parce que c’était sincère. J’avais rapidement disparu de New-York, et je n’avais quasiment prévenue personnes, mais dans le fond, je regrettais, ce n’était pas le genre qu’on faisait à ses amis. Partir, sans prévenir. Surtout à des personnes comme Tobias, le genre de personne qui a vraiment compté pour vous.