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let me love you (happy)

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poppy feat. Haytam
let me love you.
Il y a de ces moments où la vie vous offre ses trésors, et ces moments où vous avez l’impression de mourir à petit feu, sans avoir aucune possibilité d’échappatoire. Je vivais dans un cauchemar, j’avais l’impression d’être épié à chaque instant de la journée, j’avais l’impression de sentir un souffle brûlant tout contre la peau de ma nuque. Depuis les prises d’otages à Cambridge, et mon passage à l’hôpital, j’ai l’impression de me sentir de plus en plus mal, ne voyant que l’obscurité que je mérite. Phoenix avait essayé de me changer les idées en décidant de m’emmener à Jersey avec lui, mais rien n’y avait fait. Et pourtant je lui en étais particulièrement reconnaissante. S’il n’était pas apparu ce jour là pour m’aider, je me serais probablement vider de mon sang. Et je ne cessais de me demander, comment pouvait bien aller les autres otages. Roxanna, l’ex petite-amie de Demyan, c’est elle qui avait porté le coup fatal à cette folle furieuse qui nous avait attaqués. Et puis Vanille, qui était paralysée. Pourquoi les choses devaient être aussi compliqué ? Pourquoi la vie ne pouvait pas avoir ses lots de bas comme de hauts, mais pour toutes personnes normales. J’avais été enrouée dans la mafia, on m’avait prise comme cobaye, je m’étais fais tiré dessus, ce n’était pas le genre de choses qui pouvait arriver à une personne normale. Et j’en avais marre, je ne pouvais plus, tout simplement parce que j’avais l’impression de craquer à chaque sons bizarres qui parvint à mon oreille. Assise, regardant dans le vide, je n’avais quasiment plus aucun espoir et je me demandais si je pouvais réellement remonter la pente, être heureuse à nouveau ? Ce sentiment me semble si lointain. Annenberg Hall, je ne passe jamais par ici, et pourtant aujourd’hui mes jambes m’avaient dirigé jusqu’ici. Il y avait quelques élèves qui parlaient potins entre eux, et moi j’étais seule, inspirant avec une difficulté sans pareille. Je voulais sortir de cette roue infernale, mais est-ce que j’en étais capable ?
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Je contemple mes mains tremblantes alors que je marche dans Harvard. J’ai beau connaître ses couloirs par cœur pour les avoir hantés et rasé depuis le début, j’ai l’impression d’être un novice, d’être un petit nouveau perdu et stressé par la rentrée. Je décide d’enfouir mes mains abimées dans mes poches, sachant que ce c’est elles qui vont diriger mon avenir aujourd’hui incertain, il est difficile pour moi de les garder à ma vue. Depuis que je suis revenu j’ai l’impression que tout autour de moi à changer, ou peut-être au final, est-ce moi qui ai changé ? Je n’en sais foutrement rien. Je garde la tête basse, regardant les pavés que j’ai autrefois comptés. Je sens l’air encore un peu froid se frotter contre mon crâne dont les cheveux qui ont été rasés commencent à repousser. Le visage dur, j’ai perdu mes traits d’enfants, la mort de mon père a été un électrochoc alors qu’au final, qu’est-ce qu’il avait été pour moi ? Rien… et qu’est-ce que j’étais aujourd’hui ? Rien non plus. Pourquoi j’étais revenu à Harvard alors que tout allait si mal ? Pour une fois je savais quoi répondre à cette question. J’étais à Boston, dans mon ancienne chambre lorsque j’ai vu qu’une prise d’otages avait fait rage dans mon université, alors comment rester sans réagir ? J’avais pris le premier vol et appris que Poppy et Milena avaient été blessés, heureusement que Salomée n’a rien eu… Je suis ensuite resté observer en silence leur convalescence, me demandant bien comment après avoir fui comme un lâche, j’allais pouvoir refaire une apparition dans leur vie. Je m’arrête d’un coup, mes pas résonnent, je comprends donc que je suis à l’Annenberg Hall, je redresse alors mon visage et pose mon regard sur un dos fin, une silhouette parfait, des cheveux qu’on aurait envie de toucher et de humer pour se rassurer. Ma gorge se serre, bordel Haytam dégage, c’est trop tôt, elle ne voudra pas de toi, tu es sorti de sa vie pour de bon. « Hey… » Merde.
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Le souffle court, j’avais l’impression d’être mon pire cauchemar, celui dont j’avais toujours rêvé de m’en échapper. Et pourtant, j’étais là, je me tenais encore debout comme-ci je voulais me donner des allures de battantes. Mais je n’en étais pas une. Je le savais, et probablement toute les personnes de mon entourage le savait. Je n’étais plus qu’une loque, et même si je faisais tout mon possible pour remonter la pente, j’avais juste l’impression que c’était impossible. Et je me rendais compte que j’étais dans cet état depuis maintenant plusieurs mois, en réalité, je pense que ça allait presque faire un an. Un an que je me repasse sans cesse les coups bas que j’ai pu recevoir en pleine face, comme-ci un être humain aurait pu les surmonter avec aisance. Je m’étais éloignée de ma meilleure amie, je ne voyais quasiment plus Phoenix, et je m’étais éloignée de toutes les personnes qui comptaient pour moi, comme-ci je voulais me forger une carapace trop difficile à retirer. S’il y avait eu un bouton on/off pour les sentiments, je les aurais effacés depuis longtemps afin de pouvoir avoir un semblant de vie. Et même si j’essayais de me changer les idées, que je me retrouvais là, assise, à l’Annenberg Hall alors que je ne venais quasiment jamais ici, je n’avais jamais cette impression de voir le bout du tunnel. Une bombe à retardement. C’est ce que j’étais, c’est ce que je représentais, et je savais que je menaçais d’exploser à chaque secondes. Je me contenais tout le temps, mais il arrivera un moment où je ne pourrais plus faire attention à ce que je fais et à ce que je dis, et que je me laisserais juste là, avec un compte un rebord, comme-ci cet espoir pourrait représenter une délivrance. Je regarde dans le vide, je frotte l’ongle de mon index sur la table doucement, alors que j’entends un mot. Un simple petit mot, qui fit louper à mon cœur un battement. Je n’osais pas me retourner pour poser mon regard sur lui, et je savais qu’il était là. Je ne l’avais pas vu depuis Halloween, je n’avais eu aucune nouvelle, et au final je ne m’y étais jamais habitué. Je baisse le regard vers la table, alors que j’entre-ouvre les lèvres pour laisser sortir un son, mais aucun ne fit le premier pas. J’inspirais profondément, et tournait lentement mon visage vers cette personne qui avait tellement compté, et qui comptait toujours autant à mes yeux. Haytam. Je l’observe un instant, silencieuse, alors qu’il a l’air changé, fatigué et meurtri. Je déteste cette vision de lui comme ça, mais j’avais probablement la même tête et à nous deux, nous faisions une belle équipe de bras cassés. Je restais assise sur mon banc, alors que je me décidais finalement à lâcher un Hey… Quasiment à peine audible.
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Ça aurait pu être une scène d’un film romantique, vous savez, un de ses films dont les nanas raffolent, où le mec arrive après une convalescence ou un voyage et adresse un sourire enjôleur, les mains dans les poches à la demoiselle qui tombe automatiquement dans ses bras. Mais Poppy et moi n’étions pas dans un film romantique et à vrai dire je n’avais pas envie de ça. Je me détestais, pourquoi ? Parce que j’avais tout abandonné, j’avais tout fui comme un lâche, la laissant dans mon sillage. Poppy faisait partie de mes fantômes qui accrochaient des boulets à mes chevilles pour m’empêcher d’avancer et pourtant… bordel qu’est-ce que je l’aimais ce fantôme et qu’est-ce que je raffolais de ces chaînes. Je l’ai observé pendant longtemps, restant dans l’ombre, hésitant à l’approcher jusqu’à ne plus compter les tentatives ratées. J’ai récemment appris qu’elle s’est éloignée de tout le monde et alors que je pose mon regard sur elle je ne cesse de me questionner à son sujet. Pourquoi tu as fait ça Pope ? Tu mérites tellement mieux que Phoenix et ses coups bas. Je baisse mon visage et souffle longuement alors qu’elle n’est pas encore au courant de ma réponse. En quoi j’ai le droit ? Oui Haytam qui es-tu pour te permettre de dire ce qui lui irais ou non ? Personne, la vérité est là, je ne suis plus personne pour elle… Je l’entends gratter avec son ongle, cette manie qu’elle a lorsqu’elle est face à ce monde vide et bien trop grand pour elle toute seule. Je décroche presque un sourire sur mon visage devenu dur, puis je passe une main sur mon crâne rasé avant d’enfin me décider à parler, quitte à tenter le diable. Hey… ses mots résonnent au sein de mon crâne comme une douce mélodie enchanteresse même si ça voix trahi son état d’esprit. Rien d’autre que ce petit mot, mais ça me suffit. Je m’approche à pas doux alors qu’elle ose me regarder puis je reste près d’elle à contempler sa silhouette d’enfant attristée. « Je peux m’asseoir ? » J’attends sa réponse et m’exécute, regardant ensuite en face de moi ces vitraux qui sont si envoutants et pourtant qui donnent légèrement la chair de poule lorsqu’on regarde bien dans le détail. J’entrouvre les lèvres mais pour dire quoi ? Que je ne suis qu’un con, un lâche ? Que je suis désolé de n’avoir pas donné de nouvelles, que j’ai été trop égoïste pour en prendre ? À quoi bon.
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S’il y avait un monde rempli de beautés et de trésors, d’amitié et d’amour, c’était un monde que je ne connaissais pas. J’avais pris l’habitude de vivre dans un monde froid, accompagné de mafieux, de pistolets et de prises d’otages. Et au fond, je détestais ça, je détestais cette sensation qui s’en était prise à moi, alors que la seule chose qui m’importait, c’était de réussir mes études. Aujourd’hui, je me demandais s’il en était toujours question, si c’était mon but premier dans la vie. Et puis de toute façon, est-ce que j’avais un but ? Est-ce que j’avais une raison de me lever le matin, le sourire aux lèvres, en essayant de me convaincre que ça allait être une bonne journée ? Non. Je n’avais plus de but, plus aucun intérêt à prendre en compte, et je détestais ça. Je traînais, comme-ci je n’existais pas. Oui. Un fantôme. C’est ce que j’étais devenue. Est-ce que je me rendais malade ? Oui. Probablement. Mais après tout, quel était le remède pour remonter la pente et faire de votre vie, un vague souvenir ? Être entouré de proches ? oui, c’était un bon remède, mais je m’étais éloignée de la plupart de mes amis. De tous à vrai dire. La mort ? Je n’étais pas assez égoïste pour faire ça. Alors, je restais là, dans un monde qui ne voulait pas de moi, qui me rejetait à chaque seconde. Et lorsque je m’autorisais à avoir un moment de bonheur, ce dernier finissait toujours par m’être arraché, m’interdisant tout ce qu’une fille de mon âge, pourrait rêver. Haytam à changer lui aussi, aussi bien physiquement que psychologiquement, j’ai toujours cette capacité à voir ses états d’âmes dans son regard. Les cheveux rasés, une mine déconfite, comme-ci tout ce que vous avez un jour obtenu, vous ait finalement arraché. J’aurais aimé le prendre dans mes bras, lui dire qu’il m’avait manqué, que je ne voulais plus qu’il s’éloigne et qu’il reste éternellement à mes côtés. Il était le seul avec qui je voulais tout partager, et pourtant il semblait si loin de moi. J’en venais même à me demander parfois, si ce que je ressentais était à sens unique. Il était tout pour moi. Quand il me demande s’il peut s’asseoir, j’hoche naturellement la tête, incapable de sortir de nouveau un mot, comme-ci c’était trop difficile à passer la barrière de mes lèvres. Mais il fallait que je lui parle, que je le retrouve, que j’apprenne à le connaître comme-ci c’était la première fois. Tu es là… Quel sens de l’observation Poppy, tu pouvais pas faire plus ridicule comme phrase. Il n’allait probablement pas mettre longtemps avant de repartir si je lui sortais des phrases comme ça.
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Son visage blafard, son air absent. J’ai déjà vu tout ça, j’ai déjà vu la colère, la tristesse, le désarroi s’emparer de son si beau visage, rongeant chacun des os de son corps petit à petit, s’immisçant dans son cœur comme un poison mortel qui la tuerait à petit feu. C’est ta faute tout ça Haytam tu vois, tu l’as abandonné, tu es parti sans scrupules alors qu’elle avait besoin de toi. Toi tu as tout plaqué parce que tu as fait une espèce de burnout de gamin qui a été incapable de se gérer et voilà où tu en es maintenant, assis à côté d’une fille qui compte tellement pour toi… asseoir sans savoir quoi faire pour la soulager, pour être là pour elle parce qu’au final tu n’es plus qu’un fantôme de son passé, tu n’es plus qu’un inconnu. Une boule s’installe dans ma gorge alors que je fixe ces vitraux qui mériteraient un bon coup de chiffon, mais bordel pourquoi je pense à ça moi ? Je souffle et ferme longuement les yeux alors que sa voix faiblarde se fait entendre, bordel qu’est-ce que j’aime cette voix. Un sourire se dessine sur mon visage, j’ai comme un air de déjà-vu. ‘Tu es là…’ c’est ces simples mots qu’elle a eu le temps de prononcer avant que je ne disparaisse à nouveau, avant que je parte une bonne fois pour toute pour tout plaquer. Ma vie se barrait en couille à ce moment-là et j’avais préféré tout abandonner plutôt que tout affronté, laissant derrière moi que des pots cassés. « Je suis là… » Le silence s’installe à nouveau entre nous. Il faut que tu réagisses Haytam tu sais, tu ne dois plus la laisser partir. Je me bataille avec ma conscience, en vain, comme si je pouvais gagner quoi que ce soit contre elle alors que je pars déjà défaitiste. Je détache alors mon regard des vitraux et le pose sur elle espérant capter son regard. Je lui tends ensuite ma main, paume vers le haut, que je pose sur mon genou. « Et je compte rester tant que tu auras besoin de moi. » Parfois le silence vaut mieux que toutes les excuses et puis je ne suis pas vraiment doué pour ça, elle doit le savoir depuis le temps… La main tremblante, je la fixe sans dire un mot, essayant de faire passer un maximum d’émotion dans le regard parce que je sais qu’au fond elle peut tout apprendre de moi grâce à ça.
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Je me demandais maintenant pourquoi il s’était échappé, pourquoi il était partit si loin, de Cambridge, d’Harvard, ou même de moi. Les questions fusaient dans ma tête, et j’avais l’impression de me rendre encore plus mal à chaque seconde qui s’écoule, à cette vitesse lente et douloureuse. J’avais besoin de lui, comme on a besoin de l’être aimé à ses côtés. J’aurais aimé qu’il ne s’échappe jamais, qu’on puisse rester réunis et apporter à l’autre ce qu’il désirait, dans un espoir de solidarité. Mais les choses avaient changés, il n’était jamais facile de faire marche arrière en nous convainquant nous même, que nos malheurs n’avaient jamais existés. Et moi, j’essayais de me rassurer sur sa présence, me faire rentrer dans le crâne qu’il était bel et bien à mes côtés, même si j’avais du mal à l’imaginer. Il répéta qu’il était là, et sa voix résonna comme un écho dans ma tête. Oui. Il était là. Je sers un point sur ma cuisse, alors qu’il essaye de capter mon regard et que je le fuis. Pourquoi devais-tu toujours être aussi dépressive ma pauvre Poppy ? Ouvre toi à la vie, et regarde toutes les belles choses que tu loupes en agissant de la sorte. Il tend sa main, paume vers le haut, alors qu’il la pose sur sa propre cuisse. Légèrement tremblante, il m’avoua qu’il comptait rester. Mais est-ce que j’arrivais à le croire ? Et est-ce que j’arriverais moi-même à rester ? Après tout, je fuyais tout le monde, cherchant la solitude que je pensais mériter. Je sais qu’il a toujours eu du mal avec les mots, et pourtant je veux lui accorder cette confiance, comme-ci je pouvais me refaire confiance aussi. Je sens son regard sur moi, et je me décide enfin à tourner mes prunelles hésitantes vers lui. Je mords ma lèvre inférieure, et redresse finalement mes yeux, parvenant à comprendre le degré de sincérité dont il faisait preuve, tout en plongeant mon regard dans le sien. Je me perdais dans ses yeux, j’avais l’impression de me plonger dans un océan, mais cette sensation n’était pas douloureuse, au contraire, elle était supportable, et toujours aussi agréable. Hésitante, je pose finalement ma main sur la sienne, alors que ce touché me procure une décharge. Pouvoir le sentir prêt de moi à nouveau, c’était une sensation que je m’étais imaginé, et dont j’avais tant rêver. Ne pars plus… S’il te plait Haytam… Reste. Le regard brillant, je refusais de faire sortir une larme de mon corps. J’avais trop pleuré, trop subit, et j’étais tout simplement vidé d’énergie.
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J’ai déconné, comme tant de fois auparavant mais cette fois-ci j’avais peur de ne pas réussir à rattraper toutes mes conneries, j’ai peur d’avoir franchi la barrière de trop. J’ai l’impression d’être un gamin qui courre sans cesse pour fuir son ombre et qui après avoir passé une clôture sous le soleil couchant, se retourne et se rend compte qu’il est seul dans cette immensité froide qu’est le monde. Je prends peur, je panique, je ne sais plus qui je suis ni ce que je fais là et je pars littéralement en vrille, c’est ce qui s’est passé et c’est ce qui m’a coûté tant de choses que je ne pourrai probablement pas ravoir de sitôt. Je tends ma main en la regardant, qu’est-ce qu’elle est somptueuse, mais aussi fatiguée, à vrai dire ce n’est même plus elle. Je souris intérieurement, moi non plus je ne suis plus moi, je ne me ressemble plus. Où est le petit Haytam au sourire enjôleur pas très bien dans ses baskets, gaffeur, où est le gamin qui court pour fuir son ombre ? Après avoir sauté cette clôture imaginaire je suis devenu un homme. J’ai beau n’avoir que 24 ans j’en fais peut-être dix de plus, non j’exagère mais tout de même. Elle bouge enfin et ça me sors de mes songes. Je la fixe encore sans rien dire, parle-moi Poppy, dis-moi ce que je peux faire pour toi, hurle-moi dessus, frappe-moi, déteste-moi, tu en as parfaitement le droit. Je retiens mon souffle alors que sa main vient de mêler à la sienne. Je lâche d’un coup toute la pression que j’ai pu emmagasiner, son contact me fait tellement de bien, je n’ai pas connu pareille sensation depuis longtemps… « Je reste… je ne pars pas, je te le promets, je ne pars plus. » Je me penche alors légèrement, me laissant presque tomber contre elle parce que je n’ai plus forcément de force sur le coup et pourtant mon corps à changé. Je suis moins maigrichon, j’ai des muscles, oui je pourrais en faire pâlir plus d’un. Je dépose un baiser léger sur ses cheveux en fermant les yeux comme j’avais l’habitude de faire. Son odeur me chamboule, j’ai subitement l’impression d’être là où je devrais être, d’être à la maison, d’être en sécurité, d’être bel et bien là pour la protéger.
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Allez ouvre les yeux. Souris, et sort de ta rêverie, de ton cauchemar qui te hante depuis longtemps, trop longtemps. Tu verras que tu y arriveras. Oui j’essayais de me convaincre d’un nouvel état d’esprit que je pourrais avoir. Je voulais devenir une battante, me battre pour la bonne cause, sourire au monde, même s’il était froid et cruel. Il l’avait toujours été, c’était juste moi qui avait ouvert les yeux, qui avait changé, et qui avait prit conscience de la dureté de la vie. Et je ne cessais de me dire qu’Haytam avait changé, qu’il n’était plus comme avant, il semblait avoir muri, et même si son regard meurtri trahissait son état d’âme, je voyais qu’il était différent. Plus musclé, moins maigrichon, je me sentais tâche à côté de lui. Moi qui avait le teint blafard et qui avait beaucoup trop maigri. Et je lui demandais de rester, de ne plus jamais s’éloigner, même s’il y avait toujours des imprévus dans la vie qui feront qu’une personne finit de s’éloigner d’une autre. Je ne lâche pas sa main, alors que j’avais rêvé de ce contact depuis si longtemps. Ca me faisait du bien, j’avais l’impression de retrouver de l’oxygène, et de ne plus lui en vouloir. Mais après tout, je ne pouvais pas trop lui en vouloir, j’avais été une mauvaise amie pour tant de personnes aussi. Il me dit qu’il ne partira pas, et se penche vers moi, alors qu’au début j’ai un léger mouvement de recul. Je n’étais presque plus tactile, j’avais du mal aujourd’hui avec ça, probablement parce que j’étais trop effrayé, cette peur pouvait d’ailleurs se lire sur mon visage. Je le laisse néanmoins m’embrasser le front comme il l’avait fait, un baisé amical, j’étais presque déçue, après tout ce temps, mais qui j’étais pour exigé plus ? Je reste contre lui, alors que je ferme les yeux à mon tour, comme-ci je voulais m’évader avec lui. C’est à ce moment que je me rendis compte à quel point il avait pu me manquer, et à quel point il était vital pour moi.
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C’est comme si mon cœur battait à s’en rompre toutes les artères. J’ai cette sensation de bien-être qui m’enveloppe dans son manteau chaud et j’ai l’impression de ne pas y avoir droit. Il y a quelque chose de dérangeant, ça fait mal et pourtant ça fait tellement du bien… Je suis en pleine confusion alors que mes lèvres effleurent son front. Est-ce que je voudrai plus ? Probablement, la serrer dans mes bras me hante depuis Halloween mais je dois me faire à l’idée qu’entre nous ce n’est plus comme avant, après tout je l’ai abandonnée pendant presque plus de deux mois et pourquoi ? Parce que j’ai pété un câble, parce que j’ai ressenti le besoin de m’isoler, de faire le point sur moi-même. En allant au Danemark je n’ai rien gagné, j’ai juste pu constater que la vie que j’aurais pu avoir n’était pas pour moi, ni pour Salomée. À Boston j’ai renoué rapidement avec ma mère, restant dans les éternels tons froids et cordiaux. J’avais changé de destination, je m’étais perdu dans les rues de ma ville natale, de mon ancienne prison dorée. J’ai bu jusqu’à ne plus tenir sur mes jambes, je me suis battu jusqu’à ne plus rien sentir, j’ai fait du mal également et aujourd’hui, me voilà, à vouloir rattraper les fantômes disparus de mon passé. « Comment va ta jambe ? » Je me trahis en disant ça et alors ? Mon retour à Harvard date des prises d’otages et pourtant je n’ai donné aucun signe de vie. Ce n’est pas pour rien, c’était trop tôt, pour moi, pour elle, bien trop tôt. Je me racle la gorge, faisant comme si de rien était, arborant une posture un peu plus droite, un peu plus confiante, attendant une réponse comme si je demandais le simple temps du jour.
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