UMIELLE + Nice to meet you.

Le spring break est probablement l'un des événements que j'attends avec le plus d'impatience chaque année. En bonne petite mather qui se respecte, je ne pouvais pas me permettre de louper une si belle occasion de faire la fête encore et encore. Cette année, l'appel des soirées et des visites à la pelle m'avait emmené tout droit direction la nouvelle-zélande pour trouver refuge à wellington. Je dois bien avouer que ce spring break, je le fais un peu à l'aveugle n'ayant aucune connaissance particulières sur la ville qui va m'accueillir. J'ai eu la chance de beaucoup voyager avec mes parents étant plus jeune et de découvrir de nombreux pays plus magnifiques les uns que les autres, mais je n'ai guère jamais posé les pieds ici auparavant. C'est donc avec un enthousiasme tout particulier qu'après près de six heures de transport je pose enfin les pieds au sol. J'aimerais laisser mes valises là et partir à l'aventure, découvrir wellington de moi-même sans attendre le lendemain pour la première visite prévue, mais je dois bien admettre que je suis un peu fatiguée du voyage. L'air de rien, j'ai perdue l'habitude des longues heures de vol et je ne suis pas parvenue à fermer l'oeil une seule petite minute. Il faut bien admettre que me retrouver à côté d'Emily, ma meilleure amie, ne m'a absolument pas aidé. Cela dit, le voyage fut particulièrement intéressant et distrayant. J'en ai appris des verte et des pas mur encore. Elle s'est éloignée lorsque nous sommes descendus et j'en ai fait de même histoire de voir d'autres visages. J'ai beau l'aimer comme personne, je ne compte pas me consacrer à elle tout au long du séjour. Alors que je passe la porte d'entrée de l'hôtel afin d'avoir mes clés mon regard se perd un peu partout et je percute un homme. Oh, je suis désolée, j'avais la tête aill.. J'essaie de me confondre en excuse pour me faire pardonner ma voix se stop net. Il a des yeux d'une nuance incroyable.

Arielle & Umberto
Nice to meet you

mise en page par .Stay Away

Toute l'année c'était un peu un Spring Break pour Umberto. A savoir qu'il enchaînait les sorties, les beuveries, les coucheries et les lendemains difficiles. Mais bon, le faire hors de Cambridge, dans un autre contexte, avec d'autres gens et surtout sans les cours, c'était quand même beaucoup mieux. Berto avait énormément voyagé dans sa vie et s'il avait déjà visité l'Australie, il n'avait jamais mit les pieds en Nouvelle-Zélande. Comme quoi, il lui reste quelques contrées à visiter. Le vol se passa sans problème, étant un grand habitué des avions. Arrivé devant l'hôtel, le regard du brunet se perdit dans l'immensité du lieu. Ouai, c'était vraiment magnifique. Décidément, Harvard ne se foutait jamais de leur gueule. Berto ne regrettait certainement jamais d'avoir fait ses études ici. Puis lorsqu'une jeune femme lui rentra dedans, il ne pouvait qu'être encore plus ravi. Non pas qu'il aimait se faire rentrer dedans, mais par une fille aussi jolie, pourquoi pas ? "Oh, je suis désolée, j'avais la tête aill.." La belle brune ne finit pas sa phrase et Berto arque un sourcil avant de se mettre à lui sourire. Tiens, déjà une rencontre intéressante alors qu'ils sont à peine entrés dans l'hôtel. Le Spring Break ne pouvait pas mieux commencer. Par contre, comment il avait fait pour passer à côté de cette nana jusque là ? "C'est rien.." dit-il sans la quitter du regard. "La joie d'être enfin arrivée je suppose.."

L'excitation qui me tord littéralement de l'intérieur me remémore à quel point j'aime les voyages. J'ai eu la chance de découvrir de nombreuses parties du monde, toutes plus belles les unes que les autres, étant plus jeune. Mon père, grand homme d'affaires qu'il est, a toujours été sollicité aux quatre coins du monde et j'ai eu la chance de le suivre un peu partout. La découverte de nouveaux horizons m'a toujours rendu complètement folle d'impatience et avide de savoir, d'apprendre de chaque nouvelles cultures. Je crois qu'en posant les pieds au sol, une petite déception s'anime en moi. Depuis que mes parents sont au courant de ma bisexualité et surtout, depuis j'ai téléphoné complètement déchiré à papa Sianov pour lui dire que je détestais du plus profond de mon âme, les voyages autour du monde sont terminés pour moi, puisque mon budget s'est vu restreint. Quelle idée de se prendre la tête avec les gens qui font directement tomber l'argent dans mon porte monnaie. Je peux cruellement manquer de jujote parfois. Cette déception ne m'a pas habitée longtemps, elle a vite disparu lorsque j'ai passé les portes de l'hôtel et que j'ai bousculé cet homme aux yeux presque hypnotisant. Ouais, surtout l'excitation d'enfin poser les pieds au sol. Je n'ai plus vraiment l'habitude des voyages. lâchais-je en rigolant, cherchant à détacher mon regard du sien et clairement, c'est presque mission impossible.

Arielle & Umberto
Nice to meet you

mise en page par .Stay Away

Ricardo avait eu la chance de naître dans une famille riche. Les voyages, il connaissait. Il n'avait pas eu une enfance difficile, il est certain. Voir de nouveaux pays, de nouvelles cultures, c'est toujours enrichissant. Puis la particularité de Ric par rapport à beaucoup d'autres gosses de riches, c'est qu'il était proche de ses parents et les voyait souvent. Enfin, à l'époque bien sûr. Maintenant c'était beaucoup plus rare. Valait mieux, de toute façon, vu que son père ne savait toujours pas qu'il lui avait menti sur les études qu'il suivait à Harvard. Pas besoin de se torturer l'esprit pour l'instant. Il était en NZ, pendant un Spring Break, il avait d'autres chats à fouetter. Tiens, par exemple la belle brune devant lui pouvait devenir une occupation plus que plaisante. "Ouais, surtout l'excitation d'enfin poser les pieds au sol. Je n'ai plus vraiment l'habitude des voyages". L'excitation, Berto la voyait pour une autre raison là. Mais autant ne pas aller trop vite en besogne. "Ah oui ?" demanda t-il comme si ça l'intéressait vraiment. "Et bien il va falloir profiter de ce voyage alors". Il marque une pause, sourire charmeur. "C'est le Spring Break, tu ne peux que passer de bons moments ici". Pas forcément vrai, ça dépend de comment elle s'y prend en fait. Mais qu'elle reste avec lui, et elle passera assurément du bon temps dans les heures à venir.

D'aussi loin que je m'en souvienne j'ai toujours eu un rapport assez singulier à mes parents. J'ai toujours méprisé ma mère, la trouvant froide, incapable d'aimer et ayant profondément horreur de ses tromperies à répétition. Avec mon père, ça a toujours été très différent. J'ai toujours eu une profonde affection pour lui, malgré ses nombreuses tromperies à lui aussi, qui m'amène aujourd'hui à avoir un demi-frère de cinq ans mon aîné. C'est probablement parce qu'il me portait de l'attention, qu'il était capable de me montrer que j'avais une valeur à ses yeux. Aujourd'hui, concernant mon père les choses ont bien changés et je dois bien reconnaître que ça me peine parfois et pas seulement pour les nombreux voyages. La voix de l'homme que j'ai bousculé auparavant, trahissant un accent plutôt marqué, chasse cette pensée de mon esprit m'annonçant que je ne pouvais passer que de bons moments au spring break. J'y compte bien. En tant que bonne petite Mather j'ai déjà mon programme pour passer de bons moments. dis-je en souriant avant de quitter son regard si prenant pour l'observer complètement, de façon que je souhaite plutôt discrète mais qui ne l'est surement pas. La maladresse aide à tomber sur des gens très plaisants parfois. Oh, j'suis clairement tête en l'air. Moi, c'est Arielle. dis-je en souriant, me retenant d'ajouter comme la sirène, mais en plus sex comme tu peux constater. Cela aurait surement était de trop. 

Arielle & Umberto
Nice to meet you

mise en page par .Stay Away

Le paysage est beau.. L'hôtel aussi.. Mais pour l'instant, rien de tout ça n'intéresse l'italien. Il est comme ça, c'est dans sa nature. Une jolie nana et il en oublie tout ce qui se passe autour. Il est irrécupérable, mais c'est aussi tout ce qui fait son charme. Enfin, ça plus son accent, plus son intelligence, plus son corps de rêve... En fait ouai, c'était compréhensible qu'il ait autant de succès avec les femmes. "J'y compte bien. En tant que bonne petite Mather j'ai déjà mon programme pour passer de bons moments". Une mather ? Intéressant.. Après tout, les mathers étaient réputés pour avoir un sens de la fête imposant, et pour dépasser certaines limites. Berto allait bien s'entendre avec ce petit bout de femme, il en était persuadé. "Ah.. J'espère pouvoir me glisser dans ton programme alors.." Ça c'est dit. Où le mec qui lui faisait clairement comprendre que la revoir faisait parti de ses intentions. "Oh, j'suis clairement tête en l'air. Moi, c'est Arielle". Il sourit en hochant la tête. "Jolie prénom.. Moi c'est Berto". Autant donner le surnom directement. Le brunet s'approche alors d'elle et dépose un baiser sur sa joue. C'est comme ça quand on rencontre quelqu'un en Italie.. Enfin, c'est comme ça que lui faisait, plutôt histoire de nouer un premier contact. "Tu as eu ton numéro de chambre ? Je peux monter ta valise si tu veux.." Quel gentleman, n'est-ce-pas ?

L'accent qu'il a m'intrigue clairement. J'ai toujours eu un petit faible pour les hommes avec un accent, cela apporte de suite un charme. C'est un petit truc en plus qui fait un peu toute la différence. Je connais le sien, j'en suis certaine. Il est chantant, doux à entendre. Je suis presque certaine que c'est un accent Italien, ou espagnol peut-être bien. J'ai toujours eu un peu de mal à différencier les deux trouvant que les intonations se ressemblent affreusement. Je parierais peut-être plus sur l'italien que sur l'espagnol, quoique ça reste approximativement la même chose. Que ce soit les Italiens ou les Espagnols, ils ont des charmes bien à eux. J'esquisse un sourire lorsqu'il m'annonce qu'il espère pouvoir se trouver une petite place dans mon programme et instinctivement je me mordille la lèvre inférieure. C'est clairement un tic que je devrais corriger. Comme une esquive, je décline alors mon identité avant qu'il ne fasse de même Berto. C'est plus Italien ça, non ? demandais-je comme pour avoir une confirmation, parce que je me connais, si je n'identifie pas clairement son accent ça va me travailler. Puis, si j'ai raison, je me féliciterais mentalement de façon stupide, mais sans fierté. J'aime avoir raison, j'aime toujours avoir raison. J'ai un sourire accroché au visage. Un sourire qui s'agrandit lorsqu'il me propose de monter mes valises. Ouais. dis-je en sortant le bout de papier qui m'a été remis à l'entrée avec mes clés. Deuxième étage. T'es certains de vouloir les monter ? demandais-je lâchant un léger rire. Il a plutôt l'air tout en muscle, mais deux étages avec des bagages qui contiennent deux semaines de vêtements c'est quand même lourd.

Arielle & Umberto
Nice to meet you

mise en page par .Stay Away

Cela faisait quelques années que Berto était arrivé aux Etats-Unis, mais il n'avait jamais fait aucun effort pour perdre son accent. Non, ça faisait partie de sa personnalité. Puis qu'on se le dise, l'accent du sud de l'Europe avait toujours eu un effet ravageur sur les femmes. C'est un accent chantant après tout, qui rendait chaque mot prononcé terriblement plus sexy. Le brunet en avait joué plusieurs fois. Il avait même réussit à coucher avec une fille en lui faisant croire qu'il ne parlait pas un mot d'anglais, c'était assez amusant. Remarquant que la brunette se mordilla un instant la lèvre, un sourire s'afficha sur le visage de Berto. Ouai, ça s'était clairement bon signe. "C'est plus Italien ça, non ?" Il sourit de nouveau. "C'est ça". Bien trouvé jeune femme. Finalement, l'idée de monter ses valises lui traversa l'esprit. C'était une méthode comme une autre, après tout. "Deuxième étage. T'es certains de vouloir les monter ?" Il haussa les épaules. "Tu crois vraiment que Harvard nous envoie dans un hôtel sans ascenseur ?" Il sourit avant de prendre les bagages de la jeune femme. "C'était juste une excuse pour passer un peu plus de temps avec toi" et pour se rapprocher un peu de ta chambre aussi. Mais bon, il allait quand même pas lui sortir ça comme ça. Bon, les deux avaient l'air de penser la même chose de toute façon.

Les accents, c'est vraiment quelque chose qui semble récurent à Harvard. Je crois que j'ai dû croiser bien plus de gens qui n'étaient pas anglophone de base, que d'anglophone de naissance. C'est quelque chose que j'ai bien, ça donne un peu l'impression de voyager, sans même bouger. Bien sûr, certains accents sont beaucoup plus agréables que d'autre, comme le sien. En ce qui concerne ma prononciation tintée d'intonation russe, je ne suis pas certaine que ce soit incroyablement sexy, mais je l'aime beaucoup. Aussi étrange que cela puisse paraître, je suis fière de mes origines de l'Est du monde. Lorsqu'il me confirme être Italien, mon moi intérieur saute de joie et je me félicite mentalement. S'il ne me plaisait pas, je crois que je sauterais partout avant d'appeler ma cousine de lui dire que boum, j'ai encore trouvé une origine, mais je dois bien avouer que j'aimerais ne pas avoir l'air d'une taré là tout de suite. Je me contente donc de sourire avant de lui annoncer que je suis au deuxième étage et que ça risque de faire lourd tout ça, ce à quoi il me répond, non pas sans jugeote, qu'il y a forcément un ascenseur. Plus un pour l'Italie. Je n'ai pas le temps d'ajouter un mot qu'il a déjà attrapé mes bagages. Il est déterminé le garçon. Puis, il fini par reprendre la parole, annonçant que finalement c'était plus un moyen de passer du temps avec moi qu'autre chose. On m'a toujours dit de me méfier des Italiens. lâchais-je en riant doucement. Mais, je ne compte refuser de me faire monter mes valises, alors allons trouver cet ascenseur. dis-je avant de faire volte face et de me frayer un chemin jusqu'à l'ascenseur pour regagner mon étage.

Arielle & Umberto
Nice to meet you

mise en page par .Stay Away

C'est vrai qu'il y avait beaucoup d'étrangers à Harvard. D'ailleurs, ça avait surprit le brunet à son arrivée. Rien que des italiens, il en avait croisé quelques uns. La jeune femme aussi avait un accent d'ailleurs. Il ne lui demanda pas d'où ça venait, peut-être plus tard. Mais pour avoir beaucoup voyagé, il savait d'ores et déjà qu'il s'agissait d'un pays d'Europe de l'Est. Très bien, maintenant on change de sujet, et on parle de la chambre de la brune. Un endroit qu'il visiterait avec plaisir, à n'en pas douter. "On m'a toujours dit de me méfier des Italiens". Il sourit en haussant les épaules. "Oh, pas tous.." Mais lui, oui, il valait mieux. C'est vrai que les italiens avaient souvent la réputation d'être de grands dragueurs. Malheureusement pour eux, Berto avait tendance à renforcer ce stéréotype à Harvard. Et il n'était pas le seul. Mais bon, à Harvard, tout le monde couchait avec tout le monde, du moins chez les confréries. "Mais, je ne compte refuser de me faire monter mes valises, alors allons trouver cet ascenseur". Il hocha la tête, sourire aux lèvres. Avançant avec elle, ils ne mirent pas longtemps avant de se retrouver face à cette petite pièce. Entrant à l'intérieur avec tous les bagages, ils attendirent. finalement arrivés au deuxième étage, le brunet l'accompagne jusqu'à sa porte avant de poser ses valises devant.