LEO ✮ je te déclare coupable et prête pour le jugement. Amen !.

JOUR4-Hobbiton-2H

La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà et pourtant tu ne sentais toujours aucune fatigue. Peut être est-ce dû aux quelques verres vides gisant sur la table et à la bonne humeur de la soirée. Vous avez ri, vous avez dansé, vous vous êtes éclatés en somme. Tu te sentais même comme sur un petit nuage et l'alcool t'aidait sûrement à planer et pourtant, tu n'étais pas ivre, mais alors pas du tout. C'était votre dernière soirée à Hobbiton et demain, vous retournerez à 10h tapante à Wellington. Hier nuit, suite à votre arrivée plus tôt dans la journée, Asia et toi aviez organisé un plan diabolique pour faire une crasse aux hommes et ce matin lors de la visite, personne ne semblait s'être plein ou du moins, personne n'avait découvert les coupables. T'avais conclu donc, qu'ils décideront tôt de tard de prendre leur revanche et tu attendais ce moment avec impatience. Quoi qu'il en soit, ce soir aux alentours de 2h tu sortais du dortoir des femmes avec une longue cape noir à capuche. Regardant autour de toi comme une voleuse, tu terminais par soulever la capuche sur ta tête et filer en douce quelque part. Pour ta dernière nuit ici, t'avais décidé de la passer à ta façon. Alors, tu marchais rapidement en traversant le petit pont afin de te rendre au grand pain au bord du lac. Une fois arrivée, tu regardais une dernière fois autour de toi histoire de t'assurer que personne ne t'avais suivi ou même que personne n'y était déjà. Et à en juger par ce grand silence, il n'y avait personne. Tu t'approchais de l'arbre près du lac et tu grimpais sur ces espèces de bois collés au tronc qui formaient une échelle. Une fois la place parfaite trouvée, tu t'asseyais en te penchant légèrement vers l'avant pour admirer le lac. Ça te plairait bien de prendre un bain de minuit au milieu de ce beau paysage et de cette eau fraiche. De plus, t'avais jamais pris de bain totalement nue dans un lac et ça te plairait bien de tester. Anyway, tu posais tes paumes sur la branche en te penchant davantage pour admirer la lune qui se reflétait dans les eaux limpides du lac qui brillait à la surface. C'était à couper le souffle. T'étais bien là, tranquille et détendue. Okey, tu jouais peut-être les Jane à 2h du matin, mais cela en valait la peine, rien que pour la vue d'ici.

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Après avoir fait un tour au bar de l'hôtel, Leo remonta dans sa chambre, il était un peu fatigué, il avait encore du mal avec le décalage horaire et à peine arrivés à Wellington, ils étaient reparti à un autre bout de l'île, de quoi lui faire tourner la tête ! Seulement lorsque le jeune homme ouvrit la porte, il se reçut un plein seau d'eau glacée sur le crâne. Halberstam resta un instant sous le choc, il était un peu fatigué, alcoolisé, il rêvait d'un bon gros dodo et ça ne le faisait absolument pas rire. Bon d'accord si l'idée était venue de lui, il aurait ri mais ce n'était pas le cas. Il passa l'heure d'après à éponger le sol, encore une fois on allait l'accuser d'avoir trempé le sol intentionnellement. Il se sécha ensuite, changeant du coup de vêtements, et après tout ce remue-ménage, Leo en arriva à un point de ne plus avoir sommeil du tout. Et ça l'énervait encore un peu plus. Mais bon tant pis, il allait faire un tour, ça lui ferait du bien. Au moment où il ouvrait la porte, il vit Manu sortir du dortoir des filles, capuche sur la tête, en mode James Bond. Étrangement, en la voyant un peu cachée comme ça, et repensant au seau d'eau, il ne semblait pas impossible que ce soit un coup de son ex. Depuis leur nuit passée ensemble, il avait comme l'impression qu'elle n'était plus aussi gentille. Il la laissa passer, restant discrètement dans son coin avant de la suivre sans bruit à l'extérieur. Il resta un peu en retrait lorsqu'il la vit grimper dans un arbre avant de s'approcher, sortant de l'ombre qu'au moment où elle se penchait pour observer je-ne-sais-quoi. « Hey Tarzan ! T'en as pas marre de tes bêtises ? J'espère que c'est pas ta faute si j'ai été mouillé, je risque de me venger ! » dit-il en croisant les bras, un sourire moqueur aux lèvres.

désolée du gros retaaaaaaaaard

JOUR4-Hobbiton-2H

Perchée du haut de cet arbre, tu regardais ce magnifique paysage que s'offrait à ta vue. Le lac était resplendissant et il devenait encore plus magnifique avec le reflet brillant de la lune. Même les étoiles étaient au rendez-vous. Tout ça pour dire que t'étais bien là et que personne n'oserait venir perturber ta tranquillité. Enfin ça c'était vite parlé, car en te penchant pour regarder un peu plus le lac, une voix parvint jusqu'à tes oreilles. Et alors, tu ouvras grand les yeux manquant même d'avaler ta salive de travers. En effet, depuis la nuit que t'avais passé avec ton ex, t'étais redevenue la Sharon que tu as toujours été et aussi loin que tu t'en souviennes, t'étais pas gentille, t'étais pas sage, t'étais pas sainte, au contraire, t'étais une petite boule de feu, un petit démon qui ne demande qu'à faire la bitch partout où elle passait. Cette fille là était de retour. Finalement, tu plonges ton regard dans celui du jeune homme écoutant ce qu'il avait à dire. Si t'avais marre de tes bêtises ? Comment pourrais-tu en avoir marre si tôt alors que tu venais à peine de te retrouver toi-même ?. T'avais même envie de dire que ce n'était que le début. T'éclatais de rire au beau milieu de cet endroit. T'en pouvais plus, parce que c'était ton ex qui s'était prit le sceau d'eau. God, tu t'étais pas imaginée que ce serait lui qui se prendrait la plus chiante des crasses. « J'ne vois pas du tout ce que tu veux dire ! D'quoi tu parles Halberstam ?. » Oh t'étais même pas crédible avec ton rire là, ça se voyait carrément que t'étais le petit démon de cette farce, même que ton visage s'était illuminé un peu plus. Et pour continuer sur ta lancée, tu stop ton rire en t'adossant contre le tronc d'arbre et en croisant les bras sous ta poitrine. « Par contre, on aurait dû poser une caméra dans la chambre, rien que pour voir ta tronche à cet instant. » Dis-tu en confessant ton crime. T'avais pas peur, même que là, t'étais carrément fière de toi. Tu haussais deux fois des sourcils, sourire malicieux. « C'est moi le coupable et qu'est-ce que t'vas faire ?. » Concluais-tu en le défiant du regard et en le pointant du doigt ensuite. « D'ailleurs qu'est-ce que tu fous là ? Tu m'as suivi ?. » Pourtant, t'avais bien regardé partout et t'avais vu personne. En tout cas, il s'était bien débrouillé, car t'avais même pas senti sa présence.

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À peine eut-il accusé Manu d'être derrière sa douche forcée que la brune éclata de rire trahissant donc sa culpabilité. D'un côté il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, depuis qu'ils s'étaient revus en début d'année scolaire il n'avait pas cessé de dire regretter l'ancienne Manu, Sharon en fait celle qu'il avait connu et qu'elle était terriblement ennuyante depuis qu'elle s'était assagie. Après avoir fortement travaillé à faire ressurgir la personnalité de feu de la russe, il fallait qu'il assume. Il ne savait même pas pourquoi il avait fait ça, ça ne l'avançait en rien personnellement mais bon. « Je parle d'un seau d'eau glacée et de ta tendance à vouloir me faire prendre des douches. Je te savais pas aussi fan des concours de tee-shirts mouillés. » lança-t-il sarcastique. Il leva les yeux au ciel, mais bien sur ! Filmer les moments inconvenants c'était son boulot, de quoi elle se mêlait hého. Elle avait raison, qu'est-ce qu'il allait faire ? Elle était perchée sur une branche, à moins de secouer l'arbre pour la faire tomber il ne voyait pas, et vu l'épaisseur du tronc il n'était pas prêt de faire tomber qui que ce soit. Leo regarda l'arbre, il pouvait toujours monter à son tour, mais soit la branche aller casser, soit ils allaient se casser la gueule tout court. « Je sais pas, j'en sais rien, je vais trouver mais descends de cet arbre qu'on puisse en discuter calmement comme deux adultes matures. » Tu parles, c'est lui qui disait ça et s'il attendait de la part de la jeune femme qu'elle arrête de faire la gosse, il pouvait toujours rêver. Même dans la pénombre il discernait sur son visage qu'elle s'éclatait et qu'elle adorait sa blague et encore plus de le voir là, préparant une pseudo vengeance. Quand on voit là où sa précédente vengeance avait fini par étonnant qu'elle soit toute excitée. « Petit un j'allais dans la même direction, petit deux je voulais être sur que c'était bien toi qui avait fait ça, tu peux blesser des gens comme ça ! » Il s'approcha un peu plus de l'arbre, se mettant sous la branche où la brunette avait grimpé. « Allez descend ! »

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T'avais jamais été douée pour lui cacher quoi que ce soit, il finissait toujours par le savoir sans même avoir besoin de parler ou de te confesser. Il le voyait rapidement dans ton regard, sur ton visage, quelques expressions que tu arborais qui te trahissaient. Oui Leo pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, alors ce n'était pas maintenant que tu réussirais à lui cacher quoi que ce soit. Tu riais aux éclats depuis tout à l'heure, c'était tellement drôle que ce soit lui justement qui se soit prit le sceau d'eau et que le savoir, avait illuminé encore plus ta nuit. Qu'il ne vienne pas se plaindre d'avoir retrouvé la Sharon qu'il avait toujours connu, après tout, c'était lui qui ne cessait de répéter qu'il te préférait comme avant et bien voilà, son souhait s'était exaucé. « Pourtant, ça n'a pas changé, j'aime toujours te voir mouillé et les cheveux en bataille !. » Dis-tu en continuant de rire. Puis, c'était connu qu'un mec mouillé c'était totalement plus sexy, en tout cas toi, tu craques carrément devant ça, t'aurais presqu'envie de le miamer tout crue. Il te proposa de descendre en tentant de jouer au mature alors tous les deux, vous saviez très bien que ce n'était pas le cas. Leo ou Manu mature ? Du jamais vu. « Toi ? Mature ? Il va neiger au Sahara j'crois !. » Tu ne vous savais pas capable de l'être, mais alors pas du tout. « Petit trois, tu m'as suivi Leo, j'suis certaine et j'le sens, t'es pas crédible là. » Il aura beau te donner mainte et mainte raison de sa venue, tu sentais qu'il t'avait suivi et cette idée ne pouvait que te faire ricaner. Le mather s'approcha en se mettant sous la branche où t'étais assise et te demanda de descendre. Tu fronçais les sourcils et BINGO !. Pour prouver à quel point vous étiez immatures, tu te levais et tu lui souriais. Sourire qui en disait long sur ce que tu t'apprêtais à faire. « J'arrive !. » Ni plus, ni moins, tu inspirais profondément et tu sautais direction, les bras de Leo. Il t'avait demandé de descendre et bien maintenant c'était fait. Dieu merci, tu avais atterri dans ses bras sans soucis. De toute façon, t'avais sauté plus haut que ça, t'aurais rien eu de cassé, juste que tu te serais fait quand même mal. Mais tu savais que le jeune homme t'attraperait alors t'avais sauté sans crainte. Tu entourais son cou de tes bras avant d'approcher ton visage du sien. Et comme tu savais que là, il n'allait pas t'épargner en te criant dessus, tu posais tes lèvres contre les siennes. Tu ne l'embrassais pas, non juste le temps de quelques secondes histoire qu'il se taise et c'était comme un "chut ferme là !". Puis finalement, tu séparais enfin vos lèvres pour te dégager et te libérer de son emprise. « Et maintenant que j'suis descendue, que vas-tu faire ? » Concluais-tu en marchant à reculons, tu remets ta capuche sur la tête, comme ci tu comptais t'en aller et le laisser là, tout seul.

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Leo grimaça, et ben tiens comme par hasard ! Si elle croyait qu'il suffirait de lui sortir quelque chose comme ça pour qu'il détourne l'attention, c'était mort. Il la connaissait assez bien pour savoir que tout ce qu'elle voulait c'est qu'il se pâme devant son compliment caché dans l'unique but de lui faire une crasse ensuite. Si elle croyait que ça marcherait, elle se mettait le doigt dans l’œil. « N'essaye pas de changer de conversation, tu viens de gâcher une nuit de sommeil bien méritée. » Puis franchement il avait autre chose à faire à deux heures du matin que suivre Manu Francescov à travers Hobbiton, s'il n'avait pas reçu un seau d'eau sur la tête en rentrant dans sa chambre, à l'heure qu'il est il serait en train de dormir profondément dans l'espoir de rattraper le sommeil perdu. Pour une fois qu'il se couchait à une heure raisonnable, on l'empêchait d'évoluer dans le bon sens ! « Oh s'il te plaît pourquoi je te suivrais ? C'est ridicule, allez descend ! » réclama-t-il une nouvelle fois. Pourquoi il ne s'en était pas douté ? Bonne question. La jeune femme se jeta du haut de sa branche à ses bras. Ce n'est qu'après qu'il comprit que c'était tellement le genre de choses qu'elle faisait qu'il aurait du prévoir ça. Elle était lourde en plus, enfin pas trop mais lancée de si haut, avec l'attraction terrestre il aurait pu se faire mal, mince à la fin ! En plus la folle dingue l'embrassa, enfin pas vraiment parce qu'elle avait ses grands yeux globuleux ouverts et l'air de dire qu'elle comptait bien lui pourrir sa soirée. Il la repoussa gentiment, il n'arrivait pas à la suivre, il n'avait plus l'âge pour ces bêtises. « Est-ce que tu as bu ? T'es complètement tarée ! » Il la regarda, fronçant les sourcils une nouvelle fois. « Franchement ? Je sais pas ! De toute façon c'est pas possible de discuter avec toi ! Est-ce qu'il y a d'autre de tes conneries dans ma chambre ou alors je peux me coucher tranquille ? »

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Où était passé le Leo qui marchait dans toutes tes petites bêtises ? Même qui faisait pire, qui était sans limite, là, t'avais l'impression que c'était lui qui s'était assagit et autant dire, tu comprenais pourquoi il avait préféré que tu redeviennes la Sharon d'avant, car là, tu préférais nettement plus le Leo que tu connaissais. Pas celui qui était en train de te réprimander comme un petit vieillard de 50 temps. Damned ! Il n'avait même pas encore de rides. Tu t'étais arrêté pour l'écouter parler après ta petite descente dans ses bras. Tu ne répondis rien à ses précédentes remarques, c'est simplement lorsqu'il te demanda si tu avais bu, que tu finissais par répondre en t'aidant de ton pouce et de ton index. « Un petit peu, mais j'suis pas saoule !. J'suis clean, clean, cleannn !. » Bon là, si on t'entendait parler, on croirait tout le contraire, mais lorsque t'étais heureuse, c'était comme ça que tu agissais, tu donnais l'air complètement saoule. Par contre, le comportement de ton ex continuait à t'exaspérer là. Tu veux bien comprendre que ce sceau d'eau l'avait mis de mauvaise humeur, mais de là à s'énerver pour si peu, tu ne comprenais pas vraiment. Avait-il quelque chose à te reprocher ou quoi ?. Tu retires la capuche de ta tête et t'approches du jeune homme afin de l'attraper par son bras pour le pousser contre le tronc d'arbre. Tu plaquais ensuite tes paumes contre le tronc de chaque côté de sa tête. Ainsi prisonnier de tes bras, tu plongeais ton regard dans le sien. « T'as quelque chose à me reprocher à part le sceau d'eau Halberstam ? » Si tes bêtises l'exaspéraient autant il n'avait qu'à pas venir ici, il n'avait qu'à pas rester là, il n'avait qu'à pas t'adresser la parole et puis voilà. « T'es même pas sexy quand tu fais d'horribles têtes sérieuses comme ça !. » T'essayais de le provoquer pour qu'il se venge, mais tu ne savais même pas si ça en valait la peine en fait. Il était plutôt d'humeur à te crier dessus, comme si la nuit que vous aviez passée n'avait jamais existé. Comme si vous ne vous étiez jamais réconcilié. « Et puis t'sais quoi ? T'as qu'à aller vérifier toi-même s'il y a d'autres de mes conneries dans votre chambre. » Tu ne diras absolument rien. T'avais peut-être gâché sa nuit, mais il venait de gâcher la tienne également. Tu lui tirais la langue avant de tourner la tête en boudant. T'allais pas rester là, si c'était pour te faire réprimander comme une gamine de cinq ans par ton ex. Alors finalement, tu repris le chemin du retour.

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Elle pouvait bien le trouver rabat-joie, chiant, vieux, nul, ce n'est pas comme s'il n'avait jamais été râleur. Manu était casse-pied aussi de lui bousiller sa soirée comme ça ! Enfin, il exagérait un peu, mais juste pour le plaisir de l'emmerder, il ferait croire qu'il était parfaitement vexé de s'être pris ce seau d'eau sur la tête. Lorsqu'il lui demanda si elle avait bu, elle lui répondu d'une façon qu'il ne savait pas si elle se foutait de sa gueule ou si elle était vraiment un peu saoule. « Je te crois pas, mais c'était déjà pas mal que tu essayes de me faire avaler ça. » dit-il avec un sourire moqueur avant que la jeune femme ne le plaque contre le tronc de l'arbre d'où elle venait de se jeter. Décidément, elle avait vraiment un truc avec cet arbre, pauvre plante, il ne lui avait rien fait. Un sourire amusé sur les lèvres, il la défia du regard pour l'emmerder un peu plus, ses yeux bleus brillants légèrement, à peine éclairés par la lumière renvoyée par la Lune. « Non pourquoi t'as un problème toi ? » Puis il éclata de rire lorsqu'elle se plaignait presque qu'il ne soit pas sexy quand il était sérieux. Comme si c'était sa préoccupation première, à croire que leur nuit de folie avait réveillé chez Francescov un vieux désir refoulé pour Leo. Finalement, las de la version sérieuse du jeune homme, elle tourna les talons, râlant je-sais-pas-quoi à Leo avant de prendre la direction inverse, vers l'hôtel. Il soupira, allez il allait faire un effort, il ne voulait pas qu'elle boude non plus. Halberstam la rattrapa, se plaçant sur son chemin pour la bloquer. Il croisa les bras sur sa poitrine en souriant, l’œil malicieux. « Qu'est-ce que tu es susceptible ! J'ai le droit d'être en colère merde ! Faut se rafraîchir les idées Manu … » Leo ne lui laissa pas le temps de calculer et se pencha avant de la faire basculer sur son épaule. Il la souleva puis avança tant bien que mal dans le sable. À un moment, il sentit que ses pieds étaient dans l'eau, il s'avança encore un peu, jusqu'à avoir de l'eau jusqu'aux mollets et jeta la jeune femme dans l'eau en riant. « Là ça va mieux ? »

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« Oh je t'en prie Leo, si j'étais saoule, soit je serais encore allongée au sol, soit je t'aurais sauté dessus pour n'en faire qu'une bouchée ! Donc t'vois, là j'suis parfaitement clean. C'est juste que lorsque j'suis heureuse, j'ai tendance à agir comme une saoulée. » Bon là, t'espérais qu'il avait pigé maintenant. Bien qu'il ne soit pas d'humeur clément avec toi ce soir, tu ignorais pourquoi il se mettait dans ces états pour si peu. C'est le spring break, c'est aussi le moment de retomber un peu en enfance et se faire de petites farces non ?. C'est aussi pour ça que tu l'avais plaqué sur le tronc histoire de t'assurer qu'il n'avait rien à te reprocher. Sa réponse ne tarda pas à arriver et tu fus quand même rassuré. « Nop ! Aucun problème. » Là, vous étiez bien d'accord, par contre, tant qu'il ne se fera pas pardonner pour son vilain comportement, t'allais pas rester ici. Bien vite, le mather te barra la route ne se priant pas pour te faire une remarque. « T'as pas vu... » T'avais même pas eu le temps de finir ta phrase que tu fus porter sur ses épaules en mode sac à patate. Merci bien. Quelques secondes plutard, tu te retrouvais dans l'eau en ayant presque bu une petite tasse. Remontant ensuite à la surface, tu secouais la tête en passant tes cheveux en arrière. Puis tes mains sur ton visage pour retirer l'eau. « Bon sang ! Mais quelle est cette manie que vous avez à nous porter et nous jeter à l'eau comme ça vous ?!. » En clair et pour résumer, cela voulait dire que t'allais te venger. Ni plus, ni moins, tu t'approches du mather en accrochant tes dents à son unique bouton de chemisier. Le tirant assez fort, tu réussis à le faire sauter et le balancer ensuite sur son visage. « Œil pour oeil, dent pour dent. » Et tu venais même de le prouver. Agrippant son col de tes mains, t'usais de toutes tes forces pour la déchirer, du moins une bonne partie. « A ton avis, que dirons tes potes en te voyant ? Que tu t'es mêlé les pinceaux dans un buisson ou qu'une sauvageonne t'a fait l'amour paradisiaquement ? Et dans ce cas, je t'autorise à leur filer mon num. » Dis-tu avec un large sourire. Mais ce n'était pas terminé, tu plaquais d'un coup l'une de tes paumes contre sa partie intime sur le point d'être pressée si jamais il tentait quoi que ce soit. « Et maintenant ? On fait moins l'malin ein ? Je serre, je serre pas, je serre ?. » Et s'il te connaissait vraiment comme il prétendait, il devait savoir que tu en étais capable. « T'vois ? Ce soir j'suis clémente moi et donc... » Tu relâches son entre-jambe et tu passes rapidement derrière en t'appuyant contre ses épaules pour le faire couler. Maintenant t'avais les idées plus claires. T'approchant de la rive, tu retirais ta carpe, ton débardeur et ton mini short, t'allais dégrafer ton soutif, mais tu te retenais parce que Leo était là maintenant, adios bain de minuit totalement nu. « T'as déjà pris un bain de minuit à oilpé dans un lac ?. » Demandais-tu en t'enfonçant un peu dans l'eau, restant quand même sous tes gardes.

JOUR4-Hobbiton-2H

Donc la leçon qu'il devait retenir, ou plutôt ce qui devait le rassurer, c'est que si la jeune femme avait véritablement été sous l'influence de l'alcool, elle lui aurait sauté dessus et pas qu'au sens propre. Wahou. C'était surprenant, un peu troublant aussi. Il avait tourné la page Manu depuis un moment, l'été, le Spring Break et l'affluence de jolies filles lui avaient permis de rapidement passer à autre chose, enfin ça n'avait pas été très compliqué dans la mesure où ils étaient déjà à moitié séparés tout au long de leur relation. Puis il s'était vexé, elle aussi, ils s'étaient ignorés avant de faire un effort, renouant une espèce d'amitié. Mais il avait eu une nuit, en soi, ça ne dérangeait pas Leo, c'était pas très grave, mais remettre ça encore et encore … Il ne voulait pas retomber dans cette spirale, aujourd'hui c'était différent, et même s'il avait réveillé une part de la personnalité de la brune, ils avaient quand même changé, elle avait eu d'autres petits copains, des relations sérieuses, et lui … enfin bref. « Je te fais donc cet effet ? Dis pas que non, parce que si l'alcool t'aurait fait faire ça, c'est que tu es en train de refouler tout ça. Je pensais pas que Sharon était aussi indissociable de Leo. » dit-il en ricanant. Il s'était chargé de la mettre à l'eau, sous prétexte qu'elle devait se rafraîchir les idées. Jusque là tout va bien, il riait en voyant la tête de Manu. Oh ça va c'était elle qui lui avait dit de se détendre ! Mais visiblement ce n'était pas du coup de l'étudiante qui réduisit l'état de sa chemise à celui de serpillère. « C'est pas vrai mais faut te faire soigner Francescov ! On avait dit amis ! Pas relation soda-masochiste ! » répliqua-t-il avant qu'elle ne plaque sa main sur son entrejambe. Il fronça les sourcils, cherchant à se défaire de ce contact. Il la regarda encore un peu cherchant à savoir ce qui lui passait par la tête avant qu'elle ne le contourne à son tour, le faisant couler. Quand il revint à l'air libre, il la vit se déshabiller, il la regarda distraitement avant de rejoindre la rive à son tour. « Je fais ça tous les jours c'est bien connu ! » Frappée, elle était pas bien, il ne voyait pas où elle voulait en venir, elle cherchait à l'allumer ou quoi ? Il quitta son haut, de toute façon, c'était mort. Il ne bougea pas, hésitant à la rejoindre, tout ça lui paraissait trop étrange.