J6 - Hammam with you can kill a man in a heartbeat ♦ Elynn

Thomas en venait presque à regretter d'être dans un lieu public, comment était-il censé pouvoir se contenir pendant que sa petite-amie le dévorait du regard...Ses mains ne voulaient plus quitter le corps d'Elynn et la sentir bouger contre lui risquait de le faire suffoquer. Rien à voir avec la chaleur du hammam et la vapeur d'eau, le regard d'Elynn le faisait simplement bouillir de l'intérieur. Il se mordit la lèvre en sentant les mains d'Elynn s'aventurer dans ses cheveux et répondit en enserrant sa taille avec toute la poigne qu'il avait. Si elle allait trop loin, il risquait de ne pas pouvoir se retenir à temps. Elle lui faisait trop d'effet et rien n'avait changé depuis le début de leur relation. Elynn était un aimant, leurs lèvres étaient faites pour se rencontrer encore et encore. Il attrapa celles d'Elynn en murmurant :
- Je vais pas tenir longtemps si tu continues...
Ils finiraient par quitter le hammam en quatrième vitesse, direction la chambre.

Thomas était un garçon très séduisant, Elynn le savait et savait savourer comme il se doit ce genre de détail. Elle adorait le regarder le matin, quand il commençait à ouvrir les yeux timidement, se frottant le visage comme pour réveiller ses traits, et se lever lentement. Il était beau, même encore tout endormi, ou tard le soir, lorsque les cernes commençaient à contourner ses beaux yeux clairs. Il lui plaisait, tout simplement, de part son visage d'ange mais aussi de son corps d'homme.Toujours sur lui, Elle sentait son corps réagir à ses mouvements de bassin « ça m'amuse beaucoup » dit la jeune femme, au moins autant en feu que son petit ami à ce moment présent. Elle le regarda, toujours pleine de désir et de provocation.

Spoiler:

Il aurait pu s'y habituer depuis un an, connaître par coeur les courbes de son corps et les contours de ses lèvres ; pourtant, il avait l'impression de la redécouvrir à chaque fois. Certainement parce qu'ils se voyaient au compte-goutte et profitaient de chaque moment volé qu'ils avaient l'occasion de passer ensemble. La main dans le dos d'Elynn, le visage en feu, Thomas était focalisé sur la bouche de l'étudiante.
- C'est bien ce que je pensais, répondit-il en déplaçant une mèche de cheveux collée sur le front de la jeune femme. La chaleur commençait à devenir insoutenable et son corps avait rougi par endroit, réagissant à la forte température. Le maillot de bain noir d'Elynn, échancré par endroit, le laissait rêveur et il l'aurait bien emmenée dehors, tout de suite.
- Je ne savais pas que tu aimais autant le hammam... lui chuchota t-il en riant.

HS:

Il y avait cette chaleur émanant des murs, de l'eau, de la pièce immense dans laquelle ils étaient, celle qui brûlait les poumons, comme si un dragons avait pénétré dans ses alvéoles et soufflait de grandes flemmes en chantant. Et puis il y avait la chaleur de leur deux corps, l'un sur l'autre, criant leur envie mutuelle et passionnée. Cette petite flemme qui n'avait pas cessé de brûler depuis leur rencontre, depuis le début. Aujourd'hui, à cet instant précis, elle n'était plus qu'une petite flemme mais un feu géant, et Elynn la sentait grandir au fil des caresses. Doucement, la jeune femme glissait ses doigts sous le short de bain de Thomas, « J'adore ça... » lui dit-elle dans un souffle, Puis, elle descendit lentement et caresse le jeune homme en le regardant droit dans les yeux, fixant chaque réaction du visage de son amoureux. « la chaleur, ça m'excite... » Elle était provocante, la situation l'amusait car ils n'étaient que tous les deux dans le hammam, mais quelqu'un pouvait arriver à tout moment.

Thomas occultait complètement ce qui l'entourait, il ne voyait plus qu'Elynn. Il pouvait sentir ses mains parcourir son corps, et bien qu'il se savait dans un endroit public, elle avait une façon de le faire bouillir de l'intérieur qui risquait de lui faire oublier ses bonnes manières. Son torse se souleva lorsqu'il sentit sa main dévier vers son short de bain. Décidément, rien n'arrêtait sa petite-amie, surtout pas le lieu. Ils pouvaient se retrouver nez à nez avec d'autres touristes d'ici quelques secondes, et pourtant, ni l'un ni l'autre ne cherchait vraiment à y mettre fin. Elynn le fixait avec ses grands yeux clairs, apparemment amusée de l'effet qu'elle lui faisait. Soutenant le regard fixe de la jeune femme, il glissa une main sous la bretelle gauche de son maillot de bain noir. Elle le rendait complètement fou et elle le savait, à la façon qu'il avait de la dévorer des yeux.
- Mes limites s'arrêtent ici...lui lança t-il en retrouvant ses lèvres, lui laissant à peine le temps de répondre. Il avait envie de sentir leurs deux corps se rapprocher, il en avait besoin maintenant.

Tout les deux montraient leur désir à présent. Ce désir brûlant qui montait en puissance. Le souffle court, Elynn retira ses lèvres de ceux de Thomas, et releva ses cheveux en chignon plutôt mal fait, en les attachant rapidement avec un élastique qu'elle avait gardé autour de son poignet. La chaleur et l'humidité les avait trempé, et elle sentit le plaisir d'avoir la nuque libérée des cheveux collants après les avoir relevé rapidement. De nouveau concentrée sur son petit ami, la jeune femme posa ses mains sur ses joues brûlantes puis un nouveau baiser, plus  doux celui-ci, sur ses lèvres.« tu m'as tellement manqué pendant les examens ! » Elle fut étonnée de ses propres mots, qui n'étaient pas vraiment adaptés à la situation, puis rit et continua  « tu as intérêt de me faire oublier ton absence... » chuchota-t-elle, pleine de sous-entendus. Ses limites s'arrêtaient là ? Surement pas ! Elynn se leva, attrapa les mains de son petit ami et l'emmena à l'extérieur de la pièce brûlante dans laquelle ils étaient jusque là. Après avoir vérifié qu'elle était libre, elle entra dans l'une des cabines destinées à se changer. Faites de bois, Elynn avait remarqué qu'elles étaient très grandes lorsqu'elle était arrivé, quelques temps plus tôt. Elle avait même cru un instant qu'il s'agissait de petits saunas avant de comprendre que c'était les endroits pour se changer... Une fois que Thomas fut entré à son tour, la jeune blonde ferma la porte à clé et se retourna vers son petit ami.

Thomas caressa les lèvres d'Elynn avec envie, il se fichait soudainement de savoir où ils étaient. Reléguant dans un coin de son esprit l'idée qu'il serait si facile de les surprendre. Il avait envie de la sentir toujours plus près de lui, de retrouver son corps sans artifices. A commencer par son maillot de bain. Elynn dégagea sa nuque et s'attacha les cheveux comme pour le laisser profiter de ce nouveau carré de peau qu'elle lui offrait. Il déposa ses lèvres au creux de son cou et garda une main sur ses hanches, sentant chacun de ses mouvements. "tu m'as tellement manqué pendant les examens !" lui lança Elynn avec un regard transpercent.
- Prouve-le...souffla Thomas en la dévorant des yeux. Il avait follement envie d'elle à ce moment.
- Je te propose une nuit blanche commença t-il en laissant sa phrase en suspend. Sans vraiment comprendre ce qui se passait, Thomas se retrouva dans une petite pièce annexe, une sorte de vestiaire. Le "clic" de fermeture de la porte décupla ses réflexes et il retrouva naturellement le chemin vers le corps d'Elynn, profitant de cet endroit plus intime pour descendre les deux bretelles de son maillot de bain. Là où ils étaient, elle n'en aurait plus besoin...

Ils avaient changé de pièce, pourtant la température semblait être la même. Les mains de Thomas brûlaient délicieusement la peau d'Elynn à leur contact, et elle le laissa faire glisser ses bretelles, le coeur battant. Dejà torse nu de son côté, Thomas ne portait que son maillot de bain, la jeune femme profita donc de sa nudité pour caresser son torse et approcher son visage de son cou pour venir y déposer un baiser, puis deux, puis trois... « j'accepte ta proposition » répondit-elle quelques instants après que Thomas lui ait proposé une nuit blanche, continuant ses baisers, faisant descendre lentement ses lèvres du cou au torse tout en continuant ses caresses... Ah il voulait qu'elle lui prouve ? Elle allait lui prouver ! Ils ne s'étaient presque pas vu pendant quelques semaines, seulement le temps de repas, un moment entre deux cours, et une soirée passée ensemble. Oui, ces moments d'intimité lui avaient manqués, énormément. Elle qui n'était pas vraiment portée sur le sexe, elle s'était rendu compte depuis qu'elle était avec Thomas qu'elle adorait vraiment ça, et que ça faisait partie intégrante de leur relation.

Ses mains glissaient sur les épaules nues d'Elynn, c'était comme s'il n'avait pas goûté à sa peau depuis des lustres. Avec les partiels, ils s'étaient vus par coupure, trop peu souvent à son goût. Il ferma les yeux, suivant en pensée le chemin des lèvres de sa petite-amie dans son cou. Tout le manque qu'il avait accumulé depuis des jours refaisait soudainement surface, il avait envie d'elle. Pressant ses deux mains chaudes dans le dos d'Elynn, il fit glisser le reste de son maillot de bain entre ses doigts : le tissu noir toucha bientôt le sol du vestiaire. Les yeux de Thomas se portèrent sur le corps nu d'Elynn ; ça le rendait fou. Enlaçant l'étudiante, il pressa son corps contre le sien et glissa une main dans ses cheveux.
- Tu m'as manqué aussi...dit-il en planquant doucement Elynn contre l'un des murs du vestiaire.

Au creux du ventre de la jeune femme naissait non pas un papillon, mais toute une envolée, montant jusqu'à son cerveau pour l'embrumer. Il n'y avait plus de date, plus d'heure, ce moment était hors du temps. Presque nue après que Thomas ai fait glisser son haut de maillot de bain par terre, la jeune femme aurait pu se sentir gênée, mais au contraire, le regard de son petit ami la rendait fière. Elle se sentait désirée, elle se sentait belle. Leur corps l'un contre l'autre, les caresses de Thomas allant de sa nuque au creux de ses reins, mélangés aux baisers d'Elynn descendant à présent sur son torse, son ventre créaient une ébullition de désir et d'amour. La jeune femme remonta son visage vers celui du blond, et repris ses lèvres avec passion, en caressant son dos, ses fesses. Il n'y avait aucun bruit, seuls des battements de coeurs et des respirations saccadées rythmaient ce silence.