Oups I'm sorry... or not ► Maxasia

Fallit forcément que ça tombes sur toi ce genre de conneries. C'est pas parce que vous êtes en Nouvelle-Zélande que pour autant tu vas te doucher à l'eau froide, non, loin de là. Du coup, te voilà en train de boucler tes valises, non pas pour rentrer sur Harvard mais simplement pour changer de chambre. Heureusement pour ce réceptionniste qu'il avait pu te trouver une solution rapidement. Il ne te restait plus qu'à récupérer la clé pour emménager dans  ta nouvelle chambre, chose que tu t'empressas de faire après avoir jeté toutes tes maigres affaires dans ton sac. Après tout, pas besoin d'un tas de vêtements en période de Spring Break. Clé en main, tu mis guère de temps à prendre possession de nouveaux lieux qui visiblement étaient déjà occupés par... un homme. On avait sûrement oublié de te mentionner ce détail mais peu importe. Plus on est de fous, plus on rit ! Puis c'est pas toi qui va refuser la présence d'un homme. Première étape, la douche. Te débarrassant de tes vêtements, tu filais pour profiter de l'eau chaude. Gad qu'est ce que cela faisait du bien. Tu resterais bien des heures comme ça mais tu t'étais juré d'aller faire un tour dans la capitale donc tu mettais fin à ce petit plaisir avant de retourner dans la chambre nue, réfléchissant à ce que tu allais bien pouvoir te mettre sur le dos.

J'étais... une vraie loque. Je veux dire carrément quoi. J'avais embrassé une fille genre deux millisecondes le temps d'un smack, et ça a fini en rupture avec Vanille ? Putain de bordel de vie de merde. Elle m'avait quitté, comme ça. Elle avait trouvé la putain de force que moi, je n'avais pas su trouver quand j'avais voulu lui épargner tant de souffrance suite à la balle qui a touché sa colonne vertébrale. Rien que de repenser à tout ça me donnait envie de boire. Et merde, j'avais plus rien ici en mignonnettes.. J'pouvais appeler le room service, mais finalement, j'avais décidé de me rendre au bar de l'hôtel. Après tout, ça me ferait pas tant de mal que ça que de sortir. Alors je jetais tous les cadavres de petites bouteilles avant d'enfiler un short et un t-shirt pour me rendre au bar. Après une bonne heure à me plaindre devant ce verre vide la plupart du temps, j'avais décidé de remonter. C'était cool, j'avais prévenu l'accueil que je voulais des nouvelles mignonnettes dans le mini frigo et normalement ça devrait être de nouveau rempli. Bipant ma petite carte pour rentrer, je mis du temps avant de capter qu'une femme clairement nue se trouvait dans ma chambre. Ah, oui, okay ? « Je savais pas que le room service proposait ce genre de... services. Mais je suis pas contre » disais-je à la jeune femme, clairement imbibé d'alcool - enfin quasiment indécelable pour elle tout de même - et en manque de ma copine. Enfin ex.

T'es bien partie pour mettre une heure à trouver une tenue qui te plait. Tu ne sais même pas pourquoi tu es si indécise. Serait-ce ton subconscient qui te pousse à ne pas sortir et à rester calfeutrée entre quatre murs pour être certaine de ne pas tomber sur Clarence. Tu te refuses à admettre que son statut de professeur t'a complètement retournée. T'as rien fait de mal mais pourtant t'es apeurée. Donc ouais c'est bien de rester dans cette chambre. Il peut rien t'arriver ici, pas de mauvaises rencontres. Tu fais le tour du propriétaire, cette chambre est bien plus spacieuse que ton ancienne, et c'est tant mieux non, la vue est encore mieux. T'en oubliais le même le fait que tu ne portes aucuns vêtements, jusqu'à ce que tu entendes la porte s'ouvrir. Oh et puis merde, on s'en fout, y'a pas meilleur accueil. Et c'est clairement pas toi qui va être gênée par la nudité. Ton sourire le prouve. Bon ce colocataire n'est pas un top model mais il est potable." Je savais pas que le room service proposait ce genre de... services. Mais je suis pas contre. " Toi à vendre c'est une blague ?" Si j'étais mise en vente, je ne suis pas certaine que tu pourrais te payer mes services. " Faut pas oublier que t'es une Ferrari." Vous êtes tous les mêmes, vous les hommes, dès que vous voyez une fille nue, vous la catégorisez prostituée. C'est quoi ces préjugés ? " Ce serait l'inverse, ça aurait pas été pareil.

J'avais appris que Jasper, le président Dunster, était sorti de la chambre de Vanille hier matin et franchement, ça m'a pas plu. Genre vraiment pas et putain j'en avais envie de vomir. C'était donc ça ? Elle voulait voir ce que ça faisait avec d'autres mecs ? Bah putain... ça faisait mal. Genre vraiment mal. J'avais juste envie de me terrer dans ma chambre et ne jamais en sortir. Pire Spring Break de ma vie, j'vous jure. Enfin, visiblement ça peut s'arranger, une femme nue se trouvait présentement dans la chambre et autant dire, j'étais pas déçu par la vision qu'elle offrait. « Si j'étais mise en vente, je ne suis pas certaine que tu pourrais te payer mes services. » Ah, ouais, okay. Le genre de meuf qui "sait" ce qu'elle vaut quoi. « Vous êtes tous les mêmes, vous les hommes, dès que vous voyez une fille nue, vous la catégorisez prostituée. C'est quoi ces préjugés ? » Donc c'était pas une pute, bon à savoir. « En même temps, j'vois une fille nue dans ma chambre, que je suis supposé partager avec personne. Tu veux que j'pense quoi ? » Je préférais pas rebondir sur la question de l'argent, parce que j'en avais plein le compte en banque. Merci papa et la politique. Enfin bref

Ce que tu peux être idiote de t'enticher d'un mec qui a passé la trentaine, c'était forcément synonyme de malheur mais non il a quand même fallu que tu te fiches de ce détail, prenant toujours tout à la légère et tu t'aperçois trop tard de ta connerie, ben oui sinon ce serait pas drôle. Toi qui aime le risque, cette fois-ci ça ne te faisait guère sourire, faut dire que t'as toujours eu un problème lors de tes rares relations sérieuses avec des hommes. Tu étais décontenancée par Clarence mais ce n'est pas pour autant que tu avais perdue ton sens de la répartie, loin de là même. Pas dupe, tu sais très bien et surtout tu vois que le jeune homme ne se gêne pas pour parcourir ton corps du regard. La plupart des filles serait honteuses mais sûrement pas toi." En même temps, j'vois une fille nue dans ma chambre, que je suis supposé partager avec personne. Tu veux que j'pense quoi ? " Tant pis pour lui, il allait devoir te supporter mais il ne pourrait pas te faire croire que ça le dérangeait." Ecoutes, je sais pas moi, j'ai du changer de chambre et on m'a donné la clé de celle-ci donc je vais rester ici, ça me plaît bien. " disait tu en accompagnant tes paroles d'un sourire aguicheur, alors que tu te rapprochais du jeune homme. " De toute façon, on sait très bien toi et moi que tu es loin d'être dérangé par ma nudité sinon tu m'aurais déjà demandé de m'habiller. "

Pourquoi cette fille était là ? Je n'en avais tout simplement aucune idée, mais la voir ne me dérangeait absolument pas. C'était une belle fille quand on regardait bien et j'étais pas du genre à mâcher mes mots, au contraire. Putain de canon, ça m'donnait envie de me foutre à poil. Mais je ne le faisais pas, faudrait pas qu'on se retrouve dans une version remixée de DSK. « Ecoutes, je sais pas moi, j'ai du changer de chambre et on m'a donné la clé de celle-ci donc je vais rester ici, ça me plaît bien. » Je haussais les épaules, content d'entendre les raisons de sa présence dans ma chambre, mais ça change rien au fait qu'elle est nue et que je ne peux pas m'arrêter de la regarder. « De toute façon, on sait très bien toi et moi que tu es loin d'être dérangé par ma nudité sinon tu m'aurais déjà demandé de m'habiller. » C'est... pas faux. Autant si ça se serait passé la veille ou l'avant veille, ça aurait été compliqué, mais maintenant c'était autre chose. J'en avais plus rien à faire. « Vrai. Et toi ça te dérange pas non plus qu'un inconnu te reluque comme je le fais. » Parce que pour la reluquer, je la reluquais bien. Je me mordais d'ailleurs encore une fois la lèvre inférieure, laissant mon esprit divaguer. Bon et bien voilà, c'est fait.

Le jeune homme dont tu ne connaissais toujours pas le prénom - après tout ce n'est qu'accessoire - ne devait sans doute pas avoir de femme dans sa vie sinon il aurait détourné le regard depuis longtemps, ou alors c'est qu'il était coureur de jupons. La première hypothèse était mieux pour toi. Peut être que tu te fichais d'être égoïste et blessante mais avoir un comportement aguicheur avec un homme qui était pris, c'était quelque chose que tu évitais de faire non pas par peur de représailles mais par pur respect. C'était difficile à croire mais tu savais, à ton plus grand malheur, ce que l'amour pouvait représentait dans une vie. Mais bon tu n'étais en aucun cas responsable des actions de l'étudiant. Pas besoin d'être télépathe pour savoir à quoi il pensait en cet instant où tu tenais à quelques centimètres de sa personne. Tu pouvais clairement sentir l'alcool dont il était imbibé. " Vrai. Et toi ça te dérange pas non plus qu'un inconnu te reluque comme je le fais. " Un sourire provocateur se dessina sur tes lèvres." Si tu veux savoir ce qui me dérange vraiment, c'est que l'égalité n'est pas vraiment respectée. Tu as le droit de te rincer l'oeil mais moi je me fais truander. Donc c'est au choix soit je me rhabille, soit tu te défais du superflu. " Tu jouais la carte du franc jeu, de toute façon il n'y a que ça qui marche et puis pourquoi avoir honte de ce que tu penses.

C'était quand même assez étrange de rentrer dans sa chambre et retrouver une jeune femme nue. C'était pire qu'étrange mais pas dans le mauvais sens du terme. Après tout, j'étais fraichement célibataire alors je me devais de profiter de ce célibat, même si ma principale envie était de retrouver Vanille. Enfin, la retrouver et ne pas hésiter à la détester pour avoir brisé mon coeur, comme j'avais pu le faire par le passé. Elle me l'avait bien rendu. Deux semaines sans vraiment me parler, le top du top. « Si tu veux savoir ce qui me dérange vraiment, c'est que l'égalité n'est pas vraiment respectée. Tu as le droit de te rincer l'oeil mais moi je me fais truander. Donc c'est au choix soit je me rhabille, soit tu te défais du superflu. » Presque choqué, je me mis à rire, clairement amusé par la situation. Ouais, elle était à poil et moi, j'étais encore totalement habillé. Aucune égalité. Et quand même, ce serait dommage de faire faire des efforts à cette jeune femme, des efforts lui demandant de se rhabiller. Alors je me rapprochais d'elle et puis je venais retirer mon t-shirt. Moi retirer mes vêtements ? Ouais. Après tout Vanille l'avait fait avec le président Dunster, alors pourquoi pas moi avec cette inconnue déjà nue. Je défaisais ensuite mon bermudas, le glissant jusqu'à mes chevilles, puis je retirais mes tongs avant de laisser mon boxer rejoindre le tas de vêtements au sol. Enfin redressé, je regardais la jeune femme, dans les yeux, avant de laisser mon regard divaguer sur son corps toujours dénudé. Okay, j'arrivais pas à ne pas regarder mais faut me comprendre, elle est quand même canon.

Tu ne fais pas dans la demi-mesure et puis de toute façon à quoi ça sert. On est vivant pour vivre après tout ! T'as besoin de distraction pour oublier tes mauvaises péripéties de début de spring break. T'es effrayée par ce qui te tombe dessus, et c'est dangereux pour toi, tu le sais. Il faut que tu penses à autre chose. Pour le coup te retrouver accidentellement - bien la première fois - nue face à un inconnu loin d'être repoussant, était une chose qui tombait à point nommé. Autant prendre ce qui te tombe sous la main plutôt que d'aller chercher autre part. Ta proposition pour rétablir l'égalité entre vous le fit rire. T'aimes le jeu, t'aimes être désirée surtout et puis tu aimes tester les hommes, voir jusqu'où ils sont prêt à aller pour avoir une femme. Enfin sur ce coup t'étais quand même gentille. Forcément quand tu le vis se débarrasser de son T-shirt, un sentiment de victoire s’empara de toi. Mais le meilleur était à venir. T'aurais pas penser qu'il irait jusqu'à enlever son short, ses tongs et même son boxer. C'est qu'il avait du cran finalement. Bon point pour lui. Tu te mordillais la lèvre lorsque tes yeux se posèrent sur ses bijoux de famille. Venant te rapprocher encore plus de lui, tu laissais ton doigt glisse le long de son torse." Ce que tu as à m'offrir est plutôt intéressant... " Tes lèvres effleurèrent les siennes mais tu te contentais de mordre sa lèvre inférieure. C'était trop facile de trop lui donner tout de suite. Comme tu lui as dis quelques minutes plus tôt, une femme comme toi ça se mérite.

C'était quand même surprenant que d'arriver dans sa chambre et découvrir une jeune femme nue dans la pièce. Ouais, elle était totalement nue et je ne savais pas trop comment réagir. Je l'ai prise pour un service de l'hôtel alors que non, pas du tout. On lui avait juste attribué la mauvaise chambre. C'était pas vraiment pour me déplaire, au contraire. Alors qu'elle m'avait mis au défi de me mettre au même niveau qu'elle, j'avais commencé par retirer mon t-shirt, suivi de l'intégralité du reste de mes vêtements. Après tout, je pouvais me faire plaisir moi aussi, non ? Il parait que Vanille a passé du temps avec son président. Je ne pouvais pas vraiment faire la même puisque je suis dans une maison entièrement constituée d'hommes mais voilà, la gente féminine était pas totalement fermée à recevoir Max Florès dans ses draps. Et donc j'allais en profiter. Son regard me scrutait de long en large et j'étais quand même du genre à apprécier le fait qu'elle me reluque de cette façon. C'était aussi sûrement parce que j'étais encore un peu ivre et qu'il m'en fallait vraiment peu pour être content. « Ce que tu as à m'offrir est plutôt intéressant... » lançait-elle, proche de moi avec son doigt glissant le long de mon torse. Et bien comme ça, c'était dit. Nos lèvres étaient proches et je sentais qu'elle n'était pas du genre à faire le premier pas, donc j'allais le faire pour elle. Glissant ma main dans sa nuque, j'attirais son visage vers le mien pour l'embrasser, sans aucune gêne. Et bien si elle me repousse tant pis, sinon et bien j'allais prendre mon pied, voilà tout. J'étais pas du genre à m'en faire pour si peu.