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Jour 5

   
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Heure : 16h00
Lieu : la plage
Contexte : Jackie et Aidan participent à un cour de danse avec leur partenaires. Une certaine tension se dégagera petit à petit, moment qui risque d'être amusant
Participants :  Jackie & Aidan




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J'étais devenue accro à cet endroit, amoureuse d'une vie que je n'avais pas, amoureuse d'une simplicité que je n'arrivais pas à retrouver à Cambridge. Voyagé était devenu presque vitale, en l'espace de cinq mois, j'avais découvert plusieurs modess de vie, des cultures différentes. J'aimais sa et j'espérais pouvoir vivre d'autre moment comme celui-là. Je regardais mon reflet dans le miroir, une jolie robe d'été, des talons et une coiffure plutôt simpliste. La simplicité restait parfois la meilleure des façons d'attirer les bonnes personnes. Je pris mon sac et partie direction, le cour de danse qui allait se dérouler avec les plus bons danseurs d'Harvard. La danse, chose qui n'avait jamais été mon fort. J'allais pour une fois m'essayer à cela. Nous étions au bord de la mers, sur un plateau en bois. La journée allait être amusante et décontractante. J'arrivais sur les lieux du rendez-vous. Je scrutais les visages pour rechercher mon partenaire. Un garçon que j'avais rencontré en arrivant à l'hôtel. Bel homme, j'avais sympathisé avec lui très rapidement avant de lui proposer cette journée originale. Mon regard se stoppa sur une silhouette qui ne m'était pas inconnue. Je plissais les yeux et reconnu rapidement Aidan. Au bras d'une magnifique demoiselle. J'affichais un sourire crispé avant de finalement m'avancer vers lui. S'était toujours compliquée de le voir au bras d'une autre fille ou même de le voir apprécier des filles qui m'insupportaient. Mais que pouvais-je bien faire à ça ? Pas grand-chose et je le savais. J'avançais en inspirant profondément et en mettant de côté ma jalousie. « Tu te mets à la danse toi maintenant ? » dis-je en souriant légèrement. Je hochais la tête pour le saluer avant de poser mon regard sur la fille qui se trouvait à côté de lui. « Bonjour » dis-je en tendant ma main vers la jolie blonde qui était à côté de lui. « Je m'appelle Jackie-Elie mais tout le monde m'appelle Jackie. » dis-je en hochant la tête. Une présentation plutôt simpliste et qui n'allait pas manquer d'alerter le jeune professeur. Trop de bonne manière en si peu de temps de quoi l'interpeler.
     
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Revenait le temps du Spring Break, du trop plein, de la défonce, le temps des excès, le temps du n'importe quoi. Le temps favori d'Aidan quoi. Depuis son arrivée en Nouvelle-Zélande, le peintre avait alterné visites et fêtes et pour le moment, il estimait son programme plus que parfait. Au cours d'une des nombreuses party, il avait rencontré une jeune recrue de la Lowell avec laquelle il avait disons sympathisé. Celle-ci lui avait proposé de participer à un événement autour de la danse. Aidan se défendait dans ce domaine même si il n'avait pas le niveau d'excellence de ses camarades, le fait de les avoir longtemps côtoyé le mettait suffisamment à l'aise et il avait accepté. Les deux Complices arrivèrent donc à l'endroit, magnifiquement idyllique, une estrade de bois face à l'océan, des cocktails et de la musique lascive pour inviter les corps à l'expression. Ses prunelles limpides contemplaient tranquillement l'endroit, ses doigts enlacés à ceux féminins de sa compagnie lorsque son regard se posa sur sa Cabot favorite. Ils ne s'étaient pas revus depuis sa dispute avec sa mère, c'était disons bizarre entre eux. Voilà qu'elle provoquait mais qu'elle changeait un peu de mode. « J'ai toujours aimé ça, mais toi Stevensen ? » la nargua-t-il avec un sourire en coin. Elle n'était pas venue seule également et semblait également avoir décidé de s'amuser pour ce spring break. Il assista muet aux présentations tandis que sa complice révélait son identité. « Tout le monde sauf moi. » ajouta-t-il en la regardant. C'était effectivement très rare qu'il utilise son prénom. « Et tu ne nous présente pas ton partenaire ? » C'est qu'il l'avait rarement vu aussi poli, ça cachait quelque chose. Forcément. « Bien, tout le monde, on va commencer ! Merci d'être venu si nombreux, rejoignez la piste avec votre partenaire ! » L'organisatrice de la journée conviait le monde et Aidan se concentra de nouveau sur sa partenaire, mais ses yeux ne pouvaient s'empêcher de glisser de temps à autre vers la Demoiselle de ses pensées.
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Mon regard s'attardait sur la compagne du jeune peintre. Il fallait dire que Norrington avait un goût très prononcé pour les jolies filles. Élégante, blonde, mince. Le genre de fille parfaite, trop parfaite selon moi. « J'ai toujours aimé ça, mais toi Stevensen ? » mon regard se porta cette fois-ci sur le jeune peintre. Mes yeux se plissèrent légèrement avant finalement d'afficher un sourire. « je retente l'expérience... je suis persuadée qu'aujourd'hui ça peut me plaire » dis-je en fixant le jeune peintre pour ensuite laisser mon regard s'attarder sur mon compagnon de danse. Je passais ma main sur le bras du jeune étudiant rencontré à mon arrivée ici et me présentai auprès de la compagne du jeune professeur. Une présentation plutôt simple et claire. Aucun débordement, mot de trot ou de parole déplacé. Une simplicité qui avait le mérite d'être étrange et qu'Aidan avait remarqué. « Tout le monde sauf moi ». Je hochais la tête à ses paroles. Il est vrai qu'il était rare que nous nous appelions par nos prénoms. Tout était très différent des autres relations, ma relation avec Aidan restait particulière et exclusive à mes yeux. Ma mâchoire se crispa légèrement avant de finalement me mettre à sourire « J'apprécierais par contre que tu ne m'appelles pas mon amour. Ce serait un peu bizarre comme même » dis-je en agrandissant mon sourire. Je me rapprochais un peu plus du jeune homme qui était à côté de moi avant que la compagne du jeune peintre ne se présente à son tour. Laure. Un prénom peu original, voilà donc la faille de cette superbe plante. Le manque d'originalité était donc son défaut, quel dommage. L’intérêt que je portais à mon compagnon, n'était qu’éphémère, un remède pour oublier ce que j'avais devant les yeux. « Et tu ne nous présente pas ton partenaire ? » ma tête se pencha sur le côté avant que mon partenaire ne se présente. Main tendue, il serra la main à Aidan avant que l’organisatrice de la journée ne dise « Bien tout le monde, on va commencer ! Merci d'être venue ici nombreux, rejoignez la piste avec votre partenaire ? » les choses sérieuses allaient commencer. Il était donc temps d'arrêter de parler et de se concentrer. Difficile à dire sachant que nous étions placés juste à côté du jeune peintre et sa compagne de danse. J'avalais ma salive et tentais de me concentrer. « Alors pour commencer, j'aimerais voir comment vous bougez. Je vais donc vous observez le temps d'une danse. Essayez d'être le plus sexy possible et surtout n'oubliez pas qu'il faut être en harmonie avec votre partenaire. » J'inspirais profondément, la tâche allait être difficile. Mon regard scrutait bien trop souvent le couple qui se trouvait à côté de moi. La musique commença. Je commençais à danser tranquillement, rien de très sexy pour le moment, à part un cruel manque de confiance en moi qui me faisait ressentir. Mon regard s'attarda sur Aidan et sa compagne. Compagne qui n'hésitait pas à profiter de la situation, coller l'un contre l'autre. Je fis une grimace avant de reporter mon attention sur mes pas. L'organisatrice se posta à notre niveau et fit : « laisse toi faire... laisses-toi allez. Tu te bloques trop. Soit plus sexy et n'hésite pas à utiliser des bras »
     
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Malgré le nombre importants d'étudiants participant au Spring Break, la probabilité de revoir Jackie était forte. Le fait que cela se passe pendant un stage de sexy dance, c'était autre chose. Aidan avait plaisanté sur le fait qu'il ne l'appelle quasiment Jackie. La Belle ne rata pas l'occasion de le piquer légèrement. Il se contente de rire faussement serein. « Ah non, ça risque pas. » se contente-t-il de répliquer en haussant les épaules. Qui touche risque de couler face à la belle carapace d'indifférence de laquelle il s'est désormais paré. La prof improvisé invite tout ce petit monde à commencer et Aidan s'exécute docile. Faut dire qu'il a la compagnie adéquate. Laure est une bonne danseuse, douée dans le genre bombe atomique, sans volonté de s'attacher ou quoi, juste de s'amuser et c'est là tout ce qu'il lui faut. La musique résonne entrainant les duos en rythme dans ses déhanchés. L'ancien Lowell s'amuse avec sa partenaire, balance ses hanches en mouvement contre le bassin de la jeune femme, pose une main sur le bas de son dos et une autre sur son buste pour la pencher en arrière, il sourit et d'autant plus lorsqu'il voit la prof se poster au niveau de Jackie et son Apollon. Il ne peut s'empêcher d'écouter ses paroles. La moquerie arme le rebord de ses lèvres, et son regard s'emplit de malice alors qu'il lui lance goguenard : « Allez Stevensen, lâche-toi, on est là pour ça non ? » La prof le regarde et s'amuse de la situation tandis que Norrington continue de danser avec sa partenaire de façon endiablée.
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Il est vrai que ma manière de bouger n'avait rien de sexy. Je ressemblais bien plus à manchot qu'à une étoile dansante. J'étais déstabilisée et franchement pas à laisse dans mes chaussures. Mon partenaire devait sans doute s’impatiente. Mon regard se porta sur lui avant de voir qu'il fantasmait sur la belle plante qui se trouvait juste à côté de nous. Mes yeux se plissèrent légèrement avant d'entendre cette voix familière « allez Stevensen, lâches-toi, on est là pour ça non ? » mon regard se tourna vers le jeune peintre puis vers la prof. Je me mis à soupirer avant de dire : « Je m'échauffe ! » dis-je en m'écartant de mon partenaire pour balancer mes chaussures sur le côté. Je viens de nouveau vers lui et mon regard se reporta sur mon partenaire. L'hésitation n'était plus de mise, j'allais m'amuser. Mon corps se rapprocha du jeune étudiant et ma tête se posa juste à côté de la sienne. « Tu sais je peux faire un effort, si tu arrêtais de regarder à côté » dis-je en chuchotant légèrement avant d'afficher un grand sourire. Mon corps commençait petit à devenir plus gracieux. Mon attention se porta sur l'homme avec qui je dansais et non pas sur l'homme qui hantait mes pensées. J'essayais d'oublier la scène qui se jouait devant moi. Une danse plus harmonieuse et surtout beaucoup plus sexy. Dans un mouvement élégant et gracieux, je me retournais pour être dos contre mon partenaire. Les mains masculines attrapaient ma taille tandis qu'une de mes mains descendait doucement le long de mon corps, ma tête légèrement penché sur le côté. Ils voulaient que je me lâche ? Ils étaient servis. La musique s'arrêta et la prof vint à dire : « alors tout est parfait par contre, j'aimerais essayer un petit truc. » elle me pointa du doigt et fit : « J'aimerais te voir danser avec lui » fit-elle me plaçant devant Aidan. Elle prit la partenaire du peintre et la plaça devant mon partenaire. Un échange venait de se faire. « Très jolie danse Norrington » dis-je en affichant un sourire léger. « Ta partenaire semble apprécier ce changement dit donc » dis-je en me rapprochant de lui. La musique ne tarda pas à se remettre en route, mon corps s'avança encore pour se coller contre celui du jeune peintre.
     
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Aidan était au comble de l'amusement parce qu'observer Jackie dans une situation pareille était tout simplement drôle. Il réprima un rire avec difficulté lorsqu'elle annonça s'échauffer. Elle ne se démontait pas et il aimait ça. « Merci, tu progresses ! » lui rétorque-t-il sur un ton encourageant. La première musique s'arrête et la professeur prend une drôle de décision. Alterner certains binômes. Et bien entendu, il se retrouve avec Jackie. La musique redémarre. Il jeta un œil furtif à Laure qui accueillait avec un grand sourire l'apollon de Jackie. Rien d'étonnant à ça en même temps. « Et toi Stevensen ? » lui réplique-t-il avec un grand sourire aux lèvres. Genre colgate pour masquer son trouble. Il rumine à l'intérieur, sa fierté lui interdit d'être coincé, mais est-ce que c'est pas jouer avec le feu tout ça ? Impossible de se douter en observant sa face de doux crétin, toutes les contradictions qui passent dans sa cervelle à vitesse grand v. L'orgueil prime finalement. « Très bien, tu veux jouer ? On va jouer. » lâche-t-il en passant la paume de sa main sur la courbure de ses reins. Son autre main enserre délicatement la nuque de la Cabot et Norrington commence à bouger en rythme. Son visage se rapproche du sien, jusqu'à le frôler, puis ses doigts attrapent ceux féminins, lèvent la main rattachée au ciel et la fait tourner avant de la ramener à lui. Ses doigts glissent le long de sa cuisse pour attraper sa jambe et la lever contre sa hanche tandis que son autre main la penche en arrière. Ses lèvres frôlent à présent sa gorge puis il la redresse vers lui. « ça va ? » lui demande-t-il manifestement troublé mais avec un sourire de défi.
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Ma tête se pencha légèrement sur le côté. Je me débrouillais plutôt bien pour une amatrice. « Merci, tu progresses ! » mon regard soutenait celui du jeune peintre avant d'afficher un sourire amusé. Fière de savoir qu'il n'avait rien loupé à ce que je venais de faire. Les choses étaient plutôt drôles et étranges mais franchement pas déplaisantes. Face à Norrington, j'approchais doucement. Voilà, bien longtemps que je ne m'étais pas retrouvé aussi prêt du jeune peintre. Une proximité déstabilisante. Je tentais de masque ce trouble par une pointe d'indifférence et provocation. « Et toi Stevensen ? ». J'approchais encore pour me retrouver coller à lui. Je levais légèrement les yeux avant de les plisser et de lui répondre : « ne me fait pas regretter mon ancien partenaire et je serais ravie d'être ici » dis-je en haussant un sourcil légèrement provocatrice. Aidan dansait très bien, un plaisir qui aujourd'hui allait être partagé. « Très bien, tu veux jouer ? On va jouer. » je penchais légèrement la tête sur le côté avant de la main du jeune peintre sur mon corps. Respire, respire. La concentration était plus difficile, plus troublée avec le jeune peintre. Allez savoir pourquoi. Je me laissais aller à un plaisir peu recommandable. Je ne contrôlais plus rien et Aidan faisait preuve d'une incroyable maîtrise. Mon corps tout entier semblait en alerte comme appeler par des mains qu'il connaissait que trop bien. Il me fit tourner sur moi-même avant d'être de nouveau contre lui. Tout allait très vite et pourtant le temps semblait s'arrêter. Je ne maîtrisais plus rien, mon souffle semblait s'être accéléré. Il glissa ses doigts sur ma cuisse et la leva pour me pencher légèrement en arrière. Ne ferme pas les yeux, ne ferme pas les yeux. Il me releva et fit : « ça va ? » prête à me mordre la lèvre, je me retournais pour être dos contre lui. Je tournais légèrement ma tête et finis par lui dire : « Très bien... mais je trouve que tu manques de douceur » dis-je en me remettant face à lui. Trouble contrôle, je pouvais lui faire face. Mes mains descendirent délicatement le long de ses bras et prirent ses mains pour les mettre au-dessus de sa tête. « Ne bouge pas » corps contre corps. Je me mis une nouvelle fois dos contre lui et dansais au rythme de la musique prenant soin d'être toujours collé contre lui. Mes mains se posèrent sur la taille du peintre et ma tête se tourna légèrement. « C'est frustrant de ne pas toucher, tu trouves pas ? » dis-je en me mordant doucement la lèvre. Étonnant de voir comme je ne regardais plus sur le côté.    
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C'était un jeu dangereux auquel ils s'adonnaient. Aidan en redemandait autant qu'il ne redoutait ce retour de flamme mais pour le moment il s'amusait et c'était bien là tout ce qui comptait à ses yeux. Jackie lui avait à présent tourner le dos et continuait de danser, son sourire s'élargit alors qu'elle ne pouvait pas le voir. « Je ne savais pas que tu aimais qu'on te ménage. » Elle lui fit de nouveau face et il se hâta d'effacer le sourire niais qui peignait son visage, retrouvant furtivement son sérieux. Elle lui leva les bras et se colla ensuite contre lui, si bien qu'il pouvait deviner chaque parcelle de ce corps qu'il connaissait parfaitement. Ses mains se posèrent sur sa taille et elle le provoqua de son air le plus taquin, de son air Indiana même il dirait. « Au contraire, je trouve ça terriblement excitant de ne pas succomber à l'envie, de ménager sa pulsion pour la laisser grandir. » Norrington était un homme qui n'aimait pas céder, d'autant plus que le terrain avec Jackie s'avérait particulièrement glissant. « Tu n'as pas oublié mon penchant masochiste tout de même ? » Parce que pour tomber amoureux d'une peste comme elle, fallait être un brin maso sérieusement, non ? La main du Peintre se colla à nouveau dans le bas du dos féminin, pour l'attirer contre elle, son bassin contre le sien alors que la musique venait juste de changer de rythme. « Tu sais zouker non ? » Un sourire en coin borde le rebord de ses lèvres. « Parce que je sais pas si on t'a appris ça dans la haute société Mademoiselle Stevensen ? » Il amorce le déhanché, fondant ses jambes dans les siennes, amorçant le mouvant circulaire caractéristique de cette danse collé-serré. Sa tête se penche vers elle, sa bouche se frayant un chemin jusqu'à son oreille alors qu'il murmure. « Alors tu regrettes ton ancien partenaire Jackie ? » A trop jouer avec le feu, on risque de se brûler, mais Norrington, c'est pas le genre à rester bien sagement sur le côté.

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Corps contre corps, voilà bien longtemps que je n'avais pas senti le souffle chaud du jeune peintre sur ma peau. Étais-je réellement prête à jouer à ce jeu si dangereux avec lui ? Étais-je suffisamment préparé à mettre mes sentiments et mes secrets de côté ? Je n'en savais rien et pour tout vous avouez. Je n'y pensais pas. La réflexion allait être pour plus tard. Dos contre lui, je sentis la tête du jeune professeur se rapprocher « Je ne savais pas que tu aimais qu'on te ménage » un sourire s'afficha aussitôt sur mon visage. Dans un mouvement rapide, je me retournais pour lui faire face mettant mes mains dans sa nuque et lui répondis : « Faut bien s'essayer à d'autres choses Norrington » dis-je en élargissant mon sourire. Provocation sur provocation, voilà la règle de ce jeu. Après quelques secondes de trouble, mon souffle reprenait une certaine régularité. Mes gestes semblaient un peu plus contrôler que tout à l'heure. Le beau brin avait attiré ma curiosité, la poussant à vouloir faire de même avec lui. L'enjeu était dangereux. Je le savais mais il était impossible pour moi de partir, pas maintenant alors que les choses devenaient intéressantes. « Au contraire, je trouve ça terriblement excitant de ne pas succomber à l'envi, de ménager sa pulsion pour la laisser grandir » je hochais de la tête, d'accord avec ce qu'il venait de dire. Des points de vu que nous partagions et qui rendaient finalement nos jeux bien trop vénéneux " Tant mieux " dis-je sensuellement. Face à lui, je continuais à danser prenant soin de coller mon visage contre celui du jeune homme. « Tu n'as pas oublié mon penchant masochiste tout de même ? » je me mis à sourire. Difficile à l'oublier, je collais ma joue contre la sienne et lui fis : « Difficile à oublier, mon fouet est dans ma valise d'ailleurs » petit rappelé à un fantasme souvent énoncer. Je me mis à rire avant de reprendre mon sérieux. La musique venait tout juste de changer. Du zouk danse que je connaissais que très peu. La main du peintre se posa de nouveau contre moi avant de m'attirer un peu plus vers lui. « Tu sais zouker non ? » je plissais légèrement les yeux, ça ne devait pas être si compliquer . Pour tout vous avouez, je n'en savais rien. Mon regard se porta sur celui du peintre avant de regarder les couples autour de nous. « Parce que je sais pas si on t'a appris ça dans la haute société Mademoiselle Stevensen ? » j'approchais mon visage et lui fis au creux de son oreille. « Apprends-moi Norrington » dis-je en prenant une voix particulièrement sexy. Une main sur le haut de son torse et l'autre sur son épaule. Je me laissais guider par le jeune peintre. Nos hanches et nos bassins dansaient à l'unisson. Les battements de mon cœur s’accéléraient alors que mon corps lui en redemandait encore. Aidan s'approcha doucement et me murmura : «  alors tu regrettes ton ancien partenaire Jackie ? » Je me pinçais la lèvre, essayant de contrôler les quelques pulsions incontrôlables qui me venait en tête. Se contrôler voilà ce qui était le plus dur. Je posais une nouvelle fois ma joue contre celle du peintre et lui fis : « absolument pas ! Et toi tu regrettes ta partenaire Norrington ? » partenaire qui semblait elle aussi bien s'amuser. J'affichais un sourire. Nos têtes étaient encore collées l'une contre l'autre, je me mis à souffler sensuellement sur le cou du jeune homme avant qu'une présence n'attire mon attention. Je relevais mon visage « et bien faut croire que j'ai bien fait de vous mettre ensemble ! C'est parfait tout ça. Nous allons maintenant faire passer chaque binôme » fit la professeur. Voilà qui était frustrant arrêter maintenant ? c'était bien la première fois qu'un cours de danse me plaisant autant.

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Aidan avait fait nombre de projets concernant son spring break , et certains s'avéraient complètement fous. Mais s'imaginer qu'il danserait ainsi avec Jackie, il était loin de l'avoir prévu. Il était heureux mais il avait cette sensation étrange que peut ressentir une proie prise dans un traquenard. Le désir montait entre eux et il ne savait pas comment s'en défaire. Il se retrouvait dans le même état d'esprit qu'un affamé avide du déjeuner luxueux avec lequel on pourrait le torturer. Son orgueil lui interdisait de faire aveu de faiblesse en battant en retraite, si bien que le Peintre se retrouvait pris dans cette dangereuse escalade sensuelle qui s'installait entre eux. Il eut un petit rire quand elle évoqua le fouet, cette blague était presque aussi vieille que leur relation, mais franchement il ne s'en lassait pas. « Le contraire m'aurait étonné, chassez le naturel, il revient au galop. » Ce qui l'étonnait très franchement, c'est que Jackie ne soit pas passée à autre chose. C'est elle qui avait mis fin à leur relation, alors peut-être qu'elle regrettait leur couple, mais il avait bien trop de fierté pour s'abaisser à essayer de le savoir. Les deux Complices en tout cas dansaient en rythme, la Blonde avoue qu'elle ne regrette pas son premier partenaire et lui retourne la question. Sa moue se fait joueuse. « Et bien comme tu le vois, j'évite plutôt les Blondes maintenant, mais à part ça non, je ne le regrette pas. » La vérité, c'était que ses compagnies féminines s’enchaînaient et qu'il n'y prêtait pas réellement attention.


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