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J5 - L'alcool ne mène à rien ... ça tombe bien je vais nul part (June)

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Jour 5

   
sous-titre

   
Heure : 21h00
Lieu : bar du centre ville de WELLINGTON
Contexte :  Priape est saoul il rencontre June qui est dans le même état.
Participants :  June et Pripri


J’avais passé ma journée à enchainer les verres sur la plage. Mais ce n’avait pas été de tout repos. Après avoir croisé Léo, c’était ce crétin de Théo qui s’était pointé sur cette même plage et forcément cette rencontre ne s’était pas très passée. J’avais encore plus besoin d’un verre désormais. Alors après un passage par ma chambre d’hôtel, où je fus ravi de ne pas croiser Chase, car depuis notre altercation ne nous étions pas reparlés, je m’habillais pour sortir. Chemise blanche et bermuda en jean, tenue simple et décontractée. Je n’avais pas l’intention d’aller écumer les clubs sélects de la ville, simplement de me faire un petit barathon. J’espérais revoir peut être Ricardo, Adriel, ou les autres avec qui j’avais célébré mon célibat lors de ma première cuite ici. Je montais dans un taxi direction le centre ville et j’entrais ensuite dans le premier bar que je croisais sur ma route. M’installant au comptoir, je commandais un whisky sans glace, enchainer les mojitos toute la journée m’avait un peu écoeuré du rhum mais je n’allais pas pour autant passer aux sodas. Après quelques gorgées, je tournais la tête et remarquais une brune au visage familier, je l’avais déjà vue quelque part… Malgré mon état d’ivresse, je me rappelais soudain où : c’était June, l’une des meilleures amies d’Elia, que j’avais pu voir lors de la soirée de retour de la Cabot. « Hey, salut. June c’est bien ça ? » l’abordai-je alors avec un petit sourire.
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June & Priape


“Spring break forever bitches”, j’avais cette espèce de situation qui trônait dans ma tête, j’entendais cette phrase partout et elle avait comme synonyme : sexe, alcool et plage. Pour moi, j’avais bien vu la plage, j’avais bien fricoté avec la bouteille mais par contre niveau sexe il n’y avait rien et je ne voulais surtout pas qu’il y ai quelque chose. Finalement, je me demandais pourquoi j’étais venu, si, pour la vue paradisiaque, parce que je voulais visiter la Nouvelle-Zélande, un pays que je n’avais jamais visité. Je ne profitais pas vraiment du moment, j’essayais d’oublier mon état  en buvant plus que je ne pouvais et en essayant de retrouver quelqu’un que je connaissais. Malheureusement depuis mon arrivée, je n’avais pas vu ma meilleure amie, je crois qu’elle seulement pouvait me remonter le moral en cette épreuve difficile. C’est vrai que j’étais particulièrement imbuvable ces derniers temps, depuis que je ne pouvais plus me servir de mes jambes correctement j’envoyais bouler tout le monde, même mes amis les plus proches. Je préférais être seule, de toute façon je n’intéressais aucun garçon et je crois que c’était largement mieux comme ça car j’étais complètement perdue sentimentalement. Quand j’avais fait cet arrêt cardiaque je m’étais rendu compte que j’étais attaché à Leandro mais j’ai compris désormais qu’il ne veut pas de moi, et qui voudrait d’une fille qui marche avec des béquilles et qui fait des cocktails alcool-médicaments. Pour essayer de me sentir moins seule je me suis rendue dans le premier bar que j’ai trouvé sur mon chemin et alors que je prenais un cocktail, je reconnu Priape. Moi aussi j’avais vu et mélangeait le rhum et les antis-douleurs n’était pas une bonne idée. « Waouh Priape, tu as pris des couleurs, t’es trop mignon… ». Je me mis à rire, oui je suis bourré pour dire ça comme ça, on dirait une enfant.  « Genre tu te rappelles pas que je m’apelle June, arrête un peu là ! ». Je lui tapote le torse en souriant. Je regarde alors le serveur avant de lui adresser un clin d’œil : « Prends ce que tu veux, c'est ma tournée ! »


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L’accueil flatteur de la brune ne fit qu’accentuer mon sourire. Je regardais un instant mes avants bras, les tournant avec amusement comme pour vérifier ses dires. « C’est vrai tu trouves vraiment ? Ou tu dis ça pour me charrier ? » demandai-je en relevant la tête vers elle. Priape Zacharias, l’homme qui ne savait pas recevoir des compliments. La jeune femme avait les joues rosies, probablement parce que comme moi, elle ne devait pas avoir bu que de l’eau depuis le début de soirée. « Toi aussi t’as bonne mine en tout cas. Et si, si, je me rappelle bien de toi, j’entends parler de toi par Elia… » Les deux jeunes femmes étaient très proches alors normal que je la connaisse de nom. Malgré la cabot que nous avions en commun, on avait jamais eu l’occasion de passer une soirée ensemble mais il semblerait que ce soir serait notre soir puisque June m’invita, précisant que je pouvais prendre ce que je voulais. « C’est gentil… La deuxième tournée sera pour moi alors. » ajoutai-je avant de faire signe au barman et de lui montrer la bouteille de whisky pour qu’il m’en remette un. « A moins que tu attendes quelqu’un… Je voudrais pas être de trop. » Tout le monde n’était pas seul, en mode célibataire alcoolique pour le SB. June avait peut être prévue de rejoindre des amis ou son mec au cours de la soirée.
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June & Priape


Je me mis à rire, je ne le charrier pas du tout, j’étais très sérieuse quant au fait qu’il est un peu bronzé, ça lui donnait du charme, bon j’étais aussi clairement bien attaqué donc en général quand on est dans cet état là tout le monde est beau et gentil. « C’est bon Priape, essaie pas de me tirer les verres du nez, je t’ai déjà fait assez de compliments pour aujourd’hui, moi je dis toujours la vérité. ». Je lui fis un petit clin d’œil. Je me mis à rire lorsqu’il me dit que j’avais bonne mine, ouai clairement j’avais deux béquilles et certainement une tête de malade, je devais être trop jolie c’est sûr : « Haha, c’est sûr avec mes béquilles je ne peux pas me déplacer je suis trop canon…Rappelle toi de mon nom Priape Zacharias… ». Lui avais-je répondu en mode téléfilm américain, je crois que le mélangé avec les médicaments c’était vraiment pas le top pour moi. J’étais plus folle que je ne l’avais jamais été. Je souris en lui disant : « Merc i par avance dans ce cas ! ». J’avais commandé personnellement trois shooter, je me disais que j’allais être encore plus saoule et plus rapidement. Je lui répondis : « Non t’inquiètes, entre ma copine la solitude, mon ami le cœur brisé et ma compagne la maladie un vrai être vivant n’est pas de trop ! ». Je lui fis une tape sur l’épaule avant de boire mes trois verres cul sec : « A la tienne ». Murmurais-je le regard perdu.

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« Je cracherais pas sur d’autres flatteries en ce moment… » réclamai-je avec amusement après que June m’ait confirmé qu’elle ne plaisantait pas. « Moi quand je me regarde dans la glace j’ai l’impression de voir un zombie… » Surement parce que je buvais H24 ces derniers jours, petite précision que je m’abstenais de faire à la brunette histoire de ne pas l’apeurer. J’avais bien besoin de compagnie, j’allais pas faire fuir ma seule connaissance présente dans ce bar en lui parlant de mes problèmes de boissons. Puis vu mon état d’ébriété, elle devait bien se douter que j’étais pas sobre. J’avais ensuite retourné la compliment à la jeune femme qui ne sembla pas beaucoup plus disposée que moi à l’accepter. « Arrête, t’as pas besoin de talons hauts pour être sexy et puis c’est pas une canne de mamie que t’as là non plus, j’suis sur qu’on peut tirer quelque chose de ces machins. » lançai-je en désignant les fameuses béquilles. Profitant que June soit assise et les béquilles posées contre le comptoir du bar, j’en attrapais une pour me lancer dans une petite démo de pool dance, tournant autour de la tige métallique de sa béquille comme une stripteaseuse autour d’une barre avant d’exploser de rire et de lui rendre son bien. « Non, mais sérieusement, j’espère que ça va s’arranger pour tes jambes. » fis-je un peu plus sérieusement. Je voulais pas qu’elle s’imagine que je me moquais d’elle parce que c’était pas le cas, j’voulais juste l’aider à profiter et à oublier un peu son état. Elle me remercia à l’avance pour la future tournée que je règlerais et lorsque mon deuxième whisky arriva, j’en bus une bonne gorgée en l’écoutant me confier qu’elle n’attendait personne si ce n’est ces trois amies j’ai nommé : solitude, cœur brisé et la maladie. Elle usait du sarcasme, j’aimais ça. Je répondis avec la même ironie. « Bah on a des potes en commun : j’traine beaucoup avec solitude et cœur brisé ces derniers temps. Mais j’connais pas maladie par contre. Tu te vexes pas mais j’ai pas très envie que tu me la présentes celle là. » J’avais bien assez à faire avec les deux autres. On trinqua ensuite et elle enchaina ses trois culs secs. Je sifflais impressionné. « Je suis scotché, j’vais avoir l’air d’un petit joueur à côté de toi. » fis-je avant de finir mon verre rapidos et de faire signe au barman : « Remettez lui 3 shoots et je prendrais la même chose. » Moi aussi je voulais jouer.
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June & Priape


Je me mis à rire quand il s’auto insulte, en fait j’ai l’impression que j’ai plus de points en commun avec Priape que je ne le pensais, moi non plus je ne suis pas du genre à me complimenter, je le regarde en souriant avant de lui répondre : « Arrête un peu. Tu as tout d’un jeune homme intelligent et séduisant… ». Et quelques secondes après il me dit d’arrêter à mon tour car ce n’était pas la présence de béquilles qui enlevait le charme d’une personne, croyez moi j’ai vu certains regards et j’ai compris que je n’étais plus perçu de la même façon et je vous assure que parfois, ça fait mal. Je regrette le temps où on me voyait et parce que j’avais des béquilles…Je soupire lorsqu’il me dit que je pouvais être belle avec ça mais moi je le pensais pas… « C’est gentil Priape mais franchement…Faut être honnête, je donne envie à personne… ». Je me mis à rire quand Priape commença à jouer avec mes béquilles, mais que faisait-il franchement ? Ce petit intermède me fit vraiment beaucoup rire, il avait le sens de l’humour et c’est une qualité que j’appréciais beaucoup chez les autres. « Je te remercie mais ce n’est pas dit… ». Surtout que je n’avais plus envie de me battre, pourquoi ce battre quand on a personne pour qui faire tant d’efforts, je souffrais véritablement d’être seule et de n’avoir plus d’espoir. Il me répondit par la suite que lui aussi c’était fait brisé le cœur, je crois avoir vu sa petite amie blonde la dernière fois à la soirée, je me demandais ce qui avait pu se passer : « Racontes moi et y a moyen que je garde maladie pour moi toute seule… ». J’’avais bu d’une traite mes shooters et non, ce n’était pas forcément une bonne idée, je souriais toute seule, fière de moi lorsque Priape me dit être un petit joueur : « Bah carrément, t’as rien dans le ventre ou quoi ? ». Je lui fis une tape sur l’épaule comme pour le remercier avant de boire les trois autres shooter presque instantanément. « Tu sais ta copine, elle était blonde, moi ça m’inspirait pas confiance, tu sais on dit que les blondes c’est des connes et je crois même que y a une étude qui a prouvé qu’une relation avec une personne blonde durait moins longtemps… ». J’essayais de le consoler comme je pouvais, je n’étais pas très douée puis la morphine avec l’alcool, ça faisait beaucoup.

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Mon autocritique me permis de récolter de nouveaux compliments de la part de mon interlocutrice… Mon sourire s’élargit. « June, tu vas finir par me faire rougir si tu continues… » lui répondis-je flatté. Puis ce fut mon tour de tacher de faire retrouver le sourire à la jeune femme. Elle avait beau pas me croire, pour moi ses soucis de santé n’influençait en rien ma vision d’elle. Ses béquilles la complexait alors je fis l’idiot avec, pas pour me moquer juste pour déconner et détendre l'atmosphère. Cela fonctionna puisque la brune se mit à rire. Temporairement, parce qu’ensuite on parla de nos soucis respectifs et apparemment June cumulait la malchance sur tous les plans, peut être même plus que moi car en plus d’être seule et avec le cœur brisé, elle avait ses soucis de santé. Elle m’invita quand même à me confier. « Je te raconte puis tu me racontes ? Et celui qui a la pire histoire au final l’emporte ? » proposai-je. Autant faire preuve de dérision puisqu’apparemment on avait tous les deux la poisse. « Alors de mon côté, je fais pas très original : j’ai rencontré une jolie fille, on s’est mis ensemble, je me suis attaché à elle etc etc… » fis-je pour éviter de m’attarder sur les sentiments que j’avais pour Talya et comment j’étais tombé amoureux d’elle. « Comme souvent, la fin de l’histoire c'est qu'après le -on se veut et on s'enlace- il y a le -on s'en lasse et on s'en veut-. Et Talya a du se lasser avant moi. Elle a finit par s’envoyer en l’air avec son meilleur ami… » Je grimaçais attrapant les shooteurs que le serveur avait ramené et les avalai cul sec. June fit de même avec les siens, je fis signe au barman, qui commençait à nous connaître, pour qu’il nous reserve. Les paroles de la brune me firent ensuite réfléchir, parce que avec mon taux d’alcool ascendant, je buvais ce qu’elle disait comme si c’était parole d’évangile. « Tout s’explique… Les seules fois où j’ai été en couple, vraiment en couple, c’était avec des blondes… Faut que je change de cible… » J’étais crédule peut être de gober tout cela, ou bien ça me faisait du bien de croire que j’étais en rien la cause de l’échec de mes précédentes relations que ce soit avec Caly ou avec Talya. « Et ton étude alors, elle recommande quoi ? Les rousses ? » J’aurais pu proposer les brunes mais j’voulais pas que mon interlocutrice me prenne pour un relou qui essayait de la draguer.  
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June & Priape


Je me mis à rire quand il me dit que si ça continuer, il allait rougir, c’est sûr qu’il allait rougir avec moi car j’étais du genre à lancer des trucs comme ça et puis aussi à faire n’importe quoi, même en public, un ancien ami me disait souvent que j’étais complètement folle. Priape avait décidé de se confier et franchement je crois que c’était une bonne idée, il en avait besoin et moi aussi j’en ai besoin. « Je gagne toujours à ce jeu ! ». Lui affirmais-je en riant puis je l’écoute, vraiment sincèrement, je hoche même parfois la tête. Finalement son histoire comme il l’a dit n’est pas si étonnante puis je dois faire une petite onomatopée lorsqu’il me dit qu’il l’a trompé avec son meilleur ami. Putain, ça se fait vraiment pas, jamais j’aurais fait ça, jamais j’ai fait de mal à un homme et pourtant j’ai toujours souffert. Je me lance alors dans un récit, qui s’avère être un monologue : « Au départ, je ne voulais pas m’attacher à lui, on couchait ensemble c’était clair et net. Sexuellement, c’était vraiment bien. Mais je ne voulais pas m’attacher, j’ai tout fait pour ne pas le faire d’ailleurs, parce que toutes mes relations sont des échecs, je crois que j’ai tout vécu. On m’a quitté pour un homme, on est sorti avec moi pour de l’argent, on a couché avec moi pour un pari entre copain, et enfin on m’a trompé…Je voulais plus vivre en couple, parce que je porte malheur, parce que mon dernier petit copain a été assassiné après m’avoir trompé…Puis au fur et à mesure on est devenu proche. Quand je suis morte durant l’attentat, j’ai pas vu mes amis, je l’ai vu lui. J’ai pensé à lui, mes derniers mots étaient pour lui, pour ce garçon et j’ai compris qu’il n’était pas qu’une relation comme ça…Je lui ai dit, sortie du coma, il m’a dit qu’il n’y aurait jamais rien entre nous…. ». Bon mon histoire à Leandro était aussi banale que la sienne finalement, mais ça faisait quand même mal. Surtout que ce n’était pas le premier garçon à me faire mal. Je me mis à rire quand il parlait des blondes, avec moi cette théorie ne marchait pas : « Hum, je suis déjà sorti avec des blonds et des bruns, pleins de physiques différents donc pour les garçons ça doit pas marcher… ». Comme si ma théorie était vraie. Il me parlait des rousses je fis les gros yeux : « Bah les rousses c’est vachement rare, faut du courage pour trouver une rousse mais il te reste les cheveux châtains et les cheveux bruns ! ». C’était la seule réponse que j’avais franchement car des rousses y en avait deux ou trois à Harvard, pas plus.

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June était sure de l’emporter à notre petit jeu du plus malheureux. Bien, c’est ce qu’on verrait. Après mon petit speech sur le classique et toujours blessant -je l’aimais mais elle m’a trompé- que je venais de vivre, la brune me raconta à son tour ses mésaventures. A mesure qu’elle parlait, j’étais un peu plus dégoûté pour elle. Elle cumulait de mal chance, après son histoire je levais les bras et reconnus : « Ok, ok, t’avais raison c’est toi qui l’emporte ! Haut la main même. » J’étais néanmoins désolé pour elle, j’aurais préféré qu’elle ne gagne pas à ce genre de jeu. « Allez pour la peine j’te repaie une tournée. »Puis joignant le geste à la parole, je fis signe au barman de nous remettre des shoots. Puis sa théorie sur les couleurs de cheveux me captiva, l’alcool aidant surement à me faire avaler ces hypothèses improbables. « Attends attends, June, ça doit marcher pour les mecs aussi c’est sur. Est-ce que t’as déjà chopé un roux ? Parce que c’est peut être ça le truc. Il te faut un roux. » Puis j’commençais à parcourir le bar des yeux pour essayer de repérer un mec à la chevelure fauve, je me tournais néanmoins vers mon interlocutrice avec un petit air dépité : « Les roux c’est pas facile à trouver aussi c’est comme les rousses… Dis moi y’a quoi comme chevelure que t’as pas testé ? Cheveux raides ? Cheveux frisés ? J’vais t’aider à trouver ta prochaine cible moi ! » promis-je alors après qu’elle ait souligné que les rousses étaient rares. « J’éviterais les blondes à l’avenir en tout cas merci du conseil… Y’avait d’autres infos utiles comme ça dans ton étude ? » demandai-je ensuite.
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J’aurais préféré ne pas gagner ce petit jeu, en toute franchise, ça aurait été mieux pour moi car ce n’était pas forcément plaisant d’être vu comme le boulet d’Harvard depuis plus d’un an maintenant, dire que la seule catégorie que la seule récompense que j’avais réussit à obtenir c’était celle là, ça ne me mettait pas en confiance. Je me mis à rire quand il me dit que je gagnais et que je pouvais avoir une tournée supplémentaire : « Oh oui, le boulet amoureux d’Harvard a bien droit à ça ! ». Je repris alors des shooters que j’avalais comme d’habitude à toute allure, c’était bien ça me faisait du bien. Je ne sais pas pourquoi pas Priape se mit à marcher avec moi dans cette histoire de couleur de cheveux, je lui fis un petit non avec mon index, cette théorie était valable uniquement pour les femmes, j’en étais sûr : « J’ai déjà embrassé un roux mais c’était un connard…Donc non, je crois que c’est vraiment que pour les filles mon histoire de couleur… ». Je me mis à rire, pour moi il s’agissait je pense d’une malédiction jeté sur mon berceau à ma naissance et rien de plus que ça. « Non tu ne peux pas m’aider Priape, je suis maudite de chez maudite, le mec que tu vas me présenter va être pire que le précédent et niveau pilosité, je crois que là aussi, j’ai essayé les deux… ». Je me mis à rire en réfléchissant à quelle nouvelle bêtise je pourrais sortir, d’autres infos dans mon étude, je lui sortis en riant : « Ben les lowell sont les meilleures filles de la planète, mais ça tu le savais Priape ? ». J’étais sûre de moi, les lowells avaient de vrais valeurs.

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