NO RULES ► Mary

Le soir était déjà tombé sur la ville lorsque je me dirigeais vers la pizzeria du coin avant de rejoindre la Dunster House pour y passer la soirée, en face de ma pizza et mon écran d'ordinateur, certainement un film qui m'ennuierait. Prêt pour passer une soirée des plus ennuyantes, ces derniers temps j'avais bien du mal à voir Acacia qui passait tout son temps avec les Mathers à croire qu'ils avaient de quoi être passionnants quelques fois. Pénétrant dans l'antre du pizzaiölo, je faisais la queue tout en essayant de gruger un peu des places, après tout qui ne tente rien n'a rien, mais malheureusement pour moi la discrétion n'était pas trop mon truc. Excusez moi mademoiselle mais je crois que vous avez fait tomber ... dis je en m'accroupissant un instant pour attraper quelques pièces qui se trouvaient être par terre, avant de m'emmêler les pâtes et me retrouver par terre comme un con, la honte !

J'avais passé une bonne journée détente , je dois admettre que le shopping était un moyen de détente efficace. Aussi , j'avais fait également du spa et eu droit à un bon massage , avec ma copine on avait étaient gâter. Normal , vu le prix que l'on mise , je ne suis pas une princesse pour rien. En tout cas , nous sommes rentrées et j'avais tout ranger dans mon armoire mes nouveaux magnifiques vêtements dont j'étais fière et ravie d'avoir acheter. Ce soir , j'avais décider de manger une bonne pizza , cela faisait longtemps. Du coup , j'attendais comme tout le monde , pour une fois , afin de commander la pizza en question. Soudain , j'entendais quelqu'un s'excuser , je me retourne et je vois un jeune homme tombais par terre carrément. Lorsque je reconnus mon ami Jules , je laisse échapper un rire. Faut avouer que c'était amusant. Avant de m'approcher de lui , lui tendant la main. « Un coup de main? » Il a dû se faire mal , le pauvre , du moins je ne l'espère pas. « Ça va? »

La honte ! Quelle honte ! Il fallait que j'arrête d'être ci maladroit dans la vie, comment dire que le ridicule ne tue pas mais n'aide pas non plus à être plus fort, un jour il m'achèverait, car si je rencontrais Kate Middleton ce n'était pas du tout le temps de faire le con en lui déchirant sa robe de grand couturier, et je pourrais dire adieu à mon mariage avec elle -chacun à ses rêves que voulez vous-. Voyant la jeune femme se retourner, je reconnus rapidement Mary, esquissant un sourire voulant me cacher tellement honte devant une femme en plus, je voulais disparaître en un claquement de doigt. Me relevant à l'aide de sa main, je lui tendais tout de même les quelques pièces que j'étais parti chercher. Parfaitement bien ! Et toi ? Tu passes ta soirée avec une pizza ou alors tu as rencard avec le pizzaiolo ?

Je dois dire que j'avais une grande envie de pizza ce soir. Cela fait une éternité que je n'avais pas manger de pizza donc c'était l'occasion. Alors que j'attendais sagement dans la file , j'entendais quelqu'un et quand je me retournais je pu voir Jules se vautrer par terre. Le pauvre quand même , mais je n'ai pu m'empêcher de rire tout de même mais gentiment évidemment. Je m'approche de lui , lui tendant la main pour l'aider à se relever je lui demande si ça allait et une fois qu'il fut debout il me répondait. C'est vrai qu'en y réfléchissant , c'était trop rare que j'allais à une pizzeria , j'aurais très bien pu me la faire emmener chez moi la pizza. Qu'importe , je lui souris. « Un peu des deux... Mais non , en réalité j'avais une envie de pizza , ça fait longtemps. » Ça faisait un bail que je n'avais pas non plus vu Jules en vérité et le revoir sous mes yeux par un pur hasard me fait plaisir. « Et toi alors? Tu as rencard ? » Demandais-je d'un sourire taquin.

Un rencard avec le pizzaiolo, quelle idée j'avais eu de poser cette question après tout bien qu'il soit certainement italien, il n'était pas des plus canons, oui j'étais un habitué des lieux et même si il n'y a pas que le physique qui compte, un vieux de cinquante ans pour Mary, plutôt dégoûtant ! Je vois tu aimes les vieux pleins aux as ... Tu devrais essayer avec René le mari de Céline Dion, je pense qu'il pourrait te rapporter beaucoup. dis je en lui lançant un sourire, alors que j'avais fini par me relever, ajustant un peu ma veste pour me remettre droit dans mes affaires et oublier cette mésaventure. La file avançait très doucement, nous n'étions pas rendus ! Et oui petit rencard entre ma télé, ma bière et ma pizza, sauf si tu me sauves la vie et que tu acceptes de passer la soirée avec moi ... Une petite invitation ni vu ni connu, elle ne pouvait rien me refuser après mon état pitoyable au sol il y a quelques secondes.

Un rencard avec un vieux pizzaïolo qui n'était pas à mon goût du tout était étrange et dégueulasse comme idée. Surtout que même s'il s'avérait être plein d'argent , je n'en avais pas besoin puisque je suis déjà bel et bien riche. De plus , je suis trop belle pour flirter avec un ringard. Je vaux bien plus que ça et mérite bien mieux. Un petit rire s'échappe de mes lèvres à ses paroles et je grimace par la suite pour lui faire comprendre que c'est écoeurant. « BERK ! Sûrement pas , de plus je n'ai pas besoin de son argent. Je mérite mieux. »  Je souriais à Jules. Il me répond ainsi qu'il allait passer la soirée seule en m'invitant à passer la soirée en sa compagnie. Je trouve que c'est une excellente idée , d'autant plus que Jules est bien plus charmant que le vieux croulant dont il me parlais. « Tu m'invites à un rencard ? » Répondais-je en plaisantant un peu pour le taquiner. « Avec plaisir en tout cas , je préfères bien mieux passer la soirée en ta compagnie. » Lançais-je sincèrement avec un sourire charmeur. Fallait bien que je l'embête un peu , ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vu , ça manque quand même.  « Tu es bien plus mignon que ce pizzaïolo ! » Voilà qui est dit , je lance un sourire taquin et malicieux. « Comment ça se fait que tu te retrouves seul? »

Après tout il en faut pour tout le monde, je ne savais pas trop quels états les goûts de Miss Windsor, même si en bonne Eliot qui se respectent elle devait flasher sur les princes ou les héritiers d'un trône quelconque, c'était de sa famille après tout. J'avais oublié que tu pouvais entretenir la moitié de Harvard. Oui il y avait ceux qui se vantaient de leurs argents et ceux comme moi qui en avait à l'appel mais préférait faire comme si de rien n'était, après tout cet argent de mon beau père j'en avais jamais voulu et j'essayais de rester le plus indépendant possible, même si cela pouvait arranger dans certaines situations. Je t'invite à manger une pizza en ma compagnie, après tu mets les mots que tu veux dessus ... ah oui ça te plait bien de passer la soirée en ma compagnie, je vais croire que tu peux pas me résister ! Elle venait de me comparer au pizzaiolo, j'espérais tout de même être plus charmant que biens des mecs de Harvard. Tu viens de me faire mal là Mary, je suis juste potable, plus beau que le pizzaiolo, moi qui pensais avoir un sex appeal surdéveloppé ! Trop de groupies, je préférais faire une petite pause mais apparemment cela n'aura pas suffit ... Oui j'étais tombé sur Mary, et comment dire que ce n'était pas possible de passer à côté d'une soirée en sa compagnie.

Après cette bonne journée passer avec mon amie , prendre soin de soi , voilà que maintenant je croise Jules. Cela me fait tant plaisir de le revoir , ce joli visage et ce beau sourire m'avait bien manqué. Il croyait vraiment que j'avais un rencard avec le pizzaïolo ? Non enfin c'est une plaisanterie. En tout cas il semblait seul ce soir , si bien qu'il m'invite à manger pizza chez lui en sa compagnie. C'est si gentil de sa part , je me ferais un plaisir de l'embêter encore plus. Alors qu'il me disait qu'il avait oublié que je pouvais entretenir tout Harvard je me mis à avoir un petit sourire amusé. « Tout à fait. Mais comment as-tu pu oublier? » Le taquinais-je. Bon je m'en vantait pas tout le temps d'avoir cette richesse grâce à ma famille , cela dit j'aime être riche bien entendu. Suite à ce qu'il disait à propos de notre rendez-vous improvisé , ou comme je l'apelle rencard pour l'embêter , je laisse échapper un petit rire. « J'aime bien le mot "rencard" , mais n'en profites pas trop. Oui ça se pourrait bien que je ne peux plus me passer de toi. » Encore une petite plaisanterie , avec un sourire malicieux. J'aime beaucoup le taquiner je dois l'admettre. Il me répondait alors , apparemment je lui avait fait du mal à le comparer au vieux , mais c'est vrai que franchement c'était pas très sympa. Bien que c'était pour rire. « Crois moi , Jules. Tu as un véritable sex appeal. Selon moi , tu es le plus sexy d'Harvard. Mais ça reste entre nous , hein? Je ferais des jalouses autrement... Trop de groupies , je te comprends , il faut dire que tu fais tomber toutes les femmes à tes pieds. En tout cas , j'apprécie l'invitation.» Lui révélais-je en lui déposant un baiser sur la joue , au coin des lèvres surtout.

Etre en charmante compagnie était toujours agréable, et puis avec Mary il n'y avait pas de temps mort, elle savait faire pour rendre les instants inoubliables voire totalement ahurissants. Peut être parce que l'idée de me faire entretenir par une femme est quelque chose de totalement inenvisageable pour ma petite personne. Oui il fallait l'avouer j'avais tout de même quelques valeurs, un brin macho où l'homme doit être celui qui ramène l'argent ou du moins le maximum, la dépendance envers une femme était totalement inconcevable. On jouait sur les mots, des petites phrases lancées à droite, à gauche, rien de bien sérieux quoi que ? Je me tiendrais sage même si je ne peux pas te dire pour combien de temps ... dis je en faisant un regard charmeur tout en affichant mon plus sourire, pleins de malice et sous entendu. Après tout nous étions jeune et on se devait de profiter de la vie, de vivre au jour le jour sans savoir ce que demain nous réserverait. Tu serais pas un peu psychopathe sur les bords, tu as des posters de moi dans ta chambre où ça se passe comment ? dis je en rigolant, après tout tant de compliment je n'allais plus rester modeste bien longtemps. Alors que la queue avançait doucement, elle déposa un baiser sur le coin de mes lèvres. Tu es une grande joueuse Windsor ... formulais je avant de poser mon bras sur son épaule, pour la tenir comme un petit couple.

« Je comprend bien. J'aime les hommes de ton genre. Indépendant et sûre de toi. » Encore des compliments ? Décidément Jules en avait de la chance , ce soir. Je pouvais me montrer très agréable , quoique c'est l'habitude d'être provocante et de jouer de mes charmes. J'aime l'embêter finalement. Cela fait le charme de notre amitié , pleines de taquineries. De là , je lui dis de ne pas trop profiter de mon beau corps si parfait , pour plaisanter et sa réponse me fit sourire , d'un sourire malicieux. « Du moment que tu essayes , c'est que tu es un bon gars en faites... Pas que je te voyais comme un vilain garçon , j'aime les vilains garçons , mais les bons aussi. » Encore un peu plus de chamailleries , toujours toujours plus. Il n'y en a jamais assez. Quand je le complimente , les compliments fusent à tout va et là la réaction de Jules m'échappe un petit rire. « Aurais-tu était dans ma chambre par hasard? On ne peux rien te cacher , McDown. » Plaisantais-je encore un fois pour ne pas changer. Je lui fais un bisou au coin des lèvres et il pose son bras sur mon épaule , on aurait dit un couple. Tandis qu'on avance doucement dans la file , je lui murmure au creux de son oreille. « Je sais , c'est bien pour ça que tu m'aimes bien n'est-ce pas? » Un regard malicieux et un sourire plein de sous entendu s'affichant.