# Don't like jail, they got the wrong kind of bars in there × Avéo

« T'inquiete. » Je tournais mon visage vers le sien avant de lui faire un grand sourire. Un peu du genre hypocrite. « Je pense pas que lui casser la gueule avec mes biscottos arrangera les choses. Holly m'en voudrait. » Osef de ce que les femmes ressentaient. Quand il y avait un ennemi sur la route fallait l'éliminer et puis c'est tout. « Tu te fera pardonner, va. Une femme ça pardonne toujours...ou presque. » Je me mis à rire bêtement tout en rebuvant une gorgée de ma boisson fortement alcoolisée et tout en interpellant des policiers qui se promenaient tranquillement le long du chemin. L'un deux commença à dire que nous faisions infraction à une règle et l'autre Winthrop tenta de se défendre. « N'importe quoi, j'ai bu deux gorgées.. par contre lui.. » Je savais bien qu'il parlait de moi, mais je m'en foutais, je voulais jouer avec le flingue et aussi je commençais à parler de meurtre. Bref, j'étais chaud et ça sentait le roussi. « Nan, mais tais toi. C'était top secret.  » Et voilà qu'il parlait comme mon complice. Je commençais à rire bêtement alors qu'un des deux flics commençait à m'empoigner le bras. Ma bouteille se fracassa au sol et j'hurlais. « Mais non putain! Vous avez tués ma chérie ! » Oui, dans ma tête sa n'allait plus. « Hé les gars c'est bon, on est vos amis. Peace and Love. » Je ne remarquais pas qu'Avery avait lâché volontairement sa bouteille au sol et lui et moi nous faisions ramener de force dans une voiture de police, menottés. Trop bien. « Merci mec. J'te revaudrai ça. » fini par me sortir Avery tout en gigotant dans la voiture. Assit sur la banquette arrière je ne peux m'empêcher de rire. « On va s'taper un p'ti tour gratuit, t'affole pas. » Je ris encore et encore. Soudain, la voiture s'arrête et les policiers nous sortent de la voiture de force. Puis, alors que je ris toujours, ils nous retirent les menottes et nous collent dans une cellule. « Super !  On pourrait pas avoir de la compagnie féminine pour nous distraire ? » gueulai-je à un homme en uniforme tout en entendant le bruit sourd d'une porte de cellule qu'on claque. « Bon, on est dans la merde...Mais j'trouve ça cool » dis-je à Avery en me tournant vers lui. Jusqu'à ce que je remarque qu'on avait de la compagnie. Assit au fond de la cellule, un homme moustachue, baraqué et aux allures de motard tueur nous fixait. « Salut! » disais-je avec un sourire à la Flynn Rider.

Il aura fallu tomber sur mon bon vieux pote pour que des fics viennent nous embarquer. Nan, mais quel taré ce gars. Pourtant impossible de lui en vouloir. Avec l'alcool tout semble totalement ridicule et futile. Mais être dans une voiture de flics ne me branche pas du tout. Autant, je veux bien m'amuser, autant passer la nuit dans un poste de police ne m'interresse pas du tout. Et j'le fais bien savoir à mon pote, qui au contraire en à rien à cirer. « On va s'taper un p'ti tour gratuit, t'affole pas. » Awn bah oui, c'est génial. Je roule les yeux en regardant les rues defiler devant nous. Les flics s'arretent au poste, nous font sortir de leur bagnole avant de nous foutre dans une cellule. « Super !  On pourrait pas avoir de la compagnie féminine pour nous distraire ? » Je ris à la remarque de Théo en m'asseyant sur un espèce de banc crade. « Ils devrait utiliser du MONSIEUR PROPRE ! » dis-je assez fort pour qu’un gars du commissariat l’entende.  « Bon, on est dans la merde...Mais j'trouve ça cool » Je grimace au winthrop. « T’as pas la même notion de cool que moi. » Je soupire en deposant ma tête contre le mur. Le brun salue alors notre compagnon de cellule. « C'est pas du tout feminin ce truc.   » chuchoté-je à mon ami. A mon tour je lui dis « Salut. » en bougeant les doigts comme Damon de TVD. « Pd ? » demande le mec en nous regardant. Pendant un instant je regarde Théo puis j'explose de rire. « Ben voyoooons ! Et tu t’appelles Odette peut-être ? Odette la mexicaine ? » Oui, le 'mexicaine' pour sa moustache.

« Ils devrait utiliser du MONSIEUR PROPRE ! » J'imaginais déjà la tronche du bonhomme utilisé dans l'affiche publicitaire et un sourire s'afficha sur mon visage. Ce gars me tuait et cette cellule bien crade aussi. Je demandais de la compagnie féminine avant de dire à Avery que je trouvais la situation plutôt cool. Je le vois alors s'asseoir sur un des bancs et prendre ses aises comme il pouvait. « T’as pas la même notion de cool que moi. » Je lui fis un signe de la main qui me donnait un genre plutôt efféminé alors que je laissais ma tête passer entre les barreaux de la cellule avant d'imiter une tête de chien battu. « Quand te reverrai-jeeeuuuh ? Pays merveilleuuux... » chantais-je alors me prenant au passage quelques ''ta gueule'' bien placés. Si on avait même plus le droit de chanter... Puis, je remarquais alors dans le fond que nous n'étions pas seuls, donc je revins vers Avery tout en saluant le motard aux allures de fou. L'autre rouge en profita pour le saluer aussi et je pouffais de rire face à son geste. « Pd ? » Niah ? Mes yeux se referment à moitié alors que j'explose royalement de rire. « Oui, bien sûr tous les jours. » répondis-je alors en en me passant un doigt sur les yeux pour essuyer les larmes qui commençaient à couler. « Ben voyoooons ! Et tu t’appelles Odette peut-être ? Odette la mexicaine ? » Avery riait autant que moi mais je fus stopper en entendant une voix féminine. « On peut se joindre à vous ? » Dans la cellule de face se trouvait trois femmes, tout aussi...Dévêtues que maquillées. Je me lève alors subitement pour aller remettre mon visage entre les barreaux. « Avec plaisir...Ô putain ! » Me détournant à moitié je fis alors un signe de la main à Avery pour lui dire de s'approcher. « Vite...Vite viens voir ça mec ! C'est Odette...Là, juste là ! » Je me mets à rire. Oui...La blonde de Miami là. C'était bien elle ou mes yeux me jouait des tours.

Le mec ne retient pas notre attention bien longtemps. En effet, alors que j'analyse sa barbe de ma place - soit le plus long possible de son odeur corporelle - des jeunes femmes nous interpelle. Moi et Théo ? Et le motard peut-être ? Dans tous les cas, l'autre winthrop se précipite vers les barreaux. Il est bien en manque d'Elia, le pauvre. A croire qu'il n'a plus vu de nanas depuis des semaines. Theophyl me fait un signe de main accompagné d'un « Vite...Vite viens voir ça mec ! C'est Odette...Là, juste là ! » Pardon ? La véritable Odette ? L'authentique ? Alors je me lève, malgré mon tournis et me pose contre les barreaux. Plusieurs jeunes femmes se trouvent dans la cellule en face. A leur tête, elles ont fait une soirée bien arrosée. « Mais nan c’est pas elle mec. Quoi.. que ? » Je grimace en analysant la blonde peu vetue. « Odette c’est toi ? » La jeune femme fut surprise et ses potes la regardent en chuchotant. Enfin chuchoter est un grand mot dans leur état. « Miami, l’année dernière. Enfin, plutôt l’été dernier ? » Nouvelle grimace. Alors je me tourne vers un flic plutôt occupé par divers paperasse. « Hé m’sieur. On peut pas faire un transfert. On échange le motard contre Odette. »

Zarma. En prison, mon gars, nous étions en prison. Enfin du moins dans une cellule, accompagnés par un motard qui -lorsqu’on le regardait de plus près- foutait quand même les pétoches. Mais grâce ou à cause de tout l'alcool que j'avais ingurgité, je ne voyais pas le mal autour de moi, ni le pétrin dans lequel je m'étais fourré et dans lequel j'avais accessoirement fourré, un de mes supers potes. Soudain, face à la cellule que nous occupions, je me rendis compte que des femmes dévêtues occupaient celle d'en face et parmi ces femmes, je pus reconnaître celle que je pris comme étant Odette, notre rencontre Miami 2013.  « Mais nan c’est pas elle mec. Quoi.. que ? » Ayant collé mon visage de chien assoiffé contre les barreaux, Avery était venu me rejoindre précipitamment. « Si c'est pas elle, c'est son sosie ! » Car oui, elle lui ressemblait assez quand même. « Odette c’est toi ? » Je ne pouvais m'empêcher de ricaner, saluant de la main. « Miami, l’année dernière. Enfin, plutôt l’été dernier ? Hé m’sieur. On peut pas faire un transfert. On échange le motard contre Odette. » Cette fois-ci, Avery s'était adressé à un flic et je m'empressais de rajouter. « Pas seulement Odette, je veux être transféré avec toutes les poulettes là....Salut les cocottes ! » gueulai-je à moitié avec un gros sourire de pervers. Soudain, je me sentis mal et je m'agrippais à Avery pour me retenir. « Ô chéri qu'est-ce qu'on va faire ? Comment on va sortir d'ici déjà ? » demandais-je limite au bord des larmes, subissant les contrecoups de alcoolémie. Subitement, j'observais le regard de l'autre rouge, avant de papillonner des yeux. « Tu sais quoi... ? J'ai fais un rêve érotique et...Tu étais dedans. Tu étais beau et j'étais bien foutu et il y avait une caméra qui tournait autour de nous... Ça te tente...On réalise mon rêve ? Mes rêves ? » demandais-je en gardant tout le sérieux que je pouvais.

Ouai c’est son sosie. Ou bel et bien Odette, ce qui serait très drôle. Dans tous les cas, elle et ses copines se tournent vers nous lorsque je propose un deal au flic. Elle nous mate certainement à cause de Théo qui bave devant elle et qui leur fais des saluts bizarres. « Un conseil vieux, drague pas bourré. » Parce que c’est clairement pitoyable. « Youhoooou monsieur, vous m’entendez ? » Pas de réponse du flic. Il est sourd le gars. « Ô chéri qu'est-ce qu'on va faire ? Comment on va sortir d'ici déjà ? » dit Théo en s’agrippant à moi. Mes yeux s’élargissent en le voyant ainsi. Il a pété un câble le pauvre. L’alcool n’est vraiment pas bon pour le winthrop. « Vas-y bouge. On va s’en sortir. J’appelle Max et youhou il sort son fric et ils nous libèrent. » En vrai, il est hors de question que je réclame de l’argent à mon meilleur pote. Je m’en sortirai très bien sans. Théophyl continue son petit numéro en pleurant. « Tu sais quoi... ? J'ai fais un rêve érotique et...Tu étais dedans. Tu étais beau et j'étais bien foutu et il y avait une caméra qui tournait autour de nous... Ça te tente...On réalise mon rêve ? Mes rêves ? » J’arque un sourcil avant d’exploser de rire. « Mec, arrête de rêver de moi c’est mieux. » Il manquerai plus qu’il m’annonce qu’il m’aime passionnément. Ce qui bien sûr serait justifié (a). « Je suis marié navré pour toi. Et garde tes rêves érotiques pour ces meufs. Y en bien une qui te fera oublié Elia. » Je marque une courte pause avant de gueuler une nouvelle fois sur le flic. « Monsieur le policier ! Y a mon pote qui veut me violer ! Help me. »

« Un conseil vieux, drague pas bourré. » Why not ? Je jette un nouveau regard en direction d'Avery tandis que la bave devait certainement dégouliné à flot le long des coins de ma bouche. Tant pis, elles avaient l'air bien bonnes et au point ou j'en étais, de la chair féminine, restait de la chair féminine. « Chut le mioche, tonton drague. » Mais Avery s’entêtait à échanger le motard contre Odette et...oh putain ! C'était pas une mauvaise idée ça. « Youhoooou monsieur, vous m’entendez ? » Mais je terminais par me lamenter, demandant ce que nous allions bien pouvoir faire. « Vas-y bouge. On va s’en sortir. J’appelle Max et youhou il sort son fric et ils nous libèrent. » Je me stoppais et je clignais plusieurs fois des yeux, ébahit. « Trop de youhou tue le youhou. » J'explosais de rire. « Max ? Max la menace à la rescousse ! » Je ne savais pas qui c'était mais certainement quelqu'un proche de lui pour qu'il veuille l'appeler alors qu'il se trouvait dans une telle galère. « Mec, arrête de rêver de moi c’est mieux. Je suis marié navré pour toi. Et garde tes rêves érotiques pour ces meufs. Y en bien une qui te fera oublié Elia. » Avery se marrait suite à mes confessions érotiques et je me tapais la paume de la main contre le front. « Être marié ne signifie pas que tu peux te passer d'un amant. Allé j'suis bon en plus dans ce domaine. » J'y crois pas, j'suis fou. Je décuve quand moi ? « Monsieur le policier ! Y a mon pote qui veut me violer ! Help me. » Un des policiers décide de se tourner vers nous avant de nous agresser. « Vos gueules ! Vous faites un de ces bruits à vous deux ! Vous avez le droit à un appel, décidez-vous. » Je me tournais donc vers Avery en levant les yeux au ciel. « Je te le laisse, j'ai personne à qui appeler de toute façon, personne ne m'aime. » Bouuuuuuh.

« Trop de youhou tue le youhou. » Gna, gna, gna. Merci pour cette remarque très partinente. « Max ? Max la menace à la rescousse ! » Je ris doucement. Pauvre Max. Enfin, peu importe qui j'appelle. Après tout mes meilleurs potes ont tous un minimum d'argent pour nous faire sortir d'ici. « Être marié ne signifie pas que tu peux te passer d'un amant. Allé j'suis bon en plus dans ce domaine. » Théophyl ne cesse de me faire rire. Aaah, il aimerait bien être mon amant. Je comprends tout à fait, mais j'reste fidèle à Holly. C'est comme ça. « Oh, arrête, j’suis sûr que t’es pas doué comme amant. Direct on te choppe. » C’est le gars qui balancerai les tromperies par inadvertance en pleine discussion. « Vos gueules ! Vous faites un de ces bruits à vous deux ! Vous avez le droit à un appel, décidez-vous. » - « Je te le laisse, j'ai personne à qui appeler de toute façon, personne ne m'aime. » Je lui souris posant ma main sur son épaule et en tapotant cette dernière pour le consoler. « Pleure pas Caliméro. Pas sûr qu’Odette kiffe les pleurnichards. » Je sors de la cellule suivi d'un flic, puis arrive près du téléphone de service. J'm'empresse d'appeler un ami qui m'assure qu'il viendra dans peu de temps. C'est parfait. Je retourne dans la prison avec Théo. « C'est tout bon, mon pote. Heureusement que je suis là. »  

« Oh, arrête, j’suis sûr que t’es pas doué comme amant. Direct on te choppe. » Je grimaçais. Mon petit Bobby se faisait jamais chopé et il était très bon en marathon (a) Toujours coincés en prison...Et je commençais à peine à décuver. Heureusement que je tenais bien l'alcool et que maintenant je n'étais pas à même de dégobiller. Après avoir fait des avances à Avery et découvert qu'Odette se trouvait dans la cellule d'en face, un des flics qui nous tenait dans sa ligne de mir nous signala qu'on avait le droit à un appel. « Pleure pas Caliméro. Pas sûr qu’Odette kiffe les pleurnichards. » Le flic le fait sortir de la prison et je décide de faire les cents pas, l'esprit en ébullition. Je pensais à tout et rien, Elia et Harvard, mon lit et la bouteille de Whisky que je n'avais pas pu finir. « C'est tout bon, mon pote. Heureusement que je suis là. » Un soupire de soulagement s'installa sur mon visage. « Ouais heureusement que t'es enfermé ici avec moi chéri. » dis-je en riant alors que le motard se joignait à moi, ce qui me stoppa instantanément. « Allez vous pouvez sortir, on vous relâche. » vint à dire une voix d'ogresse alors qu'un flic nous ouvrait la cellule ? « Sérieux ? Ton pote c'est Flèche des Indestructibles ou quoi ? » demandais-je à Avery avec un sourire. Mais dehors, il n'y avait personne. « Oh mate ce ciel, l'air pur, je vais pleurer ! » Criai-je alors avec en ayant envie d'embrasser un mur. J'étais content d'avoir connu cette emmerde avec lui. « Si jamais tu croise Elia...lui dis jamais ça d'accord ? J'passerais pour plus gros minable et crétin que je ne le suis déjà à ses yeux...Et j'en ferais de même avec Holly. » dis-je à mon pote en lui secouant le bras.