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Jour 6
jeudi 12 mars
Heure : 3h28
Lieu : à Wellington, à l'hôtel, dans une chambre.
Contexte : Otto essaie d'aller se coucher sans réveiller sa colocataire non désirée.
Participants : Minnie-Love V. D'York


Minnie-Love&Otto
Le Spring Break aurait put être une expérience incroyable et en un sens, je m'employais à vraiment en profiter. J'étais sincèrement heureux d'avoir laissé Harvard derrière moi pour un petit moment, prenant ainsi de la distance avec les derniers évènements difficiles qui s'étaient abattus sur l'université et ses élèves. Néanmoins, il y avait bien un boulet à mon pied que je n'avais pu laisser à Cambridge. Minnie, ma soit-disant future fiancée (la bonne blague), était également de la partie. Nous aurions très bien pu nous éviter, c'était dans nos cordes, du moins dans les miennes, mais non. Mon visage s'était décomposé lorsque j'avais compris qu'une espèce de magouilleur nous avait organisé le voyage pour un couple. En gros, je me retrouvais forcé de partager sa chambre et de passer du temps avec elle, clairement. C'était tout bonnement affreux. Pas que je la déteste, pas vraiment, elle ne m'avait rien fait, mais je ne l'aimais pas tout de même, car elle était là et qu'elle menaçait de saboter mon existence. Un véritable cauchemar, j'en avais sérieusement le coeur noué. Alors je m'appliquais à l'éviter, du moins dans la mesure du possible. Ce soir, j'étais resté jusqu'à pas d'heures dehors, repoussant sans arrêt le moment de monter dormir. Je ne pouvais cependant pas agir ainsi éternellement et au bout d'un moment, je dut me résoudre à la retrouver. Avec un peu de chance, elle dormirait. Une fois devant la chambre, je m'y glissa, laissant la lumière éteinte et m'efforçant d'être aussi silencieux que possible. J'avais laissé les affaires dans lesquelles je dormais à proximité de mon couchage, à savoir un plaid sur le canapés de la chambre. J'avais laissé le lit à Minnie, même s'il était clairement plus confortable que ce foutu meuble en cuir. Enfin, c'était toujours mieux que de devoir dormir avec elle. La chambre était plongée dans l'obscurité et Minnie dormait. Un sourire rassuré vint se dessiner sur mon visage alors que je m'avançais lentement, prenant mes précautions pour ne pas faire de bruit. Je me pencha et me déshabilla en vitesse, balançant mes affaires un peu en pèle-mèle dans l'obscurité et enfila mon bas de pyjama, restant torse nu pour dormir (il faisait trop chaud pour dormir avec un tee-shirt et de toute façon, je passais mon temps en short de bain ici, alors peu importe). Elle dormait toujours et moi j'étais fier de moi. Enfin, jusqu'à ce que je cogne dans la petite table basse, me faisant bien mal et ayant du mal à retenir le juron qui sortit naturellement de ma bouche. Et merde. Le bruit ne pouvait que réveiller Minnie et je fronça les sourcils, blasé alors que la lumière se faisait dans la pièce.
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Mon premier voyage depuis la naissance de mon fils, le spring break, certes l’université avait proposé depuis que j’avais accouché plusieurs évènements : la classe de neige tout d’abord puis une sortie spéciale Eliot mais dans les deux cas j’avais refusé d’y aller. Non pas que ça ne me faisait pas envie mais la présence de Charles n’était clairement pas compatible avec ce genre de sortie. J’avais déjà fait un spring break l’an dernier et franchement, ce n’est pas le lieu pour un enfant. Tout le monde boit, tout le monde fume, personne ne se rappelle de ce qu’il a fait et j’avais peur que l’attitude de certains soit néfaste pour mon bébé. En même temps, devais-je me priver de sortie à cause de mon fils ? Toute ma vie allais-je devoir oublier que j’existe parce que désormais Charles était né. Royce n’avait pas l’air d’avoir pris le paramètre ‘j’ai un enfant’ en décidant de partir et je m’étais dit que pour une fois, je pouvais également passer outre. J’étais donc parti avec mon bébé et bien sûr l’indésirable présence d’Otto parce que ces imbéciles de l’université pensaient que nous étions véritablement ensemble. Finalement la présence de mon fils était une bénédiction : je pouvais parfois prétexter devoir le garder même si sa tante pouvait également me le prendre. Soit dit en passant cette soirée avait été particulièrement horrible, Charles ne faisait que pleurer, comme cela lui arrive et dans ces moments là je me sens particulièrement impuissante. J’avais beau le nourrir, lui changer sa couche, la plupart du temps il pleurait sans raison. Je lui avais fait plein de câlins et plein de bisous, je lui avais raconté des histoires et au bout de trois longues heures, monsieur avait enfin décidé à dormir. Peu après l’accalmie passagère qu’il m’offrait, j’entendis du bruit, j’avais le sommeil particulièrement léger et j’avais reconnu cet imbécile d’Otto. Il ne pouvait pas dormir sur la plage ou dans une autre chambre, j’espérais qu’il allait se mettre sur le canapé et qu’on en parlerait plus mais non, le maladroit se cogna contre la table basse et bien sûr, les oreilles de mon fils furent heurter par la bruit, immédiatement il se mit à hurler, j’étais au bord de la crise de nerf : « Putain mais t’es vraiment le roi des cons, j’ai mis 3 heures à l’endormir… ». C’était dur, psychologiquement là, je ne pu faire autrement que de prendre Charles dans mes bras. J’espérais qu’il allait se rendormir mais je savais bien que ça ne serait pas si facile. « T’as vraiment décidé de me pourrir la vie ma parole ! ».
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Les journées étaient plutôt longues (d'autant plus quand je traînais jusqu'à trois heures du matin) et j'étais crevé. Je voulais juste dormir, de préférence dans un bon lit, mais j'étais coincé avec un canapé en cuir pendant que Minnie profitait d'un super matelas. Whoohoo. Et j'étais pas d'humeur à squatter la chambre d'un ami car ça impliquerait sans doute de me répandre en paroles sur le pourquoi du comment j'avais pas ma propre chambre et ça allait me gonfler. Je voulais juste fermer les yeux et dormir. C'était sans compter cette foutue table de basse. C'est fou comme ça peut faire mal de se cogner dedans. BORDEL. Et je ne put m'empêcher de me faire entendre. Je devais déjà me déshabiller dans le noir et aller au lit sans faire du bruit, alors j'avais le droit de ronchonner lorsque je me faisais mal. Visiblement non, pas au goût de ma princesse de future fiancée. Chieuse. La lumière s'alluma et avec ça le bébé se mit à hurler et j'eut des envies de meurtre. Oui, elle avait en plus un bébé. J'étais pas un monstre, je trouvais ça mignon les bébés, mais pas quand ils chialaient. Je me laissa tomber sur le canapés, en ayant envie de pleurer moi aussi. « Putain mais t’es vraiment le roi des cons, j’ai mis 3 heures à l’endormir… » Et bah tiens, j'allais en plus me prendre un savon. Je releva la tête, sentant mon calme plus ou moins légendaire s'effriter en deux-deux. Il allait pas falloir qu'elle me gonfle longtemps. « T’as vraiment décidé de me pourrir la vie ma parole ! » Je la dévisagea, pris de l'envie de lui balancer cette foutue table à la figure. Elle était au bord de la crise de nerfs, mais je m'en foutais. J'étais au bout du rouleau, moi aussi. « Car toi t'es un cadeau, peut-être ? Je fais beaucoup d'efforts, je supporte tes humeurs, ton bébé et je te laisse même le lit et c'est MOI qui te pourris la vie ? » Criais-je par dessus les cris du bébé. Non, vraiment, je prenais sur moi, mais là je me sentais vraiment crevé et je supportais pas de me faire crier dessus comme ça. Qu'est-ce que j'avais fais pour mériter ça, hein ? J'avais toujours été sympas, j'avais supporté mes parents et toutes leurs requêtes débiles jusque-là et voilà comment j'étais remercié. « Fais chier » ronchonnais-je. Les cris du bébé sonnaient comme une sirène, menaçant de me rendre officiellement barge. Comment une si petite crevette pouvait faire autant de bruit ?
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Je soupirais, je savais qu’en commençant la conversation comme ça j’allais me heurter de nouveau à une dispute mais franchement je n’avais pas la patience de le supporter, pas ce soir, j’en avais déjà assez fait, j’avais juste envie de me reposer, de dormir, j’étais épuisé. En ce moment Charles était particulièrement difficile comme souvent d’ailleurs et la remarque d’Otto eu le don de me blesser. Supporter mon enfant, oui, ce qu’il me disait me faisait mal. Très mal même, le sujet de Charles était un sujet suffisamment sensible. Je trouvais ça injuste la façon dont tout le monde le traitait, aux yeux de tous il était indésirable et je finissais par me dire que Charles ne serait jamais heureux si on le traitait comme ça toute sa vie, je lui répondis, le regardant droit dans les yeux : « T’inquiètes pas, mon bébé sait déjà qu’il est indésirable vu que depuis sa conception tout le monde me conseille d’avorter et me dit que je fais la plus grosse connerie de ma vie…Il le sait très bien qu’on doit le supporter comme tu dis mais ce n’est pas à toi d’en remettre une couche… ». Je serrais Charles dans mes bras comme pour le protéger des mauvaises pensées d’Otto, pour qui il se prend ce mec sérieusement. Il voulait avoir le lien, très bien, il l’allait l’avoir son putain de lit : « Prends le lit, prends le lit, prends TON lit. Moi je vais dormir dans la salle de bain avec mon gosse comme ça tu l’entendras moins… ». C’était pas gagné gagné cette histoire car le petit pleurait de plus belle en disant son traditionnel mot, l’un des seuls qu’il savait dire d’ailleurs ‘papapapapapa’. Cette fois si c’est contre mon fils que je m’énerve : « Toi arrêtes avec ton père, ça va, moi c’est maman ok ? Et ton père est loin d’avoir ma patience à mon avis… ». J’avais vraiment envie de pleurer, je n’étais mal, pas bien. Parfois j’avais envie que quelqu’un prenne le relais avec mon bébé, c’était trop dur de l’élever toute seule. Royce disait être là mais dans les faits c’est moi qui étais avec le petit la plupart du temps. Je ne savais plus si il avait faim, envie de faire pipi…J’en sais rien.
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« T’inquiètes pas, mon bébé sait déjà qu’il est indésirable vu que depuis sa conception tout le monde me conseille d’avorter et me dit que je fais la plus grosse connerie de ma vie…Il le sait très bien qu’on doit le supporter comme tu dis mais ce n’est pas à toi d’en remettre une couche… » Toujours effondré sur le canapé avec le sentiment que ma tête allait finir par exploser, recouvrant les murs de l'hôtel, je fronça les sourcils. J'avais de toute évidence touché un point sensible. Elle s'était levée en serrant son fils contre elle, l'air de vouloir le protéger de moi. Comme si j'étais du genre à lui faire quoi que ce soit. J'étais fatigué, pas mauvais et si elle pensait le contraire, elle comprenait un rien. Le truc c'est que nous ne voulions pas comprendre, nous étions l'un comme l'autre trop épuisés pour ça. Nous n'avions que l'autre pour laisser éclater notre colère et notre frustration, alors forcément on essuyait. « Fais pas ta vexée. J'ai rien contre lui et tu me supportes pas non plus » non, j'avais rien contre un bébé, même énervé, mais je voulais dormir, point. Je faisais pas franchement dans la gentillesse et la sensibilité, pas en ce moment, mais en même temps c'est elle qui m'avait limite agressé, . Comme si j'avais fait exprès de réveiller le gosse en me cognant contre la table. Elle était bien trop irritable. Ouais, elle prenait clairement vraiment tout trop à coeur. « Prends le lit, prends le lit, prends TON lit. Moi je vais dormir dans la salle de bain avec mon gosse comme ça tu l’entendras moins… » Je roula des yeux sans décoller du canapés. J'allais pas lui piquer le lit, j'étais pas un salaud, mais je songeais de plus en plus sérieusement à aller squatter la chambre d'un copain pour échapper à cette nouvelle guerre. J'attrapa mon portable et commença à parcourir mon répertoire, tout en écoutant ma colocataire non désirée d'une oreille. « Toi arrêtes avec ton père, ça va, moi c’est maman ok ? Et ton père est loin d’avoir ma patience à mon avis… » Je me mordis la lèvre. Elle avait pas l'air juste vexée par mes propos. Elle l'était à cause du papa du petit, visiblement et moi, je ne savais absolument pas qui c'était. Je l'aimais pas en revanche. J'aimais pas Minnie non plus, mais j'avais jamais vu le père, il ne semblait y avoir qu'elle et le petit. Elle ne pouvait pas avoir fait ce bébé toute seule, pourtant. Plus calme, je rouvris la bouche, me risquant à une nouvelle engueulade due à un excès de curiosité. « C'est qui son père ? » M'entendis-je demander en tournant la tête vers elle. Je me ressaisis néanmoins vite, me calant davantage dans le canapés en fermant les yeux, comme pour espérer m'endormir alors que c'était vraiment pas gagné. « Réponds pas si tu préfères, je comprendrais que tu veuilles pas en parler » ou plutôt en parler avec moi, mais peu importe, ça revenait au même.
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Je soupirais, j’avoue que j’avais démarré au quart de tour mais lorsqu’on parle de Charles c’est plus fort que moi, Charles est la prunelle de mes yeux, la seule personne pour qui je suis capable de tout sacrifier et ce n’est pas Otto qui dira du mal de lui, je ne peux tout simplement pas me le permettre. Apparemment j’avais un peu trop pris les choses à cœur, je m’en rendais compte, je mordis ma lèvre avant de lui répondre : « Attaques pas mon fils la prochaine fois, c’est tout… ». Il cherchait ensuite sur son téléphone, certainement à me fuir et je ne lui en veux pas du tout, moi-même si je pouvais je le ferais mais avec le gamin, la poussette, le lit parapluie, ce ne sera pas une fuite discrète mais plutôt un déménagement. Etrangement le petit se calmait un petit peu, mais bon je connaissais mon fils et c’était loin d’être fini on va dire qu’il faisait seulement des petits sons au lieu d’hurler comme un malade. Je lui affirmais un peu plus gentiment : « Je suis sérieuse pour le lit, dors dessus, cette nuit au moins, je vais mettre le petit dans la salle de bain et je dormirais à côté de lui…Je vais prendre la couette par contre et les coussins, je la mettrais dans la baignoire… ». Là j’avoue, je ne sais pas ce qui me prend d’être aussi gentille mais cela fait plusieurs jours qu’il dort sur un canapé, et le petit a pleuré la nuit dernière, je me sens de rétablir l’équité. Il me demande ensuite que je parle du père du petit, non mais pour qui il se prend, mon psychologue peut être. Je lève les yeux au ciel, pourquoi lui faire cette confidence, je soupire : « Cela ne te regarde pas… ». Puis par la suite je me rends compte que c’est quand même parce que j’ai eu un enfant que ma grand-mère veut me caser avec lui, je veux bien lui expliquer mais je n’ai pas envie d’être jugé, je sais qu’il ne m’apprécie pas trop et que mon histoire est pitoyable mais c’est pas la peine de l’entendre de sa bouche : « C’est un Winthrop, Royce, quand je l’ai rencontré j’ai ressenti un truc spéciale pour lui, on s’est rapproché et il m’a promis qu’on se reverrait alors moi j’ai couché avec lui. J’ai perdu ma virginité avec lui parce que je l’appréciais et il me disait qu’il m’appréciait aussi. Juste après qu’on ai couché ensemble il est parti. Pour toujours. J’étais tellement naïve que je pense qu’il était débordé ou qu’il avait eu un soucis de téléphone. Quand je l’ai revu, je lui ai dit qu’il me manquait, qu’il était différent des autres garçons…ll s’est moqué de moi parce que je ressentais quelque chose pour lui. Quand j’ai été enceinte, il a voulu tuer Charles, il m’a forcé à avorter et quand il a appris que je ne l’avais pas fait j’ai cru qu’il allait me tuer, il a tout cassé chez moi. Et puis il a appris qu’il pouvait plus avoir d’enfant alors depuis, il veut absolument voir Charles… ». J’ai encore quelques doutes sur sa compétence à être un bon papa. Je baisse les yeux en regardant mon bébé, je ne regrette pour rien au monde « Maintenant tu peux dire comme les autres que je suis pitoyable et idiote…Je t’en prie… ». C’est vrai que j’avais été idiote avec Royce mais je ne savais pas quand prendre la pilule, je savais pas…
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« Attaques pas mon fils la prochaine fois, c’est tout… » Je voulus lui répondre, lui rétorquer que c'était pas le cas et qu'elle déformait mes propos, mais je m'abstenu. C'était une sorte de dialogue de sourds, inutile de batailler plus longtemps que de raison. « Je suis sérieuse pour le lit, dors dessus, cette nuit au moins, je vais mettre le petit dans la salle de bain et je dormirais à côté de lui…Je vais prendre la couette par contre et les coussins, je la mettrais dans la baignoire… » Je secoua la tête en restant campé sur le canapés. J'allais pas la faire dormir dans la salle de bain, j'avais un peu explosé quelques minutes plus tôt, mais j'étais pas comme ça. Je faisais pas dormir un bébé et sa mère dans une baignoire. « Non, j'ai dis car j'étais énervé, je peux gérer le canapés, je vais pas te laisser dormir dans une baignoire. Au pire moi j'irais, ou j'irais dormir ailleurs » ouais, je devrais bien trouver quelqu'un pour m'héberger ou un coin tranquille pour m'endormir. Tant pis, j'étais coincé de toute façon et ce depuis le début du voyage. Inutile de trop le souligner, néanmoins. Nous le savions tous les deux, mais c'était pas une bonne chose de se le cracher à la figure, plus particulièrement lorsque nous étions dans cet état de fatigue, tous les deux. J'essaya ensuite de continuer sur la voix de la gentillesse en la questionnant sur l'identité du père du gosse, père dont je n'avais pas franchement entendu parler jusque-là et je me ravisa bien vite, sentant à des kilomètres qu'elle allait sûrement m'envoyer me faire foutre. Je crois juste que j'avais pas envie que ce soit comme ça ce soir. Je me sentais sérieusement trop vidé pour enchaîner les disputes et j'espérais qu'elle aussi, histoire qu'on se ménage un peu l'un l'autre, un instant. « Cela ne te regarde pas… » Je roula des yeux, blasé et m'apprêtais à coller mon visage contre le canapés, me détournant au moins d'elle, lorsqu'elle reprit la parole. « C’est un Winthrop, Royce, quand je l’ai rencontré j’ai ressenti un truc spéciale pour lui, on s’est rapproché et il m’a promis qu’on se reverrait alors moi j’ai couché avec lui. J’ai perdu ma virginité avec lui parce que je l’appréciais et il me disait qu’il m’appréciait aussi. Juste après qu’on ai couché ensemble il est parti. Pour toujours. J’étais tellement naïve que je pense qu’il était débordé ou qu’il avait eu un soucis de téléphone. Quand je l’ai revu, je lui ai dit qu’il me manquait, qu’il était différent des autres garçons…ll s’est moqué de moi parce que je ressentais quelque chose pour lui. Quand j’ai été enceinte, il a voulu tuer Charles, il m’a forcé à avorter et quand il a appris que je ne l’avais pas fait j’ai cru qu’il allait me tuer, il a tout cassé chez moi. Et puis il a appris qu’il pouvait plus avoir d’enfant alors depuis, il veut absolument voir Charles… » Je l'écoutais avec attention, digérant ses propos, son histoire où plus particulièrement celle du petit. « Maintenant tu peux dire comme les autres que je suis pitoyable et idiote…Je t’en prie… » Je secoua la tête. « Plutôt naïve, en fait, mais c'est normal quand on est amoureux » dis-je. J'avais pas une super expérience à ce niveau, n'ayant jamais eut d'énorme coup de foudre, quand bien même j'avais aimé toutes mes petites copines, mais je pouvais tout de même comprendre la réaction de Minnie. « Pathétique, je l'utiliserais plus pour décrire le mec. Pour que t'es cru qu'il allait limite te tuer, il doit être quand même perturbé, voir dangereux. C'est affreux à dire mais peut-être qu'il a eut ce qu'il mérite. Peut-être que les types comme ça devraient pas enfanter. » Dis-je, les mots se déversant assez naturellement hors de ma bouche. Elle allait peut-être me trouver trop catégorique, mais j'étais comme ça. « Ton fils est sans doute mieux sans lui et toi aussi. C'est flippant d'avoir un gamin à notre âge, mais qu'il  ai été violent et qu'il se soit foutu de toi... C'est qu'un con. »
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Je ne sais pas pourquoi j’avais voulu lui donner mon lit, un regain de gentillesse car je n’étais pas méchante au fond et je le savais bien. Je pouvais être très chiante mais je n’avais pas un mauvais fond. C’est vrai que c’était surprenant que moi, habituée au luxe je souhaite dormir dans une baignoire mais il c’était sacrifié pendant plusieurs jours et je trouvais ça normal de lui rendre la pareille. Par la suite il me dit qu’il pourrait très bien dormir ailleurs, je n’aimais pas être toute seule à vrai dire mais il en avait parfaitement le droit, c’est certain. « Peut être que bébé grognon va finir par se calmer… ». J’apportais tout ce que je pouvais à mon fils mais parfois il piquait des colères, j’espérais simplement qu’il ne serait pas aussi…Comment dire, mal que son père. C’est pourquoi j’étais en sécurité lorsque j’étais en couple avec Andrea, Andrea était quelqu’un de gentil qui lui aurait inculqué les bonnes valeurs de la vie, qui lui aurait appris à être un gentil petit garçon mais maintenant Andrea n’existait plus dans ma vie, il m’avait trompé, il m’avait trahie, il m’avait fait souffrir certainement davantage que Royce en me faisant croire qu’il adopterait mon enfant, que ce serait notre enfant et que par la suite nous en aurions d’autres. C’était une mauvaise idée oui. Je ne sais pas pourquoi j’avais raconté tout cela à Otto peut être pour qu’il me comprenne, tout simplement, qu’il comprenne pourquoi je m’agaçais pour un rien parfois. Il me dit que j’étais naïve, oui, je l’étais avec Royce et Andrea aussi de croire que l’un et l’autre ne me ferait pas de mal, j’avais tant souffert à cause d’eux : « Normal je sais pas, j’aurais voulu en savoir plus quand j’ai couché avec lui, j’aurais voulu savoir me protéger…Mais en même temps Charles est la plus belle chose qui me soit arrivée… ». Je le pensais très sincèrement, Charles était un fils génial, chaque jour il me rendait fière de moi, je n’étais peut être qu’une conne de princesse mais j’avais un enfant que j’aimais plus que tout et cet enfant, lorsqu’il me faisait un simple sourire me faisait oublier tout le reste. Je soupirais, repensant à la bipolarité de Royce : « Il est psychologiquement…malade. C’est ça qui le fait sortir de ses gongs… ». Et je me rendais compte qu’en fait Otto était plus ou moins entrain de prendre ma défense, lui qui me détestait il avait l’air d’être d’accord avec moi, c’était la première fois mais ça faisait du bien, je me sentais moins seule, un peu moins seule. « Non c’est ça le soucis, mon ancien petit copain devait adopter mon bébé et Royce n’aurait rien eu à dire mais il m’a trompé avant que Royce revienne à la charge et je dois ainsi lui confier de temps en temps mais je peine beaucoup à lui faire confiance, j’ai peur pour mon fils…J’ai peur car il ne grandit pas avec l’image d’un papa qui respecte sa maman, l’image de deux parents normaux… ». Cela ne changera jamais et quand j’expliquerais à mon fils comment il a été conçu je devrais lui dire que son père a failli copuler avec moi dans les toilettes d’un bar miteux, tellement romantique…
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« Peut être que bébé grognon va finir par se calmer… » Ca, je l'espérais vraiment de tout coeur, car sinon j'allais finir par nous faire une nuit blanche. Enfin, en même temps c'était pas comme si j'avais cours dans quelques heures. Non, j'étais en vacances et je pouvais me trouver un coin tranquille dans la journée pour dormir et rattraper ma nuit. C'était pas une façon super de profiter du coin, mais les vacances étaient faites pour se reposer, quoi qu'il en soit. Enfin bref, bébé Charles allait peut-être avoir un peu de pitié pour nous en finissant par se calmer avant que la folie ne nous submerge. En attendant, les cris entre moi et Minnie se calmèrent et il fut même possible de parler, genre vraiment. Bon, on en était vraiment pas à se faire des petites confidences, mais la colère n'était pas la dominante de cette conversation et c'était déjà bien. Je n'avais pas voulu la forcer à se confier à propos du père de son enfant, mais elle le faisait et j'appréciais ça. Je savais pas si j'étais pour ma part apte à lui confier quoi que ce soit, mais bon, elle, elle le faisait et j'étais disposé à l'écouter, en dépit de ma fatigue. Je préférais franchement ça à une dispute. « Normal je sais pas, j’aurais voulu en savoir plus quand j’ai couché avec lui, j’aurais voulu savoir me protéger…Mais en même temps Charles est la plus belle chose qui me soit arrivée… » Je me mordis la lèvre, ne sachant pas vraiment quoi lui dire pour le coup. Je me contenta d'obtempérer d'un très léger mouvement de tête, à défaut de trouver quelque chose à lui dire. « Il est psychologiquement…malade. C’est ça qui le fait sortir de ses gongs… » Je l'avais pas vue venir à ce niveau. Je fus un peu pris de regret, pour avoir été un peu sec dans ma façon de m'exprimer sur un type que je ne connaissais absolument pas. « Ah. Enfin, tant que c'est pas trop dangereux pour toi ou le petit » dis-je, me sentant un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ma vie me paraissait vraiment simple en comparaison en fait. En même temps, c'était normal. Nous étions jeunes. La vie est pas sensée être aussi compliquée aussi tôt, non ? Ca devrait pas. On devrait pas débattre de la sécurité de son gosse quand on est étudiant et en plein Spring Break. On devrait faire la fête et finir totalement saoule et exalté. C'était ça, le cliché. Et j'avais même pas encore eut toute l'histoire. Minnie en avait encore en stock pour moi. « Non c’est ça le soucis, mon ancien petit copain devait adopter mon bébé et Royce n’aurait rien eu à dire mais il m’a trompé avant que Royce revienne à la charge et je dois ainsi lui confier de temps en temps mais je peine beaucoup à lui faire confiance, j’ai peur pour mon fils…J’ai peur car il ne grandit pas avec l’image d’un papa qui respecte sa maman, l’image de deux parents normaux… » Je secoua la tête. Quelle vie franchement. Et elle était princesse, elle vivait le rêve de toutes les gamines, enfin la plupart. Comme quoi l'argent, la notoriété, ça fait décemment pas tout. Ca fait rien en fait, dans le fond. Le luxe n'a jamais été synonyme de bonheur et il arrive qu'il y contribue à peine. « T'as vraiment pas eut de chance avec les mecs, on est pas tous comme ça. Et maintenant, tu te retrouves coincée avec moi. » J'étais vraiment pas un monstre, mais j'étais pas amoureux d'elle alors c'était pas une bonne chose. Quand il y a pas de sentiments, ça rime juste à rien. Toute cette histoire était absurde et j'espérais qu'elle en avait tout autant conscience que moi. Je ne pouvais vraiment pas concevoir qu'elle puisse pense différemment de moi, sur ce point. Nous étions vraiment mal.
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Otto & Minnie-Love


Je ne savais pas si c’était dangereux pour moi ou pour mon fils, Tessy m’assurait que Royce ne ferait pas de mal à l’enfant car il tenait à lui, moi j’avais juste peur. Peur qu’il lui arrive quelque chose. Mais peut être qu’il ne ferait rien à son fils, il disait tenir à lui, j’aurais bien voulu ne pas m’en préoccuper. Cependant Otto ne devait pas s’en vouloir de l’avoir jugé, trop vite ou non, Royce était un connard avec moi, depuis le début de notre relation. Je lui répondis alors gentiment : « Je ne sais pas il dit qu’il tient à son fils. De toute façon, Royce a toujours était con avec moi… Mais il changera peut être...». Il n’avait même pas fait l’effort de me connaitre, rien du tout, même maintenant que j’étais la mère de son fils, il ne savait pas encore combien j’avais de frères ou de sœurs, il ne savait rien de moi. Je pensais qu’il ferait des efforts, mais non, il s’en fichait donc tant pis. J’ai fait un enfant avec un étranger et cette sensation me blesse mais c’est comme ça. Otto me répondit que je n’avais pas eu de chance, que tout les mecs n’étaient pas comme ça, c’est ce que me disait Andrea avant de me tromper à la classe de neige, un voyage où je n’avais pas été tout simplement parce qu’a ce moment là, je venais d’accoucher et j’allaitais mon fils. Le dos tourné, Andrea avait revu Chrissy et il avait couché avec elle. Cela m’avait brisé en deux, aujourd’hui encore j’en souffrais me disant que plus jamais il ne me verrait, ni lui, ni son fils car pour moi Charles était presque devenu l’enfant d’Andrea et non celui de Royce : « Andrea disait cela aussi, qu’il était différent mais tu vois, la preuve en ai que non…Même infidèle je lui aurais pardonné mais il a préféré m’abandonner, moi et surtout Charles… ». Alors qu’il voulait que le petit devienne officiellement son fils. Et je me mis à rire, de toute façon je n’avais pas le cœur à aimer en ce moment alors être avec lui ou pas, sentimentalement, je m’en fichais. Par contre c’est vrai que niveau sociale, j’aurais bien voulu être célibataire aux yeux de tous et menait ma vie comme je l’entendais. J’avais perdu goût à tout en perdant Andrea et j’avais accepté ce que ma grand-mère voulait, pour lui faire plaisir et me sentir accepté pour une fois : « J’aurais rêvé d’autre chose et sûrement que toi aussi…Peut être qu’un jour ma grand-mère acceptera l’idée que je sois seule et que tu trouveras une princesse que tu aimeras à épouser comme ça tes parents te lâcheront aussi… ». Rien qu’avec mes cousines, il y avait beaucoup de princesse à Harvard, Otto tomberait peut être sur l’une d’entre elle et un jour et vivrait certainement très heureux, quant à moi, je ne voulais plus être amoureuse de toute façon. « Tout cela c’est parce que j’ai enfanté de Charles, j’aurais voulu que Charles soit le fils d’un prince, nous n’aurions pas eu besoin de tout cela… ». Dire que le premier garçon avec qui j’avais failli coucher était prince de Monaco. C’est avec lui que j’aurais du perdre ma virginité, non avec Royce.
CREDIT TO
KAIJI FROM ILH

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