KONRAD&ALEXYS † la famille avant tout

J'aurais trop aimé rentrer chez Konrad et lui faire bouger son cul en moins de deux seulement, j'étais pas dans un meilleur état que lui. Oui, j'avais quitté ma chambre à la Mather House, tout d'abord pour ne pas me laisser abattre et entendre des rumeurs à mon sujet. Ensuite, parce que c'était mon devoir en tant que Vice-Présidente Mather de ne pas craquer à la moindre difficile. Jeno avait besoin de moi du moins, j'avais besoin de lui, je voulais lui donner tout mon soutien. Je ne voulais pas qu'il me voit mal alors qu'il l'était lui même. Je me retenais pour ne pas pleurer à chaque fois que je le voyais. Et pour finir, j'avais besoin de sortir pour aller voir monsieur Sheffield et lui prouver que ça ne servait à rien de s'apitoyer sur son sort comme j'avais pu le faire et comme je le faisais encore de temps en temps. Je lui avais caché vla les choses mais, c'était juste pour pas lui compliquer davantage l'existence. J'ai pas pris la peine de sonner ou même de toquer à la porte, je suis simplement entrer comme si c'était chez moi parce que, c'est un peu le cas. Je suis venue habitée ici il y a quelques temps et puis, c'est un peu comme une seconde maison. J'ai directement gagné la chambre de Konrad et je me suis étalée sur son lit genre, je suis chez moi je fais ce que je peux. Bon aller, raconte-moi tout. Je veux tout savoir dans les moindres détails. Si c'est par rapport à Skyler, je crois que je le tue. Je savais bien que je finirais par le ramasser à la petite cuillère.

Depuis une semaine, j'étais en pleine dépression, je ne savais vraiment pas trop la raison même de ce manque d'enthousiasme et d'optimisme mais c'était surement un ensemble de choses qui faisait que je me terrais dans mon appartement, les volets quasi fermés à me défoncer la gueule avec ma conso perso et à devenir un déprimé de première classe. J'avais vu personne cette semaine, j'avais eu besoin de réfléchir et là j'avais besoin de voir ceux qui ont toujours été là pour moi, direct j'avais envoyé un message à Alexys pour qu'elle ramène ses fesses et à peine mon message envoyé, que j'avais une réponse de sa part où elle dit qu'elle arrivait. Je n'ai pas eu à attendre longtemps avant de l'entendre entrer comme si c'était chez elle, c'est le cas enfin presque mais bon depuis tout ce temps elel sait qu'ici c'est son deuxième chez soi et elle vient me trouver dans ma chambre, j'étais dans mon lit à me fumer un pétard, elle vient s'allonger aussi sur le lit où elle ne perdait pas une minute pour me demander pourquoi j'étais comme ça J'en sais rien pourquoi je suis comme ça, j'pense tu vos que j'ai laissé accumulé beaucoup trop de choses récemment et ça me retombe sur la gueule violemment quoi. je tirais une autre latte avant de laisser échapper la fumée et de reprendre Après te donner toutes les raisons, même moi je sais pas vraiment lesquelles joue sur ma putain de dépression. je me sentais mieux depuis qu'elle était là.

J'aurais fait n'importe quoi pour Konrad parce que je le considérais comme mon frère. J'avais besoin de sortir moi aussi et je n'avais pas tellement envie de me rendre en cours, ce fut comme un signe du destin. Je me suis vite rendue chez Konrad, je suis rentrée comme si de rein était, comme si j'étais chez moi et puis, j'ai directement pris la direction de sa chambre. Je me suis étalée de tout mon long sur le lit en lui demandant ce qu'il n'allait pas. Au final, il a été incapable de me donner une réponse. J'ai toussé à cause de la fumée qui se dégageait de son joint et je me suis retenue pour ne pas le lui prendre des mains. A la place je me suis rapprochée de lui et j'ai fini par le regarder en souriant légèrement. Ca va s'arranger tu sais, on peut pas toujours être au top de sa forme. Parfois, y des choses qui sont difficiles à traverser. J'avais l'impression de me parler à moi-même, de me faire la morale. C'était un peu le cas en quelques sorte. Faut que tu sortes de cette pièce Konrad, je suis sérieuse. Reprends toi en mains, c'est pas ton genre de déprimer !

J'avais besoin de la voir, et elle était venu en speed, elle a fait aussi vite que possible parce que pour elle la famille compte avant tout et j'suis de sa famille non ? Son frère, du moins pas par le sang mais par tout le reste, l'amour, le cœur, et tout le bordel et je l'aime, oh putain que je l'aime et je la remercie d’être là parc'avoir de la compagnie ça fait du bien après une semaine de solitude. Elle m'a rejoint dans ma chambre, s’allongeant sur mon lit, se rapprochant de moi pour éviter de respirer la fumée qui se dégageait du joint que j'avais presque terminé et ses mots me faisaient un bien fou Ouais j'sais bien mais là trop c'est trop. et a voilà qui me disait de me reprendre en main et j'en passe, tout un bordel qu'elle me sort et j'ai l'impression de nous voir les rôles inversés, combien de fois je lui ai dis ce genre de choses, au final elle et moi on es exactement pareil, les mêmes problèmes, les mêmes galères, quand c'est pas l'un c'est l'autre. Non, j'veux rester ici avec toi. je la regardais et je souriais.

Oui, je suis directement venue à son secours parce que je pense qu'il en a fait assez pour moi. Je lui dois bien ça. Qui plus est, c'est la famille et la famille, y a rien de plus important sur terre. Je ne vous dirais pas le contraire. J'ai rien dit, je suis rentrée, je me suis installée et je lui ai directement demandé ce qui n'allait pas. Il était incapable de me dire la raison de son mal-être et je n'avais rien à dire là-dessus, sur le fait qu'il déprimait parce que j'avais fait pareil et que je le ferais aujourd'hui si je n'étais pas aussi bien entourée. Je me suis rapprochée de lui, essayant de lutter contre l'envie de lui voler son joint. Je me suis concentrée sur ses paroles, j'ai cherché ce que je pourrais lui dire pour le rassurer, lui monter que ça allait s'arranger. Je l'ai regardé en souriant à mon tour, haussant les épaules d'un air innocent. Si je reste avec toi aujourd'hui, ici, tu dois me promettre qu'à partir de demain, tu vas reprendre les choses en main. J'ai marqué une pause avant de légèrement me tourner vers lui. J'ai besoin de toi Konrad, t'as pas le droit de me lâcher en ce moment !

Je savais pas pourquoi j'étais mal comme ça, beaucoup trop de choses se passaient dans ma tete, je déprimais, je badais, pour des raisons bidons, sérieuses, je savais plus quoi penser et c'est pour ça que j'ai demandé à Alexys de venir et maintenant elle est là, prêt de moi. Je finis par écraser le pétard dans le cendrier alors qu'elle voulait que je lui promette que j'allas me reprendre en main si elle restait, je la regardais posant mon front contre le sien J'te le promet bébé. fallait que je me reprenne en main elle avait raison, une semaine c'était trop. Tu sais que même dans le pire des états j'suis là pour toi. t'as des merdes ? demandais-je le regard portés sur nos doigts qui venaient de s'entrelacés.

J'avais besoin de Konrad en un seul morceau, la tête sur les épaules parce que moi, je l'avais et j'avais tout de même besoin de soutien. Jeno ne pouvait pas me le donner, pas maintenant alors, Konrad devait le faire parce que c'était les seuls sur qui je pouvais réellement compter. J'avais besoin d'eux dans ma petite vie pour ne pas me perdre, continuer à faire des conneries. J'te le promet bébé. J'ai souri et déposé un baiser sur sa joue avant de m'écarter. Tu sais que même dans le pire des états j'suis là pour toi. t'as des merdes ? J'ai rigolé en regardant un instant nos doigts. Finalement j'ai fixé le plafond. Un tas d'emmerdes si tu savais ! Jeno a fait une overdose, tu le savais ça ? Je ne savais pas vraiment par où commencer alors, je parlais de mon frère. Parce que c'était surement moins compliqué que mes histoires d'amour et que c'est ce qui me préoccupait le plus dernièrement.

Fallait que je tenne bon, pour elle, pour moi, elle avait besoin de moi, comme j'avais besoin d'elle, on s'est toujours entraider et je ne vois pas pourquoi ça changerai. Je lui fais alors la promesse de sortir de ma dépression, elle reste ce soir avec moi, tant mieux, j'ai le droit à un baiser sur la joue, je souris avant de me coller à elle et d'entrelacer mes doigts aux siens Sérieux ? Merde, comment il va ? lui demandais-je, j'étais pas au courant non, en même temps j'avais loupé pas mal de choses en étant resté cloîtré dans mon appart une semaine à broyé du noir et me défoncé la tronche.

Comment il va ? Bah il s'en est sorti sinon, je ne serais pas là aujourd'hui, je ne serais même plus là sans Jeno parce que c'était la seule famille qui me restait ici, parce que je donnerais ma vie pour lui, parce que je ne suis rien sans lui. J'ai besoin de lui dans ma vie ou je crève, y a rien de plus simple. J'ai haussé les épaules, mon sourire s'est perdu. Les médecins disent qu'il va bien mais, il a failli y rester lui aussi. Y a quelques jours c'était moi maintenant lui, j'ai peur. Peur de le perdre, peur de perdre quelqu'un qui j'apprécie encore une fois. C'est la première fois que j'avoue avoir peur de quelque chose du moins, à Konrad mais, je suppose qu'il comprend que la famille, c'est ce qu'il y a plus important, il pouvait comprendre parce qu'il avait lui-même perdu sa soeur. J'ai pris une grande inspiration avant d'ajouter : J'arrête la drogue ! Ouais, un peu à cause de ce qui est arrivé à Jeno et aussi pour ce qui m'est arrivé ces derniers temps. Je contrôle rien quand je suis défoncée, je suis en train de foutre ma vie en l'air en faisant que des conneries. Je pense que je suis prête à grandir un petit peu.

Ok. Et t'en fais pas Jeno c'est un dur à cuir, tu va pas le perdre. je la rassurais sur ce coté là, j'avais perdu ma sœur, celle que j'aimais le plus sur cette putain de terre et je voulais pas perdre quelqu'un d'autre, j'étais dans la même optique qu'Alexys à l'heure actuelle mais je relativisais. Puis la voilà qui m’annonçât qu'elle arrêtait la drogue, j'étais surpris mais bon c'est vrai qu'avec ce qui est arriver à Jeno c'est compréhensif J'suis fière de toi va. à mon tour de déposer mes lèvres sur sa joue, je souriais Au moinsça me rassure j'aurais plus peur de te perdre, je sais que de nous deux c'est moi qui crèverai le premier. je peux être con parfois.