Invité
est en ligne
Invité
Je rigolais à sa phrase. « Je préfère quand même t’en passer un des filles, il t’ira mieux, vraiment mieux, tu verras. » Je n’étais pas née de la dernière pluie tout de même, je connaissais bien ce genre de ruse, j’en avais fait les frais, et maintenant que j’avais ma garde-robe avec seulement les vêtements dont je ne peux pas me passer, je n’allais pas prendre le risque d’en perdre un, ce serait trop dommage, parce que je perdrais accessoirement une combinaison de tenue, et ce n’était pas dans mes habitudes d’aimer perdre les choses. Elle proposait de m’en acheter un autre et à ce moment précis elle trahissait sa véritable intention de partir avec mon haut. Si elle voulait en acheter un, je le porterais avec plaisir une journée pour le lui rendre peu de temps après. Les filles aiment sentir l’odeur des mecs sur des tee-shirts, mes exs ne pouvaient pas ce passer de ça, allez savoir pourquoi. Nous, on leur demande pas de nous donner sur rouge à lèvre rose flashy pour l’admirer toute la journée, c’était vraiment pas logique cette histoire, mais bon, elles font comme elles veulent. Je la laissais penser qu’elle pouvait m’embrasser de nouveau si elle le voulait, et elle ne prenait pas le relais, donc elle devait avoir compris que j’aimais la Alaska du premier jour. Que je voulais cette fille et pas une autre pour ce soir. Elle me posait par contre des questions sur ma chambre, et ça me faisait sourire, lâchant de l’air par la même occasion. Tokyo Hotel, jamais de la vie. Elle me connaissait mal, rien qu’en pensant que ce serait possiblement affiché sur mes murs. J’haussais les épaules, comme pour lui laisser le doute, et nous prenions les escaliers pour aller vers les chambres. Quand on arrivait devant la mienne, je la faisais patienter, pour lui laisser le suspens bien sûr, je ne voulais pas gâcher la surprise. Après tout, j’étais un mec ordonné dans ma vie, dès que je bougeais un truc, je le rangeais dans l’heure qui suivait, donc je savais que rien ne traînait sur le sol, ho non. Elle remarquait que je faisais une bonne tête de plus qu’elle, et ça me faisait sourire quand elle se collait à moi. Sa tête arrivait pile sur mon torse musclé. Et je souriais en levant les yeux au ciel. Les filles ce n’est vraiment pas facile à cerner, mais vraiment pas. « Surtout te gêne pas. » Elle me faisait de nouveau face et je voyais qu’elle grandissait petit à petit en ce mettant sur la pointe de ses pieds, ça m’aurait fait rigoler comme une patate si elle n’avais pas attrapé ma nuque au passage, déposant sur mes lèvres un baiser. N’y mettant pas fin, je me collais à elle. Souriant lors du baiser, une idée traversait ma tête et je l’exécutais. Je pliais légèrement mes jambes, ne quittant sous aucun prétexte ses lèvres, passant mes bras sous ses fesses pour la lever. Mes mains passaient rapidement sur ses cuisses pour les passer autour de ma taille. La serrant pour ne pas qu’elle tombe. J’ouvrais ma porte avec une main, tandis que l’autre l’entourait dans le bas de son dos pour éviter une mauvaise chute. On entrait dans ma chambre et je lui faisais de tendre petit baiser pour la faire sourire. Ils ne duraient même pas deux secondes, mais ça marchait à tous les coups. Arriver face à mon lit, je l’y déposais doucement en la couchant, comme une poupée. Peut-être qu’elle était bien ce qu’elle avait dit être, une barbie. Je plaçais mes jambes comme pour l’entourer, lui offrant toujours des baisers très tendres. Puis je m’arrêtais, relevant la tête pour la laisser admirer autour. « C’est ma chambre, pas de Tokyo truc, pas de bordel, aucun caleçons qui traînent, juste de la propreté. Et s’il te plaît, je ne suis pas du genre à faire des trucs masculins devant des posters merdiques ou des films pornos. » Je souriais avant d’enlever mon tee-shirt blanc sans imprimés pour le rouler en boule et l’envoyer droit dans mon panier à linge personnel. Seul se tee-shirt s’y trouvait pour le moment, tout était propre et sentait bon la lessive.(Invité)