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Mallory avait le chic pour toujours arriver quand il ne fallait pas, à croire qu’il avait un radar intégré qui lui indiquait le pire moment pour faire son apparition. Si au départ il avait inventé ce petit jeu dans l’optique d’ennuyer ses parents et sur le coup de la vengeance, au fil des jours il était revenu à la raison et son pragmatisme légendaire était revenu au galop. Il fallait que son père apprécie suffisamment Mallory pour qu’il considère que son fils avait joué le jeu et lui rende ce qui lui revenait de droit. Tout en s’assurant bien entendu qu’ils ne s’y attachent pas trop et ne voient pas en lieu un beau-fils potentiel, il ne manquerait plus qu’ils n’acceptent pas la rupture quand elle arrivera… De ce qu’il pouvait constater, son père s’occupait de bien l’apprécier, sa mère de le détester, c’était presque prévisible, mais ne rendait pas la situation meilleure, il devait s’assurer que chacun quitte légèrement ses positions, ce serait facile avec son père, il n’avait aucune idée de comment s’y prendre avec elle par contre, d’autant plus que son petit ami ne pouvait déjà pas la supporter, d’habitude elle avait besoin de plus de temps que ça pour se faire détester de ses fréquentations. Heureusement, la réaction de Mallory à la tasse de café lui changea les idées. Chez les Prince on ne buvait que du café grand choix certifié machin et torréfié selon les méthodes les plus nobles. « Tu comprends pourquoi je ne bois jamais de café ? » lui murmura-t-il le plus discrètement du monde. Il était le seul à boire du thé chez lui, ça lui permettait de choisir ce qu’il voulait bien.
Il ne fallut pas très longtemps à sa mère pour reprendre la parole et alors qu’Amalric levait au ciel des yeux résignés, Mallory avait décidé de prendre sa défense, intrigué il l’observa un instant, lui-même n’avait pas l’habitude de répondre à sa mère, il ne se le permettait pas et ses amis évitaient en général de se la mettre à dos. Mallory n’avait pas cette distance, il n’avait pas grandi dans ce milieu, il avait probablement l’habitude de se battre à moitié avec sa propre mère, de ce qu’Amalric en savait, elle était tout aussi irrécupérable que la sienne, pas dans le même genre, mais clairement pas meilleure. Il en fallait plus que cela cependant pour faire taire sa mère, il n’était même pas sûr que c’était quelque chose de faisable, il ne s’était quand même pas attendu à une telle réponse et sa main libre se serra légèrement, si Mallory n’était pas intervenu il aura certainement fait quelque chose, que sa mère le rabaisse constamment, il en avait l’habitude, ça ne le réjouissait pas, mais il pouvait faire avec, qu’elle s’en prenne à son petit ami était hors limite. Il lui adressa un grand sourire après qu’il se soit retourné, dans des moments comme ça il avait une haute estime de con colocataire. Habitué à leur petit cirque, il déposa un baiser sur ses lèvres et l’attira à lui en posant ses mains sur ses hanches « Tu voulais commencer par la piscine, non ? » Il n’avait pas parlé très fort, leurs visages étant distants de vingt centimètres à tout casser et avait ponctué sa phrase par le genre de sourire qu’il lui réservait quand ils étaient ensemble et que le prétendu amant laissait place à ce qui commençait à se rapprocher d’un ami. Dans ses premiers plans il avait prévu de rester tout le week-end à la maison, s’afficher au maximum au bras de son petit ami, mais vu comment la journée commençait, il y aurait un mort avant qu’ils ne retournent à l’aéroport. A la place il avait décidé de passer le samedi après-midi dehors, ça leur laisserait le temps de respirer et lui permettrait également de discuter seul à seul avec Mallory. Il savait parfaitement où aller.
Sa mère avait profité de ce rapprochement pour s’éclipser et sitôt son thé avalé il s’éclipsa dans la salle de bain, il prenait ses douches dans l’après-midi, quand il rentrait chez lui, ça avait été un des seuls points sur lesquels Mallory n’avait rien pu lui reprocher dans leurs premiers jours de collocation, il avait une période d’occupation de la douche tellement hasardeuse qu’il n’était pas chiant là-dessus. Au passage il regarda de quoi il ressemblait, ses cheveux d’ordinaire parfaitement coiffés étaient encore en bataille et il devait admettre qu’il ne ressemblait pas à grand-chose, d’un air peu convaincu, il tenta de les aplatir sans grand succès et abandonna bien vite, s’ils devaient aller se baigner tous les efforts qu’il y mettrait seraient bientôt réduits à néant de toute façon. En sortant il croisa Jett qui l'attendait et l’attrapa. « Ben alors, t’as perdu ton ami ? » De retour dans la chambre, il croisa Mallory qui y était déjà « Regarde qui j’ai trouvé ! », il lui tendit rapidement le chien, puis le rapprocha à nouveau de lui, bien décidé à le garder pour une fois que Jett n’était pas fourré dans les pattes de son petit ami, conscient que c’était là qu’il fallait aller s’il voulait les meilleures caresses.
Il ne fallut pas très longtemps à sa mère pour reprendre la parole et alors qu’Amalric levait au ciel des yeux résignés, Mallory avait décidé de prendre sa défense, intrigué il l’observa un instant, lui-même n’avait pas l’habitude de répondre à sa mère, il ne se le permettait pas et ses amis évitaient en général de se la mettre à dos. Mallory n’avait pas cette distance, il n’avait pas grandi dans ce milieu, il avait probablement l’habitude de se battre à moitié avec sa propre mère, de ce qu’Amalric en savait, elle était tout aussi irrécupérable que la sienne, pas dans le même genre, mais clairement pas meilleure. Il en fallait plus que cela cependant pour faire taire sa mère, il n’était même pas sûr que c’était quelque chose de faisable, il ne s’était quand même pas attendu à une telle réponse et sa main libre se serra légèrement, si Mallory n’était pas intervenu il aura certainement fait quelque chose, que sa mère le rabaisse constamment, il en avait l’habitude, ça ne le réjouissait pas, mais il pouvait faire avec, qu’elle s’en prenne à son petit ami était hors limite. Il lui adressa un grand sourire après qu’il se soit retourné, dans des moments comme ça il avait une haute estime de con colocataire. Habitué à leur petit cirque, il déposa un baiser sur ses lèvres et l’attira à lui en posant ses mains sur ses hanches « Tu voulais commencer par la piscine, non ? » Il n’avait pas parlé très fort, leurs visages étant distants de vingt centimètres à tout casser et avait ponctué sa phrase par le genre de sourire qu’il lui réservait quand ils étaient ensemble et que le prétendu amant laissait place à ce qui commençait à se rapprocher d’un ami. Dans ses premiers plans il avait prévu de rester tout le week-end à la maison, s’afficher au maximum au bras de son petit ami, mais vu comment la journée commençait, il y aurait un mort avant qu’ils ne retournent à l’aéroport. A la place il avait décidé de passer le samedi après-midi dehors, ça leur laisserait le temps de respirer et lui permettrait également de discuter seul à seul avec Mallory. Il savait parfaitement où aller.
Sa mère avait profité de ce rapprochement pour s’éclipser et sitôt son thé avalé il s’éclipsa dans la salle de bain, il prenait ses douches dans l’après-midi, quand il rentrait chez lui, ça avait été un des seuls points sur lesquels Mallory n’avait rien pu lui reprocher dans leurs premiers jours de collocation, il avait une période d’occupation de la douche tellement hasardeuse qu’il n’était pas chiant là-dessus. Au passage il regarda de quoi il ressemblait, ses cheveux d’ordinaire parfaitement coiffés étaient encore en bataille et il devait admettre qu’il ne ressemblait pas à grand-chose, d’un air peu convaincu, il tenta de les aplatir sans grand succès et abandonna bien vite, s’ils devaient aller se baigner tous les efforts qu’il y mettrait seraient bientôt réduits à néant de toute façon. En sortant il croisa Jett qui l'attendait et l’attrapa. « Ben alors, t’as perdu ton ami ? » De retour dans la chambre, il croisa Mallory qui y était déjà « Regarde qui j’ai trouvé ! », il lui tendit rapidement le chien, puis le rapprocha à nouveau de lui, bien décidé à le garder pour une fois que Jett n’était pas fourré dans les pattes de son petit ami, conscient que c’était là qu’il fallait aller s’il voulait les meilleures caresses.
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