Georgia (+) What the fuck ?

Jour 6

   

sous-titre

   

Heure : Dix heures du matin, ils ont tout de même fait des folies toute la nuit.
Lieu : Dans la chambre de Rhys.  
Contexte : Après une courte nuit, les deux jeunes gens se réveillent dans le même lit alors qu'ils se détestent..
Participants :   L. Georgia Petry-Vessel.

Plongé dans un sommeil léger, rien ne semblait pouvoir me réveiller et encore moins m'emmerder. Après tout, j'étais seul dans ma chambre, les draps chauds enveloppant mon corps nu et.. la gueule de bois ? J'ouvrais péniblement les yeux, clignant d'ailleurs plusieurs fois bien trop éblouit par les rayons lumineux, avant d'enfouir ma tête dans mon oreiller. J'avais un mal de crâne tel que j'avais l'impression que ma tête allait explosé. Mais qu'est-ce que j'avais bien pu foutre hier ?! Cherchant dans mes souvenirs, mes pensées semblaient me dire stop et m'ordonner de me recoucher aussitôt presto et c'est sans aucun rechignement que je m'exécutais. Du moins, jusqu'à ce qu'une main chaude et douce se colla contre l'une de mes côtes, sans suivis d'un soupire féminin. Oh oh. J'avais pas fait ce que je pense que j'ai fais tout de même ? Fronçant des sourcils, je tournais la tête en découvrant avec surprise le visage endormit d'une jolie Cabot. Non, d'une espèce de sorcière plutôt. C'était Goergia ! Putain Rhys qu'est-ce que t'as foutu hier ? Pas avec elle ? Soulevant un instant les draps, ma vue me confirmais sans aucun doute possible que nous étions tout les deux nus et que par terre une capote avait été préalablement utilisé. Je promet que je ne boirais plus jamais. Jamais. J'ai couché avec elle. La femme que je détestais le plus au monde en ce moment. Ok, elle est canon, mais mise à part ce détail, elle avait un caractère d'emmerdeuse de première. Et dire que je me souvenais plus de rien. Peut être que c'était mieux comme ça ? Passant ma main sur mes fesses endoloris, un souvenir réapparût aussitôt. Mon cul avait cogné contre une commode durant un long baiser passionné et ardent. Oh! J'avais chaud rien que de me remémorer le moment. Bref, il fallait absolument que j'essaie de me barrer d'ici.. de ma propre chambre.

J'étais en plein rêve, enfin j'crois. J'dormais comme un vrai bébé, j'étais emmitouflée sous les draps, au chaud, j'étais dans de bonnes conditions de sommeil. Un sommeil comme tous les autres, banal, mais tellement appréciable. J'aurais pu pioncer encore des heures et des heures ainsi. La lumière du jour avait l'air de me déranger légèrement au vu de mes nombreux changements de position mais il en fallait plus pour que je me réveille complètement. Finalement, je me sentais émerger, lentement. Je n'avais même pas encore ouvert les yeux que tout de suite, un violent et soudain mal de crâne se fit sentir. J'en grimaçais de douleur. J'pensais à rien, j'voulais me rendormir, j'étais complètement dans l'coltard. Un peu trop dans l'coltard d'ailleurs, j'devais avoir fais la fête hier soir, j'étais même pas certaine. Et alors que mes yeux peinais à s'ouvrir, ils mirent une seconde à s'écarquiller. OHHHHH MERDE ! Prise de panique, je sortis du lit en ayant de la chance de ne pas m'vautrer tout en choppant le drap afin de me couvrir. J'avais du mal à y croire, mais pourtant Rhys se tenait bel et bien là, pour de vrai de vrai de vrai. RHYS ! C'EST QUOI C'DÉLIRE ? Attends attends attends là, c'était quoi c'te blague encore ? Par pitié, fallait qu'ce soit une blague. Rhys aka l'homme relou aka l'homme bg aka l'homme que j'pouvais pas blairer était nu et avait partagé l'pieu avec moi. L'hypothèse qu'on ait couché ensemble était très probable et rien qu'à y penser, je me mis à rire, très nerveusement, fuyant tout croisement de regards avec Rhys. Oh non non non ... C'est pas possible, c'est pas possible DU TOUT ! En plus j'savais même pas où j'étais, mais pas dans ma chambre. Certainement dans la sienne hein, enfin t'façon qu'importe hein.

Attrapant mon boxer coincé sous une chaussure et un livre -sûrement tombé pendant notre partie de jambe en l'air-, je l'enfilais avec lenteur et discrétion en évitant par tous les moyens de ne pas réveiller la jolie brune. Un bon moment certes passé ensemble, mais je n'oubliais pas nos disputes incessantes pour un oui ou pour un non. Et puis c'était une Eliot déguisé en Cabot. Une saloperie. Une fois le vêtement porté, je me sentais tout à coup beaucoup plus à l'aise afin de me déplacer. J'étais pas pudique pour un sous, mais me sauver de ma chambre et tomber sur des touristes dans les couloirs de l'hôtel, ça me paraissais surréaliste et pas vraiment approprié. OHHHHH MERDE ! Je ne pouvais cacher ma surprise à ce cri, me faisant grandement sursauter. Bon, bah mon plan infaillible consistant à ne faire aucun bruit pour ne pas l'a réveiller venait de s'effondrer comme un château de carte. RHYS ! C'EST QUOI C'DÉLIRE ? Oh non non non ... C'est pas possible, c'est pas possible DU TOUT ! Elle m’ôtait les mots de la bouche. « Avant que tu ne partes sur je ne sais pas quoi comme délire, j'ai aucunement profité de toi. » Dis-je afin de me délivrer de tout possible viole ou je ne sais quoi dont elle aurait pu m'accuser. Pour une fois que j'ai rien fais. Enfin presque rien fait. J'avais tout de même couché avec elle et visiblement, vu l'état de la chambre, on avait pas fait semblant. Portant mon regard sur le sol, je trouvais le string de madame en dentelle de couleur violine. L'attrapant, je lui montrais tout en souriant, « Mhm, pour le coup je peux pas dire que tu es de mauvais goût pour ce genre de chose. » Dis-je sur un ton taquin. « Bref, j'aimerai te dire que ce n'est pas ce que tu crois mais malheureusement.. On à couché ensemble cette nuit. » Autant appelé un chat, un chat au moins, on pouvait mettre le doigt dessus. Et bien que je semble sûre de moi, j'étais terriblement honteux à l'intérieur. Je ne savais même plus où me mettre, où même me cacher.

Contrairement à moi, Rhys avait l'air relativement ... calme. Comme s'il n'était pas étonné d'me voir là. Mais finalement, j'me rappelais de quelques petites choses, j'avais des flashs de nous deux et d'nos ébats. Mais c'était étrange que j'me souvienne quasiment de rien, même mes quelques souvenirs étaient flous. C'était la première fois qu'un tel truc m'arrivait ... et au fond, ça foutait la frousse. Avant même que la possibilité d'une tentative de drogue ou de je n'sais quoi d'autre me traverse l'esprit, Rhys s'innocenta de tout profit sexuel contre ma volonté. J'avais le regard méfiant mais j'le croyais. J'pouvais être que consentante vu comme j'me souvenais vaguement de ce qu'on avait fait et de ce que j'avais fais. Pas besoin d'faire un dessin. J'sais. J'crois que j'me rappelle de quelques petits trucs maintenant. Peu après lui avoir répondu, je grimaçais de nouveau, passant ma main sur mon front. J'ai une de ces migraines ... Il y avait bien longtemps que j'avais pas eu la migraine, et ça m'avait pas manqué. Alors que je remontais doucement le drap au-dessus de ma poitrine, j'osais porter le regard sur Rhys. Bon sang d'merde, ce type avait beau être détestable, il était terriblement bien foutu. C'était une de ses qualités, voir même la seule. Je le regardais se pencher au sol afin de ramasser un ... pardon, MON string. Je me pinçais les lèvres, gênée. Très gênée même. D'un pas rapide, je m'avançais vers Rhys afin de lui arracher mon bien des doigts. Très drôle. J'ai toujours de très bon goûts, maintenant tu l'sais. Sauf en matière du partenaire sexuel de la nuit passée apparemment. Merde quoi, c'était Rhys ... Finalement, je balançais mon bout de tissu par terre, près d'une de mes fringues. J'osais à peine regarder le quincy. J'me sentais hyper mal à l'aise et encore plus quand il mettait la chose au clair. Ouais ... j'aurais cru à tout sauf à ce qu'on s'retrouve dans cette situation tu vois. Je m'asseyais sur le bord du lit en lâchant un soupir. Tu t'rappelles de quelque chose au moins ? Peut-être qu'il se rappelait avoir pris un plaisir de malade avec moi, on sait jamais. Puis t'façon, c'était certainement le cas.

J'ai une de ces migraines ... Très drôle. J'ai toujours de très bon goûts, maintenant tu l'sais. Sur ce point je l'a rejoignais, j'avais atrocement mal à la tête comme si un pie vert c'était introduit dans ma boîte crânienne et y cognerait le bout de son bec frénétiquement. Je n'avais pas fait le con depuis un moment et je venais à la minute même de regretter, même si me réveiller à côté d'une jeune femme ne me gêne pas du tout en général. Sauf que ça, c'était pas du tout prévu. Et j'aime pas du tout ça. « Oh oui, maintenant je sais. » Dis-je en faisant référence à son string mais aussi à moi, puisque pour le coup, elle m'avait choisis. Même si ce n'était pas dans ses plans. Même son subconscient me désirait, si c'est pas une preuve ça. Bon par contre à l'inverse, ça veut aussi dire que le mien l'a voulait. « Moi aussi, et crois pas que j'ai envie de recommencer, c'était une erreur. » dis-je en mettant les choses au clair plus pour moi que pour elle. Comme si cette phrase impérative était pour moi afin que je ne recommences pas ce genre de connerie. Le pire c'est que je suis sûr qu'elle se débrouille bien au pieux et qu'hier soir c'était juste splendide mais ma mémoire refuse de marcher. Ouais, malgré le fait que je l'a détestais, elle est canonique. Et encore plus avec ce draps blanc collé sur sa poitrine pour cacher une partie que j'avais déjà vu hier soir. Mhm, je me jetterai bien de nouveau sur elle.. Rhys, pense à autre chose bordel ! C'est gênant, pense à ça. Et puis tu l'aimes pas. « Je me rappel t'avoir sauvagement déchiré le haut de ta robe alors que t'étais assise sur une table et c'est seulement en reculant que je me suis pris cette putain de commode à la con dans le derrière.. » Dis-je en arquant un sourcil vers le lieu de l'accident, j'avais tout de même ruiné l'un de ses robes. Je devais en vouloir. « Et toi ? » On se parlait comme si c'était banale, alors qu'avant cet incident, on s'envoyait à chaque fois des piques, ou de petites phrases hargneuses. Je crois que c'est le syndrôme du postcoïtal.

Ouais bon, ok, c'que j'venais de dire était totalement paradoxal, j'avais des bons goûts, certes, sauf en partenaire d'une nuit apparemment. Là, il devait être en train d'penser qu'il me plaisait, et c'était tout à fait logique. Et c'était surtout le cas : physiquement parlant, Rhys était quand même une ... beauté d'la nature, ouais, voilà. J'ignorais ce qui m'étais passé par la tête pour que j'me retrouve dans une situation pareille ... On devaient archi-bourrés tous les deux hier soir. Si j'avais été sobre, j'aurais jamais couché avec Rhys, j'lui aurais même pas adressé la parole. Et sans aucun doute, c'était réciproque. Grosse erreur. Ça n'se reproduira plus. Fini, stop, arrêtons les conneries. Soupirant face à cette improbable situation, je m'asseyais sur le lit, le drap autour enroulé autour de moi. C'était pas le moyen le plus pratique que j'avais trouvé pour m'couvrir mais bon. Je demandais alors au Quincy s'il se souvenait de quelque chose et apparemment oui, hallelujah. Mon visage se décomposait alors qu'il venait tout juste de commencer à raconter ses souvenirs. GROSSE BLAGUE. Il avait carrément déchiré ma robe ? Aucune délicatesse sérieux. Je l'écoutais attentivement et pouffais doucement de rire quand il me racontait s'être fait mal à ses jolies petites fesses. Pauvre petit. Mais sérieusement, tout ce qu'il me racontait ne ravivait pas de souvenirs concrets. Ouais j'vois ... tu devais sacrément avoir envie d'moi pour qu'tu déchires mes fringues, dis-je, sourcils haussés et sourire taquin aux lèvres, du coup tu m'dois une robe très cher. Lorsqu'à son tour, il me demanda si je me souvenais de quelque chose, j'me sentis tout de suite un chouilla gênée. Mais dans une situation pareille, aucun tabou n'était autorisé, fallait qu'on s'entraide un minimum. J'me rappelle assez vaguement du moment où on est arrivés ici ... j'me souviens de nous là-dedans aussi. Je tapotais le lit, en plissant les yeux. J'me souviens de certaines positions, certaines choses, enfin j'vais pas t'faire un dessin quoi. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il me semblait avoir pris beaucoup de plaisir. On s'y était bien pris, et personnellement, je ne doutais pas de mes capacités dans ce domaine. Rhys ... Rhys quoi ... J'avais certainement pris mon pied avec Rhys. Comme quoi, tout pouvait arriver hein.

La jeune femme semblait tout comme moi contre l'idée que cette situation se reproduise une seconde fois. Remarque c'était assez honteux comme ça, surtout que j'avais essayé de me tirer ni vu ni connu et qu'elle s'était réveillée au même moment. A croire que finalement on se déteste pas autant que ça, si c'est pour une fois être bourré se jeter l'un sur l'autre. « On est d'accord là dessus. » Répondis-je en revêtant mon short, histoire de me rhabiller un peu, j'avais pas dans l'idée de rester en boxer toute la matinée même si celle-ci était plutôt bien entamé. Quand elle faisait référence à l'envie que je devais ressentir à coucher avec elle puisque j'avais déchiré sa robe, j'avais faillis m'étrangler avec ma propre salive. Surtout que mes yeux au même moment se fixèrent sur la fameuse robe et, effectivement, je l'avais déchiré. Oh la honte. J'espérais ne pas être rentré dans mon rôle de dominant avec mes petites habitudes au lit sinon c'était fini. Personne ne devait l'apprendre que j'avais un petit côté Christian Grey. Et surtout pas elle. « Si tu connaissais un peu mieux tu serais que je suis quelqu'un de passionné. Curieux, et surtout sauvage. » Répliquais-je sur le même ton taquin que la jeune femme. Me cherchait-elle ? Je peux être réellement redoutable sur ce plan là. « Attend.. Combien ça coûte ce truc moche ? » Dis-je en lui lançant une pique à vif. Car bien que je sois quelqu'un de très riche, j'avais pas envie de dépenser de l'argent pour elle. Oh. Faut peut être pas pousser. Je lui ais déjà fait l'amour, j'avais déjà donné de ma personne pour le coup. Quant à par réponse, je ne voulais pas vraiment une réponse. Je ne discute jamais de ça en général, et encore moins avec mes conquêtes. Le problème c'est que Goergia n'était pas une conquête comme les autres. « Certaines positions ? » Ma voix ne cachait pas ma surprise, sans suivit d'un sourcil arqué. On avait fait ça toute la nuit alors ? J'avais pas rêvé. Soudain plusieurs images me revenaient et mon regard porté sur la Cabot changeait de plus en plus. « Euh.. » Dis-je tout d'abord, un peu hébété et légèrement gêné. On s'était comme même bien éclaté quoi. « T-tu veux une chemise ? » Demandais-je en pointant sa robe du doigt. Elle était un peu importable à présent. Je crois que j'avais jamais été gêné autant de ma vie. Je lui avais foutu des suçons partout, embrassé, mordillé, touché.. L'odeur de ses cheveux, la chaleur de son corps, l'excitation de devoir enlever ses vêtements, sentir ses lèvres, l'a sentir en moi.. Rhys stop! Elle allait finir par voir que ça t’excitais là.

Carrément d'accord. C'était frustrant. Hé ho, Georgia, t'as couché avec Rhys Mason aka le mec que tu peux pas blairer et tu sais quoi, tu t'en souviens presque pas, SUPER. Tu parles d'une histoire. Je n'prêtais même pas attention à Rhys qui remettait son short, jusqu'à ce qu'il reprenne la parole. J'haussais les sourcils en l'écoutant se considérer comme quelqu'un de passionné et de sauvage au lit. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Ah ouais, hm, tu serais donc un véritable animal ? Enfin t'sais, j'pense qu'on a bien assez fais connaissance pour le moment. Bien plus qu'il ne le fallait d'ailleurs. Je me levais doucement du lit, faisant quelques pas, alors qu'il me demandait le prix de la robe qu'il avait foutu en l'air. Je plissais les yeux, tenant toujours le drap enroulé autour de moi. Ça commençait à être chiant d'ailleurs. Ce truc moche ? Tu t'fous d'moi ou quoi, elle était superbe ! J'te ramènerais le ticket d'caisse, comme ça tu pourras t'rendre compte de la valeur qu'elle avait. Je me retins d'rire en voyant sa tête. Nous en venions ensuite à parler de cette nuit, un peu plus en détails. On avait tous les deux quelques souvenirs de tout ce qu'il s'était passé, mais rien de bien précis. Je regardais Rhys en haussant une épaule. Il avait l'air carrément surpris. Ben oui ... on a fait plusieurs trucs. Et encore heureux, sinon j'pense que j'me serais ennuyée. Je me pinçais les lèvres, et alors que je tentais de remettre quelques cheveux en place, Rhys m'demanda si j'voulais une chemise. Hm, ouais, ce serait pas d'refus s'il te plait, lui répondis-je en baissant les yeux sur le drap que j'avais autour de moi, enfin t'as pas un jogging ou quelque chose dans l'genre aussi ? Parce que j'ai que le fameux string violet, et m'balader en string-chemise ... tu m'as compris quoi. M'balader à moitié à poil devant Rhys, c'était pas la meilleure des choses à faire. J'étais archi gênée là, même si j'essayais de le cacher un maximum. Pour me changer un peu les esprits le temps d'un instant, je décidais d'aller voir à quoi j'ressemblais dans le miroir, le temps que Rhys trouve des fringues. J'me dirigeais vers le miroir de la salle de bain et une fois devant, j'écarquillais les yeux. Mes cheveux étaient décoiffés et ... et j'avais trois suçons, deux dans le cou et un sur l'épaule. Je soupirais avant de rejoindre Rhys et de lui montrer du doigt les suçons qu'il m'avait fait. T'aurais pas pu m'dire que j'avais trois suçons aussi ? J'aurais pu être surprise et m'dire que c'était pire, mais là j'en étais arrivée à un stade où plus rien ne pouvait m'surprendre.

Je pense que si l'on m'en avait parlé, ou même prédit l'existence d'une telle situation un jour, j'aurais tout simplement rigolé à gorge déployé. Cette femme est juste insupportable, une vraie Cabot dans toute sa splendeur, une éternelle chieuse et une Eliot dans l'âme. Je vous jure, cette femme est juste le diable en personne. Et à cet instant, elle se trouvait dans mon lit, presque nue, enfin radicalement nu et bizarrement le courant à cet instant passait bien. A croire qu'on peut parfois résoudre le conflit en faisant l'amour. Faut vraiment mettre émettre cette idée aux présidents, je suis sûr qu'on éviterait beaucoup de mort. Mais bon, même si la trêve était lancé entre nous deux pour le moment, il ne tarderait pas à survenir une guerre enragée pour emmerder l'autre avec une fouge presque plus intense que nos ébats. « C'est dommage que tu ne t'en souviennes pas, je suis sûr que si tu avais moins bu, tu me sauterais dessus rien qu'en pensant à ce moment si fort. Et je trouve aussi. Pour une fois je rejoins ton idée. » Je n'étais pas du genre à me mettre en valeur ou quoique ce soit puisque je ne pouvais me comparer à d'autres hommes, mais j'aimais mettre l'eau à la bouche. En espérant que ça fonctionne bien évidemment. Me demandant gentiment -pour une fois- de prendre une chemise pour elle, je m'approchais de ma valise que je n'avais bien sûr pas défaite. Même si on reste quinze jours, je savais ainsi que je ne perdrais pas d'affaire en cours de route. La meilleure technique du monde. « Et bien amène-là moi. Mais si j'étais toi, je ne l'as rachèterai pas. Et puis comme je l'as trouve horrible, je veux bien t'en racheter une, mais pas la même. » Dis-je tout en m'accroupissant toujours en boxer, cherchant dans ma valise une chemise blanche. Elle à intérêt à me l'a rendre. Mon agacement par rapport à son vêtement me passait par dessus, j'en avais strictement rien à foutre. L'a voir nue c'était un délice gratuit après tout. A ses sous-entendues sur une possible ennuie, j'haussais un sourcil en souriant. « Tu te souviens plus de rien, comment aurais-tu pu t'ennuyer ? » Elle me cherchait, et j'étais presque à deux doigts pour lui montrer que le missionnaire pourrait lui suffire amplement. « Tu penses ? Je te trouve plutôt mignonne en string. » Ricanais-je en trouvant enfin ce que je cherchais. Prenant la chemise en main, ainsi que mon jogging préféré que je déposais sur le lit en voyant qu'elle s'était réfugiée dans la salle de bain. Rhaa les femmes. « Et je te jure, t'as intérêt à me rendre mes affaires sinon je..» Je m'interrompit en entendant sa voix stridente et désagréable sonner jusqu'à mes oreilles. La jeune femme plantée devant moi me montrait ma marque. « Désolé, mais ça c'est ma marque de fabrique. T'aurais pas pu y échapper bien que pour le coup, j'aurai préféré. » Dis-je en avançant ma main jusqu'au draps que je tirais doucement. Hum. J'avais bien envie de l'a voir nue une fois encore, une toute petite fois s'il vous plaît.

Plus il s'la racontait, plus il avait de charme. C'était chelou. J'aimais les hommes sûrs d'eux mais pas trop et là, j'étais servie. De toute façon, quel homme n'était pas sûr de lui quand il parlait prouesse sexuelle ? Certainement pas Rhys en tout cas. Tellement dommage ... répétais-je avec un large sourire malicieux sur le visage. En y repensant, il était vrai que j'aurais peut-être du moins picoler, j'aurais certainement mieux profité et surtout, j'aurais eu de meilleurs souvenirs. Si j'le détestais pas, j'lui aurais limite demandé quand est-ce qu'on recommençait, sans l'alcool bien évidemment. Je regardais ce cher quincy s'accroupir au-dessus de sa valise afin d'me trouver la chemise qu'il m'avait proposé et haussais les sourcils en l'entendant parler. C'était une alléchante proposition. Hm, pourquoi pas, c'est si gentiment proposé. C'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, j'y penserais. S'il pensait que j'étais assez idiote pour oublier, il se trompait. C'était une bonne occasion d'me faire offrir une robe et d'emmerder Rhys comme j'le voulais. Serrant toujours le drap autour de moi, nous en vînmes à parler -encore- de cette nuit. Bizarrement, ça commençait à m'amuser cette situation. Je pouffais de rire à sa question, taquine. C'est une probable hypothèse. J'savais que je ne m'étais pas ennuyée. Enfin j'crois. J'disais surtout ça pour le faire réagir, parce que j'aimais lui lancer c'genre de pics. M'impatientant qu'il trouve sa chemise, je décidais d'allais voir à quoi j'ressemblais en cette matinée mouvementée. Mais avant, je n'pu m'empêcher de répondre à son compliment, qui n'étais d'ailleurs pas le plus élégant du monde. J'sais qu'tu m'trouves superbe, j'sais qu'tu m'aimes, mais quand même ... Le sourire jusqu'aux oreilles, j'me dirigeais vers la salle de bain afin d'voir si j'avais pas trop mauvaise mine et une fois devant l'miroir, j'remarquais trois suçons. Mais pas trois petits suçons de rien du tout, c'était trois gros suçons très visibles et bien rouges. La poisse sérieux ... j'allais m'trimbaler les marques de Rhys pendant quelques jours. J'aurais pas pu rêver mieux, vraiment. Je sortis immédiatement de la salle de bain, lui montrant les suçons qu'il avait réussit à me cacher jusque là, lui coupant au passage la parole. Là pour le coup, j'y ai pas échappé, c'est sur ... c'est limite si j'vais devoir porter une écharpe en plein Spring Break maintenant ... J'avais à peine fini de parler que je sentais la main de Rhys tirer doucement sur le drap que je sentais descendre. Je bloquais le tissu au niveau de ma poitrine alors que mon dos s'était entièrement découvert. J'haussais un sourcil, m'approchant doucement de Rhys jusqu'à sentir son torse contre moi. A quoi tu joues, Rhys ? demandais-je en relevant les yeux vers les siens. T'en a pas encore assez vu ? Bon sang ... Il était ... carrément canon, bordel. Et j'avais envie d'le tenter, jusqu'à ce qu'il perde ses moyens.

hj : désolée pour le retard  :wrong: :love2: