KENYA ♕ You and I burn

Cette impression que l'écart entre Kenny et moi ne se creuse à chaque petite prise de bec m'emprisonne et me prive presque d'oxygène. Andy n'est pas là, Teddy est avec je ne sais quel mec et j'ai juste l'impression d'être face à moi même. Serrant la petite veste que je venais d'acheter à la marina, alors que le temps s'était rafraîchi, je marchais sur la plage, regardant cette immense étendu d'eau bleu se dessiner au-delà de l'horizon. J'aime Kenny, plus que tout mais il m'arrive de me demander si nous sommes toujours en phase. J'aime penser que nous ne sommes pas comme les autres. Que nous sommes un couple solide, marié et parents et que cette passion unique que nous avons l'un pour l'autre n'est pas que le désir ardent mais aussi l'image d'un amour indestructible, d'un amour qui se veux éternel . Généralement, nous nous comprenions assez mais, plus ces derniers temps. J'en avais encore eu la preuve. Je m'étais ouverte à lui, je lui avais fait part de mes sentiments, de ce que je pouvais ressentir et d'après lui ... il n'y avait rien d'anomal. Si ça l'était, le fait que sa femme se pose ce genre de question et en vienne jusqu'à les formuler ... c'est anormal. Serrant mes bras contre ma poitrine, je regarde l'heure avant de fourrer mon téléphone dans la poche de cette veste chaude que j'avais sur le dos. J'étais partie vers 14h et il était à présent 17h. Je sais que j'avais gâché notre après-midi, celle qu'il avait réservé au spa, mais j'avais eu besoin de me poser et de réfléchir à tout ces questionnements qui tournent dans ma tête. J'avais besoin de me retrouver seule, pour réfléchir. Je rentrais dans notre suite vers 17h10, essayant d'être silencieuse, de toute manière, il ne m'entendrait surement pas, trop occupé à travailler, écouteur sur les oreilles. Je suis là ...

Je ne sais pas ce qu'elle trouvait d'anormal mais rien que de me dire qu'elle pensait ceci ne me faisait croire qu'il y avait bien un fossé entre nous. Anastasiya et moi on s'était battu pour être ensemble et deux ans plus tard voilà qu'elle se demande tout ceci après deux mariages et un bébé, parfois je me demandais si elle n'avait pas fait tout ceci pour simplement provoquer ses parents. Je pense que non mais l'idée me frôlait l'esprit par moment comme là. Allongé sur le lit, je soupirais, je regardais ma montre, le sac préparé, elle ne reviendrait pas pourquoi après tout, elle trouvait que limite nous n'avions rien en commun, qu'on était deux étrangers. J'étais triste à cette idée, c'est comme si on venait de m'annoncer la fin de nous deux, c'était… douloureux. Une heure passait, une autre, je dormais sur le lit, la télévision ouverte, je n'avais pas le cœur à travailler, elle occupait mes pensées, chaque secondes, chaque minutes, mon cœur saignait. Je commençais à me dire qu'elle avait raison que rien ne serait réparable, qu'elle et moi étions différents. Un bruit, je bougeais encore un peu avant d'ouvrir les yeux. "Salut…" dis-je tout endormi. Je regardais ma montre. 17h10. Elle s'était pas du tout pressé, limite ça m'agaçait encore plus pas comme si notre discussion n'était pas urgente. Je me redressais sur le lit, me frottant les yeux quelques secondes pour reprendre possession de mon esprit.

En poussant la porte, je pensais le trouver sur son ordinateur, à travailler, comme lorsque j'étais partie, mais à ma plus grande surprise non. Pourtant il aurait dû, si il avait prit autant de retard à cause de moi, durant les deux derniers jours de ma bronchite où il avait été présent. J'aurais préféré qu'il le fasse pour ne pas empiéter sur le temps à venir, mais apparemment, nous n'avions pas les mêmes priorités. J'avais été longue, je le sais, mais j'avais aussi eu besoin de prendre du temps pour moi, pour réfléchir à ce qui me taraudait l'esprit. J'avais besoin de réunir mes esprits pour présenter les choses délicatement, sans trop être brusque pour ne pas envenimer les choses, parce qu'il est clair et net que j'avais peur de le perdre. J'avais su tirer l'alarme avant que cette tranchée entre nous ne devienne bien trop grande pour qu'on puisse se rejoindre et la franchir. Je retirais ma veste, me posant sur le bout du lit alors qu'il se réveillait tout doucement, pour quelqu'un qui n'était pas fatigué et qui n'avait pas voulu se reposer une vingtaine de minutes avec moi... c'était assez absurde mais là encore, je n'allais rien dire. Le dos tourné à Kenny, je jouais avec une mèche de mes cheveux, ne sachant pas trop par où commençait. T'as terminé le boulot que t'avais ? demandais-je en tournant légèrement mon visage vers le sien, afin de le regarder un instant.

J'avais pris mes médicaments voilà la raison pour laquelle je m'étais endormi mais je ne préférais rien dire j'allais avoir le droit à des phrases sur ma santé ou je ne sais trop quoi. Je me frottais le visage fatigué, je la regardais un instant avant de passer ma main dans mes cheveux. "Non pas vraiment j'ai juste délégué." Dis-je simplement. J'avais filé le boulot à mon assistante en partie, à Priape et aussi à une autre personne, je donnais les ordres même si je reconnais que j'aurais préféré que ce soit moi qui passe les coups de fils hélas le décalage horaire était tellement grand que je ne pouvais pas le faire. "Alors." Autant brisé la glace tout de suite, Anya avait les cartes en main, elle pouvait choisir de notre avenir, bien sur que j'allais me battre mais seul par moment c'était compliqué. J'avalais ma salive, poussant le sac du lit, éteignant la télé et je rangeais même ma mini pharmacie sur la table de chevet. "Je sais pas par ou commencer, je préférais que tu commences." Déclarais-je en me levant pour poser la petite trousse dans la valise et revenir sur le lit. Par moment, il m'arrivait de regarder mon alliance comme une fierté puis d'autre fois c'était l'inquiétude qui me gagnait comme actuellement.

Il y'a des moments où je n'arrive pas à le comprendre. Pour qu'il délègue, il fallait qu'on se dispute, n'aurait-il pas été plus simple de le faire au début ? Pour le coup, je ne disais rien, mais je pense avoir été trahit par l'expression de mon visage. Etonnement et le dédain. Tandis que Kenny faisait ses affaires, tournant autour de moi, ou du moins, faisant comme si je n'étais pas là, comme s'il ne pouvait pas rester en place plus de quelques secondes. Peut être est-ce tout simplement la nervosité qui le fait bouger autant ... mais dans l'histoire c'est qu'il arrive à me mettre le mal de mer à bouger autant, c'est pourquoi, lorsqu'il se posait enfin, je fus soulager, un peu moins lorsqu'il me demandait de commencer. Je sais bien que je dois me lancer, mais je pensais avoir été assez clair par sms sur ce que je ressentais. Je prenais une grande respiration, je jouais même avec mes doigts, le regard rivé dessus pour ne pas le détourner ou le poser sur Kenny. Il fallait que je parle encore, peut être que maintenant il comprendrait un peu plus. C'est difficile aussi pour moi, je pensais que j'avais été clair dans mes sms dis-je en haussant une épaule, j'avais été un peu plus sèche que je ne l'aurais voulu, mais soit, c'était fait maintenant. Je ... J'ai l'impression qu'on s'éloigne Kenny, qu'on ne partage plus ce qu'on partageait avant ... J'ai l'impression qu'un énorme fossé s'est creusé entre nous et malgré les tentatives qu'on fait pour construire un pont et se rejoindre en plein milieu à chaque fois il y'a une pierre qui tombe, puis une deuxième et j'ai l'impression que tout s'écroule dis-je doucement, je ne sais pas si ma métaphore fonctionne, mais je ne savais pas comment exposer ce que je ressens. J'ai peur qu'on s'éloigne Kenny enfin ... j'ai plus peur qu'on ne se retrouve pas .. parce que s'éloigner on l'a déjà fait et malgré les tentatives qu'on fait pour se retrouver, à la moindre petite embrouille, nos efforts s'évapores. dis-je en tournant la tête vers lui, maintenant face à face, je le regardais un instant pour rapidement baisser mes yeux sur mes mains, assise en tailleur sur le lit. J'ai l'impression que notre flamme s'éteint ... je ne parlais pas de notre amour, parce que je l'aimais, je l'aimais toujours autant mais de cette flamme qui fait de nous, d'ordinaire, un couple passionné, je ne ressentais plus cette passion ces derniers temps. Je crois que la passion me manque...

Une gifle. Je la regardais et je crois que mon visage devenait tellement blême qu'un mort pouvait limite envier mon teint. Je n'en revenais pas, l'entendre dire ce genre de phrase, c'était impossible et pourtant. Elle avait peur mais quand je l'entendais on aurait dit qu'elle était certaine de ce qui se passait entre nous. Je n'avais rien vu de tout ceci pour moi ce qui se passait c'était juste une sorte de routine, je veux dire que notre couple n'était pas ordinaire, on était le genre de personne à se disputer souvent mais de là à me dire ce genre de chose, waha. Elle ne croyait pas autant à nous que je pouvais le croire, je la contemplais, elle ne me fixait même pas, je devais la dégouter ou alors elle était bien trop énervée contre moi. Quand on regarde ça de loin faut se dire que c'était la dispute la plus ridicule au monde mais bon je n'allais pas revenir dessus, je savais qu'elle me sauterait encore plus à la gorge et j'en avais pas envie, en fait je savais même pas de quoi j'en avais envie, j'étais muré dans le silence, aucuns mots ne sortaient, j'étais sous le choc, elle ressentait tout ceci et moi tout ce que je savais et voyais c'était un couple qui ne se comprenais pas. "Ok." Dis-je en me raclant la gorge. Fallait que je sois fort mais au fond elle m'avait un peu brisé, je pouvais pas lui en vouloir si elle ressentait ça, ce n'était pas de sa faute mais mon dieu ce que je me sentais partir. Elle avait parlé de tentatives de nous reconstruire et moi je n'avais jamais vu ça dans ce sens là, des tentatives ça veux dire qu'au fond qu'elle se forçait un peu alors… Oh merde. On était vraiment à ce point? Je passais ma main sur ma nuque. "Et tu veux faire quoi?" demandais-je en la regardant un peu. "Je sais pas quoi faire Anya, je sais même pas combler ce que tu ressens ni même l'expliquer, je voyais pas tout ça comme ça. Tu parles de tentatives de nous reconstruire moi je voyais juste un couple qui est passé au dessus de sa dispute, j'essayais même pas, c'était naturel. Je sais pas…"

Ok... Ok, fut sa seule réponse. Je levais mon regard vers lui, attendant qu'il dise quelque chose mais il restait muré dans le silence. Il ne disait rien de plus, pour l'instant. Je venais clairement de lui dire que nous n'arrivions plus à avancer ensemble, que la flamme de notre couple me manquait mais il me disait simplement ... ok. Je secouais la tête, un peu dégoutée pour le coup. Pensait-il que parler de mes sentiments est une chose facile pour moi ? Je ne le fais d'ordinaire pas, mais aujourd'hui, j'e ne voulais pas ne pas tout avoir essayer pour notre couple, pour lui. Ce que je veux faire Kenny ? Si je t'en parle, je pense que ça laisse matière à réfléchir, je veux trouver une solution, sinon, je ne serais pas là, complètement à nu devant toi oui, ma carapace était clairement resté devant la porte pour l'instant, parce que je sais bien que tôt ou tard, au cour de cette conversation, elle reviendrait pour me protéger Tu penses sérieusement qu'on est passé au dessus de notre dernière grosse dispute Kenny ? Est-ce que t'as eu l'impression que tout était normal entre nous ? lui demandais-je en penchant la tête sur le côté, pour la poser contre mon épaule droite, alors que je tirais sur la couverture en arrachant les petits poils de cette dernière. Regardes nous, à la moindre petite remarques on se dispute, à la moindre petite chose on se renferme sans en parler à l'autre et regarde aujourd'hui.... on passe du chaud au froid tous le temps. Tu me dis que je suis pas assez démonstrative, que je t'accorde pas autant d'attention que tu aimerais mais tu te demande même pas pourquoi, regardes tout à l'heure, tu m'as dis que c'était normal ... alors que j'étais entrain de te dire que j'avais des doutes sur nous, non c'est pas normal que je pense ça. Je t'aime Kenny, ne croit jamais le contraire mais ces derniers temps, c'est comme ci on ne se comprenait plus. je pensais que de venir ici serait un moment de pure bonheur, qu'on allait retrouver cette passion qui nous animait et pour l'instant je ne sens que l'odeur de cette flamme éteinte laissant derrière elle les vestiges d'une relation solide ... dis moi qu'à chaque dispute tu ne te dis pas, c'est peut être celle de trop, parce que moi je me le demande parce qu'on arrive pas à se retrouver totalement Kenny, parce que je t'aime et pourtant j'ai l'impression qu'il y'a un voile dresser entre nous qui pourrait se transformer en mur si on se pose pas les bonnes questions maintenant.

Je savais pas quoi dire, j'étais sur les fesses, j'avais besoin de temps pour repenser à tout ceci alors oui j'avais dis juste un mot ce n'était pas mal, inapproprié surement mais mal non. Je soupirais passant ma main sur mon visage, je sais pas pourquoi mais on aurait dit que ça sentait la fin. "Oui je pense." Dis-je en la regardant. "Je sais pas, je ne comprends pas pourquoi tout est compliqué tout d'un coup." Après tout oui, on avait besoin de parler de certaines choses mais quand même là on aurait dit que c'était une discussion qui allait changer notre vie à jamais et en fait c'est bien ce qu'elle me disait limite par la fin de sa phrase. La dispute de trop ? Sérieux? Je n'en revenais pas, elle osait se poser la question alors oui je savais que dans notre couple j'étais surement celui qui l'aimait le plus mais tout de même. "Non tu vois non je me pose pas cette question." Je me levais, je devenais encore plus nerveux. "C'est comme ça dans un couple, y a des hauts et des bas certains seront plus longs que d'autres puis c'est pas notre premier regarde l'année dernière quand j'étais malade et que tu étais enceinte, on est même arrivé à se quitter." Je me reposais sur le lit. "On a un problème, je le vois maintenant, je m'en rendais pas compte parce que j'ai si peur de te perdre, tu te rends pas compte, tu es pas seulement ma femme, tu es une partie de moi, c'est… j'ai tellement besoin de toi Anya, tu es une partie de mon cœur quand je vais mal, je pense à toi et ça va mieux et je peux pas concevoir le fait que peut-être qu'un jour comme tu dis le pont à du mal à se reconstruire et qu'on s'éloigne. Je le veux pas, c'est trop douloureux." Je me posais face à elle, les yeux sur ses mains, je touchais mon alliance machinalement. "On parle de l'autre fois, de la dispute en Russie, c'est obligé y a un vrai souci autour. Tu y pense encore de temps en temps?"

Moi non plus, moi non plus je ne comprend pas pourquoi tout est compliqué maintenant. C'était dur et douloureux, pour moi aussi, peut être que j'ai été la seule à vouloir y faire face, mais j'avais besoin de lui dire que pour l'instant, je n'avais plus l'impression que nous étions en phase. Je m'évertuai à le lui expliquer, peut être que je choisissais les mauvais mots, les mauvaises métaphore mais faire dans la dentelle, ce n'était pas mon genre et je me trouvais assez délicate dans mes propos pourtant. Lui ne voyait pas les choses, ou ne semblait pas vouloir les voir à ce que je comprenais.  Oui, ce n'était pas notre premier, j'en avais conscience mais d'ordinaire, nous arrivions toujours à nous en remettre et pourtant là, je sais pas, nous avions enchainés dispute sur dispute après celle de Russie qui avait été assez .. compliqué et orageuse. Elle nous avait poussé à faire, à dire des choses que jamais nous n'avions fait auparavant, une limite avait été franchie ce jour là et quand bien même nous avons fait des efforts depuis, j'avais l'impression que, que nous n'arrivions pas à nous reconnecter totalement.  Ses mots me touchèrent, bien sûr que j'avais moi aussi besoin de lui, c'était aussi une partie de moi, une partie de mon coeur et pour rien au monde j'aimerai qu'il ne parte avec ... à l'écouter, je ne l'aimais pas, je n'étais pas aussi attacher que lui l'était et pourtant, c'était tout le contraire. Kenny se posait de nouveau face à moi, regardant mes mains puis les siennes, il s'amusait même avec son alliance et je savais qu'il était nerveux, quoique je l'avais deviné en le voyant bouger autant ou au son de sa voix. Non je n'y pense plus Kenny, mais j'ai l'impression que .. qu'on est pas arrivés à surmonter ça comme les autres fois. Depuis cette dispute, on arrête pas d'être en désaccord permanent, d'élever de la voix, je suis même pas certaine qu'on soit passer réellement au dessus. On a couché ensemble alors qu'on avait rien régler et ensuite on en a vaguement parler par email et basta, peut être que c'est pas réglé finalement, je n'en sais rien et je ne veux plus être dans le flou parce que tout ça, nous, ça me ronge, j'ai pas envie d'être en permanence en conflit avec toi et même si on passe de bon moment je sais pas ils sont différents ... on est différents l'un envers l'autre du moins, c'est l'impression que j'ai, c'est l'impression que nos moments ensemble me donnent. Si j'en parle, c'est que ça me ronge et tu le sais et je veux tellement qu'on y arrive, qu'on passe au dessus ... Je sais bien que nous sommes parents, que tes responsabilités ont commençées mais nos débuts me manque, ton regard plein de passion qui m'accompagnait de partout, cette flamme dans tes yeux, l'attraction entre nous, les surprises, enfin je veux pas que la routine s'installe, je veux pas d'un métro boulot dodo entre nous

J'hochais la tête, j'écoutais les paroles qu'elle me disait prenant note. Je pense qu'elle avait raison, la dispute qu'on avait eu la ou j'avais pris quelques jours avaient laissé des traces, on en avait pas réellement parlé, disons que par mail j'avais choisi mes mots, j'avais aussi caché mes émotions derrière mon écran comme la, je jouais avec ma bague, si on était différent je savais pourquoi. "C'est…" Je prenais une aspiration. "Toute ma vie, on a fait les choses à ma place, on m'a traité comme un enfant, on a toujours dis quelque chose sur mon comportement, mon père était un homme dur, il voulait le meilleur de ses enfants, il a envoyé Charline loin pour qu'elle se reprenne et il a détruit, il m'a détruit. J'avais besoin d'une personne auprès de moi, d'une personne en tant qu'homme, c'est pas cliché, je veux dire je voulais qu'on me montre un peu comment être sans me prendre la tête et toi… Le jour de notre dispute c'était compliqué, je venais d'avoir la prise d'otage, j'avais des cauchemars qui me prenaient la tête, je voulais oublier alors une chose entrainant une autre je suis allé boire et je me suis battu. Tu m'as traité comme un enfant, pas comme une femme qui l'aurait fait avec son mari, tu m'as vu comme un étant un gosse de 10 ans, c'est tout ce que j'essaye de ne pas ressembler même encore tout à l'heure Anya la manière dont tu voulais me mettre des gouttes dans les yeux ou mes lunettes, je pense constamment à tes paroles de la dernière fois." Avouais-je en la regardant. "Alors au fond si j'ai plus de boulot c'est peut-être parce que je veux te montrer que je ne suis pas un gosse, je peux être responsable, je peut-être aussi un homme, ton mari, je le fais pas consciemment et les fois ou je te regarde j'essaye de me maitriser, ça date de bien avant ça, j'essaye de ne pas te manger des yeux constamment, j'ai même des petits manèges comme mettre ma main dans mes cheveux, regarder ma bague ou autre, je sais pas pourquoi." Je me dénudais totalement, Anya n'était pas fautive dans cette histoire, je sais que ça venait de moi, que l'on devait régler cette histoire ensemble.