Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOut of some sentimental game, I wanted you to feel my pain - [Mallory] - Page 2
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Out of some sentimental game, I wanted you to feel my pain - [Mallory]

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Mallory avait le chic pour toujours arriver quand il ne fallait pas, à croire qu’il avait un radar intégré qui lui indiquait le pire moment pour faire son apparition. Si au départ il avait inventé ce petit jeu dans l’optique d’ennuyer ses parents et sur le coup de la vengeance, au fil des jours il était revenu à la raison et son pragmatisme légendaire était revenu au galop. Il fallait que son père apprécie suffisamment Mallory pour qu’il considère que son fils avait joué le jeu et lui rende ce qui lui revenait de droit. Tout en s’assurant bien entendu qu’ils ne s’y attachent pas trop et ne voient pas en lieu un beau-fils potentiel, il ne manquerait plus qu’ils n’acceptent pas la rupture quand elle arrivera… De ce qu’il pouvait constater, son père s’occupait de bien l’apprécier, sa mère de le détester, c’était presque prévisible, mais ne rendait pas la situation meilleure, il devait s’assurer que chacun quitte légèrement ses positions, ce serait facile avec son père, il n’avait aucune idée de comment s’y prendre avec elle par contre, d’autant plus que son petit ami ne pouvait déjà pas la supporter, d’habitude elle avait besoin de plus de temps que ça pour se faire détester de ses fréquentations. Heureusement, la réaction de Mallory à la tasse de café lui changea les idées. Chez les Prince on ne buvait que du café grand choix certifié machin et torréfié selon les méthodes les plus nobles. « Tu comprends pourquoi je ne bois jamais de café ? » lui murmura-t-il le plus discrètement du monde. Il était le seul à boire du thé chez lui, ça lui permettait de choisir ce qu’il voulait bien.

Il ne fallut pas très longtemps à sa mère pour reprendre la parole et alors qu’Amalric levait au ciel des yeux résignés, Mallory avait décidé de prendre sa défense, intrigué il l’observa un instant, lui-même n’avait pas l’habitude de répondre à sa mère, il ne se le permettait pas et ses amis évitaient en général de se la mettre à dos. Mallory n’avait pas cette distance, il n’avait pas grandi dans ce milieu, il avait probablement l’habitude de se battre à moitié avec sa propre mère, de ce qu’Amalric en savait, elle était tout aussi irrécupérable que la sienne, pas dans le même genre, mais clairement pas meilleure. Il en fallait plus que cela cependant pour faire taire sa mère, il n’était même pas sûr que c’était quelque chose de faisable, il ne s’était quand même pas attendu à une telle réponse et sa main libre se serra légèrement, si Mallory n’était pas intervenu il aura certainement fait quelque chose, que sa mère le rabaisse constamment, il en avait l’habitude, ça ne le réjouissait pas, mais il pouvait faire avec, qu’elle s’en prenne à son petit ami était hors limite. Il lui adressa un grand sourire après qu’il se soit retourné, dans des moments comme ça il avait une haute estime de con colocataire. Habitué à leur petit cirque, il déposa un baiser sur ses lèvres et l’attira à lui en posant ses mains sur ses hanches « Tu voulais commencer par la piscine, non ? » Il n’avait pas parlé très fort, leurs visages étant distants de vingt centimètres à tout casser et avait ponctué sa phrase par le genre de sourire qu’il lui réservait quand ils étaient ensemble et que le prétendu amant laissait place à ce qui commençait à se rapprocher d’un ami. Dans ses premiers plans il avait prévu de rester tout le week-end à la maison, s’afficher au maximum au bras de son petit ami, mais vu comment la journée commençait, il y aurait un mort avant qu’ils ne retournent à l’aéroport. A la place il avait décidé de passer le samedi après-midi dehors, ça leur laisserait le temps de respirer et lui permettrait également de discuter seul à seul avec Mallory. Il savait parfaitement où aller.

Sa mère avait profité de ce rapprochement pour s’éclipser et sitôt son thé avalé il s’éclipsa dans la salle de bain, il prenait ses douches dans l’après-midi, quand il rentrait chez lui, ça avait été un des seuls points sur lesquels Mallory n’avait rien pu lui reprocher dans leurs premiers jours de collocation, il avait une période d’occupation de la douche tellement hasardeuse qu’il n’était pas chiant là-dessus. Au passage il regarda de quoi il ressemblait, ses cheveux d’ordinaire parfaitement coiffés étaient encore en bataille et il devait admettre qu’il ne ressemblait pas à grand-chose, d’un air peu convaincu, il tenta de les aplatir sans grand succès et abandonna bien vite, s’ils devaient aller se baigner tous les efforts qu’il y mettrait seraient bientôt réduits à néant de toute façon. En sortant il croisa Jett qui l'attendait et l’attrapa. « Ben alors, t’as perdu ton ami ? » De retour dans la chambre, il croisa Mallory qui y était déjà « Regarde qui j’ai trouvé ! », il lui tendit rapidement le chien, puis le rapprocha à nouveau de lui, bien décidé à le garder pour une fois que Jett n’était pas fourré dans les pattes de son petit ami, conscient que c’était là qu’il fallait aller s’il voulait les meilleures caresses.
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Mallory se laissa attirer dans les bras d'Amalric, oubliant momentanément la présence de monsieur et madame Prince dans la pièce. C'était assez amusant de voir comme la réticence naturelle de son partenaire avait fini par céder la place à une certaine habitude quand il s'agissait d'entrer en contact physique avec lui. Les deux jeunes laissaient de plus en plus leurs mains traîner l'un sur l'autre, comme si ce n'était plus tabou, comme si la sensation de leurs peaux s'effleurant était devenue familière. Quand Amalric parla de la piscine, les joues de Mallory se teintèrent de rose et il hocha la tête, heureux comme un enfant de six ans à qui on annonce des vacances à Disneyland. Il avait eu tellement peu de motifs d'être heureux dans la vie qu'un rien lui semblait beaucoup et, surtout, lui faisait plaisir.
Tandis que son petit-ami fila prendre sa douche, le rouquin rejoignit la chambre et gratta dans la poche de son blouson pour être son téléphone portable. Il consulta l'appareil pour voir s'il avait des messages et en trouva deux. Un d'Elijah et un de Bray. Ses frères lui manquaient. A chaque fois qu'il recevait des nouvelles d'eux (tous les jours en fait), il avait envie de balancer ses bouquins de classe à la tête du doyen et de rentrer à Chicago. Peut-être qu'il devrait arrêter la drogue, laisser ses capacités se développer à fond et décrocher ses diplômes avec plusieurs années d'avance. Il avait la matière grise nécessaire pour y parvenir, il le savait. Oui, mais arrêter la drogue, c'était accepter d'être lucide et donc de réaliser pleinement dans quelle merde financière et sociale il était. Hors de question. Mieux valait que cela continue de lui paraître flou. C'était moins déprimant. En jetant un œil à son sac de voyage, il se souvint des deux cachets de méthadone qu'il avait caché dans une doublure. Au cas où. Mais bon, il pouvait encore tenir le coup un peu. Et puis, Amalric comptait sur lui pour le soutenir face au dragon qui gardait le château des Prince.

« J'adore ma belle-mère. Une femme charmante. » Commenta Mallory avec un sourire en coin en voyant arriver Amalric dans l'intimité de 'leur' chambre. Avisant Jett, il fut momentanément distrait de ce qu'il voulait ajouter et se rapprocha du maître pour couvrir le museau du chien de petits bisous. « Aaaaaaaw, tu es trop beau, toi ! Non, pas de léchouille, on a dit. Après, Amal va être jaloux. » Il rit doucement, levant les yeux vers le beau brun, puis redevint sérieux en retrouvant ce qu'il voulait lui dire. « Je l'ai vue que cinq minutes et elle m'a déjà gavé avec son Thomas. J'aime pas comment elle t'ignore... Ça m'énerve... » Ses doigts caressaient toujours machinalement Jett mais son regard était ancré dans celui de son petit-ami. Quand leurs visages se trouvaient aussi près, Mallory restait subjugué par la beauté de son partenaire et sa respiration se suspendait. Comme si la gravité l'attirait inexorablement vers lui, il commença à tendre le cou pour aller l'embrasser mais avant que leurs lèvres ne se touchent, il revint à lui et s'écarta en rougissant. Un peu plus et lui donnait un vrai baiser. Enfin, c'était peut-être bête d'avoir reculé parce qu'Amalric avait l'habitude qu'il l'embrasse maintenant. Même si Jett ne devait pas compter comme témoin admissible pour leur petit jeu. « Bon, tu me prêtes de quoi aller dans la piscine ? » Demanda-t-il en prenant un air dégagé et en s'éloignant vers ce qui lui semblait être une commode. Une fois en possession d'un short de bain, il se déshabilla le plus naturellement du monde dans la chambre, n'hésitant qu'une seconde au moment d'ôter son boxer. En temps normal, il n'était pas embarrassé par son corps. En présence d'Amalric, c'était un peu différent. Peut-être parce qu'au fond, il aurait voulu que le beau brun ait envie de jeter un œil dans sa direction.

« Yataaaaaaaaa ! » S'écria Mallory en sautant dans la piscine en position de boulet de canon. Aussitôt que l'eau l'engloutit, il se sentit irrépressiblement heureux. Personne ne lui avait appris à nager mais c'était quelque chose qu'il pouvait faire par réflexe. Il galérait un peu au début, agitant ses membres de manière tout à fait désynchronisée, puis finissait par trouver une sorte de rituel qui le maintenait à flot. En se laissant porter sur le dos, il ferma les yeux et murmura en soupirant d'aise : « Si mes frères pouvaient voir ça... » C'était le paradis ! Les glapissements de Jett attirèrent son attention du coté du bord. Le chien était trop drôle dans la manière qu'il avait de sautiller tout autour de la piscine, comme s'il voulait sauter dedans mais qu'il renonçait au dernier moment. Mallory éclata de rire et faillit avaler de l'eau en faisant du sur place. L'arrivée d'Amalric au bord de la piscine détourna complètement son attention de la mignonne boule de poils bondissante. Son petit-ami dormait toujours avec un t-shirt alors il n'avait vraiment l'occasion de le voir torse nu. Le spectacle valait clairement le détour. Le rouquin ne put s'empêcher de le dévorer du regard, ne pouvant qu'espérer être trop loin pour que l'objet de son attention s'en rende compte. Parfait ! L'eau de la piscine allait camoufler qu'il bavait littéralement devant cette vision. Sans être une armoire à glace, on voyait qu'Amalric avait été sportif et qu'il continuait de s'entretenir. L'eau allait devoir camoufler autre chose, situé un peu plus bas, parce que la simple vue de ces abdominaux lui donnaient envie de passer sa langue râpeuse dessus. « Tu t'amènes ? On va voir si des ouragans peuvent couler des canards. » Rien que d'imaginer les grandes mains de son partenaire toucher sa peau faisait courir des frissons dans tout son corps. Sans quitter le regard d'Amalric, Mallory se mordit doucement la lèvre inférieure.
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Il laissa échapper un léger rire en entendant la remarque sur sa mère. Mallory avait eu la malchance de la rencontrer chez eux, en public c’était différent… En fait ses parents semblaient changer de rôle dès qu’ils étaient en public, sa mère devenait mielleuse, vantant ses mérites, jouant à la mère parfaite et aimante histoire d’attirer la sympathie et de montrer qu’elle était tendre et douce. Son père au contraire était du genre froid dès qu’ils sortaient de chez eux, il n’était déjà pas bien pas bien chaleureux à l’intérieur, mais la différence était tout de même flagrante, il attendait beaucoup de ses enfants et si de temps à autres il pouvait leur accorder un compliment dans le secret de leur maison, il devenait directement plus distant en public. « Au moins n’auras-tu pas à la supporter toute ta vie. » remarqua-t-il avec un sourire.

Encore maintenant il était émerveillé par la complicité qui s’était installée entre Mallory et Jett, ce dernier n’avait jamais été méchant ou réservé avec les gens qu’il ramenait à la maison, mais il avait adopté son petit ami à une vitesse et un niveau fulgurant. Même quand Amalric l’avait recueilli pendant les vacances de sa deuxième année il ne s’était pas lié à Thomas aussi vite et aussi fort alors qu’ils vivaient ensemble là aussi. Peut-être était-ce une question de contexte, s’il l’avait acheté à ses anciens propriétaires c’était parce que le vétérinaire du refuge dans lequel il passait la plupart de son temps lui avait confié que sa patte cassée n’était pas un "accident" comme ils voulaient bien le faire croire –si la principale action du refuge était de prendre soin des animaux abandonnés, il arrivait aussi qu’ils s’occupent de ceux qui avaient déjà un foyer et qui avaient besoin de soins-.  Jett avait mis un moment avant de faire confiance à quelqu’un d’autre qu’Amalric, son amour soudain et  disproportionné pour Mallory n’était peut-être que le résultat du retour de son état naturel. Il observa son petit ami se rapprocher de lui sans réagir, il avait l’habitude qu’ils s’embrassent et vu comme sa famille semblait considérer que c’était un week-end portes ouvertes dans sa chambre, il n’était pas contre le fait de jouer le jeu même quand ils n’avaient pas l’impression d’être observés. Mallory se recula cependant au dernier moment pour une raison qui lui échappait et devant le rougissement de son petit ami il eut la politesse de regarder à côté en faisant mine de n’avoir rien remarqué. Quand Mallory se tourna vers la commande il lui indiqua machinalement où chercher et laissa ses yeux l’observer rapidement pour… vérifier que ce soit à sa taille. Ca l’était. Lâchant Jett il alla en attraper un à son tour alors que le rouquin prenait de l’avance sur lui.

On sentait qu’on était toujours en mars. Il faisait certes infiniment plus chaud qu’à Harvard, ou qu’à Chicago dans l’absolu, mais pour un enfant du sud comme il se plaisait à se définir, il faisait encore un peu trop froid. Ainsi, même si Mallory ne l’avait pas défié, il se serait rué dans la piscine qui avait le bon ton d’être au moins à 21° C toute l’année. Plongeant rapidement, il ne se rendit pas compte que Mallory ne le regardait pas exactement comme un ami l’aurait fait et nagea quelques mètres sous l’eau pour l’atteindre et lui attraper les jambes dans l’optique de le renverser. « Tu oses me défier à domicile ? Pauvre fou ! » Le lâchant avec un grand rire il s’éloigna rapidement pour se préparer à la contre-attaque et avisa Jett qui s’agitait au bord. Il n’avait pas le droit d’aller seul dans la piscine, principalement parce que malgré les marches au bout de celles-ci, il restait un chien de taille moyenne qui avait tôt fait de paniquer dans l’adversité. « Jett, tu peux. » Le chien ne se fit pas prier deux fois et vint les rejoindre, s’agrippant à son maître une fois arrivé à sa hauteur. Lançant un regard moquer à Mallory il ajouta « Tu semblais avoir besoin d’aide, vous ne serez pas trop de deux ! » Il refit quelques mouvements et observa son petit ami qui n’avait rien d’académique dans sa façon de nager. « Tu as appris à nager où au fait ? »
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Mallory eut tout le loisir de s'émerveiller de la grâce avec laquelle Amalric plongea dans la piscine. Ce jeune homme avait définitivement été élevé dans le style et la distinction. Pas comme lui. Sa 'technique' de nage complètement douteuse le trahissait assez bien. Il observa le corps élancé et musclé de son petit-ami glissé sous la surface de l'eau jusqu'à lui. Son cœur battait de plus en plus fort, incertain de ce qu'il comptait faire. Quand il le vit tendre une main, il le laissa attraper sa cheville et il prit une grande inspiration pour se préparer à être coulé. C'était marrant de voir Amalric sous l'eau. D'habitude, ses cheveux étaient toujours impeccablement mis alors que là, ils dansaient autour de sa tête au gré d'une musique silencieuse. Cette image le fit rire et des bulles s'échappèrent de sa bouche. Quand il fut libre de tout mouvement, il remonta à la surface.
« Je ne sais pas nager. Donc si tu me vois en train de galérer à garder la tête hors de l'eau, n'hésite pas à venir me repêcher, hein. Mais bon, je vois un peu comment faut faire. Un corps flotte naturellement. Faut juste agiter les bras et les jambes pour se diriger après. » Il sourit en tendant la main pour caresser la tête sèche de Jett. « J'ai jamais été dans une piscine. Enfin si, une fois. Ma mère nous y avait emmené Tommy et moi. Je devais avoir dans les 3 ou 4 ans et Tommy 8. Elle nous y a laissé. Les services sociaux ont mis presque une semaine à la retrouver parce que Tommy voulait pas leur dire notre nom de famille. » Il ne se souvenait pas précisément de ce moment mais imaginer son têtu grand-frère tenir tête à des adultes le fit sourire. Aujourd'hui encore, il était convaincu que le Tommy avait compris qu'ils seraient mieux sans leur mère et avait essayé de ne pas retourner dans ce qui leur servait de maison. Sortant de ses pensées, il nagea vers Amalric et s'agrippa à lui pour essayer de le faire couler en s'exclamant : « Il en va donc de ta responsabilité de faire de la piscine un bon souvenir ! » C'était dur de nager à coté de quelqu'un d'autre quand on ne savait pas réellement nager. Les mains de Mallory caressaient les épaules et le torse de son petit-ami en essayant de ne pas couler. L'eau rendait ces mouvements étrangement acceptables. Les mêmes à l'extérieur de la piscine auraient eu une toute autre signification. « Jett ! Tu nages mieux que moi. C'est quoi ? Une technique spéciale de nage canine ? Je vais essayer. » Le jeune homme mit ses bras sous l'eau et commença à s'éloigner en copiant les mouvements du chien, tirant sur son cou pour maintenir sa tête hors de l'eau. « Ah ouais ! Ça marche aussi. »
Quand il éprouva le besoin de faire une pause, Mallory alla s'accouder au bord, face à l'intérieur de la piscine et bascula la tête en arrière quelques instants en fermant les yeux pour savourer le calme qui régnait ici. « On est tellement bien ici... Même la meth ça fait pas ça » murmura-t-il sans savoir si son petit-ami était suffisamment proche pour l'entendre ou pas. Quand il redressa la tête, il s'aperçut que Madame Prince les épiait depuis une fenêtre. Il pensa d'abord à la saluer d'une signe hypocrite de la main mais il eut une idée que devrait agacer cette horrible bonne femme davantage encore. « Amal » appela-t-il pour que son copain vienne le rejoindre. Quand il fut assez proche, il passa un bras autour de son cou et l'attira sur lui pour lui souffler : « Ta mère joue les espionnes. T'es prêt pour lui donner un petit spectacle ? » Son sourire joueur ne disait rien qui vaille. Avant même que son partenaire ait eu la possibilité de lui répondre, Mallory s'empara de sa bouche. Il lui mordit légèrement la lèvre inférieure pour le pousser à les desserrer et envoya sa langue jouer avec la sienne. Il ne pouvait utiliser qu'une seule main puisque l'autre tenait le bord de la piscine mais elle était bien assez active pour deux, descendant dans le dos de son petit-ami jusqu'à la limite de son short et remontant sur son torse en ralentissant au niveau de ses pectoraux. Il traça un chemin de baisers de ses lèvres le long de sa mâchoire et glissa légèrement dans son cou, en profitant pour jeter un œil discret du coté de la fenêtre. La silhouette était partie.
Les mouvements de Mallory étaient de moins en moins coordonnés. Une crampe se faisait déjà sentir.
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Amalric baissa un visage honteux en entendant la réponse de Mallory, devant la globale bonne humeur de son petit ami, il oubliait souvent quelle vie pourrie il avait eu, heureusement il n’avait pas l’air de s’en formaliser, c’était un autre truc qu’il oubliait souvent, ce qui paraissait traumatisant pour lui n’était que le quotidien pour le rouquin. Il ne pouvait l’empêcher de le regarder avec un sourire un peu débile alors qu’il essayait tant bien que mal d’imiter la nage de Jett. Dans des moments comme ça il avait vraiment l’impression que Mallory était heureux sans avoir besoin de se droguer pour planer au-dessus du monde, il était en plein dans des activités ridiculement terre à terre et souriait quand même, ça avait quelque chose de rassurant. Lui-même se sentait bien. En règle générale il n’allait jamais se baigner l’hiver, si les Prince avaient les moyens de chauffer la piscine toute l’année, il n’en était pas de même pour l’air et il détestait sortir de la piscine en plein mois de février. Pour Mallory il avait fait un effort et ne le regrettait pas, mais il savait que ça viendrait, il venait même de se rendre compte qu’il n’avait rien apporté pour se sécher, il y avait bien des serviettes dans la maison d’amis à deux pas de la piscine, mais il n’était même pas sûr qu’elle soit ouverte. Il l’espérait.

Le jeune homme en était là dans ses considérations, essayant de voir si les lumières étaient allumées, son père s’isolait parfois là-bas pour travailler le week-end –c’était le seul endroit de la maison où les chiens n’allaient pas ce qui présentait des avantages certains-, mais le ciel était clair et il n’aurait probablement pas eu besoin de ça de toute façon, quand Mallory le fit venir sur le bord. Sa mère les espionnait ? Intéressant, il suffisait donc qu’il se mette à moitié nu avec un mec pour qu’elle daigne reconnaitre l’existence de son fils cadet, c’était triste, mais d’un certain côté il regrettait de n’avoir pas su cela plus tôt, il aurait pu bien s’amuser quand il était au lycée et qu’il rentrait tous les soirs. D’autant plus que ce genre… d’échange avec Mallory n’était pas franchement désagréable, bien évidement ça n’était pas sa tasse de thé et il n’en rêvait pas la nuit ou à tout autre moment un peu intime, mais quand la main de son petit ami erra un moment sur son torse, il se surprit à frémir. C’était peut-être dû au froid, toujours était-il qu’il ne plaça pas sa mais dans les cheveux roux de Mallory pour la réchauffer. Embrasser quelqu’un dans une piscine ne ressemblait pas à ce qu’ils voyaient dans les films où tout était super romantique, puisque, tout génie qu’il était, Mallory avait quand même décidé de s’arrêter à un endroit où ils n’avaient pas tout à fait pied, ils battaient donc étrangement des jambes pour se garder à la surface ce qui rendait tout ce qui se passait sous la surface de l’eau complètement bordélique et ça n’allait pas en s’arrangeant. Finalement les mouvements désordonnés de son petit ami eurent raison de son sérieux et il s’écarta en ne pouvant s’empêcher de laisser échapper un rire. « Désolé, t’es juste trop marrant à te retenir de couler. » Montrant d’un signe de tête Jett qui s’était réfugié sur les marches de la piscine, la tête à peine hors de l’eau, il n’était pas un grand nageur, mais il ne quitterait l’endroit pour rien au monde, c’était là qu’était toute l’animation ! « Tu sais si tu fatigues tu dois avoir pied là-bas » Il avait ponctué sa phrase d’un sourire moqueur, pourtant il devait admettre que Mallory s’en sortait très bien pour quelqu’un qui ne savait pas nager, oui, mais de là à ce qu’il le dise il y avait un pas qu’il n’avait pas encore envie de franchir. Poussant un pied sur le bord, il se mit en position de l’étoile de mer, observant le ciel au-dessus d’eux, pour l’instant il faisait beau, c’était tant mieux, ça arrangeait ses plans pour l’après-midi. Plans qu’il allait bien devoir communiquer à son petit ami un jour ou l’autre. « Tu veux faire un truc particulier cet après-midi ? » Il était sûr que Mallory allait penser à un millier de choses, ainsi prit-il rapidement les devants « J’avais pensé aller au refuge, comme tu aimes bien les chiens… Enfin c’est si tu veux, si tu as une meilleure idée on peut s’arranger. » Le tour de la ville était vite fait de toute façon, la partie intéressante tout du moins et il se voyait mal commencer dès aujourd’hui les cours de patinage.
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« Quoi ?! Y a un endroit où j'ai pied ? T'aurais quand même pu me le dire plus tôt », protesta Mallory en s'y rendant, les mains toujours agrippées au bord de la piscine. Effectivement, c'était moins fatiguant que de lutter pour ne pas boire la tasse. Il se mit en position de flottaison sur le dos et écouta la question de son partenaire. Une activité pour l'après-midi ? Ça lui était bien égale. Il était parti pour laisser Amalric tout décider de toutes manières vu que c'était lui qui avait payé le voyage et que se venger de ses parents était son plan. Il n'avait même pas pensé qu'il allait s'amuser. Quand le Prince lui parla du refuge, il capta toute son attention. « Oh ouais ! J'aimerais bien le voir, ce refuge. » Ça lui faisait plaisir de comprendre qu'Amalric le lui proposait parce qu'il avait vu qu'il aimait bien les chiens. Comme quoi, il prêtait quand même un peu attention à lui...

**

C'était quoi cette famille qui avait plus de voitures que d'êtres humains pouvant les conduire ? Telle était la question qui taraudait l'esprit de Mallory alors qu'Amalric les conduisait jusqu'au refuge canin dont sa mère était propriétaire, dans un véhicule qui attendait sagement au garage qu'on ait besoin de lui. C'était vraiment un autre monde, ici. Il avait l'impression de rêver tellement il n'avait jamais pensé que des gens pouvaient vivre avec un tel niveau de confort. Pourtant, les Prince ne faisaient pas vraiment dans le bling-bling. Mais tout chez eux était élégant et raffiné, comme choisi avec soin – par un robot sans doute car le rouquin voyait difficilement comment on pouvait manquer de personnalisation à ce point. Il n'y avait qu'à voir la chambre de son petit-ami. En tournant la tête vers lui, il observa son profil un long moment en silence, se délectant de la ligne parfaite qui allait du haut de son front en passant par son nez, ses lèvres, son menton et sa mâchoire pour finir dans son cou. Il lui semblait qu'il ne cesserait jamais de réaliser à quel point le jeune homme assis coté conducteur était beau. Son partenaire dut se rendre compte qu'il était étudié car leurs regards se croisèrent et le Bellwether rougit légèrement en lui souriant.

Quand le refuge commença à être annoncé sur les panneaux qui bordaient la route, Mallory se mit à se trémousser sur son siège. Il regardait activement à gauche et à droite pour essayer de l'apercevoir en premier. Il avait toujours particulièrement aimé les chiens. Mais quand on n'a pas assez d'argent pour se nourrir soi-même, on évite de prendre un autre ventre à charge. Il s'était tout de suite extrêmement bien entendu avec Jett et Tan semblait déjà l'avoir adopté après une matinée passée à graviter autour de lui. Il pensait que les animaux pouvaient déceler la bonté dans le cœur des gens et s'enorgueillissait donc d'être instantanément aimé d'eux. « C'est là ! » Finit-il par s'exclamer en voyant au bout d'une allée un grand bâtiment dont le fronton s'ornait d'une large pancarte portait le nom et le logo du refuge. Comme si Amalric ne connaissait pas déjà précisément le chemin pour s'y rendre. Ses yeux se mettaient déjà à briller. Il attendit à peine que la voiture soit arrêtée pour en descendre et se diriger vers la porte. Du parking, il ne pouvait pas voir le pré dans lequel les animaux se dégourdissaient les jambes. Dès l'entrée, une jeune femme au physique agréable et au sourire charmant l'accueillit : « Bonjour. Bienvenue au refuge. Est-ce que vous venez pour adopter ? » Mallory lui désigna Amalric qui était juste derrière lui avant de répondre d'une voix légère : « Non. C'est mon copain qui voulait me montrer cet endroit. » « Votre cop... Oh ! Bonjour, monsieur Prince. Je ne vous avais pas vu. Comment al... » Elle fut interrompue par le cri émerveillé du rouquin : « Ils sont là-bas ! » Le fond du bâtiment était une large baie vitrée qui donnait sur le pré où jouaient les animaux et il venait juste de les repérer. Sans se préoccuper de s'il avait le droit ou non, Mallory traversa la pièce bordée de cages luxueuses pour sortir de l'autre coté. Il avait à peine mis le pied dehors qu'un labrador noir et un berger allemand le repérèrent et firent demi-tour pour lui foncer dessus. Loin de flancher, le jeune homme le accueillit avec un grand sourire béat et les yeux plein d'étoiles. Il précipita ses mains dans leur pelage soyeux tandis que les deux chiens reniflaient l'odeur de Jett sur ses chaussure et le bas de son pantalon. « Oh la la... Vous êtes trop doux ! Je peux vous faire un câlin ? » D'autres chiens accoururent jusqu'à lui, croyant que c'était le moment des petits gâteaux ou voulant juste étancher leur curiosité. Mallory ramassa un chow-chow qui jappait de manière terriblement aigu et le souleva à la hauteur de son visage. « T'es marrant, toi ! On dirait une boule de poils. » Avisant ensuite un chiot samoyède, son cœur fondit complètement. Il poussa un gémissement indigne d'un être humain adulte et posa le chow-chow pour prendre le chiot tout blanc dans ses bras. L'animal lui mit une de ses petites pattes dans la figure et il rit avant de couvrir sa tête de baisers. « Tu es tellement beau, toi. Je n'arrive pas à croire que tu es dans un refuge. Quelqu'un va forcément venir te chercher. Ne t'en fais pas. Oh la la... tu es trop craquant. Mais pourquoi tu lèches mon menton ? T'as qu'à dire que je suis sale aussi. Tu veux me faire des bisous, c'est ça ? Tu es trop mignon ! » En voulant le montrer à Amalric, Mallory se retourna – l'animal toujours collé contre son visage – et il se rendit alors contre que son partenaire l'avait suivi et se trouvait juste à quelques pas. Il était aux premières loges tout ce temps pour l'entendre s'extasier devant les chiens. D'ailleurs, il lui semblait qu'il le regardait un peu bizarrement. Comme pour se justifier, Mallory serra le chiot contre son coeur et avoua presque timidement : « C'est le plus beau jour de ma vie. »
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Cela faisait une éternité qu’Amalric n’avait pas conduit la voiture de son père, en temps normal quand il rentrait chez lui il utilisait celle de son frère qu’il laissait là même quand il devait aller en cours, sauf qu’aujourd’hui il avait décidé de se mettre à travailler dans la région, alors il avait dû trouver un autre moyen de se déplacer. Enfin… Ils auraient pu y aller en vélo, c’était ce qu’il avait toujours eu l’habitude de faire et il ne s’en était jamais plaint –de toute façon il était bien trop jeune pour conduire à l’époque, il aurait pu se plaindre autant qu’il voulait, ça n’aurait rien changé-, mais il voulait montrer à sa famille qu’il était amoureux de Mallory et ça passait par ne pas lui infliger trente minutes de vélo à toute allure rien que pour aller là-bas. Le trajet fut assez silencieux, ce qui le surpris un peu, plus étonnant encore, il lui semblait que parfois son petit ami l’observait avec un air qu’il n’arrivait pas à définir, peut-être se demandait-il simplement à quoi pouvait bien ressembler l’endroit où il l’emmenait… Cette hypothèse fut alimentée par l’air heureux qui s’afficha sur le visage de son petit ami à mesure qu’ils se rapprochaient de leur destination, il s’était attendu à le rendre heureux en choisissant d’aller là-bas, il n’avait juste pas imaginé une telle ampleur.

En arrivant sur place il reconnut aussitôt J… N… la femme qui les accueilli, il ne la connaissait pas beaucoup, juste assez pour avoir décidé qu’il ne l’aimait pas, elle était trop… pas assez… enfin il ne l’aimait pas, c’était tout aussi simple que ça. Il se contenta donc de répondre avec un grognement rempli de mauvaise volonté à la question qu’elle avait laissée en suspens à cause de la réaction de Mallory, il l’observa partir en courant vers les chiens avec un léger sourire tandis qu’il entrait dans le bâtiment d’un pas plus lent. D’un rapide coup d’œil il observa la pièce et son attention s’attarda sur une table sur laquelle se trouvait un chat manifestement en mauvais état. Déglutissant discrètement, il essaya de rencontrer le regard de Mallory, mais celui-ci était bien trop occupé avec tous les chiens qui venaient le saluer. Il reposa bien vite les yeux sur le félin pour s’assurer qu’il ne bougeait pas… il avait bougé depuis tout à l’heure, non ? « Qu’est-ce que ça fait là ? » Il y avait un ton hargneux dans sa voix qu’il ne se connaissait pas, comme si la présence de tous ces chiens autour de lui le poussait à aboyer sur l’hôtesse qui se demandait bien ce qu’elle avait fait pour mériter un tel traitement « On nous l’a amené ce matin, une voiture, Andrew s’est occupé de lui et il se repose là. » Les mains dans ses poches, il serra les poings, se retenant de reculer dans le coin opposé de la pièce, il ne pouvait pas montrer à une employée qu’il avait envie de partir en courant, ce n’était pas digne de lui. « C’est un chat. » Elle s’en était sûrement rendue compte « Les chats ne viennent pas ici. » C’était une des raisons qui l’avait amené ici la première fois. « Il était vraiment mal en point, on n’allait pas le laisser sans l’aider. » Elle essayait de se justifier et sans doutes avait-elle raison, aurait-il s’agit de n’importe quel autre animal, Amalric l’aurait entendue et se serait rangé à la raison, mais il était incapable de penser rationnellement avec un chat dans la même pièce que lui. « C’est un chat » répéta-t-il « Les chats ne viennent pas ici. » Elle semblait gênée maintenant, gênée de remarquer que celui qui, sans être son patron d’aucune manière, pouvait méchamment lui pourrir la vie, semblait énervé contre elle encore plus que d’habitude. « Je… je ne peux pas l’amener à Durham, je suis seule aujourd’hui. » La politesse aurait voulue qu’il la regarde tandis qu’il déversait son antipathie sur elle, mais il se contentait de guetter les moindres mouvements du chat qui faisait semblant de vivre gentiment. « C’est là que vont les chats… » L’association avait deux refuges aux alentours de Raleigh, celui-ci pour les chiens et un autre pour le reste du règne animal. « Et je suis là. » comprendre : dégage maintenant. Trop heureuse sans doutes de pouvoir échapper à la mauvaise humeur ambiante, elle se hâta d’attraper le chat pour aller prendre sa propre voiture, passant devant Amalric qui s’était figé, ne quittant toujours pas des yeux la bête et cherchant tant bien que mal à dissimuler son inconfort. Quand il entendit le bruit du moteur démarrer, il ferma les yeux et laissa échapper un profond soupir en desserrant les poings. Il détestait les chats.

Heureusement la vision de Mallory s’émerveillant  devant tous ces chiens réussit à lui rendre un sourire de circonstance et il se dirigea vers lui en essayant de paraitre à l’aise alors qu’il restait encore secoué par ce qui venait de se passer. Il avait l’air tellement heureux au milieu de ce pré, c’était triste qu’un garçon comme lui n’ait jamais pu avoir ne serait-ce qu’un seul chien, il s’en serait occupé et bien, il le voyait avec Jett, il s’en serait plus préoccupé que certains maîtres qu’il voyait passer au refuge et qui avaient juste les moyens financiers de s’occuper de leurs chiens sans comprendre que de l’argent, les chiens s’en fichaient bien. En entendant la phrase à peine assumée de son petit ami, il eut envie de le prendre dans ses bras. Alors il lui prit le chiot des bras et le posa par terre, puis il le fit. Parce que même s’il avait désormais l’air un peu plus rassuré, il avait eu peur en voyant cet émissaire de Satan et qu’il avait besoin de se sentir mieux, parce que voir Mallory s’épanouir autant dans un des endroits qui signifiait le plus à ses yeux n’avait pas de prix, enfin parce qu’il en avait envie tout simplement. Il ne savait pas si le rouquin avait entendu la voiture partir, officiellement personne ne regardait, il n’avait pas à accepter ce soudain élan de tendresse, il fit mine de l’ignorer et espérait que Mallory fasse de même. « Ben alors les amoureux… » Un témoin. Parfait. Amalric relâcha doucement son étreinte et laissa son petit ami partir avant de se retourner vers Andrew avec un sourire franc, il avait été son mentor pendant des années et il vouait une profonde affection au vétérinaire auquel il tendit une main chaleureuse. Il admirait les gens comme ça qui avaient des compétences, des talents, des dons même et qui décidaient de travailler dans une association plutôt que de courir après l’argent dans le secteur privé. Il n’était pas mal payé, loin de là, mais Amalric était persuadé qu’il aurait pu gagner tellement plus ailleurs. « Mallory Andrew, Andrew Mallory. » présenta-t-il poliment. Le docteur tendit une main polie à Mallory sans se départir de son sourire, et désigna les chiens qui les entouraient d’un signe de tête. « Ils t’aiment bien, tu as de la chance, moi tant que je ne leur sauve pas la vie, ils m’ignorent. » Fort heureusement, l’humour était un domaine dans lequel Amalric ne l’avait pas pris pour modèle.
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Amalric avait un air bizarre. Tellement bizarre que Mallory fut tenté de se retourner pour voir s'il n'y avait pas un fantôme derrière lui. En le voyant s'approcher pour venir lui prendre le chiot des mains, le jeune homme eut peur un instant d'avoir commis un impair. Quoi ? Il n'avait pas vu de panneau déclamant l'interdiction de toucher aux animaux. Bon, il fallait dire aussi qu'il n'avait pas exactement regardé en arrivant, trop obnubilé par toutes ces boules de poils frétillantes. Comme il s'attendait à se faire réprimander, il fut très surpris quand son petit-ami l'enlaça. Amalric était vraiment impossible à lire parfois. Il ne fallut que quelques secondes au rouquin pour sentir que le Prince tremblait légèrement contre lui. Dans un réflexe tout naturel, il glissa un bras dans son dos et un autre à l'arrière de sa tête brune pour participer à l'étreinte. Inspirant la bonne odeur de son petit-ami contre sa peau, il soupira d'aise. Ce câlin semblait tellement vrai. Pas du tout dans le jeu. Il aurait aimé le croire. Peut-être le pouvait-il ? Après tout, tourné comme il était, Amalric n'avait pas pu voir qu'un homme se dirigeait vers eux - un témoin – avec un grand sourire aux lèvres. N'est-ce pas ? … Si ? … Aaaah ! Arrête d'espérer pour rien, Mal'.

A la manière dont Amalric l'accueillit – même s'il avait fait l'économie des mots – Mallory sentit tout de suite qu'il l'aimait bien. Alors il serra la main tendue en riant pendant que le samoyède sautillait contre sa jambe. « Oui, on dirait. Je ne sais pas pourquoi parce que je n'ai rien à leur offrir. Quoi que... Eux et moi, on est un peu pareil et c'est peut-être ça qu'ils sentent. On n'a pas besoin qu'on nous achète des trucs pour être heureux. Il nous suffit d'être avec les personnes qu'on aime. » Le regard du vétérinaire alla de Mallory à Amalric alors qu'un sourire étirait ses lèvres. « Je crois que tu as raison. » Le rouquin désigna d'un geste de la main les animaux qui gravitaient à présent autour d'eux. « Je déduis de ce que vous avez dit que vous êtes vétérinaire. Pour l'instant, j'étudie la médecine mais c'est vrai ça me plairait aussi de soigner les bêtes. Comme ça, je pourrais veiller sur Jett. » En souriant avec innocence à Amalric, le Bellwether rougit un peu, se rendant compte qu'il venait de faire comme s'ils allaient rester ensemble pour toujours. Il eut un peu honte et tenta de le masquer en s'accroupissant pour faire des caresses aux chiens qui s'agglutinèrent entre ses bras ouverts. Andrew jeta un coup d'oeil à la ronde. « C'est vrai. Il est où, Jett ? Vous ne l'avez pas amené ? Enfin, si jamais tu décides de te lancer et que tu as besoin d'un stage, tu n'auras qu'à me faire signe. Je serais ravi de te servir de tuteur. » Mallory hocha la tête pour le remercier. C'était assez plaisant de rencontrer une connaissance de son petit-ami qui n'était pas opposé d'emblée à leur relation. Ce vétérinaire avait l'air plutôt sympathique. « Je vous laisse, les jeunes. J'ai quelques vaccins à faire encore. »

Mallory laissa son partenaire se charger de clôturer la conversation avec Andrew et il se dirigea vers une autre cabane plus loin dans le parc. En apercevant encore des cages par la fenêtre, il entra pour rendre visite aux résidents. « Bah alors, les gars, vous êtes punis ? Vous n'avez pas le droit de sortir pour jouer avec les autres, vous ? » Il n'avait pas remarqué le panneau jauni par le soleil sur la porte qui prévenait que les chiens de ce groupe-ci étaient considérés comme méchants et qu'on ne devait donc pas s'en approcher. D'un naturel confiant avec les bêtes, le rouquin s'approcha des grilles, le sourire aux lèvres. Un rottweiler retroussa immédiatement les babines et le jeune homme marqua une pause, étonné par la réaction que sa présence suscitait. A présent immobile à quelques centimètres de la grille, il contemplait de ses yeux bleu écarquillés le joli chien manifestement très agacé de le voir ici. Pourquoi autant de haine ? Ils s'observèrent longuement et, au moment il crut que le Rottweiler allait se calmer, l'ouverture de la porte déclencha une série d'aboiements furieux qui le prirent par surprise et le fit faire un bond en arrière. Son dos se heurta au torse de la personne qui venait d'entrer et qui n'était autre qu'Amalric. Il prit alors sa main et l'entraîna avec lui vers la sortie. Une fois à l'extérieur, il s'adossa au mur de la cabane et ferma les yeux. Après quelques instants, il souffla : « Pffiou... Il avait l'air bien énervé celui-là. J'ai eu un peu peur. » En esquissant un sourire, il attrapa le poignet de son petit-ami et guida sa main jusqu'à la poser sur son torse au niveau de son cœur. « Regarde comme il bat vite. » L'adrénaline lui donnait l'impression d'avoir pris de la drogue. Il s'était toujours dit qu'il pourrait arrêter quand il voudrait, qu'il avait la volonté suffisante, mais mine de rien le fait qu'il en prenne beaucoup moins souvent depuis qu'il habitait avec Amalric se faisait sentir. Posant sa propre main sur le coeur d'Amalric, il souffla : « Le tien aussi bat vite... » Relevant la tête vers son compagnon, il fut frappé une énième fois par la beauté de son visage et la franchise de son regard. Alors, sans réfléchir, il enroula un bras autour de sa taille et plaqua une main à l'arrière de sa tête pour l'attirer complètement contre lui et aller chercher ses lèvres. Pris en sandwich entre le mur et le corps tendu de son petit-ami, il gémit contre sa bouche et saisit la première occasion qu'il eut de rendre le baiser langoureux. C'était ça, la vraie extase. Encore mieux qu'un cacheton. Encore mieux qu'un shot. Amalric. Ses mains, sa bouche, son corps contre le sien. Il dirait pour se justifier que quelqu'un les regardait ou quelque chose dans cette idée-là. Il trouverait une excuse plus tard. Pour l'instant, il voulait juste l'avoir pour lui, sur lui, contre lui. Le posséder. Le dévorer. Et tant pis si le Prince se rendait compte que, à ce moment-là, il ne jouait plus.
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« Je n'ai jamais pu faire coïncider ce que je croyais être la vérité avec ce qui m'aidait à vivre. »

Tandis que Malloàry s'éloignait, Amalric retint Andrew par la manche, les vaccins n'étaient jamais urgents, il pouvait bien lui accorder deux minutes de son temps. Il garda un moment le silence, il ne savait pas quoi lui dire, ça faisait un moment qu'ils ne s'éteaint pas vus et l'on aurait pu croire qu'ils avaient des tas de choses à rattraper, mais devant le peu de temps qu'ils avaient, il se trouvait muet comme un idiot. Il lui aurait bien donné de ses nouvelles, mais que dire ? Qu'il payait Mallory comme un vulgaire escort ? C'était la chose la plus importante qui s'était passée depuis la dernière fois, il ne pouvait cependant lui avouer. Lui parler de Jett ? Banal, trop. Le vétérinaire se doutait bien que le chien allait bien de toute manière, Amalric était du genre à s'inquiéter pour très peu et il ne comptait plus le nombre de messages paniqués envoyés dès qu'il soupçonnait le moindre problème avec Jett. Il aurait pu trouver autre chose à dire, lui parler des cours, lui donner des nouvelles de ses cousins, pratiquer l'auto-dérision sur la dernière défaite des Canes... Il se contenta pourtant d'un "Je ne l'aime pas vraiment." Il fallait bien que ça sorte un jour, Mallory s'était confié à quelques proches de son côté, il n'y avait pas de raison pour qu'Amalric porte son secret seul. Même si Andrew travaillait pour sa mère, il avait assez confiance en lui pour être certain qu'il ne dirait rien. Il avait raison, mais la réaction de l'adulte le désarçonna complètement, ce n'était pas de la colère ou du dégoût, pas du soulagement, pas de tristesse, de compassion ou d'incompréhension non plus. Juste de la déception dans son plus pur état, sans jugement, sans morale à venir, juste un regard qui semblait vouloir lui hurler qu'il n'attendait pas cela de lui sans pour autant pouvoir s'exprimer. Amalric avait envie de se justifier, d'expliquer pourquoi il avait fait ça, de le rassurer, de lui dire que Mallory le savait petinement, qu'il était d'accord avec tout ça... A la place il laisser aller la manche du vétérinaire et baissa la tête et les yeux avec la même expression de honte et de culpabilité des enfants pris la main dans le sac.

Andrew était déjà rentré quand il s'autorisa  à penser à nouveau, quelle drôle de journée... ça avvait bien mal commencé avec sa mère et puis passer du temps dans la piscine lui avait fait penser que la journée pouvait être agréable au final. Le chat lui avait donné, mais les bras de Mallory avaient former un nouvel espoir... qu'Andrew venait de détruire sans ménagement. Finalement il n'y avait bien que les moments passés avec son petit ami pour le réconforter. Où était-il parti d'ailleurs ? Il balaya les environs du regard sans trouver personne jusqu'à réaliser que le chiot de tout à l'heure attendait assis patiemment devant la porte de l'isoloir. Il secoua la tête en se dirigeant vers la cabane des chiens dangereux, le rouquin avait décidément le chic pour aller là où il ne valait mieux pas mettre les pieds. La porte possédait une double sécurité pour s'assurer aucun canidé ne puisse l'ouvrir, autant dire qu'elle faisait un vacarme pas possible en s'ouvrant, ce n'était pourtant rien en comparaison des aboiements que son ouverture déclencha. De surprise Mallory s'était cogné contre son torse et fut presque aussi rapide à le sortir de là. Encore un peu hébété par la réaction de son mentor et par l'agressivité du chien, il laissait son petit ami guider sa main sur son torse. C'était vrai que son cœur battait vite, se faire hurler dessus par un chien qui faisait pas loin de son poids 'était rarement considéré comme reposant de toute manière. Il allait lui réponse quand Mallory décida de l'embrasser, là encore il ne fit rien pour l'en empêcher, quand la langue de son petit ami vint trouver la sienne, il plaqua ses mains contre le mur de la cabane, de chaque côté de sa tête et rapprocha son corps de celui de l'autre, sans défense et conquis par l'audace du rouquin. Si ce dernier avait encore eut la main sur son cœur, il l'aurait senti accélérer encore, battre de plus en plus vite à mesure que, malgré ce que leur position pouvait suggérer, Mallory prenait possession de lui. Amalric ne s'en rendit pas compte non plus. Il ne réalisa également pas que ses joues se coloraient légèrement, ce fut une sensation plus familière que ça qui le fit comprendre leur étreinte avait qu'elle ne soit remarquable par Mallory. C'était normal, essayait-il de se convaincre, ça faisait des semaines qu'il n'avait pas fréquenté de femme, la fougue avec laquelle son petit ami l'avait embrassé avait duppé son corps, il n'avait pas vraiment envie de lui, c'était ridicule.

"Qu'est-ce qui t'as pris ?" Il était revenu à la réalité. "Tu ne sais pas lire ou quoi !?" d'un geste il montrait le panneau sur la porte. les chiens à l'intérieur ''étaient du genre hargneux, certainement pas adoptables et dangereux pour les autres chiens, ils restaient donc là dedans ce qui les rendait encore moins fréquentables. C'était un cercle vicieux, il en était conscient, mais il n'y voyait pas d'alternatives. Soupirant, une nouvelle idée lui vint en tête, il regarda rapidement autour d'eux et ne vit pas Kaya, ça ne pouvait signifier qu'une chose. "Viens", il leur fallait bouger, n'importe quoi pour éviter de parler de ce qui venait de se passer. Il rentra de nouveau dans le grand bâtiment et ouvrir la première porte à leur gauche, il vit Andrew dans l'autre pièce et baissa les yeux, ne trouvant pas en lui la force de l'affronter. Il ne pouvait qu'imaginer le regard qu'il avait dû lui lancer tout en se disant que, peu importe ce qu'il avait en te^te c'était certainement plus sympathique que la réalité. Arrivés dans al pièce, une chienne husky leva les yeux vers eux. "Hey Kaya, ça va ma belle ?" Elle se rapprocha de la grille de l'enclos où elle se trouvait pour récupérer les caresses du jeune homme. Le grillage n'était pas haut, elle aurait pu sortir sans problèmes, ce qui la retenait d'aller s'amuser avec ses camarades était plus petit, arrêté sans difficultés par la grille. Cinq chiots mi husky mi labrador de trois semaines regardaient les humains avec méfiance. Amalric s'écarta légèrement, gardant la main dans le pelage de la chienne, pour permettre à Mallory de les voir et guetta la réaction de son petit ami avec un léger sourire. Si ses pensées étaient justes -ce dont il ne doutait pas- le spectacle qui s'offrait au rouquin devrait lui faire oublier qu'Amalric s'était un peu trop laissé faire quelques instants plus tôt, c'était son plan en tous cas.
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Quand Amalric se laissa aller à lui rendre son baiser, Mallory oublia totalement la situation dans laquelle ils se trouvaient. Il put imaginer que son compagnon savait ce qu'il était en train de faire, c'est-à-dire l'embrasser vraiment très langoureusement contre le mur d'un refuge pour chiens dont sa famille était propriétaire. Et, à la passion que le beau brun mettait dans ses mouvements, Mallory aurait pu se laisser duper. Il agrippa son cou avec un peu plus de force en se pressant contre lui et, au moment même où il croyait sentir quelque chose s'animer au niveau de son entre-jambe,  Amalric rompit le contact, les laissant tous les deux un peu essoufflés.
A la première réflexion de son partenaire, Mallory crut qu'il parlait de leur baiser et il chercha de quoi le justifier. Mais non. Apparemment, le Prince voulait simplement savoir pourquoi il était entré dans la cabane des chiens dangereux. Il poussa un discret soupir de soulagement et haussa les épaules en guise de réponse.

En suivant Amalric à travers le pré, le rouquin ne put s'empêcher de donner des caresses à tous les chiens qui coururent vers lui. Toutes ces boules de poils avaient le don de faire fondre son cœur. Toutefois, ce ne fut rien en comparaison de celles qui l'attendaient dans la pièce où le conduisit son hôte. Entendre ce dernier parler au husky le fit sourire. Amalric était donc capable d'être sympathique. Avec des canidés, certes. Mallory adressa un signe de la main à Kaya ainsi qu'un large sourire. Son sourire se figea au moment où il aperçut les chiots. Sa respiration se bloqua un instant et ses yeux se mirent à briller. « Oh mon dieu... » Il posa une main sur l'épaule d'Amalric qui se tenait à coté de lui, comme pour se retenir de tomber à la renverse, avant de s'exclamer : « Trop mignons ! » Au bout de quelques minutes, Kaya s'habitua à leur présence et Mallory put s'asseoir par terre en tailleur pour prendre un chiot dans ses bras pendant que les autres essayaient de lui monter dessus. Il couvrit sa tête de baisers et joua avec ses oreilles avant de faire la même chose à un de ses frères. Tous ces petits museaux qui se cognaient contre lui étaient adorables de maladresse. Mallory aurait pu rester ici pendant des heures à tripatouiller les chiens, leur parler et jouer avec eux. Ces petites bêtes étaient douces, affectueuses et semblaient être heureuses de le voir. Tout ce que personne n'avait jamais été avec lui. Il se sentait aimé et utile. En fait, il se sentait tellement bien à ce moment précis qu'il eut envie de pleurer de joie.

*

Dans la voiture qui les ramena au domicile de la famille Prince, Mallory ne cessa de parler des animaux qu'ils avaient vu aujourd'hui et de rire en se remémorant leur pitrerie. C'était sans nul doute la première fois que son partenaire le voyait aussi... lumineux. Son visage était presque méconnaissable sans cette tension permanente qui était son quotidien pratiquement depuis sa naissance. Quand Amalric gara la voiture, Mallory voulut profiter de leurs dernières minutes d'intimité pour lui témoigner sa reconnaissance. Alors que le moteur se coupait, le rouquin posa sa main sur celle que le Prince avait encore sur le levier de la boîte automatique et il plongea son regard dans le sien. « Merci » souffla-t-il en lui adressant son sourire le plus sincère. « Je... » Son regard s'égara momentanément sur les lèvres de son partenaire et il songea une seconde à les embrasser. Par crainte de briser cet instant parfait en se faisant repousser, il renonça à cette audace et ses yeux se concentrèrent de nouveau sur ceux qui lui faisaient face. « Merci beaucoup » Répéta-t-il d'une voix douce avant d'étreindre brièvement les doigts d'Amalric et de les lâcher pour descendre de la voiture.

A l'intérieur, le dîner était presque servi. Monsieur et Madame Prince étaient en train de prendre un apéritif en compagnie de leur fils aîné. Les deux hommes débattaient de la situation géopolitique des pays d'Europe de l'est. Ils s'interrompirent pour les accueillir – Mallory dut serrer la main à Thomas – et tout le monde alla s'installer autour de la table. Le rouquin prit un siège juste à coté de celui de son partenaire tandis que l'autre jeune Prince s'assied en face de lui. Les parents occupaient les bouts de table. Voyant que la dame de maison allait ouvrir la bouche, le jeune homme prit intérieurement le pari sur le premier mot qu'elle dirait et le gagna, sans trop de surprise : « Thomas nous a dit que tu avais les meilleures notes de ta promotion. Il a des amis dans ton année. C'est assez impressionnant. » Elle adressa un sourire mielleux à son premier rejeton et Mallory se retint de rouler des yeux tandis qu'elle croyait bon d'ajouter : « On dirait que tu es aussi parfait que notre cher Thomas. » Le rouquin ne savait pas grand chose sur ce dernier mais il était tout de même certain de ne pas avoir beaucoup de choses en commun avec lui. Si ce n'était son cursus dans le domaine juridique. Et, là encore, - peut-être était-ce à force de fréquenter Amalric mais – il ne n'était plus sûr de vouloir poursuivre sur cette voie et songeait à se tourner davantage vers la médecine. « Tes parents doivent être fiers d'avoir un fils comme toi. Que font-ils dans la vie ? » La question de Monsieur Prince menaça de le faire s'étouffer avec son verre d'eau et il jeta un coup d'oeil en direction d'Amalric à la recherche d'un peu d'aide. Son prétendu petit-ami savait bien que son père était inconnu et sa mère une prostituée alcoolique de Chicago. Et, toujours sur son petit nuage depuis qu'ils étaient revenus du refuge, le rouquin ne se doutait pas une seule seconde que ce qu'il lui avait raconté sur sa vie privée, sur sa famille, sur sa condition de vie, allait devenir une arme contre lui. Un poignard mortel.
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