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JARIELLE + I get a little drunk.

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Ce matin, sur un coup de tête général, tous mes compatriotes verts et moi-même avons décidés d'organiser une belle petite soirée. C'est donc un peu dans la précipitation que nous nous étions répartie les rôles ce matin pour mener à bien notre projet. Nous avons l'habitude d'organiser des soirées, nous passons presque tout notre temps libre à ça, mais ce soir nous avions décidé de faire cela en comité restreint, juste les membres de la maison et quelques amis de chacun. Pour ma part, je n'avais décidé de prévenir personne ayant déjà Nic, un bon ami faisant partie des verts lui aussi. Après ce que je nommerais l'incident Santhone j'avais clairement besoin de décompresser, de me vider entièrement la tête et de ne penser qu'à danser. La soirée improvisée tomber donc merveilleusement bien. C'est aussi un peu pour cela que j'aimais ma maison ; la possibilité d'organiser tout et n'importe quoi, n'importe quand et sans prise de tête. Je me suis retrouvée de corvée de course cet après-midi avec d'autre bizut et pour être franche ça nous avait pris pas mal de temps, mais c'était surement la tâche que je préférais avoir à réaliser. C'est toujours drôle de courir comme des malades mentaux dans les rayons des super marchés, le caddie remplie d'alcool jusqu'à en perdre les yeux. La caissière a doucement halluciner d'ailleurs et la facture fut salée, mais on a l'habitude chez nous. Après cela j'avais aidé à la préparation du rez-de-chaussée et c'est vers dix-huit heures que j'étais montée me préparer après une bonne douche bien chaude. J'avais enfilé une jolie petite robe blanche que m'avait offert mon père quelques jours plutôt pour mon anniversaire. C'est une attention qui, je dois l'avouer, m'a fait extrêmement plaisir malgré les problèmes de communication que nous avons. Mon père a toujours eu beaucoup de goût, elle était vraiment magnifique et m'allait plutôt bien, sans prétention aucune bien sûr. A ça j'avais ajouté une belle paire d'escarpin me permettant de gagner presque dix fabuleux centimètres. C'est donc sur un simple coup de tête ayant eu lieu ce matin que je me trouve presque complètement ivre alors qu'il n'est qu'une heure du matin. Boire m'aide à oublier les soucis que j'ai eu ces derniers jours et me permet de me lâcher complètement. Reprenant un verre de vodka je me dirige vers l'extérieur laissant Nic sur la piste de danse parce que je meurs littéralement de chaud. A chaque fois que je bois et que j'ai mon téléphone sur moi, je finie toujours par faire une bêtise du style téléphoner à mon père pour lui dire que je déteste, mais que j'aime son argent par contre. J'avais pris la bonne résolution de laisser dans ma chambre, mais son appel avait été trop fort et je m'étais sentie obligée de l'emmener avec moi tout à l'heure. Seule dehors, je fouille dedans et sans trop savoir pourquoi je me retrouve à envoyer un message totalement incompréhensible à Jamie avant de rire comme une cinglée et de retourner à l'intérieur comme si de rien n'était. De toute façon, il doit probablement dormir, à cette heure ci tous les gentils Lowells sont dans les bras de Morphée.  
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La cocaïne dans une main, l’herbe dans l’autre, je me regardais dans le miroir un sourire sadique sur les lèvres, et je me demandais bien ce qui allait être ma nouvelle passion. J’ouvrais le sachet de poudre pour me faire un rail que j’aspirais directement. Je frottais mon nez de ma main gauche avant de prendre une grande respiration. Je me souriais, l’air de rien, me faisant croire à ma beauté physique plus qu’à la mentale. Je m’en foutais de ma santé, encore une fois. Je prenais un de mes joints et l’allumais, fumant tranquillement avant de m’asseoir devant ma télévision. Les mecs étaient avec moi dans le salon, et on se faisait passer ce qui allait nous mettre de bonne humeur. Je me défonçais, simplement pour oublier Arielle, pour oublier qu’elle a eu la massue la plus destructrice qui soit. J’avais comme effacer mes sentiments pour passer à autre chose, mais parfois, le soir je me levais en pensant à elle, à la manière dont elle était partie l’autre jour, et pour oublier, je me servais des verres de bourbons. Ça allait toujours mieux après un bon verre, et heureusement, mes potes étaient tous majeurs, donc je n’avais pas de difficultés à m’en procurer. Mais aujourd’hui c’était différent, tout était différent, j’étais différent. Ou alors, j’étais redevenu moi-même. Je me rappellerais toujours les mots de ma nourrice avait dit quand j’ai fait ma première tentative de suicide, elle m’avait dit « Jamie, il y a deux loups en toi, un bon et un mauvais. Tes parents ne nourrissent que le mauvais, ne fait pas pareil qu’eux. Tu vaux mieux que ça. » Foutaise, le mauvais ne me faisait pas souffrir lui, il me donnait la force de passer au-dessus de tout ça. Il me donnait l’impression de pouvoir tout faire, et je le nourrissais à grande insistance depuis peu. La journée était passée à une vitesse, et nous avions joué aux jeux vidéo pour nous détendre après la répétition du groupe. J’étais contente, heureux et complètement à l’ouest en même temps. Mais que faire de plus ? Rien. Pourtant, vers une heure du matin, alors que nous allions entamer une énième partie de foot sur la play, je recevais un message d’Arielle. Elle n’avait pas l’air super bien parce que je n’arrivais à lire que les mots ‘’ grosse soirée ‘’, ‘’ te voir ‘’ et ‘’ mather house ‘’. Le reste ne voulait absolument rien dire. J’allais donc vite vers mon placard prendre une veste noir avant de dire au gars que je revenais, de continuer sans moi. Je me dirigeais vers ce temple de la décadence et j’entendais la musique à fond la caisse. Je passais la porte d’entrée, cherchant Arielle. Mon visage était froid et sans doute que personne ne remarquait que j’étais là parce qu’ils étaient tous complètement bourrés. Plusieurs filles passaient à mes côtés en me touchant le torse, mais je l’ai recalais, jusqu’au moment où j’apercevais Arielle, entrain de danser avec un gars. Je m’épaulais au mur, ne la quittant pas des yeux. Je mordais ma lèvre inférieur tellement ça faisait du bien de la voir, mais en même temps ça me tuait de l’intérieur. Le bon loup souffrait et le mauvais se réjouissait silencieusement. Au bout d’un moment, j’en avais marre d’attendre, alors je m’imposais dans sa danse assez coller avec ce garçon pour l’attraper par le bras.  « Il faut qu’on parle. » Je la traînais à travers cette immense maison pour finalement arriver jusqu’à sa chambre, je la faisais rentrer avant d’en faire de même et de fermer la porte derrière moi. Je n’allais pas l’agresser, non, pas tant qu’elle avait l’air dans cet état second. « C’est quoi ton problème Arielle ? Tu m’envois un message pour que je vienne et que je te contemple entrain de te frotter à un autre ? Tu veux me faire encore plus souffrir, c’est ça ? » J’y étais allé un peu fort, mais j’avais comme l’impression que ce qui sortait de ma bouche le faisait sans mon consentement. Et je n’aurais jamais osé lui dire ça sans la prise de quelques trucs juste avant. Merci les mecs, vous êtes les blaireaux sur ce coup.
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Debout devant la porte d'entrée de la résidence, j'essaie de relire le message que je viens d'envoyer à Jamie. Ca ressemble à quelque chose comme eeeeeeeeh jsurs a une grossi soiréé à la mathrr huse et jsais pas pourqvoi mais g envii de te voir. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Quand j'ai plus de cinq verres dans le nez, l'orthographe, la syntaxe et moi-même nous livrons une guerre sans merci. Une guerre que je ne gagne jamais. J'aurais clairement honte si je n'étais pas dans un état second. Je crois qu'il ne comprendra pas, voir même qu'il ne verra pas ce message avant demain et finalement, ce serait peut-être mieux pour moi. Après ce qui s'est produit dans sa chambre, cette déclaration, ces baisés et ce mur gigantesque que j'ai construit je ne comprends même pas pour quelle raison j'ai fait ça. Surement parce que j'ai l'intime conviction qu'en bon Lowell qui se respecte il dort à point fermé et que je peux lui envoyer tout ce que je veux sans craindre une réponse. Et, les dix minutes qui passent me confirme que j'ai raison de ne pas m'en faire. Tous des gens droits ces artistes. Tournant les talons, j'entre de nouveau chez moi. Je passe au bar chercher une vodka avant de rejoindre Nic, sur la piste de danse, qui m'a sagement attendu. Je l'aime beaucoup Nic, il est gentil, drôle et tout en muscle. Dans un même mouvement nous portons nos verres respectifs à nos lèvres et buvons le doux breuvage me rappelant directement mes belles origines de l'est, puis il lâche son verre et m'attrape par les hanches me tirant vers lui. Un sourire s'inscrit sur mon visage alors que nos corps se collent l'un à l'autre de façon presque sensuel. Nous sommes étrangement proche Nic et moi, nous comportant presque comme un parfait petit couple. Petit couple que nous ne sommes pas et que nous ne serons probablement jamais. Nous ne sommes pas Mathers pour rien. Alors que nos corps se frottent au rythme de la musique et que nos regards ne se lâchent pas, je sens ses mains doucement descendre sur mes fesses. Je pourrais lui en mettre une, mais au lieu de ça, un nouveau sourire apparaît sur mon visage et mes lèvres viennent se poser sur sa joue. Puis tout s'arrête. Une main se dépose sur mon bras et me tire. Je tourne le regard et reconnait Jamie. Je reste presque incrédule. Qu'est-ce qu'il fou là ? Il dit vouloir me parler, généralement, ça n'annonce rien de bon. Soufflant un coup, complètement déçue d'abandonner mon ami en si bon chemin, j'emboîte son pas direction l'étage. J'ai le pas difficile, vacillant comme si j'allais m'effondrer au moindre mouvement. Je monte les escaliers difficilement, esquivant les gens avant de traverser le couloir et d'entrer ma chambre. Alors que je me laisse tomber sur le lit en pouffant de rire après avoir pris soin de déposer le reste de ma boisson sur la table de chevet, je le vois fermer la porte. Il se tourne et voyant son visage mon rire s'arrête net, il fait presque peur comme ça. Sa voix froide et énervé retenti dans la pièce me demandant quel est mon problème. Je me redresse à ces mots. Mon problème, alors que c'est lui m'agresse ? Mon seul problème, c'est que tu m'as coupé en plein élan. T'es qui pour me tirer comme ça hein ? demandais-je le plus sérieusement du monde. J'ai déjà un père et Zakhar sur le dos pour me faire la morale, je n'ai pas en plus besoin de lui pour m'arrêter quand je compte prendre du bon temps avec un beau mâle. Puis, tu vas baisser d'un ton, j't'ai pas envoyé de mess.. commençais-je, élevant la voix à mon tour avant de me raviser. Ah si, c'est vrai. Mais t'étais supposé dormir. Vous n'avez pas un couvre feux chez les violets genre dix heures au lit ? interrogeais-je éclatant de rire une nouvelle fois. Je me trouve drôlement fun quand j'ai bu. Je devrais me lancer dans une carrière d'humoriste prochainement. 
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La voir comme ça contre cet abruti sans cerveau me donnait la nausée. Et le pire dans tout ça c’est que je savais que je n’aurais pas dû venir, je savais qu’elle continuerait de me faire du mal, et pourtant je vivais avec cette peur de la perdre. Enfin vivre est un grand mot car je faisais tout pour ne pas y penser, je faisais tout pour me laisser aller et prendre du bon temps sans avoir à m’inquiéter pour elle, mais c’était au-dessus de mes moyens. Si je n’étais pas venu, si je ne l’avais pas vue avec ce pauvre type, je n’aurais jamais compris à quel point j’étais con de m’en faire pour elle. Après tout, elle avait l’air d’aller très bien. Elle empestait l’alcool et c’était presque le point de changer pour une odeur de vomis récalcitrant, mais bon, que voulez-vous, je n’allais pas non plus lui pomper l’estomac pour lui éviter ça. Alors oui, je lui avais attrapé le bras, oui je l’avais monté jusqu’à sa chambre en la regardant faire des vagues sur le chemin. Oui, j’étais amoureux d’elle même dans cet état. Mais je devais ouvrir les yeux, elle n’en avait strictement rien à faire de ce que je pouvais ressentir pour elle, sinon elle n’aurait jamais tissé un mur entre nous après que je l’ai brisé pour laisser une chance au bonheur. Je l’avais un peu agressé en lui demandant ce qu’était son problème, et je sais très bien que si jamais on m’aurait posé une question comme ça, je serais sortit de la pièce sans même dire un mot. Je n’aurais pas fait cas de la question. Mais elle, elle me répondait. Je l’avais coupé dans son élan, je l’avais prise alors qu’elle allait se faire baiser sans même s’en souvenir si ça se trouve. Elle était bonne cette blague. « Je suis Jamie Santhone. Le vrai Jamie Santhone. » Elle m’avait parlé sérieusement, alors j’en avais fait de même, et j’avais eu raison. Je serais partit dans un fou rire, elle n’aurait pas compris. Mais ma langue tournait dans ma bouche à cause de l’énervement. Elle me demandait de baisser d’un ton, avant d’ajouter qu’elle ne m’avait pas envoyé de message. Puis elle se souvenait, et elle reprenait ses paroles comme pour me faire croire à une fausse manipulation. Elle parlait d’un couvre feu, et j’esquissais un sourire en coin de malaise, parce qu’elle me prenait vraiment pour un con, ou alors pour un enfant de trois ans. Elle partait à rire, et je la regardais, décontenancé de ses actes. Elle m’énervait et en même temps j’avais envie de la prendre dans mes bras. Je freinais cette envie, cet idéal, ce rêve tout simplement. « Arielle, je me serais toujours réveillé pour toi, quoi que tu puisses penser ! » Je passais une main dans mes cheveux, comme pour me calmer, mais je n’y arrivais pas, je n’arrivais pas à la regarder, à la comprendre. J’avais l’impression d’être un pion dans sa vie. Un pion qu’elle pouvait jeter si l’envie lui en prenait. Je ne savais même pas pourquoi j’étais venu au final, j’aurais mieux fait de rester avec mes amis plutôt que de venir lui gâcher son coup. « Mais si tu me demandes de partir je le ferais, parce que je t’aime et que je n’ai pas envie de te voir avec ce mec qui pense qu’à une chose, te baiser. » J’avais envie de pleurer. Elle me détruisait à petit feu, mais vraiment. Elle avait cette emprise sur moi que personne auparavant n’avait. Je ne comprenais pas, je ne comprenais plus ce qui m’arrivait. Étais-ce normal de faire ça ? De jouer avec moi comme si je n’étais rien, comme si je ne valais même pas la peine qu’elle reprenne ses esprits juste pour me dire qu’elle ne m’aime pas et que je devrais foutre le camp d’ici parce qu’elle ne voulait plus me revoir. La sincérité était une valeur, et j’avais toujours été sincère avec elle.
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Quand j'ai bu, monter les escaliers et marcher droit avec une paire d'escarpin se révèle être une véritable expédition. Le sol semble presque danser sous mes pieds alors qu'en réalité c'est mon corps qui vacille comme une flamme au vent et qui manque de s'écraser au sol dans un fracas assourdissant à chaque nouveau pas. J'ai toujours dit que je devrais m'entraîner à marcher droit sur une ligne jaune après avoir ingurgité une grande quantité d'alcool et je pense mettre cette fabuleuse idée en application dès demain, si mon foie se révèle coopérateur et accepte de laisser l'alcool le réchauffer. Je suis persuadée que ça me servira dans la vie, des soirées où je finirais complètement jetée il y en aura encore pleins. Après un long périple je parviens à ma chambre et me laisse aussitôt tomber sur le lit après avoir déposé mon verre à demi pleins sur la table de chevet. Je m'étouffe en un rire avant de retrouver pour un court instant la raison face à son visage froid et fermer, presque accusateur. Il m'agresse verbalement, me demandant quel est mon problème ce qui a le don de m'énerver un peu. Mon problème, c'est lui. C'est sa façon de jouer le preux chevalier à deux balles alors que j'allais partir pour prendre du bon temps avec un beau mâle totalement dans mes goûts, comme la moitié des membres de la Mather House d'ailleurs. Je ne lui ai rien demandé à ce que je sache. Je lui notifie alors le plus sérieusement possible lui demandant qui il est pour faire ça. Il me répond par son prénom. Sérieusement ? J'ai presque envie de l'applaudir. Mais, je n'en ai absolument rien à foutre. Ca ne te donne aucun foutu droits sur moi. T'entends Jamie ? Aucun putain de droit. dis-je, froidement, d'une voix presque sans émotions aucune, le regard suspendu dans le vide. Si je n'avais pas autant bu et s'il ne m'avait pas fait si peur la dernière, je n'en serais surement pas là. L'alcool me donne le courage de lui cracher ma haine au visage suite à la peur qu'il m'a fait. Puis soudainement, probablement à cause de substances présentes à forte dose dans mon sang mon humeur change et je me mets à rire lui demandant si les  petits Lowells tout doux et gentils n'ont pas un couvre feux. Ca sonne presque comme une moquerie, mais c'est à demi une vraie question. Ils sont souvent bien trop sage les artistes du campus, l'idée d'un couvre feux ne m'étonnerait même pas. Je m'attendais à ce qu'il s'énerve à ces mots, mais il n'en fait rien et me dit que de toute façon, il se serait réveillée pour moi. Donc, ils ont un couvre feux, waoh. Ca ne doit vraiment pas être marrant tous les jours chez eux. La vie des verts est bien plus drôle et attrayante. Quelle sombre erreur j'aurais faite si j'avais postulé chez eux. Mon rire se calme et je tente de redevenir sérieuse attrapant mon verre avant d'en boire une gorgée. La vodka me glisse dans la gorge aussi facilement que de l'eau. Si je m'en fiais aux stéréotypes bidons je pourrais affirmer que c'est grâce à mon côté Russe ça, parce que c'est bien connu, les Russes ont une bonne descente. Faudrait dire ça à mon père tient, histoire qu'il s'indigne un peu en mode défenseur de son peuple. Plongeant mes yeux dans mon verre après l'avoir porté à mes lèvres je constate qu'il est encore bien trop pleins à mon goût, je le porte donc de nouveau à ma bouche pendant que sa voix se fait de nouveau entendre. Il m'annonce que si je lui demande de partir il le fera, parce qu'il m'aime et que me voir avec Nic le tue. J'esquisse une sourire en coin. S'il voulait me baiser, je peux t'assurer que ça serait déjà fait. dis-je, sous-entendant que ce n'est pas le cas. Nous sommes proches, mais jamais il ne s'est permis d'aller trop loin et jamais je ne lui en ai laissé l'occasion. Et, je pense sincèrement que tu es mal placé pour parler de tout ça. Arrête moi si je me trompe, mais beaucoup de gentilles passent dans ton lit, non ? demandais-je d'un ton accusateur. J'ai l'impression de mener un combat verbale dans lequel je raconte tout et n'importe quoi. J'ai la sensation de ne pas rebondir sur les bons mots, de partir dans tous les sens, simplement pour tenter de lui répondre et de ne pas me laisser abattre. L'alcool et la poudre que j'ai sniffer plutôt dans la soirée me font perdre toutes suites dans les idées, si bien que je ne vois qu'à moitié où je veux en venir. Bordel, ce que je préférerais danser là.
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En répondant par mon prénom, je ne pensais certainement pas qu’elle allait réagir comme ça. Je pensais qu’elle allait voir à quel point elle est importante pour moi. Mais au fond, elle avait raison, je n’avais aucun droit sur elle, aucun. Quand elle avait prononcé mon prénom, j’avais eu un pincement au cœur, comme s’il était entrain de battre de plus en plus lentement, comme si je mourrais à petit feu. C’était le cas, plus je m’éloignais d’elle, plus je me tuais moi-même. Je ne faisais pas ce qu’il fallait, je ne comprenais même pas pourquoi je m’acharnais pour un amour à sens unique. J’étais idiot, complètement. Je me rendais compte qu’elle était comme ça à cause de moi, à cause de ce que j’étais maintenant, et je n’arrivais pas à me pardonner, j’étais en pleine instance de ratage complet. Pour la première fois, je ne me gâchais pas seulement, je gâchais aussi une autre personne. Je culpabilisais, mais en même temps, je sentais tellement de rage en moi. Je m’auto mutilais le cœur a force de combattre cette situation. « Je t’entends très bien. » Une voix faible, trop faible pour me ressembler. J’allais craquer, j’allais me foutre en l’air si ça continuait. Je n’étais pas si froid d’ordinaire. Je me tournais, lui donnant dos quelque minutes pour mettre tout ma force sur mon point, l’appuyant sur ma tête. Je ne réfléchissais pas comme il le fallait. Comme il se devrait. Je me faisais du mal, trop de mal. Ce n’était pas normal que je fasse ça, je ne m’étais pas senti comme ça depuis trois ans maintenant. Merde, je foutais tout en l’air, complètement. Je me retourne de nouveau vers elle et je la vois, couchée sur son lit, le verre d’alcool porté à la bouche, et j’ai l’impression d’avoir une crise cardiaque. Je provoquais tout ça, je lui faisais du mal. Je suis le monstre qui va la perdre à continuer à jouer au prince de bas étage. Qui étais-je pour venir ici et l’enlever de sa soirée ? Personne. Personne d’important. Mon humeur se traduisait sur mon visage, j’étais perdu. Et elle prenait la parole, me détruisant une fois de plus en disant que s’il voulait baiser, ben je serais déjà arrivé trop tard. Je passais une main sur ma bouche, c’était exaspérant. J’étais le pire de tous, le plus con, le plus bête. Elle continuait son élan, me relâchant les autres gentilles filles sur le dos, et je le sentais comme un poignard en plein cœur. Je sortais mon joint de ma poche, l’allumant pendant son petit discours sur les autres, et je tirais la plus longue latte que je pouvais. J’allais me détruire les poumons mais, je m’en foutais pas mal de ma santé là, tout de suite. Relâchant la fumée, je sentais cette pression redescendre petit à petit. « Donc, tu veux que je m’en aille ? » Je ne répondais pas à sa question, je ne m’attardais pas sur l’autre pauvre idiot. Tout ce que je faisais, c’était tiré sur mon joint et la regarder à travers la fumée. Puis je m’approchais, de plus en plus près, jusqu’à pouvoir attraper son verre et l’emmener jusqu’à la poubelle. Je n’avais pas besoin que l’alcool parle pour elle, je voulais qu’elle le fasse seule et en toute conscience. Je fumais, et relâchais. « Tu vois, le truc Arielle, c’est que les autres elles ne comptent pas contrairement à toi. Et de mon côté, j’ai juste l’impression d’être jetable à tes yeux. Comme ce verre. » Je la regardais, je ne m’étais pas tant éloigné, mais je culpabilisais, je savais que quand elle allait réaliser mon acte, j’aurais droit à une bonne claque, sans doute bien mérité et complètement justifié. Mais la voir dans cette état me semblait si injuste et si peut rassurant. « Je suis un connard fini, un vrai idiot. Et tu peux dire ce que tu veux, penser ce que tu veux, je tiens à toi. Alors, dis-moi que je ne suis rien, rien du tout à tes yeux, et je peux t’assurer que tu ne me verras plus jamais, que je disparaîtrais de cette civilisation pour de bon. » Étais-ce une déclaration de suicide. Possible. Mais qui s'en souciait ? De nous deux, sans doute personne.
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J'ai l'habitude d'être dans une sorte d'état second à peu près tout le temps, si bien que cela a fini par en devenir mon état premier, mais ce soir c'est pire. J'ai l'impression d'être à la recherche de mes limites une nouvelle fois, de les défier, de chercher jusqu'où l'alcool peut se montrer délivrant. J'ai besoin d'oublier, de laisser mes problèmes derrière, de profiter. J'étais en bonne voie, me trémoussant contre Nic, mais il est arrivé. Il m'a tiré et m'a emmené à l'étage avant de m'agresser. J'ai vraiment été idiote de lui envoyer ce foutu message pour lui demander de venir. Comment je pouvais me vider l'esprit maintenant qu'il était là face à moi ? C'est lui que je voulais oublier avant toute chose. Lui et le comportement qu'il a eu avant que je ne quitte la Lowell House. Je sais que je lui ai surement fait beaucoup de mal ce jour-là, mais c'était pour son bien. Son changement du tout au tout c'était opéré en un dixième de seconde sans que je ne comprenne le comment du pourquoi. J'avais vu une nouvelle facette de sa personnalité, une facette effrayante, une facette plus sombre, c'est bien pour cela que j'avais décidée de l'oublier. Et je l'avais appelé. C'est tellement illogique. Une absurdité de plus que je vais regretter demain matin. Une absurdité que je regrette déjà à la vue de son visage fermé, de ses mots envoyés comme des piques aiguisés. Face à son attitude, je ressens le besoin de me défendre, de lui faire comprendre à quel point je veux l'oublier, m'en détacher. Lorsque je lui dis qu'il n'a aucun droit sur moi, ma voix est froide et mes yeux perdus dans le vide. Je ne suis qu'à demi convaincue de mes paroles. Il n'avait pas à me tirer de la sorte c'est certain, mais peut-être qu'il a bien fait. Peut-être que je l'ai justement appelé pour ça. Enfin, je ne sais pas vraiment. Mes pensées se mêlent dans tous les sens et s'en est presque impossible à déchiffrer. Quoiqu'il en soit, lorsqu'il me répond d'une voix faible, une once de culpabilité me traverse le corps tout entier. Presque comme pour l'oublier, je plonge les yeux dans mon verre avant de le porter à ma bouche une nouvelle fois. Il ne reste plus grand chose et je sens que ça va cruellement me manquer d'ici quelques minutes. La boisson coule dans ma gorge et fait instantanément disparaître la culpabilité qui venait de naître en moi, laissant mon envie de vaincre et de gagner cette joute verbale, qui semble n'être qu'une suite de reproches que nous nous faisons l'un à l'autre, reprendre le dessus. Je le vois se tourner sans vraiment trop comprendre. Pendant un instant je me surprends à espérer qu'il passe la porte et retourne chez lui, me laissant le loisir de redescendre et de terminer cette soirée avec mes amis verts. Mais il n'en fait rien. Il reste face à la porte comme pour essayer de se contrôler. Je ne comprends pas vraiment et je dois bien avouer que je n'en ai pas l'envie non plus. Je détourne donc le regard et termine mon verre presque à regret. Ces gobelets ne seront jamais assez profonds j'ai l'impression et ça m'arrache un soupire. Je l'examine un peu dans tous les sens, lui trouvant un intérêt tout particulier, en oubliant presque complètement le brun face à la porte. C'est sa voix qui me tire de mon expertise et me rappel qu'il n'a pas quitté la chambre. Je tourne le regard pour venir le déposer sur lui. Je ne connais décidément pas Jamie. Du moins, pas ce Jamie. Il a un joint au bout des lèvres, chose qui me choque presque. Je ne l'ai jamais vu fumer. Il me rappel un peu moi et je n'aime clairement pas ça. J'ai l'impression qu'il s'est perdu, qu'il est devenu étranger à lui même et curieusement ça me resserre le coeur. Il me demande si je veux qu'il s'en aille avant de s'approcher, d'attraper mon verre de le jeter. Décidément, il se sent tout permis ce soir. Je souffle un grand coup, s'il n'avait pas été vide je crois qu'il se serait pris mes cinq doigts sur le visage. Je me redresse alors, me retrouvant assise face à lui. Il continu, m'annonçant que les autres ne comptent pas contrairement à moi et qu'il se sent comme une option dans ma vie. Tu te compares à un verre que tu m'as toi-même tiré des mains. Je pense qu'à partir de là, tu peux tirer tes conclusions comme un grand. dis-je comme vexée après ces mots. J'aimerais qu'il ne soit qu'une option, j'aimerais pouvoir lui dire que je n'en ai strictement rien à faire qu'il soit là ou non, mais ce n'est pas le cas. Je ne devrais pas me sentir blessée et pourtant je le suis. Je le suis vraiment. Je ne suis peut-être pas la fille la plus expressive du monde, mais je pensais lui avoir montrée qu'il avait une place particulière. L'odeur que dégage ce qu'il a entre les doigts éveil en moi l'envie de fumer. Pendant qu'il reprend la parole pour me demander de lui dire qu'il n'est pas important à mes yeux et qu'il disparaîtra dès que j'aurais ouvert la bouche, je me penche vers la table de chevet pour ouvrir mon précieux tiroir et en sortir un joint ainsi qu'un briquet. Je glisse l'objet de mes désirs entre mes lèvres et l'allume avant de tirer dessus et de déposer mon regard sur lui. Ses mots me pincent le coeur, le force à se resserrer sur lui-même. Il me demande ouvertement de lui mentir et je n'en ai pas envie, d'autant plus que sa dernière phrase m'inquiète un peu. Tu veux que je te dise, Jamie ? demandais-je tirant une nouvelle latte avant de cracher la fumé. Tu es un idiot fini. Comment pouvait-il croire qu'il n'avait aucune importance à mes yeux ? Il est probablement l'une des personnes qui comptent le plus. Et c'est justement ça le problème. Il a trop d'importance, trop de place et ça me détruit de le laisser s'installer. Je n'ai pas le coeur à lui infliger une douleur si grande parce que tous les murs que je dresse entre nous ne sont rien en comparaison à ce que je pourrais lui faire si j'acceptais la place qu'il me donne. Je suis un cauchemar aux allures de rêve éveillé. Il ne semble pas en prendre conscience. Je vais finir par le détruire.
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La voir là, entrain de me parler d’une stupide comparaison que j’avais faite me donnait envie de sauter par la fenêtre. De passer à autre chose, de ne même plus avoir à regarder les étoiles pour trouver celle qui porte son nom. D’arrêter de m’inquiéter pour elle sans même avoir à la regarder. Son message m’avait alerté, oui il m’avait beaucoup trop alerté. Mon cœur était partit à battre trop vite, et je ne pouvais que sentir cette peur dans mon torse. Oui, j’étais un idiot fini, oui, je m’inquiétais pour elle alors que j’avais l’impression que ce n’était pas du tout réciproque, mais que voulez-vous, j’étais comme ça moi, j’étais un pauvre gars à la recherche de l’amour et à chaque fois ça n’allait que dans un sens, à chaque fois. Je pouvais tirer mes conclusions comme un grand selon elle, mais je ne comprenais même pas le fin mot de sa phrase. Je ne savais pas ce qu’il y avait à comprendre, elle ne répondait pas à mes interrogations, elle les évitait. « Je ne comprends rien. » J’avais la voix nouée, les larmes qui remontaient avec difficultés. Je nourrissais le gentil loup, et merde. Je ne voulais pas nourrir celui-ci, c’est comme si à chaque fois que je suis avec elle, je deviens un pauvre type sans pensées. Sans pouvoirs, à la limité de clark et de sa cryptonite. Elle me rendait faible, elle me faisait penser à elle avant que je ne pense à moi. Je n’étais vraiment pas capable de penser à autre chose qu’à son bien-être et si nous continuons sur cette voie, elle devrait appeler les urgences pour une crise cardiaque, parce que mon cœur partait à cent à l’heure. Je la regardais, avec difficulté, mais je ne voulais pas la quitter des yeux. Le joint que j’avais allumé ne m’aidait qu’à une chose, me reposer, me déstresser. Mais étais-ce ce que je voulais vraiment ? Ne pas être capable de penser correctement… Sans doute que non, mais j’avais ce manque en moi, et quand je tirais des latte, c’est le méchant en moi qui sautait de joie. Elle faisait comme moi, elle sortait un joint de son tiroir et bizarrement je prenais conscience que peut-être je l’idéalisais trop au départ, que c’est pour ça qu’elle me rejetait en fin de compte. Elle me posait une question, avant de tirer sur son besoin entre ses lèvres, pour finalement me dire que j’étais un idiot fini. Et vous savez-quoi, la lumière au dessus de ma tête s’illuminait très rapidement, une idée. Elle ne me rejetait pas, donc il devait y avoir un système ou quelque chose en elle qui ne voulait pas me perdre, ou du moi, pas sous ma demande. J’ouvrais donc la fenêtre m’asseyant sur son bord, les jambes dans le vide. Je jetais mon joint presque terminé maintenant après avoir tiré une dernière latte dessus. « Tu sais, si tu ne me retiens pas, je ne vois pas pourquoi je devrais continuer à vivre. Je ne vois pas pourquoi je devrais continuer à polluer ta vue. En plus tu sais que j’ai déjà fait deux tentatives de suicide, hein ? Mais j’avais ma nourrice pour m’aimer à ce moment-là, plus que mes parents en tout cas. » Je regardais dans le vide, puis je me concentrais sur le ciel, sur les étoiles qui brillaient de mille feux. Je ne voulais pas la brusquer mais si c’est la seule chose qui peut la faire réagir, je ne me gênerais pas pour accélérer son processus de désoulage. Puis je tournais la tête vers elle, mes yeux remplis de larmes, mon cœur serré et détruit. Je ne savais pas pourquoi je m’infligeais ça, je ne savais pas pourquoi je devais toujours faire ce qui était le mieux. Je n’avais pas eu d’enfance comme les autres. J’avais été délaissé et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. « Je t’aime Arielle. » Ses mots sortaient de la partie la plus faible de mon esprit, celle du gentil loup, celle qui comptait tant pour cette fille mystérieuse. Celle qui me faisait me reprendre avant de faire la pire connerie du monde. J’aimais Arielle plus que je ne le devais, mais c’est comme ça que je fonctionne, je donne mon amour et je ne reçois presque jamais rien en retour.
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Le voir de cette façon, debout un joint entre les lèvres, me remue complètement. Je n'ai pas l'habitude de le voir de cette façon. Il semble décadent. Il me rappelle curieuse ce que je suis et ça me soulève le coeur de dégoût. J'ai toujours profondément détesté ce que je suis devenue. Je suis passée de la petite fille sage et bien éduqué à la drogué du coin. Je me trouve franchement méprisable et je dois avouer que je ne comprends pas les gens qui ont de l'estime pour moi. Je suis tombée. Je me suis laissé emporter. J'aurais pu lutter, mais j'ai choisi la solution de facilité. J'ai choisi d'ouvrir la porte interdite. Je me suis plongée dans les méandres les plus noirs de mon âme. J'ai laissée ma conscience et les valeurs qu'on m'avait inculqués derrière moi. J'ai tourné une page, commencé un nouveau chapitre de ma vie. J'ai laissé le sort m'accabler, je lui ai donné les pleins pouvoirs de me malmener. Je l'ai laissé effacer en moi toutes traces de bonté. Le blanc n'était plus ma couleur. J'ai choisi le noir délibérément et chaque soir je le regrette. Souvent je me suis prise à rêver aux changements, au retour impossible dans le temps. Je suis devenue ce que je suis en laissant la peine s'accaparer de mon être. La souffrance a pris le dessus et a décidée de tout. Je me suis mise à boire, puis a fumer jusqu'à finir par me droguer. Le voir de cette façon pour la première fois me blesse me fait enrager intérieurement. Il est doux Jamie. C'est quelqu'un de bien, quelqu'un avec une belle âme. Je ne peux pas accepter que cela change. Je n'ai pas envie qu'il se perde, qu'il s'aliène, qu'il divague jusqu'à complètement devenir quelqu'un d'autre. Il ne doit jamais devenir comme moi. J'aimerais me lever et lui tirer des mains, le ramener sur terre, mais au lieu de cela, je me penche vers mon tiroir pour sortir un joint à mon tour. J'ai l'impression que son geste sonne comme une provocation. Une provocation à laquelle je dois répondre de la même façon. Les règles du jeu semble avoir changé ce soir, c'est un chacun pour soi et que le meilleur gagne. Je m'en veux, mais c'est plus fort que moi, je l'allume et tire dessus alors qu'il me parle de l'importance que j'ai et que lui ne semble pas avoir. Il me blesse, mais je le garde pour moi. J'ouvre la bouche pour lui dire de tirer les conclusions de sa comparaison tout seul, comme un grand. Pour moi, ça fait clairement sens, mais apparemment, pas pour lui. C'est peut-être parce qu'actuellement je suis haute, très haute. J'ai l'impression de flotter au-dessus de tout. J'aurais aimé qu'il comprenne, que ça lui apparaisse limpide comme ça l'est pour moi, mais ce n'est pas le cas. Et tout devient étrange. Il ouvre la fenêtre et s'y assoit les jambes vers l'extérieur. Je le regarde, incrédule, tirant une nouvelle fois sur l'objet de mon désir. Une angoisse naît au creux de mon estomac alors qu'il ouvre la bouche lâchant un message de désespoir. Il parle de ne plus vivre, de suicide raté, d'une nourrice. Ca me fait l'effet d'une douche froide, mon sang ne fait qu'un tour. Je ne comprends pas tout. Je ne comprends presque rien pour être honnête, mais j'ai peur. C'est une peur glaçante, dérangeante, qui me donne envie de hurler pour appeler à l'aide, mais ça ne servirait à rien. La musique va tellement fort que personne ne m'entendrait hurler. Je ne bouge pas. Il ouvre une nouvelle fois la bouche, lâchant doucement qu'il m'aime. Ma main tenant le joint se met à trembler. Je ne peux pas revivre ça, pas encore. Nous ne sommes qu'au premier étage, s'il se jetait dans le vide il s'en sortirais probablement avec quelques côtes brisées et une épaule déboîter. Le sol est bien trop près pour qu'il y risque sa vie, mais j'ai le même ressenti que s'il était suspendu au trente-huitième étage d'un building. Je ne veux pas qu'il saute par ma faute. Je ne veux pas qu'il se fasse de mal. Je ne veux pas qu'il pense que ça seule issue est de laisser le désespoir et la douleur l'emporter. Il est sur le point de devenir moi. Moi au masculin. J'aurais aimé que quelqu'un m'empêche de devenir ce que je suis. Aujourd'hui, j'ai la chance d'empêcher Jamie de devenir ce monstre vers lequel il tend dangereusement. Tu m'aimes ? Tu m'aimes, hein ? Ce n'est qu'un mensonge Jamie. dis-je, me levant difficilement du lit. La peur me paralyse le corps. Je peine à avancer et je préfère prendre mes précautions, il pourrait se laisser tomber si je m'approchais trop, se sentant attaqué. C'est dans ces moments-là que je remercie infiniment Ruben de m'avoir poussé en psychologie car même malgré la peur qui me frappe à grands coups j'arrive à me souvenir du plus important dans ces cas là : faire preuve de douceur. T'as pas le droit de me faire ça. dis-je, la gorge serrée alors que j'arrivais pile derrière lui. Les larmes me montent aux yeux et roulent sur mes joues. Je n'ai pas envie qu'il me glisse entre les doigts. T'as promis de ne jamais m'abandonner. Ne l'oublie pas, s'il te plait. suppliais-je déposant une main sur son épaule. Il ne peut pas faire ça. Il n'en a pas le droit. Il m'a fait une promesse. On doit toujours tenir ses promesses. Celle-là est très important pour moi, s'il l'a brisé tout prendrais fin. Absolument tout.
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Les pieds ballants dans le vide, le point de non-retour sur les lèvres. Je n’avais pas peur de la mort, je n’avais pas peur du trou noir qui m’attendait derrière. Je ne croyais pas aux personnes qui disaient que quelque chose se trouvait après, j’avais simplement envie de leur cracher au visage, du moins, c’est ce que je pensais en ce moment, parce que quand je regardais Arielle, j’avais l’impression de la connaître depuis toujours, depuis bien avant mes premiers pleures sur cette terre. Je ne sais pas, c’est un sentiment inexplicable et en même temps si plaisant. J’aurais aimé lui dire que si je mourrais demain, nous nous retrouverions dans une vie future, mais comment lui dire ceci en y croyant pas du tout, en louchant sur le fait que là, oui là, je serais un menteur. Elle disait que je ne l’aimais pas, et je lâchais une larme ainsi qu’un rire de déception. Vous savez, celui qui quitte vos larmes sans même savoir pourquoi. Celui qui vous perce le cœur parce qu’il ne se contrôle pas. Il ressemble plus à un tss qu’à un rire, mais il sort quand même pour vous faire chier tout bonnement. « Tu crois vraiment que si je voulais mentir ce serait sur ça ! » Le cœur brisé, les larmes aux yeux, la voix tremblante. Non, je n’avais pas peur de ce qui pouvait m’arriver si je sautais, non. La seule chose dont j’avais peur, c’était de ça. Qu’elle ne croit pas en moi, pas en mes sentiments. J’avais peur, peur de l’aimer trop, peur que tout ça ne soit qu’une illusion. Oui, j’étais prêt à lui crier tout ce que je pensais haut et fort, mais à quoi bon. Elle n’avait pas l’air de me prendre au sérieux. Elle c’était levé de son lit et bizarrement elle avançait de plus en plus vers moi, comme si elle allait arranger les choses comme ça, mais tout ce qu’elle faisait, c’était faire battre encore plus mon cœur, cette adrénaline. J’aurais aimé la prendre dans mes bras, mais ça reviendrait à souffrir encore une fois, à me donner de l’espoir. Je n’avais apparemment pas le droit de lui faire ça, j’aurais éclaté de rire, si les larmes ne me brûlaient pas les joues, si elles ne s’installaient pas autant sur mon visage. Si je tombais, au pire des cas j’irais à l’hôpital et on parlerait de moi dans le journal. Et là-bas, je refuserais de me faire soigner, je rentrerais chez moi et je me noierais dans l’alcool. Je me noierais et je ferais tout pour ne pas m’arrêter. Le coma, c’était quoi hein ? Un état de sommeil profond, c’est ce que je voulais. Pouvoir rêver d’elle et de moi pour toujours, jusqu’à la fin. Il ne me restait que les rêves de toutes manière. J’allais la perdre, comme un prince, j’allais la laisser me passer entre les doigts, complètement. Selon elle, j’avais promis de ne pas l’abandonner, et quand je sentais sa main sur mon épaule, un frisson me parcourait le corps et je tournais la tête pour pouvoir la voir. C’était sans doute la réaction la plus débile du siècle, parce que maintenant j’avais vraiment envie de sauter, en voyant que je la faisais pleurer, en voyant que je n’étais pas bon sur tout les points. En voyant ma nourrice en elle, parce que oui, je revoyais la scène de quand elle m’a trouvé dans la baignoire, rempli de sang. Elle m’avait peut-être trouvé trop tôt d’ailleurs, trop tôt. Si je n’avais pas survécu, je ne serais pas là entrain de faire du mal à Arielle. Je ne serais pas là, à me détruire comme un pauvre merdeux. « J’ai l’impression de tout gâcher, de tout faire à l’envers. » Mes larmes reprenaient de plus en plus. Mes joues souffraient tellement ça me brûlait de l’intérieur, tellement ça me faisait du mal d’être comme ça. « Je ne veux pas te perdre, mais je te fais souffrir, et… » Non, je ne pouvais pas lui dire. Non, certainement pas, je ne pouvais pas lui dire que j’étais entrain de toucher le fond par ma faute, par mon égoïsme. Je ne pouvais pas lui briser le cœur comme elle me le faisait. Je n’étais pas… Je n’étais plus ce Jamie là. « Pourquoi tu me retiens, ça te soulagerais tellement que je sorte de ta vie. Je t’aime, tu le sais, tu le sens. Mais tu le repousses. » Mes larmes étaient belles et bien installées sur mon visage, comme une putain de mauviette. Je me détestais, je me détestais de lui faire ça, je ne valais rien. Rien du tout.
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