Solveig ♛ L'alcool est à boire avec modération

Solveig & Newt
L'alcool est à boire avec modération

mise en page par .Stay Away

Ce soir Newt a décidé de se rendre au bar pour regarder le match de football en faisant ses devoirs en même temps. Certes, ce n'est pas le meilleur endroit pour ses cours de journalisme, mais il y a rien de telle pour mélanger les cours à la détente même si on se doute que la tentation allait être plus que forte qu'autre chose. Le brun aux yeux bleus commande une bière et va se poser juste en face des télévisions. Sirotant sa boisson alcoolisée, le deuxième année sent les bulles se disperser dans la bouche avant de disparaître en direction de la gorge ne quittant pas les yeux l'écran. Pianotant de temps en temps sur son smartphone. La prochaine fois, l'Australien viendrait avec un ami.  

J'ai besoin d'oublier Leandro, d'oublier ce que je commence à ressentir pour lui, d'oublier que Chuck commence à se douter de quelque chose. Personne ne veut sortir. Tant pis, je rencontrerais bien quelqu'un sur le chemin, ou même dans le bar. Je m'installe dans un coin du Lord Hobo et commande un verre de scotch. C'est toujours ça quand j'ai envie de perdre le contrôle. Un whisky. Je tend ma carte bancaire au barman, et commande mon troisième verre. J'ai la tête qui commence à tourner et je me lève après avoir aperçu Newt. Je titube entre les tables et à peine arrivé, je vise mal la table et renverse mon verre de Jack sur le pantalon de Newt. « Oh donpar! Pardon, je crois que j'ai bu, mais c'est de la faute à Chauck. Chuck. Mon chéri. Ca va toi ? » Je souris béatement, en le fixant, clignant des yeux. Bon sang. Il est flou.

Solveig & Newt
L'alcool est à boire avec modération

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Newt était plongé dans le match tout en buvant sa bière. Soudain, le Winthrop sent un liquide froid parcourir le long de son tissu qui lui servait de pantalon, plus précisément de jean. Grimaçant, le brun aux yeux bleus lève les yeux en direction de la personne qui devait être dans un sale état. C'était Solveig, une rouquine qui avait des soucis avec son mari. Attrapant plusieurs serviettes, l'étudiant en deuxième année de journalisme essuie ce qu'il pouvait vu que le bas absorbait tout, faisant une auréole au mauvais endroit. C'était vraiment gênant. Heureusement que les cours n'étaient pas sortis. « Je pense que c'est à toi qu'il faut poser la question. Tu n'es pas dans ton état normal. » Dit-il avec un sourire tout à fait rassurant. « Aller vient, on va prendre l'air, ça te fera le plus grand bien. » Avalant sa bière d'une traite, il se dirige vers le comptoir pour payer sa consommation et reprendre la carte ainsi la carte de la Cabot qu'avait oubliée la femme de vingt-quatre ans qu'il mit dans sa poche. Revenant vers la rousse en prenant son sac en bandoulière qu'il mit sur ses épaules. Ensuite, il attrape doucement son bras pour la soutenir en cas de chute. Les deux étudiants se dirigent alors vers la sortie du bar.  

Pourquoi est-ce que je bois ? Je ne sais pas, je ne sais plus c'est confus dans ma tête. L'"alcool me brûle l'oesophage au fur et à mesure qu'il glisse. Jen'ai pas l'habitude de boire. Je suis pathétique. Heureusement que Newt est la. Je devrais penser à le remercier. Lorsque je vois la tâche sur son pantalon au mauvais endroit, je me sens rougir. Quelle idiote.« Je sais, je sais pas pourquoi je bois comme ça... Je devrais pas. » Je tangue et manque de tomber à la renverse, je me tiens à la table en fermant les yeux. Bon sang. Lorsqu'il me tient pour aller dehors, je le remercie et m'agrippe à son bras. Une fois dehors, je pose une main sur ma tête « Pourquoi j'ai bu ? Je suis pathétique hein. Tu peux me le dire que je suis pathétique. On ne résout pas ses problèmes avec l'alcool. » Je reste debout devant lui et pose une main sur ma bouche. Je crois que je vais vomir. Je n'ai pas eu le temps de le prévenir que je rejette l'alcool sur le trottoir. Horrible sensation. Vraiment. Boire ce n'est pas mon truc.

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Parfois les gens boivent pour oublier ses soucis et d'autres pour se sentir bien dans leur peau. Newt buvait très rarement, mais avec le spring break qui approche. Le Winthrop était plus que décidé à s'amuser peu importe les conséquences le temps d'un soir ou deux. Ce n'est pas le bon moment. « Peut-être que tu devrais en parler à ton mari si tu as des problèmes. » Le brun aux yeux verts rattrape de justesse Solveig qui a failli se retrouver les fesses par terre. Les deux étudiants dehors la Cabot accrochée au bras comme une bouée de secours, l'air frais fit instantanément l'effet voulu à la rouquine. « Parce que tu pensais que ça allait te faire oublier les soucis. Je suis totalement d'accord avec la dernière phrase que tu as dite. » À peine l'homme de vingt-deux ans avait terminé de parler que l'alcool ressort aussitôt. Aussitôt, Monsieur Shakespeare tient les cheveux de la rousse pour éviter que les cheveux soient salis dans ce drôle de mélange. Ne voulant pas voir ça, il détourne la tête pour regarder les passants. Lorsque les nausées de Mademoiselle Blackbird furent passées, le gentleman demande. « Ça va mieux ? » Dit-en cherchant dans son sac à en bandoulière un mouchoir que l'Australien lui tend sous le nez.  

Ne plus jamais boire. Je n'ai jamais pris cette résolution, mais elle s'impose aujourd'hui. Je n'ai jamais été aussi mal de ma vie, même lors de ma dernière gueule de bois. Pourquoi est-ce que j'aime le whisky aussi ? « Ca sert à rien que je lui parle il m'écoutera pas de toutes façons... » Je soupire et je le laisse me guider vers la sortie. L'air frais me fait cet effet que je déteste et je manque de lui salir les chaussures avant qu'il ne me tienne les cheveux pour que je ne les salissent pas. Un amour. Même si mes nausées ont disparues, j'ai toujours la tête qui tourne et il n'y aurait que moi, je m'allongerais contre le bitume frais. « Ça va mieux ? » Je me redresse et attache mes cheveux en un chignon rapide. « On peut dire ça comme ça, j'ai encore la tête qui tourne. J'suis désolée. J'sais pas ce qui m'a pris de faire ça... J'aurais dû faire comme d'hab, m'expliquer avec Chuck et aller me coucher, pas aller me saoûler... » Je le prend dans mes bras et le serre contre moi. « Je suis vraiment désolée que tu me vois comme ça ...» Je regarde en direction du bar « Je te paye un verre ? Sans alcool ? » Je lui souris en me reculant légèrement, je crois que je ne suis pas prête à reboire de l'alcool.

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Tout le monde dit qu'il devait arrêter de faire telle action lorsqu'on va trop loin. Sauf qu'on ment, on se dit encore une dernière fois et on replonge une énième fois. Voyant la détresse dans les yeux de Solveig, Newt ne pouvait pas s'empêcher de la rassurer en trouvant les mots justes pour la réconforter. Le Winthrop ne comprenait pas lorsqu'une personne est en couple marié ou non, la communication devient toujours plus compliquée. « Essaie toujours, ça ne coûte rien. Peut-être que tu devrais écrire une lettre où tu marques tout ce que tu as sur le cœur. » A peine que les deux étudiants avaient mis les pieds dehors que Solveig vomit aussitôt grâce ou peut-être à cause de l'air glaciale. Heureusement que l'Australien eu le bon réflexe d'enlever ses pieds au mauvais endroit avant que la rouquine se soulage. Cent vingt secondes soit deux minutes plus tard, les Harvardiens se dirigent vers le bar, en prenant soin de soutenir Solveig en cas de chute. « Ce n'est pas grave. Avec plaisir pour le verre, mais il faut que je te rende ceci, tu l'avais oubliée. » Dit-il en tendant la carte bleue en direction de Solveig qui l'avait oubliée avant que les deux étudiants sortent pour prendre l'air. La rose le prend dans ses bras pour le remercier. L'homme de vingt-deux ans le laisse faire en la collant contre lui sans arrière-pensée. « Je t'ai dit que c'est rien. Qui ne s'est jamais pris une cuite ? » Quelques minutes plus tard, ils étaient installés dans le bar. Newt commande un jus d'orange pour lui tandis que la femme de vingt-quatre ans commande sa boisson sans alcool. Après que le barman ait apporté les verres remplis, il cogne doucement son verre contre celui de la rouquine pour faire tchinng.   

Je me sens pathétique à l'heure actuelle. Je ne prend jamais de cuite, et le jour où je m'en prend une il faut que je vomisse devant un étudiant d'Harvard. J'ai atteins le summum du pathétique. Encore vomir chez moi parce que j'ai trop bu, cela ne me dérange pas. Mais en pleine rue, dans un bar rempli de monde, ce n'est pas franchement mon habitude. Pourtant, il n'a pas l'air de m'en vouloir, puisqu'il essaie de me donner des conseils pour que tout aille mieux. Il est vraiment adorable. Je ne sais pas comment faire pour le remercier.. Surtout que son pantalon a quand même été taché par ma faute. Il accepte mon verre et je sautille sur place comme une enfant de trois ans. « Oh mon dieu, heureusement que tu étais la... J'aurais pu la perdre, et je me serais fait tuer. » Je passe une main sur mon front et secoue la tête comme le font les gens qui sont tête en l'air. Ca fait du bien d'avoir quelqu'un -de sexe masculin- contre soi sans avoir envie de finir dans ses draps. Et sans qu'il est envie qu'on finisse dedans. D'ailleurs. Une fois installé dans le bar, je laisse le brun commandait sa boisson et je commande un coca par la suite. Les odeurs d'alcool présentes dans le bar me donne une nouvelle fois des haut-le-cœur mais je me retient de ne pas courir aux toilettes. Cela va passer. « Tu me donnera ton pantalon... J'avais oublié que je l'avais tâché.. » Dans la lumière, la tâche se voit particulièrement bien, mais quand je me rend compte que je fixe « la », je détourne alors la tête en sentant le rouge qui me monte aux joues.

Solveig & Newt
L'alcool est à boire avec modération

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Tout le monde c'était pris une cuite une fois dans sa vie. En étant adolescent ou même adulte. L'erreur est humaine. En même temps, c'est difficile de ne pas croiser d'étudiants dans ce bar qui est pratiquement leur lieu de prédilection pour les matchs de football, ou de rugby. C'est normal que Newt aide Solveig. Il n'allait pas la laisser dans cet état-là, surtout que des hommes mal attentionnés auraient pu profiter de la situation. Le pantalon, le brun aux yeux verts l'avait presque oublié qu'il était tâché au mauvais endroit. Laissant la rouquine reprendre sa carte bleue, il s'assoit sur la chaise haute aux côtés de la Cabot. D'accord, l'homme de vingt-deux ans reste un homme, mais il sait respecter les filles et être gentleman envers les demoiselles sans avoir envie de les mettre dans son lit. « Je non ça ira, je le laverai quand je rentrerai dans la confrérie. Je ne veux pas avoir des soucis avec ton mari. Je ne pense pas qu'il apprécierait qu'un autre homme soit chez lui. » En effet, Newt a des principes surtout quand il s'agit d'une femme en couple et / ou mariée et tient par-dessus tout à les respecter. En la voyant que la rousse fixait son entrejambe, il mit son sac en bandoulière dessus pour éviter d'être aussi gêné que la rouquine. « Je pense que je vais te ramener chez toi pour m'assurer que tu es bien sain et sauve. »   

Il faut croire que j'ai trouvé mon ange gardien. Il ne me juge pas, il ne tire pas de jugements hâtif sur ma personne et surtout, il ne profite pas du fait que je sois saoul pour pouvoir coucher avec moi. Il faudrait sincèrement que je trouve quelque chose pour le remercier. Je trouverais. Peut-être que je pourrais l'inviter au restaurant. Qui sait. Enfin, quand Chuck sera en déplacement, sinon il va encore faire une esclandre. « Oh, je lui expliquerais, enfin c'est comme tu veux ! » Quand je me rend compte que je fixe l'entrejambe du jeune homme, je secoue la tête avant de détourner les yeux. Il l'a remarqué parce qu'il déplace sa besace sur cet endroit. Quelle cruche. Je vide mon verre de Coca avant d'hocher la tête quand il me dit qu'il va me ramener « Je veux pas te déranger. Mis je ne me sens vraiment pas d'attaque à prendre ma voiture » Je lui souris alors « Mais pour te remercier, je t'inviterais un soir... » Sans arrières-pensées aucune, je me lève alors en enfilant ma veste. L'attendant pour partir.