LEYLA ϟ on peut se tromper une fois dans la vie, pas deux fois.

Tu as quitté plus tôt le restaurant pour te rendre en ville. En bon mather qui se respecte, tu es allé dans une boite de la ville. Lorsque tu reviens quelques heures plus tard à l'hôtel, tu es complètement défoncé, cherchant en vain la porte de ta chambre. Visiblement, tu t'es perdu, pas étonnant vu le nombre de verres que tu as ingurgité dans la soirée. Tu n'étais pas venu en Nouvelle-Zélande pour élargir ta culture du monde, surtout des New-Zélandais, ahah comme si ça allait vraiment t'intéresser. Non ce sont les boîtes du pays qui t'attiraient et les filles qui y vont. Tu en as embrassé quelques-unes ce soir, ça n'a plus vraiment d'importance maintenant car demain, tu auras tout oublié ce qui s'est passé la veille. À moins que les numéros des filles dans ta poche t'éveillent quelques épars souvenirs. Ton esprit barre la route à tes pensées, tu ne peux pas y accéder tant que tu n'aies pas eu une bonne nuit de sommeil. Impossible alors de se souvenir du numéro de la chambre. Découragé, tu frappes à une porte au hasard, un étudiant du spring break devrait bien pouvoir t'aider à te rediriger vers ta chambre. T'as pas le choix, tu préfères décuver dans ton lit plutôt que dans le couloir.

Leyla & Ludwig

Il était minuit passé. Je dormais à poing fermé dans ma chambre d'hôtel. Je ne m'attendais certainement pas à ce que quelqu'un vienne cogner à ma porte. Ce fut un vacarme pour moi qui dormait. J'ouvris doucement les yeux et jeta un coup d'oeil au réveil-matin. J'étais tellement endormie que je ne vis pas clairement l'heure. Chose certaine, ce n'était pas une heure normale pour cogner à la porte de quelqu'un.
J'vais une chambre que je partageais avec deux autres filles. Ce devait être elles qui revenaient d'une fête et qui avait trop bu pour se rappeler qu'elle avait chacun une clé. Je me leva donc tant bien que mal pour me rendre jusqu'à la porte. J'étais quand même endormie. Je venais de me faire réveiller alors que je dormais comme un bébé. Lorsque j'ouvris la porte, je fis des plus surprise d'apercevoir Ludwig devant ma porte.. Il avait l'air complètement saoul. "Qu'est-ce que tu fais là?"

C’est fou l’influence de la boisson sur ton cerveau, quand tu es bourré tu ne te rappelles généralement de rien et pourtant, il s’en est passé des choses. La sensation d’avoir la tête qui tourne est affreuse, alors tu la colles contre la porte et fermes les yeux tout en continuant à taper. Mais la porte s’ouvre brusquement et tu perds l’équilibre. Tu te retrouves affalé au sol de la chambre et ris sans explication. Dans ta tête, plus rien ne va, tes pensées se mêlent entre elles sans que tu les comprennes. C’est confus et tu n’as qu’une seule obsession : dormir. Et de partir dans le monde merveilleux des songes. Tu sens que la nuit va être longue, tu soupires d’aise croyant déjà dans ton lit quand une voix comme venue des entrailles de la Terre te fait sursauter. Tu as eu une sorte de spasme, une petite frayeur. Heeeeeeein ? parviens-tu seulement à prononcer. On entend de petits borborygmes qui semblent venir de ton ventre tandis que tu marmonnes une phrase indistincte aux pieds joliment vernis qui te font face. Tu penses à des bonbons rien qu’en les voyant. Oh non, j’ai plus faim… j’en peux plus là, beurk ! Tu faillis gerber sur la belle moquette, du beau gâchis sinon hein.

Leyla & Ludwig

Dès que j'avais ouvert la porte, je m'attendais à voir les deux filles avec qui je partageais ma chambre. Vous imaginez la surprise lorsqu'un mec tombe direct sur le plancher devant moi. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Je ne m'attendis pas à avoir un gars saoul à mes pieds ou encore que ce mec soit mon ex. On était sorti ensemble seulement quelques jours et il m'avait plaqué dès qu'il avait eu ce qu'il voulait. Alors que j'étais gentille avec tout le monde, que je croyais au bon côté des gens, Ludwig en avait profiter et je m'étais faite avoir. Comme une débutante. Depuis, je ne le portais pas trop dans mon coeur.
Alors qu'il était étendu sur le tapis, il baragouinait des mots incompréhensible. Il regardait mes orteils comme si c'était des bonbons. Je recula d'un pas et croisa mes bras sur ma poitrine. J'étais quand même en pyjama. Et on ne peut pas dire qu'il couvrait absolument tout. Il faisait chaud ici, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'on porte des cols roulés. "Qu'est-ce que tu veux?' répétai-je.

Relevant doucement la tête, tu te retiens de vomir. De ce fait, tu t'abstiens de parler, de demander à la personne qui te fait face où est ta chambre. Faut que tu te lèves, tu ne peux pas rester allonger comme ça dans une chambre qui n'est pas la tienne. La personne qui t'a ouvert a reculé en te voyant, qu'as-tu de si effrayant ? Franchement, t'ignores à quoi tu ressembles, c'est pas vraiment un problème urgent car avec la boisson tu restes toujours aussi sexy. Enfin, c'est ce que tu crois. Tu ne te vois pas alors pas de conclusions hâtives. Ce n'est pas ta principale préoccupation, tu n'as pas à t'inquiéter pour ton apparence, même en buvant beaucoup d'alcool. Tout ce que tu désires c'est un lit. Subitement, comme un éclair de génie dans ton cerveau tournant au ralenti, t'en vois un plus loin dans la pièce. Avec les bras et les jambes, tu rampes jusqu'au lit mais ta tête se prend soudain une valise. Elle s'ouvre et tu tombes dedans, tel un bébé. Une odeur te chatouille les narines et ta gorge se serre, le flacon de dissolvant t'a donné soif. Tu le prends et l'ouvres, une odeur plus forte se répand dans la pièce et tu le portes à tes lèvres. Tu es près de boire un produit dangereux sans t'en rendre compte, ta gorge t'irrite et tu vas mourir si on te laisse faire.

Leyla & Ludwig

Je passais une bonne soirée, une bonne nuit en réalité, jusqu'à ce que ce mec débarque dans ma chambre. Il était complètement saoul, ça se voyait tout de suite. Il n'arrivait même pas à se tenir debout sur ses deux jambes. Il m'arrivait de boire, de temps en temps. Mais je n'avais jamais l'air de ça après.
Alors que je lui demandais ce qu'il me voulait et pourquoi il était ici, il ne me répondit pas. Je me doutais qu'il ne devait même pas savoir où il était étant donné son état. Il s'avança en direction d'un lit et fonça dans la valise d'une de mes coloc. Elle s'ouvrit sur lui et la seule chose qu'il trouva à faire et de prendre la bouteille de produits dangereux pour la porter à sa bouche. Je le rejoignit rapidement et enleva la bouteille de ses mains avant de la refermer. "u'est-ce que tu fais, bon sang!? Ça va te tuer ce truc!"

Tu n'as pas vraiment fait attention à la personne se trouvant dans la même pièce que toi, jusqu'à ce qu'elle t'arrache des mains la petite bouteille. Tu veux boire et quel que soit le liquide sous le nez. Tu jures intérieurement, c'est pas le moment pour t'embêter. Boire, boire et boire, tu n'as que ça en tête. Finalement la fatigue s'estompe et tu te relèves péniblement, résistant à l'envie de vomir. Ouvrant grand les yeux, tu essayes de te situer en vain, tu es dans une chambre, oui eh bien ? Est-ce la tienne ou pas ? Vu le dissolvant dans un des bagages, non ce n'est assurément pas la tienne. Du coup, tu décides quoi ? Tu t'es perdu et t'as vraiment la flemme de parcourir des kilomètres de couloir dans ton état. Tu lances un sourire à la personne avec toi. T'as pas quelque chose à boire ? Tu réussis à faire quelques pas debout avant de t'affaler sur un lit. Vooodkaaaaaa ! geins-tu à la couette qui t'accueille à bras ouverts. Son doux contact avec ta peau te pousse instantanément à fermer les yeux, tu vas pouvoir enfin dormir à poings fermés, à moins que la personne ait son mot à dire.

Leyla & Ludwig

Je n'avais vraiment pas envie de le voir ce soir celui-là. Ni même aucun autre soir. Avec tout ce qu'il m'avait fait, on peut dire que je ne le portais pas dans mon coeur. Il avait débarqué dans ma chambre, complètement saoul, tout en agissant comme s'il ne me connaissait pas. Je crois que c'était le pire de tout. Je voulais bien croire qu'il avait beaucoup trop bu mais de là à oublié les gens qu'il connaissait.
Je venais de lui enlever une bouteille de dissolvant qu'il avait pris dans une valise d'une de mes colocataires pour les vacances. Il avait voulu la boire. Une chance que je l'avais empêché parce que sinon, il en serait mort. Tout ce qui semblait compter pour lui, en cette instant, était de boire. Il me demanda si j'avais quelque chose et fonça ensuite sur ma lit en criant vodka. Il n'aurait pas pu prendre le lit d'une autre. Non, il devait sauter sur le mien et essayer de boire dans ma couette. J'allais avoir de la bave pleins mon lit maintenant. "J'ai de l'eau" lui proposai-je. J'avais de quoi faire des drinks mais il n'était pas question que je lui en donne. Il avait assez bu comme ça.

Alors que tu étais bien sur ce lit, une chose te revient en mémoire, ton dernier rêve érotique. Est-ce un effet de l'alcool ou le toucher moelleux de la couette qui te fait raviver ce joyeux souvenir ? Joyeux car les rêves érotiques, t'adores ça. D'une main, tu t'empresses à réveiller ton compagnon pour lui raconter ça. Tu ne pouvais pas garder ça pour toi tout seul, partager ça avec quelqu'un, c'est ce que tu préfères. Entre mathers, on ne se cache rien. Bref, tu ne pouvais pas deviner qu'il n'était pas là et qu'il se trouvait dans la bonne chambre alors que toi non, puisque ce n'est pas un mather qui s'y trouve mais une quincy. Tu ne pouvais pas savoir, pas dans ton état. Il/elle te propose de l'eau. Wait what ? Pour rire, tu réponds. Du sexe ? Non du Schweppes. Faut pas chercher à te comprendre, t'es complètement défoncé ce soir pour que tu sois un minimum crédible. Te retournant, tu ouvres un oeil pour tenter de voir ton compagnon mais t'abandonnes, tu veux lui raconter ton rêve. Imagine un grand palais, le genre Game of Thrones, y'avait une belle blonde qui m'attendait avec de forts atouts. Je suis parti la rejoindre ET... on n'a pas arrêté de chicka wow wow toute la nuit. J'étais tellement épuisé à la fin que j'ai fini par bien m'endormir. Tu ris tout seul avant de chuter du lit. AIOUUUUILLE ! Tu t'es fait mal au coccyx.

Spoiler:

Leyla & Ludwig

Alors que je passais une bonne nuit tranquille, il avait fallu que ce con débarque et cogne à ma porte. En plus de m'avoir réveillée, il avait entrée dans ma chambre complètement ivre. Je ne l'avais jamais vu ivre comme ça. Il s'était lancé sur mon lit et bavait sur ma couverture. Dégueulasse. Il était hors de question que je me recouche sur ses couvertures là après. Alors que je croyais qu'il allait tout simplement s'endormir dans mon lit, il se mit à raconter un histoire incluant Trône de fer et une jolie blonde. De quoi parlait-il à la fin?! Je ne comprenais vraiment pas ce qu'il lui prenait. Il n'avait même pas l'air de me reconnaître et ça, ça me mettait en rogne. J'avais envie d'exploser. J'aurais aimé être le genre de fille qui n'a aucune gène à dire ce qu'elle pense et voir assez de caractère pour tout simplement lui dire de déguerpir. Mais je n'étais pas comme ça. J'étais la gentille Quincy qui se faisait avoir à chaque fois et qui voulait trop aider. Arrête stp. Je veux pas en entendre plus." dis-je sans que cela ait d'effet puisque le mather continuait. Il parlait et parlait jusqu'à ce qu'il tombe en bas du lit. Je fonça vers lui pour m'assurer qu'il allait bien. Je me pencha à sa hauteur et demanda: Ça va? Tu n'as rien?" Pourquoi j'étais si gentille?

Spoiler: