i will never let you down ➸ w/ bretzel

✪ Bretzel&Otto

Le Summer Camp me permettait de me vider un peu la tête, de prendre la distance, néanmoins, ce n'était pas aussi simple que ça. Bien qu'en plein "break", je n'avais pas à disposition un bouton pause pour contrôler mon cerveau. Un autre moyen pour paralyser mes neurones aurait été de me descendre des verres jusqu'à ce que le monde devienne flou et la vie plus simple, mais ce n'était définitivement pas moi. J'étais du genre à garder les idées claires et à prendre sur moi. Bien sûr, j'avais déjà pris des cuites, mais je ne comptais pas me bourrer la tronche 24h/24 en Nouvelle Zélande juste pour me détendre vraiment, d'autant plus qu'une nuit alcoolisée rimer avec toute une journée barbouillée pour moi. C'était déjà assez lourd de méditer sur mes problèmes, alors méditer dessus avec une gueule de bois... Non merci. Enfin bref, aujourd'hui nous avions fait la visite d'Hobbiton et j'avais fais de mon mieux pour rejeter mes problèmes dans un coin de ma tête, histoire de ne pas avoir de regrets. Je m'étais plutôt bien débrouillé. J'étais déjà venu en Nouvelle Zélande avec mes parents, quelques années plus tôt, mais l'ambiance était naturellement bien différente dans le cadre du Spring Break. C'était définitivement plus tranquille même si nous ne perdions pas notre temps non plus. Les journées étaient bien remplies et organisées, il faut dire que nous avions un temps limité et beaucoup de choses à découvrir. Alors que la visite continuait, s'étendant sur la journée, je repéra Bretzel, dans un coin, un tout petit peu en retrait. Saisissant discrètement cette occasion, je me faufila jusqu'à elle et, une fois dans son dos, j'enroula mes bras autour d'elle dans une étreinte et lui déposa un baiser sur la joue. « Hey » lui lançais-je, jovial. J'adorais Bretzel, elle me rappelait ma petite soeur et la relation que j'entretenais avec elle, sauf que mon amie était moins infantile, plus mature et moins casse-pied. *siffle*

Bret' était venue à Hobbiton avec Anya, mais visiblement elle l'a perdue. Quand elle s'est retournée, elle n'était plus là. Peut-être qu'elle a aperçu un truc trop formidable dans une boutique et qu'elle est parti comme une voleuse. Toujours est-il que Bret' se retrouve toute seule dans un endroit qu'elle ne connaît pas. Donc pour elle, endroit inconnu plus solitude, c'est l'angoisse. Bretzel c'est la genre de fille qu'il faut pas dépayser. C'est une petite fille du Kansas qui a pas vraiment connue autre chose d'autre que son petit village pommé. Elle se met dans un coin et attend, peut-être qu'Anya la retrouvera. En attendant elle sort son portable et commence à jouer à un jeu débile qui requiert pas beaucoup d'efforts intellectuels. Tout à coup, elle sent des bras s'enrouler autour d'elle. La demoiselle ne peut pas s'empêcher de lâcher un petit cri. Elle ne voit pas le visage de l'inconnu et se dit qu'on la kidnapper, la forcer à manger trois kilos de groseilles ou tout autre chose immonde. On lui fait un bisou sur la joue et l'inconnu lâche un « hey » jusqu'à ce qu'elle entende le son de sa voix elle était terriblement crispée, mais là elle se détend. Bretty reconnaît cette voix, elle a pas besoin d'en entendre plus. C'est Otto, alias son petit chéri. Oui, elle aime bien lui donner des surnoms comme ça. Elle aurait dû y penser, qui est le seul homme au monde à arriver en lui faisant des câlins et des bisous. Elle est très proche d'Otto et l'adore. C'est comme un frère pour elle. « salut petit lardon ! » dit-elle en souriant et elle regardant en face à présent. « toi aussi t'es venu faire des combats d'épées ? »

✪ Bretzel&Otto

J'imagine que mes soeurs me manquaient un peu. J'avais tellement l'habitude de les avoir sur le dos, que ça m'avait fait bizarre en arrivant à Cambridge d'être tout seul, tout à coup. Je n'avais jamais été tout seul, me faisant étouffer au passage, alors je n'avais pas perdu de temps pour me constituer un entourage, entourage dans lequel Bretzel s'était doucement fait une place en septembre dernier. Elle était petite et un peu timide, mais pas vraiment avec moi, non, carrément pas en fait. J'avais réussi à la mettre à l'aise j'imagine et maintenant, nous avions développés une certaine complicité. C'était assez mignon en fait. Avec notre façon de nous faire des câlins et des bisous pour nous saluer ou pas, nous devions être plutôt attendrissants. Elle poussa un petit cri lorsque je l'étreignis, ne me reconnaissant pas dans la seconde. Après que je me sois manifesté par la parole ce coup-ci, je la sentis se détendre. Elle se dégagea légèrement de mon étreinte pour qu'on puisse être face à face. « Salut petit lardon ! » Et oui, nous étions des adeptes des surnoms à ce point-là. Je la glorifia d'un de mes plus beaux sourires, tout en tendresse et en enthousiasme. « Toi aussi t'es venu faire des combats d'épées ? » J'acquiesça. « Oui, j'allais quand même pas manquer ça, même si je suis pas tellement un grand fan de ses films. J'ai même pas vu le dernier sorti » reconnus-je en feignant de jeter des regards un brin paniqués autour de nous, comme si c'était un crime de se tenir là sans avoir vu le dernier volet. Je revins ensuite poser mon regard sur le visage de Bretzel avec un petit sourire penaud. « Toi aussi t'es venu faire des combats d'épées ? » J'acquiesça. « Je sais, honte à moi » ajoutais-je en plaisantant. On pouvait se dire que le petit fils de Walt Disney ne pouvait qu'être cinéphile, mais pas vraiment, non.

Bretzel elle l'aime son petit bisounours, alias Otto. Mais elle préfère dire petit bisounours. En général elle aime bien donner des surnoms aux gens (pas toujours très gratifiant), elle n'aime pas vraiment les appeler par leur nom. C'est une habitude qu'elle a pris et tout le monde n'aime pas forcément. Certaines personnes trouvent que c'est une gosse. Ils n'ont pas totalement tords en réalité, elle n'est pas toujours très mature. Mais c'est une petite jeune, elle n'a que dix-huit ans et la plupart de ses amis sont plus vieux qu'elle. Par exemple Otto a cinq ans de plus qu'elle ! A partir d'un certain âge cinq ans c'est rien, mais là on voit bien l'écart qui les sépare. Bon après l'âge ne fait pas tout dans la maturité. Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt à Otto. Il n'est pas fan du seigneur des anneaux. A croire qu'aucun des amis de la demoiselle ne va faire du fangirling puisqu'Anya non plus n'est pas une grande fan et Bret' non plus à vrai dire. En même temps des films si longs, il faut vraiment être motivé pour les regarder sans piquer du nez. « t'inquiète pas j'vais pas te flageller un place publique pour ça. » dit-elle riant. De toute façon, elle ne ferait jamais ça, quelque soit la raison ou la personne. « sinon tu vas bien mon chaton ? » demanda-t-elle en souriant.

✪ Bretzel&Otto

« T'inquiète pas j'vais pas te flageller un place publique pour ça. » Je ris également à sa répartie. En effet, ce serait peut-être un tantinet exagéré, hum. « Dans ce cas me voilà rassuré » répondis-je toujours avec le sourire. Non, je n'étais pas en train de m'émerveiller de chaque détail du lieu où je me trouvais en ce moment, mais peu importe franchement, j'étais en Nouvelle Zélande et désormais en bonne compagnie car auprès de ma petite puce. A vrai dire, je m'étais esquivé, mettant le plus de distance possible entre moi et Minnie. J'en avais franchement marre de la voir et de lui parler. Elle me gavait, tout ce qu'elle représentait me gavait, même son gosse me gavait, alors qu'il était mignon, mais quand il chialait j'avais envie de l'étrangler. Bref, j'avais l'air détendu, mais une partie de moi ne cessait de bouillonner et j'avais toutes les peines du monde à me retenir de soupirer lorsque je distinguais une chevelure rousse. « Sinon tu vas bien mon chaton ? » Je ne lui avais pas encore parlé de toute cette histoire absurde de fiançailles, essentiellement car ça me semblait être fictif tant que ça sortait pas trop de ma bouche. Je ne voulais pas croire que c'était réel. Je voulais me persuader que c'était juste une sorte de cauchemar bizarre et incroyablement long et que j'allais me réveiller. Pas la peine d'affoler Bretzel, d'autant plus car elle allait vouloir que je lui en parle, que je pose des mots sur ce que je pouvais bien ressentir et ça allait me déprimer, me faire plus de mal que de bien. Non, pas maintenant. « Ca va, je vais toujours bien dans des coins aussi paradisiaques » mentis-je un peu, gardant mon sourire placardé sur mon visage. « Et toi alors, tu t'amuses bien ? » Lui retournais-je rapidement la question. Je l'espérais sincèrement. En parlant de cauchemar, Harvard en avait eut des airs ces dernières semaines et le Spring Break tombait vraiment bien. Partir et lâcher la pression. Moi, j'étais coincé avec une espèce de fiancée chiante à souhait, mais les autres avaient limite le devoir de s'éclater. L'occasion était trop parfaite pour la louper.

Otto répondit qu'il allait toujours bien dans des endroits aussi paradisiaques que la Nouvelle-Zélande. Il mentait, mais Bretzel ne vit rien. Elle est le genre à ne pas savoir mentir, à chaque fois qu'elle essaie, c'est grillé à dix mille kilomètres qu'elle ment. Par contre, quand les autres mentent ou se moquent d'elle, elle ne le voit absolument pas, elle est tellement naïve. Il faudrait peut-être une énorme pancarte avec marqué mensonge pour qu'elle remarque quelque chose. Et là Otto souriait donc elle ne se doutait pas un seul instant que son esprit n'était pas aussi heureux. Pourtant elle aurait aimé l'aider si elle avait su, mais elle ne sait rien. Toujours est-il qu'il a raison. Être dans un endroit où il fait beau, chaud, avec la mer à cîté ça aide à aller bien. Bretzel est heureuse quoi qu'il en soit de toute façon, il pourrait faire moins quinze qu'elle serait heureuse, le temps c'est pas vraiment ça qui la perturbe. En même temps les tornades, orages, le froid parfois, elle a l'habitude, le Kansas c'est ça. Aller se réfugier dans la cave en attendant que la tornade passe, elle l'a déjà fait. Et même si avec le temps, elle a un peu moins peur, elle flippe quand même lorsqu'il y en a une. Bon, bref. Il lui demanda si elle s'amusait bien. « ouais c'est cool, au moins j'peux passer du temps avec mes amis, genre toi mon lapinou. Mais bon, j'suis un peu moins fan des gens qui vomissent partout. » Bretzel c'est pas une fêtarde, alors pour elle le spring break c'est pas beuveries à volonté, elle est plutôt prude là-dessus. « et toi alors tu t'es lâché ou alors t'es resté sagement dans ton coin ? » demande-t-elle en lui souriant. « tu veux pas qu'on aille s’asseoir quelque part je sais pas quand Anya va revenir. »

✪ Bretzel&Otto

Je devais être convaincant dans mon genre car Bretzel ne tiqua pas. Faut croire que le théâtre finissait par me servir à ce niveau, à moins que ce soit Bretzel qui manque d'expérience à ce niveau. Enfin peu importe. J'étais pas mal-à-l'aise à l'idée de lui mentir car j'avais confiance en notre lien : lorsque je me déciderais à parler avec elle de ce qui me perturbait actuellement, elle comprendrait. Car c'était compréhensible, totalement compréhensible que je veuille pas gâcher ce moment en mettant mes problèmes de petit garçon riche sur la table. « Ouais c'est cool, au moins j'peux passer du temps avec mes amis, genre toi mon lapinou. Mais bon, j'suis un peu moins fan des gens qui vomissent partout. » Elle avait vraiment le chic pour me faire pouffer de rire et c'était une des raisons pour lesquelles je l'aimais beaucoup, ce petit bout de femme. Elle me semblait tellement nature que c'en était carrément mignon et rafraichissant. « Tu m'étonnes, c'est vrai que c'est pas un super spectacle, mais bon, on relâche la pression comme on peu » dis-je, sans jamais me dévêtir de mon sourire qui se faisait déjà un peu plus naturel. J'enroula ensuite un bras autour des épaules de Bretzel et l'attira contre moi, lui déposant un baiser sur le front. « Et ça me fait plaisir aussi de traîner avec toi, comme d'habitude » lui confiais-je avant de me r'éloigner un peu d'elle. « Et toi alors tu t'es lâché ou alors t'es resté sagement dans ton coin ? » Hum, non, je ne m'étais pas encore plié en deux pour vomir. *pan* « Sage comme une image pour l'instant, ou presque ! Mais bon, le séjour n'est pas fini » sur ces mots, je lui fis un clin d'oeil, comme si elle était ma complice pour une folie que je n'avais pas le moins du monde planifié. Mon moral étant un peu en vrac, je n'avais pas l'esprit aussi libre que j'aurais pu l'espérer et ça jouais. De façon générale de toute façon, je n'avais jamais été de ceux qui se mettent dans des états pas croyables en soirée. Moi j'étais du genre à être dans la modération, chic même avec un coup dans le nez. *pan* J'aspirais à garder le contrôle sur ma personne. « Tu veux pas qu'on aille s’asseoir quelque part je sais pas quand Anya va revenir. » J'obtempéra. « Ouais, je boirais bien quelque chose » répondis-je en commençant à me diriger vers un coin où j'étais à peu près sûr d'avoir vu de quoi se poser autour d'un verre.

Otto était d'accord avec elle que c'était pas top le vomi partout mais qu'on relâchait la pression comme on peut. Elle est d'accord, mais c'est pas sa façon de relâcher la pression à elle. Bret' préfère manger des bonbons (elle en a toujours sur elle d'ailleurs) et regarder des comédies pour se détendre. Friends est sa meilleure amie, elle regarde tout le temps cette série. Une journée stressante, triste ? Un petit épisode de friends et tout va mieux. C'est sa façon à elle de se détendre. Il y a aussi aller voir les enfants dans les hôpitaux. C'est sûrement bizarre de dire que ça la rend joyeuse, mais voir des enfants rire alors qu'ils sont dans l'endroit le plus triste de la terre, ça l'aide à aller mieux. « Et ça me fait plaisir aussi de traîner avec toi, comme d'habitude »  dit-il, et elle se met à rire avant de lui répondre. « tu sais t'as pas besoin de me draguer pour que j't'aime bien, j't'aime déjà mon petit bichon ! » dit-elle en riant. Enfin aimer en amitié, pas de confusion. Otto sera jamais son petit copain ou quelque chose de la sorte. Non pas qu'elle le trouve moche, qu'elle ne l'apprécie pas ou quoi. Pour elle se serait comme sortir avec son frère (même si elle en a pas, elle imagine le truc). Bien sûr elle se moquait de lui lorsqu'elle disait qu'il n'avait pas besoin de la draguer. Mais, Bret' n'est pas le genre qui demande des compliments tout le temps. C'est vrai que des fois lorsqu'elle va mal ça lui fait du bien, mais le reste du temps elle s'en fout, enfin presque. « moi aussi ça me fait plaisir. » dit-elle en souriant. Il lui dit ensuite qu'il avait été très sage, mais que c'était pas encore la fin du séjour. « oui, enfin compte pas sur moi pour t'empêcher de t'étouffer avec ton vomi ! » répondit-elle. Bien sûr elle serait toujours là pour lui, donc bien sûr elle le sauverait s'il avait un problème. Mais c'était en quelque sorte une façon de lui dire qu'elle ne l'accompagnerait pas se bourrer la gueule à des soirées. Enfin, Bretzel c'est pas non plus la coincée du cul qui sort jamais, mais elle évite les soirées où elle est sure que ça va finir, mais elle va aux autres et elle adore ça. Il allèrent ensuite d’asseoir à une terrasse. Elle attrapa la carte pour voir ce qu'ils proposaient. « ils ont bien fait de mettre la compo' des trucs, parce que les boissons du seigneur des anneaux j'les connais pas donc j'y aurais été au pif. » dit-elle en regardant les ingrédients des différentes boissons. C'est vrai que le Galadriel Cocktail c'est pas très parlant.

✪ Bretzel&Otto

« Tu sais t'as pas besoin de me draguer pour que j't'aime bien, j't'aime déjà mon petit bichon ! » Je fronça légèrement les sourcils. En voilà une qui avait trouvé un loisir sympas dans le fait de me taquiner. Ca ne me posait de soucis, naturellement, bien au contraire en fait. C'était plutôt bon enfant et je lui rendais la pareil avec plaisir. « Je le sais bien » lui répondis-je, sans jamais perdre mon sourire. C'était tellement bon d'être tombé sur Bretzel, vraiment. J'avais besoin de ce genre de compagnie, de cette énergie positive qui émanait d'elle et se répandait tout autour de moi. En discutant avec elle, la vie semblait plus aisée, plus rythmée, plus mélodieuse et foutrement moins compliquée. C'était là toutes les illusions dont je voulais me bercer en ce moment. « Moi aussi ça me fait plaisir. » Bon et bien au moins nous étions deux *siffle* en même temps j'aurais eut l'air fin si elle m'avait gentiment dit qu'elle était mieux toute seule. Je l'aurais pas crue d'ailleurs. Nous étions proches tous les deux et nous apprécions donc naturellement la présence de l'autre. C'est là tout le concept de l'amitié, plus précisément quand on est sociable comme pas deux, comme moi. Bretzel était un peu plus timide, mais elle se détendait vite et elle devenait cette jeune femme taquine qui me rentrait gentiment dedans en m'affublant d'une multitude de surnoms. Elle me questionna ensuite sur mon SB et ma façon de le vivre. Je ne pouvais pas être entièrement honnête en lui citant exactement la raison du pourquoi je m'étais pas encore vraiment lâché, alors j'opta tant bien que mal pour une sorte de demi-vérité. « Oui, enfin compte pas sur moi pour t'empêcher de t'étouffer avec ton vomi ! » Je gloussa. « Tatatatata, je sais bien que tu répondrais présente si j'en avais besoin, mais je te rassure, je te mettrais jamais dans ce genre de position » lui répondis-je. J'aimais garder un contact permanent sur ma personne alors me mettre la tête à l'envers et finir en train de rejeter toute la nourriture ingurgitée dans la journée, c'était vraiment pas pour moi. Plus un truc de mather et dieu sait que je ne voulais pas avoir quoi que ce soit en commun avec ces énergumènes. Enfin bref, c'était bien sympas de parler de vomi, mais nous serions bien mieux autour d'un verre tous les deux. En accord sur ce qui frôlait l'évidence, il ne nous fallut pas longtemps pour rejoindre la terrasse d'un petit bar. Bretzel attrapa la carte qui la laissa visiblement un peu perplexe. « Ils ont bien fait de mettre la compo' des trucs, parce que les boissons du seigneur des anneaux j'les connais pas donc j'y aurais été au pif. » J'y connaissais pas franchement grand chose non plus, mais peu importe car quoi qu'il en soit, je me sentais d'humeur un peu aventureuse. « Je crois que je vais procéder comme ça, j'ai envie de rien en particulier et ça peut être marrant » dis-je avec un petit haussement d'épaules.

Ils s'assirent tous les deux autour d'une table pour commander un verre. L'ambiance était très Hobbit, enfin c'est normal, c'est ici qu'ont été tournés les décors de la comté, petit pays des hobbit, ces petits hommes aux pieds poilus. Bret' aimait bien cette ambiance et était relativement émerveillée par le paysage. Ils contemplèrent tous les deux la carte. Otto dit qu'il allait choisir sa boisson au hasard, pour voir. « faut juste pas qu'ils aient les mêmes goûts que moi sinon t'es mal barrée » elle faisait là référence aux différentes boissons qu'elle a l'habitude d'ingurgiter. Du style jus de betterave et de carotte, ou encore tomate concombre myrtille. Elle adore faire des mélanges étranges qui ont des couleurs peu communes. En général elle ne va pas chercher de recettes sur internet, elle préfère y aller au feeling. Des fois c'est bon et des fois bah c'est pas vraiment buvable. Enfin, la plupart des trucs qu'elle boit ne sont pas buvables pour la plupart des gens. « je vais aussi y aller au pif ! » dit-elle en fermant les yeux et en faisant tournoyer son doigt au dessus de la carte, on dirait presque qu'elle est en train de faire une incantation magique. Finalement elle laisse retomber son doigt sur le White Gandalf cocktail. Elle a bien fait attention à ne faire son choix que sur des boissons non-alcoolisées, c'est pas son truc de boire de l'alcool. Peu de temps après le serveur arrive, elle passe sa commande et attend qu'Otto en fasse de même.