I'm falling, please hug me ► Macasia

Jour 11

   

Heure : en pleine nuit
Lieu : chambre de Macsen
Contexte : Asia se glisse dans le lit de Mac non elle a juste besoin de réconfort
Participants : Macsen K. Doyle-Fernandez & Asia I. Ferrari

T'avais beau avoir endurer tellement de choses dans ta vie, ce n'est pas pour autant que tu étais devenue insensible à toute forme de douleur. Le malheur t'affectait encore. Ca ne se voyait certainement pas au premier abord, mais tu restais humaine, et tu avais des faiblesses. Trop de choses te tomber dessus en peu de temps; ta relation avec Clarence vouait à l'échec mais tu avais du mal à te faire à l'idée de ne plus le voir, lui parler sans parler de ta peur d'avoir peut être retouché à la bouteille suite à ce matin où tu t'étais réveillé sans te souvenir de quoique ce soir de la soirée de la veille. Tu ne l'admettais pas à voix haute, tu ne laissais même rien transparaître de l'extérieur mais il t'était impossible d'encaisser ce qui ressemblaient à des gifles en pleine figure. Tu pensais beaucoup trop et tu n'arrivais tout bonnement pas à trouver le sommeil, te tournant et te retournant dans ton lit. Etre seule n'arrangeait clairement pas la chose. Peut être que t'aurais du rester dans la chambre de Max. Enfin bon là tu n'avais pas besoin d'un homme qui te serait utile du seul point de vue physique, t'avais besoin de réconfort et pour ça il n'y avait que vers Macsen que tu pouvais te tourner. Sa simple présence suffisait à te calmer. Tu te rendais en nuisette à la réception, et te transformant en comédienne tu suppliais la personne de te donner une clé de la chambre de Mac sous prétexte que tu étais sa petite amie, que vous veniez de vous engueuler, qu'il t'avait mis dehors et qu'il ne te laissait pas entrer dans sa chambre alors que tu voulais récupérer tes affaires. Tu étais si bonne actrice, que tu avais laisser quelques larmes coulaient. Une fois la clé en possession, tu pouvais enfin rejoindre sa chambre quand bien même il serait sorti en bon spring breaker. Au pire tu l'attendrais. Mais à ta grande surprise, il était endormi dans son lit, sûrement pas dans le meilleur état qu'il soit vu qu'il ne réagissait pas de suite quand tu te glissais sous la couette, posant ta tête contre son dos. Comme ça, avec lui, tu te sentais déjà mieux.

J’avais comme à mon habitude pris l’habitude de sortir tous les soirs, mais autant le dire ce soir j’avais fais fort. J’avais commencé à boire à quatre heure de l’après-midi alors autant le dire qu’à minuit passé j’étais déjà complètement mort. Je réussis tout de même à retrouver le chemin de ma chambre même si je me suis trompé plusieurs fois. Je m’étais effondré dans mon lit une fois en boxer et je m’étais endormi comme une larve. L’alcool me faisait dormir comme un sourd, je n’entendais rien de ce qui se passait autour de moi. C’est sûrement pour cela que je n’ai pas réagi en entendant la porte s’ouvrir mais quand une tête se posa sur mon dos. J’ouvris un œil dans le noir me demandant si j’avais amené quelqu’un cette nuit ou pas mais je n’en avais pas le souvenir. Je me retourne doucement et fis face à Asia. Cela faisait un petit moment qu’on ne s’était pas croisé tous les deux. Je vis tout de suite que quelqu’un chose n’allait pas, elle était une de mes meilleures amies après tout. Je l’attire contre moi et fait poser sa tête sur mon torse pour qu’elle soit bien installé. Position qu’on connaît que trop bien tous les deux. Pour que tu viennes me voir aussi tard, c’est qu’il doit y avoir quelque chose qui ne va pas ma belle. dis-je en venant caresser ses cheveux du bout des doigts. Elle allait m’en parler, je n’en doutais pas mais autant le dire je n’aimais pas du tout la voir dans cet état. Il a plutôt intérêt que ce ne soit pas à cause d’un mec sinon il risque de crever rapidement.

Tu recherchais simplement du réconfort, chose que tu avais essayais de trouver dans le lit de divers hommes mais en vain. Mais là avec Macsen, ça ne pourrait que fonctionner, il ne guérirait peut être pas tous les maux mais sa présence te ferait le plus grand bien, t'en étais certaine au point que tu avais joué la comédie pour accéder à sa chambre sans qu'il ne le sache. Tu t'étais glissé dans son lit sans qu'il s'en rende compte avant qu'il n'ouvre les paupières quelques minutes plus tard. A croire que tu n'étais pas si discrète que ça. Le fixant dans les yeux, tu ne savais pas quoi dire, tu te contentais de le regarder avec un sourire timide. Collant ta tête sur son torse, là encore tu ne bronchais pas, tu te laissais faire. T'avais besoin de ce contact. Il était l'une des rares personnes à avoir la possibilité de te voir dans un état comme ça et il savait pertinemment quels étaient les gestes à avoir à ton attention." Pour que tu viennes me voir aussi tard, c’est qu’il doit y avoir quelque chose qui ne va pas ma belle. " Tu te mordillais la lèvre alors que ta main dessinait les contours de ses abdos et il n'y avait rien de sexuel là dedans pour une rare fois." Tu crois que j'ai fait quelque chose de mal pour que je tombe sur le mec qu'il fallait pas ? " Les hommes semblaient toujours vouloir te laisser tomber, entre ton père, ton défunt petit ami et maintenant Clarence. Au fond il n'y avait que ton frère et Macsen sur qui tu pouvais vraiment compter.

J’étais clairement épuisé de mes soirées à répétition mais c’était également le genre de vie que j’aimais, je ne m’ennuyais jamais et j’étais toujours entouré de gens qui m’occupaient l’esprit. Mais ce soir, il fallait vraiment que je me repose. Voilà pourquoi, j’étais rentré vraiment tôt de la soirée. Il fallait que je dorme. J’aurais pu le faire, j’étais même en train de m’endormir quand je sentis quelqu’un se poser à côté de moi. Je me retourne et me retrouve face à Asia. Ce n’était pas son genre de s’infiltrer comme cela surtout aussi tôt de la nuit. Je remarque vite que quelque chose n’allait pas et je la colle contre mon torse pour simplement lui donner la tendresse qu’elle me réclamait. J’espérais simplement que ce n’était pas à cause d’un mec mais je pense que j’ai tapé pile dans le milles. Surtout quand j’entendis ses paroles. Encore un problème avec un mec ? … Je dois aller tuer qui cette fois ? dis-je en rigolant légèrement. Mais ce n’était peut-être pas le moment de rire non plus, elle n’allait pas bien et l’idée que cela soit un mec qui l’ait mis dans cet état m’énervait clairement. Raconte moi, qu’est ce qui se passe avec ce mec ? lui demandais-je en me mettant à jouer avec ses cheveux.

Si seulement la vie était plus simple, et surtout si seulement il n'y avait pas les hommes pour y mettre un bordel sans nom, ça te simplifiera la tâche. En plus de ça t'étais devenue totalement hermétique pour ce qui était de laisser parler tes sentiments. Elles étaient bien rares les personnes avec qui tu parlais en toute sincérité sans cacher ce que tu pouvais penser, sans être la fille délurée qui se fiche de tout parce que oui derrière cette fille folle, il y avait bien un coeur qui battait et surtout qui était capable d'avoir mal. Heureusement qu'il était là, que Macsen avait ce don pour te donner un nouveau souffle à chaque fois que tu te mettais dans la merde. Sans lui, tu ne serais rien et certainement pas celle que tu étais devenue. Tu ne répliquais pas lorsqu'il menaçait d'aller s'occuper lui même du mec à l'origine de ton malheur. Il n'avait pas le droit de faire ça mais tu ne pouvais lui reprocher le fait de vouloir te protéger du monde extérieur, les amis comme cela sont rares, il faut savoir les garder à ses côtés. Tu soufflais un bon coup avant de tout déballer." C'est un mec que j'ai rencontré à NYC. On a très vite accroché, on a parlé encore et encore de tout et de rien. Je crois que c'était la première fois depuis longtemps que je discutais autant avec un homme sans l'avoir mis dans mon lit, pourtant il est loin d'être laid pour son âge. Puis on s'est revu par hasard à Boston, et stupide que je suis je me suis un peu attachée à lui. Je l'ai revu ici le premier jour, j'ai cru qu'il m'avait suivi en mode psychopathe mais il s'avère qu'il est prof à Harvard. J'ai paniqué. Je l'ai envoyé balader mais j'arrive pas à me l'enlever de la tête. " Ressasser tout ça, ne fait que te conforter dans ton malaise." Je sais que j'ai pas le droit Mac, que je vais me foutre dans la merde mais j'arrive pas à faire taire mon coeur. " T'es dans la pire des impasses qui soit.

Je dois bien avouer qu’il est difficile pour moi de croire qu’Asia pouvait s’attacher vraiment à un homme, surtout qu’elle ne le connaît pas vraiment. Ce n’était pas une question de jalousie venant de ma part mais je dois bien avouer que cela me faisait tout de même un peu chier qu’elle soit en crush sur un mec. Surtout que c’est un vieux qu’elle me ramène là, un prof nan mais … Elle pouvait clairement trouver mieux mais je n’avais point le droit de lui dire quoi que ce soit. Tu as vraiment le don de te fourrer dans des histoires difficiles… On n’est pas ami pour rien à ce que je vois. dis-je avec un sourire au coin. Mon histoire avec Chrissy n’était pas plus simple mais moi au moins, j’avais arrêté l’idée de me taper des vieilles même si j’avoue avoir des coups de temps en temps. J’étais mal placé pour l’aider puisqu’on était clairement dans la même merde tous les deux. On est clairement dans la même merde tous les deux. J’avoue ne pas savoir quoi te dire, se taper un prof est tout sauf acceptable… Le doyen ne sera pas d’accord pour cette relation… dis-je en passant une main derrière ma tête. Bref, quand un cœur décide quelque chose, on ne peut rien changer.

T'avais ce besoin de te libérer d'un poids, même si tu savais que ça n'arrangerait pas ta situation à moins que Macsen ne trouve une solution miracle alors que toi tu n'en voyais aucunes. T'avais fais une erreur en t'attachant à quelqu'un, alors que tu t'étais promis de ne plus le faire depuis la mort de Connor. Voilà ce qui arrive quand on écoute son coeur et non sa conscience. Ton ami enfonçait le clou en disant que oui t'avais clairement merdé, mais que tu n'étais visiblement pas la seule, car il semblait être lui aussi dans le même cas. Tu relevais la tête, pour voir des indices sur son visage mais il ne laissait pas transparaître grand chose, comme toi quoi. Il ne semblait pas trop prêt, et c'était concevable, à te voir avec un prof. Toi non plus de toute manière. T'es folle mais pas à ce point." Je sais bien que c'est impossible même si en soit ce n'est même pas mon prof, qu'on a pas de relation prof-élève. Je ne suis pas une de ses étudiantes qui fantasme de se taper un prof. C'est trop cliché.  De toute façon, je ne sais même pas ce qu'il y a entre nous. Il a du m'oublié et c'est ça qui me blesse le plus. J'ai agis comme une idiote. Je l'ai repoussé parce que les sentiments et moi ça fait deux et que son statut de prof était une bonne excuse. " Trop de choses en tête que tes propos n'ont ni queue ni tête.

L’humain est fait pour faire des erreurs, elle n’avait pas besoin de s’en vouloir pour cela. J’en faisais aussi beaucoup des erreurs et je me contentais de simplement vivre avec. C’est dans ce genre de situation qu’on se rend compte qu’elle et moi, on est exactement les mêmes. On se fourre dans des situations compliqués alors que notre but principal est de rester tranquille dans un coin sans avoir besoin de sentiment débile. Mais elle était dans une situation pire que la mienne, avec un prof… Ce n’est pas comme si elle avait couché avec lui simplement, nan là elle avait clairement des sentiments pour lui et c’était tout sauf ce qu’il fallait faire. Je ne pense pas qu’il t’ait oublié, je pense juste qu’il est aussi perdu que toi. Asia sérieusement, je suis ton meilleur ami et je ne suis pas quelqu’un de vraiment sérieux. Mais tu te mets dans une situation vraiment compliqué, ce mec à sûrement plus de dix de plus que toi… Ne fais pas la même connerie que moi à t’intéresser à beaucoup plus vieux. Puis ce n’est pas comme si il avait de l’argent, ce n’est qu’un simple professeur après tout. Mais si elle l’aimait vraiment, je ne pouvais rien y faire. Essaye de lui parler, je pense que ça vous permettra de mettre les choses au clair tous les deux. dis-je avec un léger sourire aux lèvres. C’est ce que je devrais faire avec Chrissy mais je n’en ai pas le courage.

T'étais venue le voir non pas pour que Macsen trouve une solution, cela semblait impossible, mais peut être serait-il de bons conseils. Et surtout t'avais confiance en lui. Tu ne pouvais pas parler à n'importe qui de Clarence, tu n'avais pas envie de mettre ce dernier dans une situation délicate avec le Doyen même si aucun mal n'avait été fait. T'avais envie de te frapper pour être aussi conne, t'aurais du savoir que fréquenter un homme de cet âge t'apporterait du malheur même si tu t'attendais à moins pire que cela. Tu haussais les sourcils au dire de ton ami. Il ne prenait pas de pincettes avec toi, ça avait le don de t'horripiler mais au fond tu attendais cette sincérité de ta part. Tu relevais la tête, et posé ton coude sur l'oreiller pour avoir un appui." Crois mois que ça m'aurait arrangé de me contenter d'un étudiant comme toutes les autres ou rien même mais ce foutu coeur a fait des siennes. Je te jure que si je pourrais me l'arracher de la poitrine sans mourir, je le ferais. " Qu'est ce que tu détestes être faible. Alors qu'il te conseille de lui parler, tu te mordilles la lèvre. C'est exactement ce que tu évitais depuis des jours." Je suis nulle pour parler, pour dire ce que je ressens. Tu le sais en plus. " Dire des conneries ça ne te dérange pas mais t'ouvrir aux autres c'est une toute autre histoire.

J’avoue que j’aurais pensé à tout sauf à cela, je n’aurais jamais pensé qu’Asia puisse fréquenter un jour un homme beaucoup plus vieux qu’elle. Je n’aurais pas pensé qu’elle puisse être comme moi à l’époque. Ce n’était pas la bonne solution et j’avais commencé simplement pour faire chier mon père parce qu’il fallait que je le fasse chier comme lui le faisait. J’eus un léger rire quand j’entendis la fin de ses paroles. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Après, tu es le seul maître de ta destiné, c’est à toi de voir si tu veux quelque chose avec lui ou pas. Mais cela va être difficile et sûrement douloureux mais si tu es prête à vivre une histoire cachée et interdite… Fais-le. Je sais qu’elle n’est pas douée pour parler sauf avec moi bizarrement. Je sais mais il va pourtant bien falloir que tu bouges ton petit cul ma fille. C’est en faisant un pas en avant qu’on grandit et qu’on résous les problèmes. Je parlais comme un homme mature maintenant, cela changeait de d’habitude.