«
Tu crois peut-être que ça allait bien chez moi, niveau sentimental? Je suis encore plus bousillée que toi sur ce plan là. Alors si c'était à cause de moi, parce que j'étais trop pour toi, dis-le tout simplement. J'veux pas d'excuses bidon dans le genre "c'est moi, pas toi". » Je poussa un gros soupire, vraiment usé par cette conversation. Les filles me saoulaient vraiment, à croire qu'elles mettaient actuellement un point d'honneur à me prendre la tête. Comme je l'avais prédis dès le début, aucune explication ne pouvait émousser la rancune dirigée contre moi par Anya et j'étais franchement las de débattre pour rien. J'avais l'impression de parler dans le vide, avec elle comme avec Minnie. L'une comme l'autre étaient toujours là pour me bombarder de reproches, mais elles n'étaient vraiment pas fichues d'essayer de comprendre ce que je pouvais bien ressentir. J'en avais marre et je regrettais d'être venu parler à Anya, j'avais pas besoin de ça. «
Tu me demandes des explications, je te les donne et tu veux pas les croire. A quoi bon demander, alors ? Tu es trop butée pour m'écouter et prendre en compte ce que je peux bien te raconter et franchement j'ai pas de temps à perdre » oui, j'étais méchant, froid et tout ce qu'elle allait bien pouvoir me sortir, mais j'étais trop saoulé et irritable pour faire dans la dentelle. «
Qu'est-ce que tu veux que je te dise maintenant ? Crois ce qui t'aides à mieux dormir la nuit, moi je t'ai répondu et si tu veux pas me croire, c'est ton problème » sur ces mots, je la dévisagea un instant, attendant une réaction, commençant à pousser ma chaise, prêt à me tirer pour trouver un coin sans filles et donc sans problèmes.
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