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Jour 6
Heure : 14h
Lieu : L'hôtel
Contexte : Judith vient voir si Aidan est partant pour passer l'après midi avec elle
Participants : Aidan et Juju
Lieu : L'hôtel
Contexte : Judith vient voir si Aidan est partant pour passer l'après midi avec elle
Participants : Aidan et Juju
« Je peux pas mettre ça, j’ai l’air d’une godiche… » fis-je en dézippant la fermeture éclair de ma robe et en l’envoyant valser dans la chambre. Ca faisait maintenant presqu’une heure que je vivais un horrible dilemme concernant la tenue à revêtir. Aujourd’hui, on avait quartier libre. La nouvelle Zélande regorgeait de paysages à couper le souffle et j’avais l’intention d’explorer la campagne environnante armée de mon appareil photo. Alors pourquoi tant de chichi pour des vêtements ? Parce que j’avais l’intention d’inviter mon peintre préféré à se joindre à moi. J’avais eu vent du retour d’Aidan à la fac en tant que professeur, mais je n’avais toujours pas eu l’occasion de revoir l’ancien Lowell, ayant été moi même absente durant tout le premier semestre. Et par mon choix de tenue, je voulais prouver que je n’étais plus cette ado rougissante et balbutiante qu’il avait connue. « En même temps si tu lui proposes d’aller crapahuter dans les champs de moutons habillée comme pour sortir en boîte, il risque de te trouver franchement bizarre… » concédai-je en plongeant dans ma valise pour en sortir un T shirt et un short, la tenue adéquat de la baroudeuse. Je relevais mes cheveux dans une queue de cheval, effaçai d’un coup de coton le rouge à lèvres que j’avais essayé. Le naturel, c’était encore ce qu’il y avait de mieux. Puis je m’élançai, quittant ma chambre avec mon sac à dos, avançant dans le couloir jusqu’au numéro que m’avait indiqué un peu plus tôt la réceptionniste de l’hôtel. Mais à nouveau, une fois devant la porte, l’hésitation me gagna. Ne serait-ce pas mieux que je retourne enfiler cette robe tout compte fait ? Pas le temps de faire demi tour ni de frapper, la porte s’ouvrit sur le brun. « Aidan ! Je… J’allais frapper justement… Je… » bredouillai-je. Rien n’avait changé en fait. L’adolescente de 15 ans enfouie en moi venait de refaire surface. « Ca me fait plaisir de te voir ! » lâchai-je finalement avec un sourire béat parce que mine de rien, il était toujours aussi beau…
(Invité)