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JARIELLE + I get a little drunk.

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Quelque chose d'étrange se déroule en moi. Une scène nouvelle que je ne comprends pas. Une rage sans nom laisse place à un sentiment d'insécurité dérangeant. C'est comme si toute la rage s'évanouissait et que tout, absolument tout en moi, disparaissait. Je me sens vide, seule, terrifié, en danger. Même mon coeur semble ralentir, se replier sur lui-même. Et je ne parviens pas à me l'expliquer. Il est à la fenêtre, les pieds suspendus dans le vide. Il menace de se laisser tomber. Mon coeur est en chute libre. Mon âme est en chute libre. Tout mon être s'écroule intérieurement. Comment peut-il oser ? J'aimerais le frapper. Le ruer de coups, là, tout de suite. Comment peut-il m'affirmer qu'il m'aime alors qu'il est prêt à se jeter par la fenêtre ? C'est presque contradictoire. Pourquoi voudrait-il m'abandonner s'il m'aime autant qu'il le dit ? Je ne comprends pas. Je ne comprends plus. Je crois que je n'ai jamais compris. J'essaie de le rejoindre, chose que la peur rend difficile. Mon corps tremble, vacillant comme une flamme au vent sur le point de s'étreindre. Mes yeux sont humides, ma voix serrée. J'ai l'estomac noué. Toutes mes pensées ce mélange formant un tel méli-mélo que même Champollion, l'homme qui est parvenu à déchiffrer les hiéroglyphes, n'y comprendrais rien. J'essaie de le retenir à ma façon, lui annonçant qu'il m'a fait une promesse qu'il ne doit pas oublier ; celle de ne jamais m'abandonner. Jamie est actuellement la personne la plus importante dans ma vie. J'ai besoin de lui, tout le temps. Quand je m'énerve, il sait me calmer. Quand la peur me submerge, il sait m'apaiser. Quand je divague, il me remet sur les rails. Je crois que sans lui je serais dans un état pitoyable. C'est peut-être égoïste, mais je ne peux pas le laisser partir. Pas comme ça. Pas maintenant. Lorsque je dépose une main sur son épaule, il tourne le visage dans ma direction avant d'ajouter qu'il a l'impression de tout faire à l'envers, qu'il ne veut pas me perdre. Ca m'arrache un sourire. Je ne comprends pas comment il peut en avoir peur. Il est impossible qu'il me perde un jour. Jamie, c'est un peu mon équilibre et sans lui je ne m'en sortirais pas si bien, c'est certain. J'ai la constante impression de marcher sur un fil tendu au-dessus d'un vide immense avec lui. Je sais qu'au moindre faux pas de ma part tout pourrait s'écrouler. Mais, ce que je sais également, c'est que si je me mettais à vaciller il n'hésiterait pas une seconde pour m'aider à retrouver l'équilibre, quitte à sombrer avec moi. Ca me plait. Ca me fait me sentir importante, aimé pour de vrai. Cela dit, ça me fait peur aussi. Parfois, j'ai l'impression d'être le centre d'un univers. De son univers et c'est terrorisant. J'ai la sensation que son être pèse sur le miens et je crois que je ne suis pas prête à vivre ça. Je risquerais de l'entraîner dans ma chute et ça me tuerait littéralement. Je ne suis pas prête à ce qu'il dépende de moi comme je peux dépendre de lui déjà. Je me sens mal, j'ai l'impression de manquer d'oxygène. Et, il me porte le coup de grâce. Il m'asphyxie en ouvrant la bouche, annonçant que de toute façon il n'est pas important pour moi. Mon coeur prend un coup de massue. Il se replie entièrement. Il s'étouffe lui-même. Il ralenti dangereusement. Il n'a plus envie de battre. Il ne bat plus. Il a implosé. Les larmes roulent sur mes joues de façon plus intense. Comment peut-il dire une chose pareille ? C'est donc ça l'image que je lui renvoie ? La fille froide qui ne lui accorde pas le moindre intérêt ? J'en reste incrédule. Il m'a écorché de façon brutale. J'ai mal. J'ai tellement mal. Je croyais que tu savais à quel point tu as de l'importance pour moi Jamie. J'ai la gorge serrée, les mots sont difficiles à prononcer. Mon coeur lui est tendue. Je suis à découvert. Je me sens totalement nue. Et je crois que je ne pourrais pas en faire plus. Il m'a mutilé le coeur. Coup donné, coup rendu. Œil pour oeil, dents pour dents. Je pense que ce n'est pas ce qu'il veut, mais c'est ce qu'il fait. Il me blesse de la même façon que je l'ai blessé en prenant la fuite. Je suis démunie. Je ne sais plus quoi faire. Je me sens vide, presque morte de l'intérieur. Je lui ai donné mon coeur. Il l'a entre les mains. Il n'a plus qu'à le prendre et l'emmener. J'ai fait ce qu'il voulait, ce qu'il fallait je crois. Je ne sais pas. Je l'aime. Je l'aime. Je ne sais pas si c'est assez. Je ne sais pas si je suis suffisante, mais je l'aime. J'essaie de me calmer, de revenir à la normale. Mon souffle est court, j'ai l'impression de m'étouffer. C'est ça que ça fait de donner tout ce qu'on a à offrir ? C'est douloureux. Je ferme les yeux, écoutant la musique qui retentie dans la Mather house. C'est quelque chose de doux, de lent. Un slow. C'est beau. Ca me donne envie de danser. Tu entends ? Danse avec moi, s'il te plait. J'ai envie d'être contre lui. J'ai besoin de sentir ses bras rassurant, de voir un sourire sur ses lèvres. J'ai besoin de le voir vivre parce que sans ça, je ne vis pas.
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Voir sa vie défiler sous ses yeux, l’admirer de toutes ses merdes si bien qu’on arrive plus à savoir les bons côtés de cette dernière. Pourtant, la meilleure chose qui me soit arrivé est juste derrière moi, une main posée sur mon épaule. Et j’ai juste l’impression de tout gâcher avec elle, de ne pas savoir comment m’y prendre. Ça vient clairement de moi, c’est sûr, même certain. Je n’arrivais pas à croire que je n’étais pas assez compétent pour la rendre heureuse, pour effacer les larmes sur son visage. Je ne valais rien, ou alors si peu. Pourtant sa voix, elle me redonnait espoir, un grand espoir. Pourquoi elle me faisait ça, pourquoi maintenant alors que j’étais prêt à tout abandonner. J’avais de l’importance à ses yeux… Sa phrase passait encore et encore dans ma tête, me donnant des frissons. De l’importance, de l’importance… Vraiment, vraiment. Sa voix pourtant était étrange et bizarrement ça me faisait l’effet d’un tambour dans le cœur. Je ne voulais pas en arriver là, qu’elle souffre autant, je retourne mon visage vers ce vide, et d’une vitesse incroyable, je reviens poser mes yeux sur elle. « Arielle… Je… Je ne savais pas. » Je voulais la prendre dans mes bras, la serrer contre mon cœur pour qu’elle pardonne mon idiotie. Je ne voulais pas qu’elle croie que je n’en avais plus rien à faire de ses sentiments, c’était tellement faux. Tellement passé. Je l’aimais plus que ma propre personne, ce qui n’était pas le cas pour tout le monde, et je ne voulais pas la blesser. Pourtant, je sentais que je l’avais poignardé en plein cœur, et ça je ne me le pardonnais pas, ou du moins, pas pour le moment. Je ne savais même pas si je pouvais me pardonner cette faut d’inattention, je voulais juste qu’elle m’oublie et qu’elle ne souffre de rien. Je voulais lui rendre sa liberté, pas l’emprisonner à cause de mes conneries. Néanmoins, j’avais la nette impression que c’était une bonne chose, que la fille que j’aimais avait des sentiments à mon égard. Elle venait donc de répondre à une de mes questions. Elle ne voulait pas que je parte, pas que je l’abandonne. Elle m’aimait peut-être au final, et ça me faisait chaud au cœur. Elle venait de réparer une de mes blessures. J‘en lâchais même une larmes de plus, et je la regardais fermer les yeux, ma joue contre sa main. La musique qui passait était douce, comme si elle était faite pour le moment, et j’ouvrais de nouveau les yeux quand j’entendais Arielle me parler, sa voix résonnait en moi comme une douce mélodie. Elle voulait que je danse avec elle, et je ne pouvais pas m’y refuser, je descendais de la fenêtre. « Je ne peux rien te refuser… » Revenant sur mes deux pieds, prenant ses mains pour les poser sur mes épaules, je passais les miennes autour de sa taille. La collant contre moi, sentant son allure et sa présence contre mon cœur. Elle me réchauffait, me donnait du baume au cœur. Je l’aimais tellement, j’avais besoin de ça, besoin de la sentir contre moi pour réaliser ce qu’elle m’avait dit plus tôt, j’avais besoin d’être à ses côtés, de descendre de cette scène pour comprendre que je n’étais pas le seul à ressentir quelque chose. J’avais été si égoïste de la mettre dans la balance, de croire que jamais elle ne pourrait m’aimer comme je l’aime. J’avais été stupide, maladroit, con. Je la serrais contre moi, sentant son odeur me réconforter, c’était si agréable, puis je commençais à danser avec elle, doucement, tendrement. Je souriais de nouveau, malgré que mes joues soient trempées de larmes, elles s’estompaient plus les secondes passaient, parce que j’étais contre elle. Je n’avais jamais été autant en communion avec elle qu’à cet instant, si j’avais pu, je lui aurais offert mon âme, mon cœur, mon amour. Puis, je sortais de l’emprise de ses hanches pour ramener une main vers son visage, afin que je puisse la regarder dans les yeux. J’avais posé mon doit sous son menton, juste pour le remonter vers moi, avant de basculer sa mèche vers l’arrière et essuyer ses joues remplies de larmes comme les miennes. Si je m’écoutais, je l’aurais embrassé sous ce moment si intense, mais je ne voulais pas brusquer les choses. Alors je me décidais à simplement lui déclarer la chose la plus importante. « J’ai déconné ces jours-ci Arielle… J’ai déconné parce que je pensais t’avoir perdu pour de bon. Et maintenant, je me rends compte que… Que jamais je ne pourrais te perdre, tant que je me battrais pour toi, pour ce que tu vaux. Je ne pourrais jamais te perdre, parce que je t’aime. Et que je ne veux plus jamais avoir à sentir le trou béant que j’avais dans mon cœur quand tu es partie. J’ai merdé… Tu me pardonnes ? » Je baissais les yeux, trop honteux de moi-même. Mais je voulais être honnête avec elle, qu’elle sache que rien n’était sa faute, que c’était moi le problème, que je m’autodétruisais quand je me sentais mal. Mais qu’elle avait peut-être bien fait de partir l’autre jour.
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Du plus loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eu cette vie là. Une vie d'instabilité émotionnelle, même lorsque j'étais en Russie. Ma mère ne s'est jamais montrée très aimante à mon égard. Elle a toujours mis une barrière infranchissable entre elle et moi, si bien que même à l'heure actuelle je doute qu'elle ait déjà ressentie de l'amour ne serait-ce qu'une fois envers moi. Je crois que c'est pour cela que je n'ai jamais ressentie d'affection particulière pour elle. Avec le temps, plus j'y repense et plus je trouve que ma mère est une femme moderne par excellence. Lorsque j'avais douze ans, j'adorais qu'on me lise des histoires et lorsqu'il était là, c'est mon père qu'y s'y collait. Il a toujours eu un goût pour la littérature impressionnant, c'est donc tout naturellement que dès qu'il a pu, il s'est engagé à éduquer le miens. C'est donc tout logiquement qu'il s'est mit à me lire de grands écrivains, dont Flaubert. Madame Bovary m'a tout de suite fait penser à ma mère. Une femme qui n'aime pas son enfant, qui trompe son mari, qui rêve en grand. Je sais que ma mère s'est toujours sentie piégé dans une vie qui ne lui convenait pas. Ils s'aimaient réellement dans les débuts, mais la passion qui les enflammait s'est évanouie au fil du temps et elle s'est retrouvée malheureuse. Comme lui. Dans la logique des choses, le rapport à la mère est supposé être le plus solide qui soit. Le notre ne l'était pas. Comment vivre une vie de stabilité émotionnelle si même mon rapport à ma mère est mauvais ? Je ne l'ai jamais aimé et je ne l'aimerais probablement jamais. Je me suis souvent demandée si ça venait de moi, puis ce qui n'allait pas. J'ai passé mon temps à chercher, à traquer cette chose qui l'empêchait de m'aimer. Qui empêchait les autres de m'aimer. J'ai passé mon temps à croire qu'on ne pouvait pas m'aimer, que je n'étais pas assez bien. C'est quelque chose qui m'a fait beaucoup de tort. Quelque chose qui m'a fait perdre la fille que j'aimais. J'ai essayé de lutter contre ça, d'accepter l'amour que les gens pouvaient me porter, mais comment accepter qu'on nous aime lorsque l'on ne s'aime pas soi-même ? J'ai fait mon possible pour m'ouvrir, pour ne plus rejeter, pour avoir des relations saines, mais jusque là j'ai échoué. Et là, alors qu'il est toujours assis au bord de cette fenêtre les jambes dans le vide, j'essaye encore un peu de changer ça. Je m'ouvre comme je le peux, lui annonçant qu'il compte pour moi et que j'avais la conviction qu'il le savait. Qu'il s'agisse de dire les choses ou de les montrer la difficulté a toujours été la même pour moi, mais je pensais l'avoir surmonté pour Jamie. Je pensais avoir fait assez d'efforts pour qu'il comprenne qu'il n'était pas n'importe qui, mais apparemment, une fois de plus j'ai échoué. Ca me soulève le coeur, me retourne l'estomac. Alors c'est comme ça que ça ce passe, même quand je repousse les barrières ce n'est pas assez ? J'ai envie de m'effondrer, de sombrer dans la douleur qu'il vient de m'infliger avant de disparaître à jamais. Je ne sais pas si je suis faite pour cela. Peut-être que mon père a raison et que j'ai perdue toute trace d'humanité depuis que j'ai commencé ma lente descente vers les portes de l'enfers. Tout se mêle une nouvelle fois. Je ne suis même plus capable de suivre le déroulement de mes pensées. Ma mère, les livres, Ruby, Jamie, mon père. Ca rime à quoi tout ça ? J'aimerais que ça s'arrête net, que je sois capable de penser correctement pour une fois. Ca part toujours dans tous les sens quand il est là. Jamie, il a le dont de me retourner la tête d'une façon fulgurante. Je ne peux pas lutter contre ça, même si j'essaie. Il gagne toujours à ce jeu là. Alors je ferme les yeux pour faire le vide. Me concentrer au son de la musique. Elle est douce, légère, si bien que j'ai l'impression que chaque notes me glisses dessus. Et je lui demande de danser. Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas comment. J'ai juste besoin de le sentir contre moi, parce qu'il n'y a que lorsque mon corps est contre le siens que mon psychisme tout entier semble faire sens. Il m'annonce qu'il ne peut rien me refuser et se lève pour s'écarter de la fenêtre. Un poids s'envole de ma poitrine. Il attrape mes mains, les déposent sur les épaules et m'attire à lui ce qui me fait esquisser un sourire. Nos corps se rapprochent jusqu'à n'en former qu'un et tout semble soudain disparaître. Une sorte de réalité parallèle se créer, la nôtre. Je me sens complète, le vide qui s'était emparé de mon être tout entier a disparu, parce qu'il est là, près de moi. Le monde pourrait s'arrêter de tourner que cela ne me dérangerait pas. J'ai l'impression d'être un puzzle parfois et Jamie semble être la pièce manquante. Je ferme les yeux, le laissant me guider. L'abandon que je fais semble si facile cette fois. Presque trop. J'ai mis mon coeur entre ses mains, non sans peine, et je semble prête à lui offrir mon âme, bien qu'elle n'ait de valeur aucune. Elle est bien trop sombre pour en avoir. C'est presque étrange et une nouvelle fois il me perd. Je ne sais plus ce que je fais, mais je semble le faire avec une facilité déconcertante. Je n'ai pas peur. Je suis même un peu trop confiante. Mes yeux s'ouvrent de nouveaux lorsque je sens ses doigts contre la peau de mon visage. Il relève mon menton et mes yeux se perdent dans les siens. Il a des yeux particuliers qui semblent être d'une couleur uni de loin, mais qui de plus près, présente une infinité de nuances. Un peu comme lui. Pendant ces longues secondes, j'ai la sensation d'avoir un accès direct à son âme. C'est terrifiant et complètement excitant. Je m'apprête à m'y aventurer, à découvrir qui il est, mais il ouvre la bouche et me ramène sur terre. Il s'excuse, puis dit de belles choses. Un nouveau sourire pointe le bout de son nez sur mon visage lorsqu'il me demande si je lui pardonne. Je ne comprends même pas sa question, parce qu'à partir du moment où il a collé son corps contre le miens, j'ai tout oublié. Je déconne tout le temps moi tu sais. dis-je replongeant mes yeux dans les siens alors qu'il vient de les baisser. J'ai la sensation que si quelqu'un ici doit demander pardon c'est moi. Je crois que je n'ai pas la force de t'en vouloir et ce même si je le voulais. dis-je en souriant. Je crois que tu as une emprise sur moi. Une emprise bien trop grande pour que je puisse y résister quand t'es proche de moi comme ça Jamie. J'crois que t'as réparé un truc tu sais, ou du moins que t'es en train de le réparer. J'essaie de lui dire, de lui exprimer tout ce que je ressens, mais ma gorge se serre, ne voulant pas laisser les mots glisser entre mes lèvres. Je m'en veux. J'aimerais pouvoir me mettre une bonne gifle là. Je n'ai pas envie que tout me glisse entre les doigts, mais c'est tellement difficile. A défaut de pouvoir lui dire, je viens déposer un léger baisé au coin de ses lèvres. C'est peut-être trop peu, mais c'est tout ce que j'ai pour le moment. 
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L’avoir dans mes bras, tout oublier du passé, vivre enfin, respirer normalement. Arielle représentait cette dose de calmant et en même temps d’excitant qu’il me fallait, même si de temps en temps on ne savait pas trop comment s’y prendre avec l’autre. Je savais que je devais la secouer pour qu’elle comprenne, pour qu’elle me croie, mais je ne pensais pas que ce serait autant, je ne pensais pas que j’aurais dû penser à en finir pour enfin voir qu’elle tenait à moi. J’ai été tellement égoïste sur ce coup que je m’en voulais, alors je lui avais dit ce que je pensais, je lui avais tout dit. Pour mes conneries, tout. Je ne voulais pas avoir à lui cacher des choses de ma vie, et elle avait vue le pire en moi, sous mon accord. J’avais été dépassé par les événements, et au lieu de commencer à me calmer, j’avais mal agis. Vraiment mal. Arielle ne méritait pas ça, pas venant de moi, pas comme ça. Elle partageais mon opinions, me disant qu’elle aussi elle déconnait tout le temps. Mais je ne voulais pas le voir comme ça, je ne voulais pas qu’elle se dénigre pour moi, pour me faire sentir mieux. Elle était formidable, alors autant qu’elle le sache. J’avais rompu notre contact visuel et je m’en étais voulu, mais que faire de plus. Je lui demandais pardon, parce qu’après tout, je voulais savoir qu’elle ne m’en voulait pas, je voulais pouvoir me soulager de cette peine immense. Elle disait ne pas avoir la force de m’en vouloir, que quoi qu’il se passe, apparemment elle ne le voudrait pas. Elle souriait, je le sentais, avant de la regarder de nouveau. Elle déposait un baiser au coin de mes lèvres et je souriais bêtement de bonheur. Elle m’ensorcelait complètement, pour le meilleur comme pour le pire. On continuait de danser et je laissais l’instant ce passer comme un merveilleux et magique, quoi que sauvage moment. On c’était heurté, chacun notre tour. On c’était fait du mal. Et maintenant, on pouvait vivre plus sereinement, on pouvait enfin passer à autre chose. Je souriais toujours quand j’attrapais sa main de la mienne pour légèrement tendre nos bras et continuer de danser. « Ce moment est parfait, n’est-ce pas ? » Je ne la regardais plus dans les yeux, je regardais mes pieds pour ne pas me faire écraser par ses chaussures très haute, vraiment haute. Elles étaient jolies, lui allaient très bien, lui faisaient des jambes magnifiques. Mais j’avais peur qu’elles m’écrasent un orteil et que j’en pleure. Ce serait sans doute pire que se prendre le coin d’une table dans le pied, ou encore un légo en plein talon. Oui, c’était de vraies souffrances, je n’inventais rien, et j’avais peur de ça, alors je regardais toujours où je marchais en territoire inconnu. Puis, je me laissais aller par la musique et je remontais mon regard vers elle, lui souriant pour finalement trop me laisser emporter et embrasser son front. Je me retenais pour ne pas l’embrasser. Je me retenais vraiment. C’est pour ça qu’après se baiser, je collais mon front au sien, sentant son souffle me caresser tout de même. Et je souriais, complètement absorbé par le fait d’être si proche et en même temps si loin de sa bouche. Je me mordais d’ailleurs ma lèvre inférieure, pour ne pas avoir à succomber et faire une chose que je regretterais. Je me décollais légèrement d’elle pour la faire tourner, comme dans les films. J’étais heureux de faire ça, de partager ce moment précis avec elle et nulle autre. Je serais prêt à tout abandonner pour Arielle. Quand le tour se terminait, je la ramenais contre moi, nous collants de nouveau. « Tu es superbe ce soir. » Je la regardais dans les yeux, et je ne pouvais pas m’en empêcher, alors je laissais mes lèvres se coller aux siennes, c’était si bon, si naturel. Pourtant la culpabilité me rongeait de l’intérieur.
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J'ai un peu de mal à savoir comment agir, à adapter mon comportement avec les gens. Je n'ai pas eu de véritable relations, excepté Palmyr et je dois dire qu'elle m'a fait beaucoup de mal. Elle m'a demandé de faire des efforts, parce que ouais, quand on aime on fait des efforts il parait. Et putain, je l'aimais tellement, j'en étais éprise d'une façon si profonde que j'ai essayé. J'ai fait mon possible pour être plus gentille et moins dépendante. J'ai beaucoup pris sur moi pour arrêter d'être dans les excès. J'ai ralenti l'alcool, les soirées, la drogue, je ne me suis pas inscrite à la Mather House. J'ai passé de longues, de très longues heures à trembler sur mon lit, à rêver de crever tellement j'avais mal, tellement mon corps réclamait. J'ai fait tout ce que je pouvais pour me sevrer. Devenir clean pour elle, je l'ai rêvé, mais je me suis loupé. C'était pas faute de volonté pourtant, mais Gabriel m'avait prévenu, lorsque l'on met les pieds dans un monde de magie, revenir au mode réel est difficile et très douloureux. J'ai donné tout ce que je pouvais. Je lui ai offert le meilleur de moi-même et elle a tout balayé d'un vent. Elle a pris ses clics et ses clacs. Elle m'a laissé avec mon coeur entre les mains, à bout de souffle. Et, j'ai fini par en conclure que même quand je donne le meilleur de moi ce n'est pas assez. Qu'il n'est pas possible qu'on m'aime pour ce que je suis vraiment. J'ai compris que je n'étais qu'une moins que rien et cela a changé une nouvelle fois ma vision des choses. Elle a soufflé sur l'espoir que j'avais et je l'ai regardé s'envoler. Pourtant, alors que mon corps est collé contre celui du brun, j'ai l'impression que l'espoir m'habite de nouveau. Il me donne la sensation d'être assez bien, de pouvoir être aimé. Ca fait du bien. C'est vraiment plaisant. Et, ça me pousse à vouloir lui donner tout ce que j'ai. Il donne l'impression d'être différent. Il est intriguant sans même le vouloir. Il m'arrive de temps à autre de me demander ce qu'il me trouve. Il est clairement une belle personne avec le physique qui suit et il lui suffirait de claquer des doigts pour trouver une demoiselle prête à l'aimer comme il le mérite. Il me tire de mes pensées, attrapant ma main pour tendre nos bras et me demander si ce moment est parfait. Un large sourire s'affiche sur mon visage et j'hoche doucement la tête. Je suis trop emportée pour lui répondre. Chaque fois c'est la même chose, il fini toujours par me submergée de sensations contre lesquelles je ne suis pas en mesure de lutter. Alors que je cherche ses yeux, je constate qu'il regarde ses pieds ce qui m'arrache un sourire en coin. La danse et moi, c'est clairement une belle histoire d'amour, je sais donc parfaitement où je mets les pieds qu'importe que je porte des talons de quasiment dix centimètres ou des chaussures plates. Je suis tout de même surprise, je dois bien avouer que nous n'avons jamais danser ensemble, et que, le dernier mec qui m'a fait danser n'avait pas vraiment le sens de la mélodie, lui l'a. Il me tire de mon souvenir avec Wolf, laissant un baisé sur mon front avant de venir y coller le sien. Un sourire apparaît de nouveau sur mon visage. J'ai le souffle court, doucement mon rythme cardiaque semble augmenter. J'ai envie de l'embrasser. J'ai envie de briser l'infime barrière qu'il reste encore entre nous. J'ai envie de le retrouver. Mais, il se détache et me fait tourner sur moi-même avant de me ramener de nouveau contre lui, faisant doucement se soulever ma robe. Je relève la tête tout en collant de nouveau mon corps contre le sien lorsqu'il m'annonce que je suis superbe ce soir. Les compliments me font toujours plaisir, mais je dois bien admettre que ça me touche plus venant de lui, sachant que je dois toujours avoir les yeux un peu rougeâtre encore. Je n'ai pas le temps de le remercier qu'il dépose ses lèvres sur les miennes. C'est doux, agréable et affreusement déchirant. Porté par l'élan qu'il me donne, je laisse ma main glisser dans ses cheveux, prolongeant alors le baisé qu'il me donne avant de finir par me détacher presque à contre-coeur. J'ai l'affreuse sensation que tout va s'arrêter, qu'il va se sauver, me laisser seule, me glisser entre les doigts. Je ne suis pas prête pour ça. Reste. murmurais-je, toujours la main dans ses cheveux, le visage proche de sien.
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Quand je regarde Arielle, je vois à quel point je la m’est soit mal à l’aise, soit complètement à l’envers. Je suis comme une tornade qui la retourne à chaque fois qu’elle est en sa présence. Et ça me trouble, parce que je ne sais pas si c’est une bonne chose ou une très mauvaise, je ne sais pas si je dois en être heureux ou si je dois me remettre en question parce que justement je lui fais du mal. Arielle est pour moi une fille extraordinaire et je n’ai pas envie qu’elle change, même si la voir accompagné de ce mec m’a tourmenté au plus haut point. Je n’avais pas à l’enlever de cette soirée, je ne me comprenais vraiment pas pour le coup. Elle était si douce que je ne voulais que trop la protéger, et ce n’était peut-être pas la bonne chose à faire. Quand je regardais au plus profond de ses yeux, je voyais un trouble, une affaire étrange. Je ne voulais pas lui faire de mal, je ne voulais pas qu’elle soit comme moi. Je voulais la faire rêver, lui dire que tout est possible quand nous sommes ensemble. En ce moment, nous dansions, comme la chose la plus logique du monde. Et j’aurais tout fait pour que ce moment dure une éternité, qu’on ne se décolle jamais. Je voulais la garder contre moi, l’aimer comme il se devait. Je m’accrochais trop vite, et j’en avais déjà bien souffert dans le passé, ne serait-ce qu’avec Sam, cette fille m’avait fait tournée la tête et elle m’avait quitté comme si je n’étais rien, comme si je lui avais servi un temps et que justement, il était révolu. Cette anglaise m’avait torturé de toutes les manières, elle avait été la mauvaise influence dont j’avais dû me débarrasser avant de venir. Pourtant, quand j’y repense, je me dis que sans elle, je n’aurais peut-être jamais osé m’inscrire aussi loin de mon pays natal, je n’aurais jamais essayé de voyager pour voir le monde, je ne serais jamais arriver à connaître Arielle. Grâce à cette fille qui aujourd’hui n’était qu’un lointain souvenir, j’avais pu m’ouvrir à la fille que j’aimais vraiment maintenant. La remercier serait mal venu, mais j’aurais pu le faire si je m’écoutais, j’aurais pu lui envoyer une lettre ou un message juste pour lui dire à quel point je la déteste et que sans elle je suis mieux. Mais ça, ça serait me rabaisser à son niveau, et elle n’en valait pas la peine, vraiment. En lui posant une question, elle me répond d’un grand sourire, et ça me fait sortir de mes pensées, ça me fait revenir sur le moment présent, sur ce que je suis entrain de faire avec celle qui fait battre mon cœur à mille à l’heure. Son sourire avait suffit pour que je comprenne qu’elle partageait ce moment avec moi, qu’elle pensait à la même chose. Que tout, oui tout était parfait pour une fois. Que le destin ne s’en mêlait pas, que nos différences n’intervenaient pas non plus. Nous étions seulement nous, nous ne nous cachions plus, on s’ouvrait sans même dire un mot. Je regardais nos pieds, parce que même si elle savait incroyablement bien danser, je n’avais pas confiance en ces machines de tortures que les filles m’étaient pour nous plaire. C’était jolie, je ne disais pas le contraire, mais je voulais garder mes pieds encore un peu pour pouvoir venir la voir quand bon me semblait. Au cas où s’il lui arrivait quelque chose, je voulais pouvoir courir jusqu’ici pour être à ses côtés. Je suis comme ça, un vrai romantique dans l’âme, mais que voulez-vous, on ne va pas s’en plaindre pour le moment, donc ça va. Je remontais mes yeux jusqu’à elle, et je posais mes lèvres contre son front. Son sourire se faisait sentir, parce que les traits de son visage avaient bougés. Je la faisais tourner, comme une princesse, comme s’il n’y avait qu’elle sur cette terre. Elle ressemblait vraiment à une princesse ce soir, et je voulais qu’elle le sache, alors je lui avais fait un compliment, un beau compliment quand même. Pas comme une brute, j’y étais allé doucement, je ne voulais pas briser ce qu’il y avait en ce moment. Je prendrais trop de risques, et j’en avais peur en ce moment, j’avais peur de la voir se refermer sur elle encore une fois. De nouveau contre moi, on continu de danser doucement, et j’ai un sourire sur mes lèvres, le plus doux possible. Et quand je vois sa tête se relever vers moi, mon cœur battait à cent à l’heure, je ne savais plus ce que je faisais, le temps était inversé et mes désirs surpassaient ce que je m’étais fixé. Une distance, une putain de distance sécuritaire. Je n’avais même pas pu respecter ça en lui offrant un baiser. Je me détestais, mais en même temps c’était si parfait, ça allait si bien avec l’instant. Je voulais me frapper, mais elle ne comprendrait pas, elle me trouverait encore plus bizarre qu’avant, et j’en avais une frayeur évidente. Sa main pourtant m’enlève toutes les pensées que j’avais, en caressant mes cheveux, elle me faisait me calmer, comme si c’était au final la chose à faire, comme si ça n’avait pas été débile de faire ça. Elle prolonge ce moment, elle me fait espérer, avant de couper le contact de nos lèvres entre elles. Mon cœur se stoppait quand je l’entendais me dire de rester. Et je passais ma main sur sa joue avant d’esquisser un sourire et de la regarder profondément dans les yeux. « Je suis là. » Je posais de nouveau mes lèvres sur les siennes, descendant mes mains sur sa taille pour la porter et l’emmener jusqu’à dans son lit, où au final je la couchais avant de stopper ce baiser et de me mettre à côté d’elle, mon corps sur le côté pour pouvoir la regarder, la contempler. « Bon ma p’tite vache, on fait quoi, on se fait une partie de cache-cache ? » Ho non Jamie, pourquoi est-ce que j’ai dit ça, je suis vraiment affreux en ce moment. Je la traite de vache et en plus je coupe court au merveilleux moment qu’on partageait. C’est la pire des choses que je pouvais faire, mais je devais lui montrer que rien n’avait changé, que tout était comme avant, je lui devais ça. Au moins ça.
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