ALEKHAR ♡ you're mine, for eternity.

J'abusais, toujours, même en présence d'une fille dont j'étais amoureux.. il fallait que je provoque, c'était plus fort que moi. C'était ma façon à moi de montrer que j'avais le dessus des choses, que j'avais le contrôle pour faire simple. « Wahou ! C'est dingue comment t'arrives à plomber l'ambiance Mordachov ! » Je ne pouvais m'empêcher de sourire, amusé.. au moins je n'étais pas comme la plupart des mecs qu'elle côtoyait. Elle inspirait grandement avant de lancer.. « Comme je suis de bonne humeur aujourd'hui, je vais prendre ça pour un compliment et te remercier ! » Je baissais un instant le regard, satisfait de ma parenthèse poète maladroit. Je dévorais son décolleté presque inévitablement.. elle était si belle, sortant fraichement de la douche. Quand à moi je devais sentir rien d'autre que la transpiration, l'alcool et le parfum d'une dizaine de filles.. J'espérais juste que Alexys n'en tienne pas compte. Je lâchais doucement ses hanches, mes gestes étaient à présent plus doux. Je dénoué le nœud de son peignoir, pour finalement le faire glisser de ses épaules. Je me mordais la lèvre inférieur quand j'apercevais son corps en sous-vêtement. Mon souffle se faisait de plus en plus court.. j'avais envie d'elle, ça se lisait clairement dans mes yeux. « Dis le moi. » Dis-je presque comme une obligation.. j'avais besoin d'entendre qu'elle m'aimait, qu'elle me voulait moi et moi seul. Je posais mon front contre le sien, fermant les yeux pour la sentir le plus près de moi.

Franchement, il n'en ratait pas une. Au lieu de dire un truc mignon, un truc touchant comme la plupart des gars, il tournait cela à son désavantage en avouant qu'il y avait eu d'autres filles et qu'il y en avait surement encore maintenant. Je sentais mon coeur battre un peu plus vite. Je dois dire que ça faisait mal mais, il était avec moi à l'heure actuelle et pas avec une autre et, ça me touchait, ça me rendait heureuse. Il avait l'air plutôt content de ma réaction, ce qui voulait dire qu'on allait pas s'engueuler et bordel, ça faisait du bien de le savoir. Je voulais pas d'une nouvelle prise de tête bien que je savais que je ne faisais que la repousser. Finalement, il me reposa au sol, plus doucement qu'auparavant et dénoua le noeud de mon peignoir. Aller Alex, reste calme, c'est comme si t'étais en maillot de bain après tout. Malgré cela, je baissais légèrement la tête quelques secondes avant de relever les yeux vers lui. Je ne me sentais pas vraiment à l'aise avec mon corps dernièrement mais bon, je savais qu'il fallait que j'y fasse face. Dis le moi. Je souris légèrement alors qu'il posa son front contre le mien en fermant les yeux. Je passais ma main contre sa joue. Mon coeur battait à tout rompre. J'avais la trouille de le dire. J'avais peur de le dire mais à la fois tellement envie. J'avais l'impression de perdre le contrôle petit à petit. Finalement je ravalais ma salive. Je t'aime tellement... Je fermais à mon tour les yeux en prenant une grand inspiration. C'était pas si compliqué que ça finalement. Je te veux toi... Pas un autre. Juste toi parce que... Je t'aime. Merde deux fois. C'est vla dur à dire. J'espère qu'il se rend bien compte de tous les efforts que je fais pour lui parce que normalement, c'est des trucs que je garde pour moi ça. Il me rend faible.

J'aurais pu me forcer à le dire pare qu'après tout, il me l'avait presque ordonner mais non, même pas. J'avais envie de le dire parce que c'est vraiment ce que je voulais, parce que c'est ce que je ressentais, parce que j'en avais besoin. Je voulais qu'il le sache, qu'il le comprenne. Je l'aimais vraiment, je ne disais pas cela pour l'embêter ou lui compliquer la vie. Je crois qu'il était heureux de l'entendre. Bah tant mieux et puis, j'étais capable de le dire encore et encore tellement il m'avait manqué. Je souris à mon tour et finalement, il me porta jusqu'au lit sur lequel je me retrouvais face à lui. Je le regardais sans broncher, admirant juste ce qui s'offrait à moi. Je laissais glisser mes mains le long de son torse lorsqu'il vint de positionner au dessus de moi, déposant des baisers le long de mon cou. Finalement, ses mains vinrent caresser délicatement ma poitrine et mon coeur rata un battement. Je le regardais tandis que mon corps se raidit légèrement et qu'un frisson parcouru le moindre recoin de ma peau. J'en profitais pour retirer complètement sa chemise avant de prendre une grande inspiration. Je sais pas si je suis capable de le faire Zak... Je baissais instinctivement la tête. Il fallait que je dise parce qu'on sait jamais ce qui pouvait se passer et puis, ça me foutait la trouille. Je n'avais couché avec personne depuis... l'accident, on va dire ça comme ça.