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i don't belong to you ➸ w/ minnie-love

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Minnie-Love&Otto
« Je ne sais pas il dit qu’il tient à son fils. De toute façon, Royce a toujours était con avec moi… Mais il changera peut être... » J'étais pas sûr que les gens puissent vraiment changer, en fait. A notre âge, nous étions désormais des adultes, nous ne nous comportions vraiment pas comme eux vingt-quatre sur vingt-quatre, mais n'empêche que nous étions arrivés au bout du chemin consistant à nous découvrir. Les découvertes se poursuivraient sur les années, mais le fond était là, j'en avais l'intime conviction. Néanmoins, je ne voulais pas pomper le mince espoir de Minnie avec mon avis la question. « Peut-être, j'imagine que devenir papa ça vous change un garçon » oui, c'était forcément le cas. Soudain, on ne vit plus que pour soit mais aussi pour un autre tout petit être qui n'est autre que notre chair, notre sang. C'est le genre de bouleversement qui vous bouleverse, justement. Le genre qui vous fait grandir. Je l'espérais pour Minnie. J'espérais qu'elle allait trouver un peu de soutien en ce type qui ne semblait vraiment pas apte à lui en apporter. Enfin bref, le récit conté par Minnie n'avait vraiment rien de joyeux et je ne pu m'empêcher de le relever. « Andrea disait cela aussi, qu’il était différent mais tu vois, la preuve en ai que non…Même infidèle je lui aurais pardonné mais il a préféré m’abandonner, moi et surtout Charles… » Je me mordis la lèvre. C'était une réaction qui semblait un peu incohérente, à en voir le ressentit qu'avait Minnie mais je n'étais pas apte à comprendre ce qui pouvait se passer dans la tête du gars en question. J'avais moi-même du mal à comprendre parfois ce qu'il se passait dans la mienne, alors bon... « Je suis désolé » dis-je simplement et en le pensant vraiment. Je ne savais pas vraiment quoi ajouter. C'était pas comme si il y avait des mots magiques à prononcer, de toute façon. C'était pas comme si nous étions proches non plus, fallait pas l'oublier. Minnie se mit soudain à rigoler et j'arqua un sourcil, surpris, redoutant qu'elle soit en train de craquer. Enfin, mieux valait en rire qu'en pleurer. La discussion tendit ensuite vers notre situation calamiteuse à tous les deux et ma mâchoire se serra dans la seconde. Ca me filait sérieusement le bourdon, c'était situation absurde en tout points à mes yeux. Je n'avais jamais voulu de ça et je me sentais comme une poupée, manipulable à souhait. Je ne m'étais jamais senti aussi étriqué, aussi opprimé, aussi manipulable. J'en avais presque la nausée. « J’aurais rêvé d’autre chose et sûrement que toi aussi…Peut être qu’un jour ma grand-mère acceptera l’idée que je sois seule et que tu trouveras une princesse que tu aimeras à épouser comme ça tes parents te lâcheront aussi… » J'eut un petit rire sec, car elle était partie naturellement du principe que j'aspirais à épouser une princesse. Hum, non. J'aspirais à épouser une fille de laquelle je serais amoureux, c'était pas plus compliqué que cela. Cela ne devrait pas l'être. « Tout cela c’est parce que j’ai enfanté de Charles, j’aurais voulu que Charles soit le fils d’un prince, nous n’aurions pas eu besoin de tout cela… » Elle avait presque l'air résignée et je ne put m'empêcher de la dévisager, me sentant seul tout à coup. Je n'avais considéré que nous formions une équipe, n'empêche que je nous considérais comme étant tout deux dans la même merde et apte à nous entraider pour nous en sortir. Tout à coup, j'avais l'impression d'être le seul à être bien incapable d'envisager que ce mariage se produise. « Je trouverais un moyen d'arrêter tout ça. Mes parents ne peuvent pas me forcer à quoi que ce soit, pas plus que ta grand-mère. Je suis encore maître de moi, je ne suis pas un pantin » dis-je avant d'étouffer un bâillement. J'étais fatigué et un peu déboussolé et c'était pas franchement le meilleur des mélanges, là, tout de suite.
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Otto & Minnie-Love


Je ne sais pas si cet enfant avait changé Royce mais en tout cas moi, ça m’avait beaucoup changé, je n’étais plus la même qu’avant, j’étais beaucoup moins futile, beaucoup moins immature. Ma jeunesse je n’en avais pas profité, j’avais juste couché un garçon et bam, j’avais eu un bébé mais je ne le regrettais pas et aujourd’hui je faisais tout pour cet enfant, pour qu’il grandisse bien qu’il soit heureux, qu’il soit jovial et que je ne me reproche rien à l’avenir : « En tout cas moi, ça m’a bien changé… ». Pour ma grand-mère Elisabeth, mon fils était une erreur de plus à mon palmarès mais pour moi, c’était justement cet enfant qui pouvait me faire aller vers le droit chemin. Otto me répondit qu’il était désolé et j’hochais simplement la tête, ça ne changeait pas grand-chose, de toute façon Andrea avait fait définitivement un trait sur moi, triste à dire. Otto parlait ensuite de notre union arrangé, c’est vrai que pour le moment je n’étais pas la personne la plus vindicative, tout simplement parce que j’avais perdu espoir. Cette histoire avec Andrea m’avait complètement abattue mais je devais porter assistance à Otto, il avait besoin de mon soutien. Un sourire s’afficha sur mon visage. « Je suis d’accord Otto, en ce moment je ne suis pas au top mais dès que j’aurais pris du poil de la bête on trouvera un moyen, j’y réfléchirais, d’accord, je te le promets… ». J’étais tellement au bord du gouffre en ce moment que l’idée du mariage était quelque chose de très lointain pour moi, quelque chose que je devais éviter certes mais qui viendrait peut être plus tard. Je pris une profonde inspiration. Otto me fit bailler en baillant et moi aussi j’étais fatigué, cependant je me sentais toujours coupable qu’il dorme dans ce canapé, réveillé en plus par mon fils dans peut être 10 minutes ou avec chance quelques heures. Je lui fis une proposition, je savais qu’il allait refuser mais bon : « Otto….Le lit fait au moins deux mètres de large, on peut mettre les oreillers au milieu pour délimiter ta partie et la mienne, tu dormirais quand même mieux dans un lit non ? Et je prendrais Charles contre moi, il arrêtera peut être ses colères si il sent sa maman près de lui… ». Bon là j’avoue, je ne sais pas ce qui me prenait d’être aussi gentille, mais je crois que ça m’avait fait du bien de lui parler calmement sans le tuer par des paroles futiles que je pensais à peine. « Je te promets que je te toucherais pas, fais en autant et c’est bon pour moi… ». Je lui présentais ma main comme pour qu’il la tape, c’était un deal, à prendre ou à laisser mais bon, il me faisait un peu de peine avec ce canapé…
CREDIT TO
KAIJI FROM ILH

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Minnie-Love&Otto
« En tout cas moi, ça m’a bien changé… » Encore une fois, je resta un peu penaud, ne sachant pas trop quoi rajouter et décidant finalement de garder ma bouche fermée. Ces petits silences étaient particulièrement révélateurs. Je n'avais jamais été de ceux qui peinent à parler, on disait même au contraire de moi que j'étais du genre à avoir une langue franchement bien pendue, parfois même un peu trop. J'aimais m'exprimer, mais avec Minnie, il était flagrant que le malaise était là, essentiellement car je ne la connaissais pas et qu'en plus, nous nous trouvions l'un et l'autre dans une situation pénible. Cela ne me rendait pas franchement enclin au dialogue, même si je faisais des efforts. Après tout, nous avions tous deux une conversation plutôt calme, non ? C'était en quelque sorte nouveau. Une amélioration, j'imagine et ça ne me posait pas de soucis. J'étais trop calme, trop désireux de fuir les conflits en tout genre, pour passer mon temps à me disputer avec elle pour un oui ou pour un non et peut-être qu'avec le temps nous pourrions être amis, mais cela ne signifiait pas que j'étais résolu. Pas le moins du monde. Je ne voulais pas l'épouser, quoi qu'on puisse dire ou faire. Je ne voulais pas, car ça n'avait rien de raisonnable. Je ne voulais pas mettre ma vie entre les mains qui que ce soit, oh ça non. Je m'y refuserais de toutes mes forces, obstinément. Il me fallait juste trouver un moyen de limiter la casse, histoire de ne pas trop rentrer en guerre avec mes parents. Je tenais à ce que Minnie le sache et je voulais qu'elle me suive sur cette pente. Je ne voulais lutter seul contre tout ce bordel que si je m'y trouvais obligé. « Je suis d’accord Otto, en ce moment je ne suis pas au top mais dès que j’aurais pris du poil de la bête on trouvera un moyen, j’y réfléchirais, d’accord, je te le promets… » J'acquiesça, fatigué mais rassuré. Elle m'avait l'air honnête. « D'accord » répondis-je simplement, quand bien même le soulagement se lisait sans grand mal dans mes yeux. C'était déjà ça, nous étions au moins sur la même longueur d'ondes là-dessus. Je lui en demandais pas franchement plus, mais elle s'improvisa soudain d'humeur généreuse. « Otto….Le lit fait au moins deux mètres de large, on peut mettre les oreillers au milieu pour délimiter ta partie et la mienne, tu dormirais quand même mieux dans un lit non ? Et je prendrais Charles contre moi, il arrêtera peut être ses colères si il sent sa maman près de lui… » J'ouvris la bouche pour refuser en bloc, car je n'en avais pas envie, mais le fait est que j'étais crevé et que j'avais pas envie de passer ma nuit déjà sévèrement entamée sur ce canapés très joli esthétiquement parlant, mais incroyablement inconfortable. Ca allait pas me tuer de dormir à côté d'elle, sur un matelas digne de ce nom, non ? Et puis il y aurait une barrière de coussins. Je restais silencieux, laissant s'égrener quelques secondes, pesant le pour et le contre, même si ma fatigue m'influençait vraiment. « Je te promets que je te toucherais pas, fais en autant et c’est bon pour moi… » Je resta là à observer sa main et fini par céder dans une sorte de soupire. « OK » acceptais-je en me levant. Ne tapant pas dans sa main, je me dirigea plutôt vers mon sac de voyage laissé dans un coin de la chambre et attrapa dedans un tee-shirt en coton que j'enfila rapidement. Je me dirigea ensuite vers la salle de bain, pour me préparer pour la nuit (me laver les dents, en gros) en deux-deux. « Ce sera juste pour ce soir » promis-je en jetant un oeil à mon reflet dans le miroir de la salle de bain, tout en attrapant ma brosse et mon tube de dentifrice. J'avais l'air très fatigué et embêté avec ça. Pas au top, en somme. « J'irais squatter la chambre d'un ami, demain » dis-je avant de fourrer la brosse dans ma bouche après avoir mis le dentifrice. Ce serait bien mieux et ce pour tous les deux, ou plutôt tous les trois, avec le bébé.
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Otto & Minnie-Love


J’allais l’aider, dès que j’irais mieux, dès que toute ma peine serait passée. C’est vrai, je ne vais pas mentir, lorsque ma grand-mère m’avait parlé de sa mariage, j’étais tellement mal, tellement au fond du gouffre que j’avais acquiescé sans rien dire. Elle avait pris sa pour argent content et maintenant j’avais certainement mon futur fiancé devant moi, pas n’importe qui bien sûr, un jeune homme beau, riche, intelligent et surtout héritier de la fortune de son grand père. C’est ça qui devait faire que ma grand-mère l’aimait tant son nom de famille. Je lui avais finalement proposé le lit dans un élan de gentillesse extrême mais cela semblait à peine lui convenir, je ne pouvais pourtant pas être gentille. Je ne pouvais pas en faire plus. Je lui souris, tout de même contente qu’il accepte : « Comme tu veux Otto… ». Je montrais ensuite le jeune homme à mon fils qui avait cinq mois et comprenait certainement beaucoup plus de choses que nous le pensions, je le pointais du doigt avant de lui murmurer à l’oreille : « Tu vois mon cœur on va dormir avec toi ce soir alors ça ne sera pas la peine de crier, je serais à côté de toi et le drôle de Monsieur là bas aussi mais tu n’as pas à avoir peur ! ». J’embrassais le front de mon fils. Et pendant qu’Otto se brossait les dents je mis trois des innombrables coussins au milieu du lit. Moi j’étais déjà prête puisque j’avais dormi un peu avant qu’il ne réveille mon fils, j’installais Charles au niveau de mon oreiller puis me mis sur le côté. Peu importe quand Otto me rejoindrait de toute façon, cela ne me regardait pas. Je jetais une dernière fois un coup d’œil vers la salle de bain avant de lui lancer ma dernière pique de la journée : « Et bien, ce n’est pas rapide tout ça ! ». Je posais ensuite ma main sur le visage de mon fils pour le caresser avant de me tourner sur le côté en disant : « Bonne nuit ! ». A la fois à mon fils mais aussi à Otto.
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KAIJI FROM ILH

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