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i know that. go to library isn't a good idea. + charline.

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J’étais un peu stressé en parlant avec Charline, elle me stressait vraiment beaucoup, surtout en faisant faire du bruit à ses ongles, ça me perturbait et j’avais l’impression qu’elle allait sortir un couteau pour me trancher la gorge dans peu de temps si je ne raccourcis pas ma petite visite de courtoisie. Apparemment elle aimait seulement les glaces à la pistache, et bizarrement c’était ma seconde préférée, parce que oui, j’avais une grande amourette avec les glaces à la vanille. En lui posant des questions, j’avais l’impression de lui faire royalement chier, mais pourtant elle y répondait, jusqu’au moment où elle me demandait si mon petit jeu allait durer encore longtemps. J’aurais hurler oui si je le pouvais, mais les vieilles qui s’occuper de cette endroit m’auraient infligées un châtiment et je préfère éviter tout contact avec elles. « Ha d’accord, tu veux qu’on passe aux choses sérieuses ? J’ai compris. » Je rigolais en disant cette phrase. Je savais tout à fait qu’elle aurait préférée que je lui dise non et à une prochaine fois. Mais pas de chance, je suis un gars rusé et plein de ressource, puis j’avais envie d’une glace maintenant, chier. « Il y a quelqu’un dans ta vie ? Un gars qui fait fondre ta carapace de petite pétasse insensible ou pas ? » Je souriais, ce n’était en rien méchant, c’était une force de constatation et rien d’autre, je le jure monsieur le juge. Puis je commençais à ouvrir mon sac pour en sortir mon cahier de chanson, si jamais une idée me frappait dans cette endroit lugubre, autant être préparé. Je l'écoutais attentivement maintenant. Et je sentais l'horrible réflexion pleine de méchanceté arriver, grosse comme un porte avion.
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Et au final, est ce que tu étais réceptive à quelque chose ? Peut être pas. T'étais une grande je m'en foutisme dans l'âme alors ouais, peut être que rien ne t'intéressais réellement. Mais fallait quand même avouer que parler de glace et de saveur, c'était pas la discussion du siècle. C'était même totalement inintéressant au final. Il ne s'agissait que d'un détail futile puisque ça ne lui servirait jamais à rien de savoir un truc pareil. Et même s'il décidait de se ramener avec un pot de crème glacée à la pistache, c'était pas le genre de truc qui allait faire que t'allais l'apprécier. Quoi qu'au final, tu l'aimais bien même s'il était totalement exaspérant et que ton envie la plus porte était de lui taper la tête contre la table histoire de l'assomer quelques instants. Ouais, t'étais peut être un peu violente par moment. « Les choses sérieuses ? Qu'est ce que tu appelles les choses sérieuses ? » Tel était la question. Puisque vous n'étiez de toute évidence pas sur la même longueur d'onde, il était probable que vous n'interprétiez pas vraiment les choses de la même façon et pour le coup, tu savais pas trop s'il y avait un message caché derrière ça ou pas. « Petite pétasse insensible han ? » Il en fallait beaucoup plus pour te vexer, c'était pas ce genre de surnom totalement affectif qui allait te vexer. « Et non, personne n'a réussi à me rendre sympa. C'est plutôt con, je resterais sûrement froide et méprisante toute ma vie. » T'esquissais un sourire amusé avant de secouer la tête pour reprendre. « Et de toute évidence, personne ne semble vouloir faire partie de la tienne. Quoi que j'peux comprendre, t'es plus le genre de mec qu'on a envie de tuer plutôt que s'taper. J'suis triste pour toi. »
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Les choses sérieuses, je voulais sans doute parler du fait qu’elle avait une manie de repousser les gens et de ne même pas leur accorder un minimum d’égard, mais ça aurait été bizarre à formuler. Puis, j’étais allé loin en lui parlant de sa carapace et en y ajoutant des mots pas forcément agréable à assimiler et entendre. D’ailleurs, elle les répétait pour être sûr que j’ai bien compris ma propre phrase, je souriais en coin, un peu frustré parce que je n’étais pas la pour la blesser normalement, puis comment j’étais censé savoir moi qu’elle n’était pas au courant de sa manière d’être. « Oui, plus ou moins. » Je la regardais dans les dans les yeux, et je sentais que j’avais peut-être touché un point approximativement sensible, je regrettais un peu, mais je freinais cette envie de m’excuser, parce qu’elle reprenait la parole. Elle disait qu’elle resterait froid et méprisante parce que personne n’avait réussi à la rendre plus sociable, j’affichais une tête pensante, je réfléchissais à comment arriver à la faire sourire. Elle souriait et reprenait la parole, me dégradant de plusieurs niveaux, et j’ouvrais la bouche assez grande pour qu’une mouche puisse y rentrer si l’envie s’en faisait. Mais je la refermais directement. Elle se foutait de moi hein ? « Tu serais surprise de savoir à quel point mes nuits sont bondés de fesses féminines. » J’esquissais un sourire, parce que BAM j’avais répondu et j’étais fier de moi, vraiment fier. Elle me cherchait, elle me trouvait. « Mais, je dois avouer que ton caractère est la seule chose qui te discerne des autres filles, et qui te donne ce charme d’inaccessibilité. » Un compliment ? Vraiment barge moi.
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T'esquissais le sourire le plus ironique au monde avant de finalement le lâcher du regard. Tu cherchais pas forcément à être méchante mais parfois, c'était plus fort que toi. Tu contrôlais pas forcément les mots qui sortaient de ta bouche et puisqu'il venait de te traiter de petite pétasse insensible, t'avais totalement le droit de dire ce que tu voulais. Comme une petite vengeance en fait. Pourtant, t'étais absolument pas fâchée, bien au contraire, il en fallait beaucoup plus pour te mettre hors de toi mais, tu pouvais pas le laisser t'insulter sans réagir. C'était impossible. « Bah écoute, si t'arrive à te contenter de porno et de magasine je suis contente pour toi. » Non mais il était carrément mal tombé pour le coup. T'étais le genre de fille avec une répartie à toute épreuve et là, tu lui avais carrément balancé au visage esquissant un sourire angélique. Bah ouais, c'était comme ça. T'allais certainement pas changer tes habitudes pour sa gueule d'ange. « Tu sais que je vais vraiment commencer à croire que t'as des tendances maso ? » Non mais sans déconner, t'arrêtais pas de le repousser et lui, il cherchait à te faire des compliments. Ce qui d'ailleurs contrastait bizarrement avec l'espèce de petite pique qu'il t'avais lancé quelques minutes avant. Il était peut être bipolaire lui aussi. « Bon, j'dois faire quoi pour que tu arrêtes de me tourner autour ? » Non mais parce qu'il y avait forcément quelque chose à faire non ? Genre arrêter de jouer à l'inaccessible ou un truc du genre et paf, il te trouverais plus du tout intéressante.
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Me contenter de porno et de magazines, waw, elle faisait fort, très fort. Tellement fort que je souriais un peu blessé de ses paroles. Je l’avais sans doute mérité, mais bon, qu’est-ce que vous voulez, sur le coup de l’adrénaline, je pouvais dire n’importe quoi, mais vraiment n’importe quoi. « On est deux dans ce cas. » Oui, c’est bien Jamie, je suis fière de moi. Ne te laisse pas démoraliser par cette sorcière aux allures de déesse tombée du ciel. Pour une fois que tu arrivais à ne pas faire que de la drague, ça méritait presque une médaille, franchement. Son sourire angélique m’avait ouvert une issue sur le fait qu’elle n’était pas gentille du tout, et que je m’étais fait de fausses idées sur elle, mais comme elle l’a si bien interpellé, je devais être masochiste un peu dans l’âme. « Ben, tu sais quoi ? Je pense aussi sur le coup. » J’étais honnête, je ne me comprenais pas du tout sur ce terrain. Première fois de ma vie que j’osais aborder quelqu’un et qu’il me balançait de telles vacheries au visage. Pourtant, je pense que c’est pour ça que je l’aime bien, je pense que c’est pour ça que j’accepte tout ça, pour être enfin traité différemment. Pour enfin avoir quelqu’un qui n’a pas peur de dire les choses en face. Elle me demandait ce qu’elle devait faire pour avoir la paix, pour que j’arrête de lui tourner autour, et une idée bien salace, bien sordide me trottait dans la tête, comme une idée méga géniale. Je faisais le sourire de charmeur, commençant à énumérer toutes les possibilités dans ma tête, et je trouvais celle qui serait parfaite. « Ben… Si tu veux vraiment que j’arrête de te faire royalement chier, il y a une chose que tu pourrais faire… En tout bien tout honneur bien sûr. » Je souriais, je la laissais un peu mijoter avant de lui parler de ma super bonne idée. Même si je savais qu’elle connaissait l’issu de cette discussion, car après tout, je ne voulais vraiment qu’une chose d’elle. « Je veux que tu m’embrasses. Sur la bouche bien sûr. Et je te laisserais tranquille pour toujours. » Je souriais de nouveau, c’était une proposition à prendre ou à laisser. Mais au moins, on verrait lequel de nous deux est le plus masochiste.
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Ouais, si tu devais jouer la cruche en admiration totale devant lui pour qu'il te laisse tranquille, t'allais le faire. Parce que très honnêtement, t'avais assez de soucis en ce moment pour devoir en plus te coltiner un ado prépubère. Puis sérieusement, ils avaient quoi tous à te tourner autour ? T'étais la connasse par excellence, tout le monde savait très bien et la plupart des gens savaient qu'il était inutile d'espérer quoi que ce soit de toi et là, comme ça, d'un coup, tu t'en prenais toute une brochette. Non mais putain, on pouvait pas juste te foutre la paix ? T'étais perdue entre deux mecs que t'aimais et déjà que ça t'exaspérais au plus haut point de devoir jouer les triangles amoureux façon Bella et les deux trous d'balle, t'avais pas en plus besoin de rajouter quelque chose à ça. Non, t'étais clairement à bout. Et peut être que c'était ton nouveau statut de femme enceinte qui faisait ça. Une connerie avec les hormones ou un truc du genre. Bref, fallait qu'il te lâche. C'était quand même pas compliqué. « T'es vraiment bizarre dans ton genre. » Il se rendait compte qu'il était totalement maso et pourtant, il ne bougeait pas une seule seconde. Non, il restait là à attendre dieu sait quoi. Et puis enfin, tu croyais voir la fin de tout ça. Bah ouais, il venait de dire qu'effectivement, il y avait bien quelque chose qui pourrait faire qu'il lâche l'affaire et au final, c'était tout ce que tu demandais. Tu ne pouvais que te réjouir pour la peine. « Je t'écoute, demande moi ce que tu veux. » Bien plus polie que de dire je serais ravie de me débarrasser de toi. Sauf qu'à sa révélation, t'avais presque l'impression de t'étouffer. WHUT ? Sérieusement ? « C'est pour un ridicule baiser que tu m'emmerdes à chaque fois ? Tu veux juste que je t'embrasse ? »
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Ce sentir mal, être à l’affut de tout ce qui pourrait nous donner un peu de joie de vivre, sans vraiment si attacher plus que ça. J’étais mal aujourd’hui, et c’est pour ça que j’étais là, à me laisser insulter sans réellement prendre le tournant. Elle semblait si douce et si gentille la première fois que je l’ai remarqué, mais en fin de compte il ne m’a pas fallut longtemps avant de voir qu’elle ne m’aimait pas, mais alors pas du tout. « Merci, je le prendrais comme un compliment. » J’aimais sourire, j’aimais être moi-même. Mais la plupart du temps, elle me forçait à être un vrai bouffon voir même un connard fini. Je ne voulais pas me prendre la tête avec elle, je voulais que ce soit normal, naturel. Je voulais simplement que tout ça ne soit qu’un rêve et qu’en fin de compte elle soit adorable, mais ça promettait de ne pas du tout être le cas. Je lui avais demandé une faveur, une seule et toute petite faveur pour que je disparaisse de sa vie, qu’elle m’embrasse pour de vrai. « Ouai, je m’obstine pour pas grand chose mais, ça compte pour moi. » Je souriais, sadiquement, fièrement. « Puis comme ça je te laisserais tranquille pour toujours. » C’était une promesse, et c’est pour cela que je l’avais dit de manière très sérieuse. Je ne me foutais pas d’elle, et je ne demandais pas grand chose après tout. Ce n’est pas comme si je lui demandais une soirée de baise intense et affriolante, sérieusement. Un baiser de rien du tout ne devrait pas tuer.
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Non mais t'étais.. Choquée. Quoi que c'était pas vraiment le bon mot en fait. T'étais juste perturbée par le fait qu'il ne voulait qu'un simple baiser et en soit, ça n'allait pas vraiment te tuer de le lui donner. C'était juste.. Chiant ? Ouais. Parce que du coup, t'allais lui donner ce qu'il voulait et c'était encore pire que de manger un sushi périmé trempé dans du chocolat. Au final, tu préfererais sûrement gravir une montagne dans le noir avec des raquettes accrochés au pied et te péter tout les ongles, plutôt que de lui donner ce qu'il voulait. Mais d'un autre côté, ça l'empêcherait de revenir à la charge encore et encore. En gros, c'était un énorme dilemme quoi. Tu poussais un soupir alors qu'un bruit agaçant résonnait autour de tes oreilles. Bzz, bzz. Sans déconner ? C'était un moustique ? Pourquoi est ce qu'il y avait un moustique dans une librairie ? Tu fronçais les sourcils agitant tes mains dans tout les sens comme si t'essayais de l'attraper. Quoi qu'en fait, tu voulais vraiment l'attraper. Hors de question que ce con vienne te sucer le sang. Et peut être que t'avais l'air d'une débile mais.. « Chouette, je l'ai niqué. » C'était beau non ? T'avais réussis à chopper ce con de moustique, la vie était belle. Bref, il venait confirmer rajoutant qu'il te laisserait tranquille pour toujours et tu ne pouvais t'empêcher de sourire. « Deal. » Tu te tournais vers lui pour être dans une position un peu plus propice approchant ton visage du sien. C'était qu'un baiser, t'allais pas mourir pour ça, pas vrai ? Bon, fallait quand même que tu ne fasses pas ça à la va vite histoire qu'il ne finisse pas par trouver des excuses pour continuer par la suite. Et doucement, tu passais ta main sur son visage avant de poser tes lèvres sur les siennes. Tu savais même pas pourquoi il était autant obsedé par ça en fait.
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Sa main touchait mon visage, et je sentais une once de chaleur me prendre d’un coup. C’était elle qui me faisait cet effet là, avec son accord de consentement. Elle l’avait eu son moustique, c’était une fille rapide, une vraie, une pure, une dure. Je n’arrivais pas à la suivre, si elle ne voulait tant pas m’embrasser, pourquoi est-ce qu’elle le faisait, juste pour me voir disparaître. Je détesterais ce baiser juste pour ça si je le pouvais. Mais ses lèvres se collaient aux miennes et je ne pensais plus à rien. Ça avait duré un petit moment, et quand au final je décidais de rompre ce lien, j’ouvrais grand les yeux en me reculant d’un seul coup. Mais qu’est-ce que je foutais là exactement. Elle venait d’accepter de ce débarrasser de moi, et maintenant j’allais lui accorder sa faveur, j’allais disparaître de sa vie, même si je n’en avais pas tant envie. Je prenais mon sac, et je me levais de la chaise où j’étais assis. « Je suis désolé. T’embrasse bien mais, faut que j’y aille. » Oui, je venais de tout gâcher dans ma vie, je venais de me jeter dans la gueule du loup. Charline était une fille intrigante mais, je devais bien me rendre compte qu’à ses yeux je n’étais qu’un enfant insupportable et rien de plus. Je prenais mes jambes à mon cou, je partais de cet endroit si lugubre à mes yeux maintenant. Avais-je vraiment fait cette connerie monumentale ? Oui.
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