LEYLA ϟ on peut se tromper une fois dans la vie, pas deux fois.

Croyant toujours être dans ta chambre, tu t'es affalé sur ce que tu as cru être ton lit et empressé de réveiller ton compagnon de chambre, un mather de surcroît, pour lui raconter ton dernier rêve érotique. Tu en rigoles, faut croire que c'est un effet de l'alcool dans ton sang car, même si ça t'excite, ça te fait bien marrer puisque c'est du pur fantasme, une chose qui ne risquerait pas d'arriver dans ta vie. Ce n'est que dans les fictions qu'on peut trouver ce genre de scène. Bref, ne l'entendant pas rigoler, tu attrapes la couette de l'autre lit mais il semblerait que tu avais oublié qu'il y avait un espace entre les deux, c'est donc la chute. Tombant sur les fesses, tu ne cries pas mais rien ne t'empêche de le faire, tu te frottes le bas de ta colonne vertébrale en geignant. Là, tu sens sa présence et bizarrement, il avait une voix plus doucereuse que dans tes souvenirs. Tu le repousses d'un geste de la main. Ça va. Tu n'as toujours pas compris qu'il ne s'agit pas de ton compagnon mais de Leyla, ta petite-amie de quelques jours. Tu te relèves péniblement, tu as arrêté de rire à cause de la chute qui t'a fait comprendre qu'il est temps de dormir. Néanmoins, tu ne peux pas te coucher dans ton état, une bonne douche te purgerait et te réveillerait un peu. Une grosse journée t'attend demain. Alors, te dirigeant vers la salle de bain, tu enlèves tes habits et te retrouves dans ton plus simple appareil. Bah quoi, ton compagnon est un mâle, y'a pas de quoi être choqué. Seulement ce n'est pas lui mais une quincy qui n'a sûrement jamais vu un homme nu se baladant comme si de rien n'était, dans sa propre chambre qui plus est. Manque de bol, la porte que t'ouvres tombe sur un placard. Tu râles aussitôt. Bordel pourquoi il n'y a pas de lumières ici ? Tu cherches l'interrupteur en tâtant le mur mais pas de chance, ton pied se cogne contre une valise qui traînait là, la même qui avait failli te tuer avec le dissolvant. Ça faisait un mal de chien ! PUTAAAAIN !

Leyla & Ludwig

Je ne savais vraiment plus quoi faire. Ludwig était entré dans ma chambre après que j'eus ouvert la porte. Il était complètement saoul et il devait se croire dans sa chambre. Il avait essayé de boire du dissolvant pour ensuite se jeter sur un lit et baver sur la couverture. En essayant de faire je-ne-sais-quoi, il tomba en bas du lit et c'est là que je m'approcha finalement de lui pour lui demander s'il allait bien. Il me repoussa de la main en me disant que ça allait. Puis, il se leva et commença à se déshabiller. Mais bon sang, à quoi il jouait? "Karl, ça suffit. Rhabilles-toi et sors de ma chambre." Même si j'aurais voulu avoir l'air autoritaire, je n'aurais pas pu. Il était passé minuit, j'étais fatiguée puisqu'on m'avait réveillé et en plus, j'avais toujours été douce. Ça en prenait beaucoup pour me fâcher. Karl s'avança et ouvrit la porte d'un garde-robe avant de se mettre à chialer qu'il n'y avait pas de lumière. Je voulu lui faire comprendre où il était mais il se cogna le pied avant que j'arrive à lui. Il était vraiment dans les vapes. Il n'y avait pas trente mille solutions. J'alla à la salle de bain et revint avec un verre d'eu très froide que je lui balança en pleine figure.