C’était de la folie. Ashton ne comprenait pas pourquoi il s’était laissé aller. Céder à la tentation est le meilleur moyen d’y résister disait Oscar Wilde. Mais pour lui, c’était plutôt le plonger dans le précipice béant qu’il s’était lui-même préparé. Il allait tout perdre pour une fille qu’il n’appréciait pas vraiment. Quoiqu’elle lui avait quand même démontré qu’elle pouvait être une fille bien quand elle s’était excusée après Thanksgiving. Mais il ne savait pas vraiment ce qu’il recherchait à son contact. Peut-être de se mettre en tête qu’il n’était pas fait pour être en couple. S’il était timide au départ, les caresses d’Ashton s’intensifiaient au fur et à mesure qu’il touchait le corps de la belle Cabot. Elle savait stimuler son envie. Il la désirait toute entière. Ca ne serait le cas que le temps d’une journée, mais s’il ne s’agissait que d’une nuit, alors il voulait que ce soit réussi. Les conséquences, il les considérerait quand il serait à nouveau lui-même. Aaliyah possédait toute son attention à présent. Tandis que la main vicieuse de la demoiselle se frayait un chemin jusqu’à son short et qu’elle laissait ses doigts stimuler le désir d’Ashton qui réprima un léger soupir, lui la couvrait de baisers, redécouvrant son corps de ses lèvres et de sa langue traitresse qui osait s’aventurer sur le corps d’une autre. Les mains d’Ashton ne cessaient leurs caresses furtives et effrontées. Il voulait qu’elle n’oublie pas cette nuit ; si la culpabilité devait le ronger, elle devrait en garder un bon souvenir, au moins pour les problèmes qu’elle allait provoquer. Elles descendirent le long des cuisses de la jeune maman et glissèrent le long de ces dernières. De nouveau, il l’embrassa, ses lèvres l’appelant inévitablement. Le basketteur ne voulait pas en rester là, il voulait aller plus loin, la satisfaire comme jamais. Son rythme cardiaque s’était accéléré assez promptement, il ne rejetait plus cette envie d’elle qui émanait de tout son corps. En cette belle journée ensoleillée, les corps d’Ashton et d’Aaliyah allaient s’unir comme s’ils étaient faits l’un pour l’autre, comme si enfin ils s’étaient trouvés. Déjà son corps brûlait pour elle, il crevait d’envie qu’elle atténue de ses lèvres ce feu qui consumait son corps tout entier.
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Je n’aurai jamais pensé qu’Ashton et moi pourrions être aussi proches l’un de l’autre. Rappelons-le, je suis quand même l’ex petite-amie de son meilleur ami. Il ne m’aimait pas. Il ne m’avait jamais apprécié à cause de ce que j’avais fait endurer à Darnell. Je le comprenais parfaitement dans le fond. Mais le voilà en train d’admirer mon corps, de la tête aux pieds. Cette situation était tellement étrange mais dans le fond, ça ne me touchait absolument pas. Bien qu’il essayait en vain de me rappeler l’existence de Darnell et Andrew dans ma vie. Disons que je n’étais pas en état de réfléchir. Du moins, pas intelligemment. Alors je me laissais aller à tout ce qu’il me faisait, ne pouvant pas m’empêcher de réagir au contact de ses mains ou ses lèvres sur ma peau. Mes pieds ne touchaient plus le sol. Je me trouvais dans ses bras tout en chocolat qui me transportaient jusqu’au lit. Lit qu’il partageait avec Naomi. J’aurai dû culpabiliser en pensant à elle. En pensant à cette nuit qu’ils passeront ensemble ensuite, en se mentant l’un à l’autre, en se disant que tout allait bien entre eux mais non. Je ne culpabilisais pas. Je ne regrettais absolument pas. Briser autant de personnes intérieurement parlant, d’ordinaire, ça m’aurait affecté, j’aurai tout arrêté, sur le champ. Mais là non. J’avais terriblement envie de ce beau basketteur. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. De façon très timide, très rapide au départ. Il me regardait un instant tout en parcourant mon corps de ses mains. Ses lèvres revinrent ensuite à la rencontre des miennes mais plus longtemps cette fois-ci. Nos corps l’un contre l’autre, je passais ma main le long de son torse, descendant jusqu’à l’une des parties qui m’intéressait le plus. Ma main caressait alors son membre…