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Do not listen to what I say and stay here pv AIDAN (a)

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feat. Jackie & Aidan
Ce soir, Aidan m'avait aidé à ne pas perdre pied. Tout était très difficile depuis mon retour. La prise d'otage, ma relation avec Aidan et maintenant ma mère. Rien n'avait changé et j'avais beau vouloir évoluer dans cette ville, je n'y arrivais pas. Je regardais le jeune peintre avant d'afficher un sourire plus prononcer lorsqu'il fit : « Allez, on fête ça ! Je te paie un chocolat chaud, soyons fous ! ». Rares étaient les personnes qui connaissaient mes habitudes et pourtant Aidan était une des rares personnes à savoir que le chocolat chaud était la solution à presque tout. Le chocolat un péché mignon qu'il était bon de savoir utilisé avec moi. Réparateur et bienfaiteur. Un bref rapprochement dans un moment critique comme celui-ci faisait du bien. Ma main se posa naturellement dans le dos du jeune peintre. « Je pense que ça lui fait du bien quelqu'un qui n'a pas peur d'elle, ça lui change » j'affichais une petite grimace et lui fis : « C'est ton côté imprévisible qui doit pas lui plaire mais moi j'adore » dis-je en rigolant. S'était plaisant parfois troublant mais plaisant. Il appela un taxi qui nous emmena rapidement dans mon café préféré. Un endroit où j'aimais être. Une fois les commandes passées. Nous nous installions à une table. Je posais mon coude sur la table avant de poser ma tête sur ma main. « Eh oui, si tu veux, je peux devenir ton patron. Le temps que tu voudras, si tu veux trouver quelque chose de mieux ou si ça te gêne. » s'était disons compliqué. De professeur, il passait maintenant à patron. Était-il vraiment judicieux d'accepter ? Mes manières de petites filles allaient devoir atteindre. Aujourd'hui, je n'avais pas le choix. « J'ai besoin d'une assistante » j'affichais un petit sourire avant qu'il ne poursuivre. « Non non ça m'intéresse. Disons juste que j'espère être à la hauteur. Je voudrais pas que tu te retrouves avec une incapable sur les bras. » dis-je en grimaçant avant d'ajouter une nouvelle fois : « Je te propose quelque chose.... je fais une période d'essai et ensuite tu juges si je te suis indispensable ou pas » dis-je en souriant. Étions-nous prêts à ce genre de chose ? Travailler ensemble. Une partie de moi me criait de refuser cette offre, après tout j'allais être aux premières loges d'un bonheur dont je m'étais privée. Je pris mon chocolat chaud et fini par faire. « Par contre... promet moi une chose... si ça ne marche pas. On arrête. D'accord ? » dis-je en le regardant dans les yeux.
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Il avait proposé ça sans vraiment réfléchir aux conséquences. Parce qu'il était spontané, voir impulsif, et qu'il tenait à épauler Jackie dans cette décision importante qu'elle avait prise. Elle semblait de son côté émettre quelques réserves et c'était compréhensible mais il savait qu'elle serait la personne la plus apte à défendre au mieux ses intérêts, elle pouvait se révéler dans le genre tenace. « Je pense que tu es tout sauf incapable. » Il eut un sourire. Il ne savait pas ce que Maman Stevensen lui martelait depuis toutes ces années, mais il savait également que son apparence de peste cachait un revers bien plus fragile et peu confiant. « C'est parfait ! » Il laissa son Latte s'entrechoquer contre le chocolat chaud et il en but une gorgée. De toute façon, à ses yeux, ce travail ne pouvait être que temporaire, simplement le temps que Jackie remette le pied à l'étrier. Et puis sa carrière de peintre ne serait peut-être pas toujours au sommet. « Promis. De toute façon je pense que tu ne te gêneras pas pour me le dire. » Il amorça un sourire en coin tout en la regardant. La Cabot était une femme de franc-parler, peut-être parfois trop, ce qu'il savait c'est qu'elle ne s'aventurerait pas éternellement dans quelque chose qui la mettrait mal à l'aise. « Si tu veux bien, on verra tout ça après le Spring break, tu as de quoi tenir un peu ou je te fais une avance sur salaire ? » lui demanda-t-il en haussant les sourcils. Il but une nouvelle gorgée de liquide chaud . « Bon et avec tout ça, comment tu te sens ? » Sans doute soucieuse, mais sans doute libre aussi, et ça, ça n'avait pas de prix à ses yeux.
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feat. Jackie & Aidan
Je pouvais opter pour la facilité, ma mère m'avait certes coupé les vives. Mais il me restait encore mon père. Trop éloigné certes mais toujours aussi présent. Ma situation était nouvelle, peu familière et il fallait que je me sorte de cette histoire toute seule. « Je pense que tu es tout sauf incapable » je penchais légèrement la tête sur le côté. Incapable en archéologie ? Certainement pas. Incapable en peinture et autres savoir artistique ? Sans doute. .Je ne connaissais rien du monde artistique à part quelque grandes têtes connues du monde entier. Je finis par sourire. « On sait jamais si tu te décides à devenir photographe en archéologie » dis-je avant de me mettre à sourire avant de finalement grimacer. J’espérai être à la hauteur. Aidan n'était pas n'importe qui... et mes problèmes ne devaient en aucun cas l'atteindre. Je bus une nouvelle gorgée de mon chocolat chaud. Une boisson réconfortante qui avait les dons de me faire oublier tous mes problèmes. « Promis. De toute façon je pense que tu ne te gêneras pas pour me le dire ». J'affichais un grand sourire, c'était toujours aussi déstabilisant de savoir qu'Aidan me connaissait autant. Je fis une grimace. « Franchement des fois c'est chiant de voir que tu me connais trop... » dis-je en souriant sur le ton de la plaisanterie. Notre relation était étrange. Mes pensées et mon cerveaux s’obstinaient à croire en l'amitié que j'avais avec le jeune peintre. Et une autre part de moi sembler moins en accord avec cette idée, comment pouvais-je croire encore à cette amitié ? Notre relation avait-elle été de l'amitié ? « Oui, bien sûr attendons après le spring break. Ça ne presse pas » je posais mes mains sur mon chocolat chaud avant de finalement relever le regard : « je me sens... libre. Du moins, j'ai vraiment la sensation d'être de nouveau tranquille. » dis-je en souriant. Pour une fois, aucun doute ne se cachait derrière ses mots. J'étais ravie. Légèrement hésitante, je posais mon regard sur le jeune peintre et finis par poser ma main sur la sienne. « merci d'avoir été là et d'être toujours là » dis-je en grimaçant légèrement. Les remerciements, les excuses, les sentiments n'étaient pas les choses que je maîtrisais le plus. J'affichais un léger sourire avant de finalement retirer ma main. Nos contacts étaient toujours étrange, amené bien souvent à une gêne à un malaise. J'avais envie de m'excuser, de m'excuser du mal que j'avais commis. De l'erreur que j'avais faite en mentant sur mes sentiments mais je ne pouvais pas. J'avalais ma salive et retirai ma main avant de la mettre dans mon cou « hum d'ailleurs... je me suis rappelée des SMS que je t'ai envoyés » dis-je en grimaçant.
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Une nouvelle complicité semblait s'installer entre eux. Maintenant que Jackie s'était affranchie des griffes maternelles, de nouvelles perspectives s'offraient à elle. Sa première réponse arracha un sourire à Aidan. « J'aime beaucoup la photographie aussi, mais en archéologie, ça reste à tester. » Quoi qu'en dise la Blonde, ils partageaient tout de même certains talents, tout simplement parce que pour lui son domaine d'études était une forme d'art. La Cabot lui reprocha de trop la connaître, il se rendait également compte qu'elle était une des rares personnes à connaître de sa personne tous ses aspects et réciproquement. C'était aussi confortable que déstabilisant, étrange dans le cadre de leur amitié nouvelle, comme ses habitudes de vieux couple pouvaient être tenaces, alors qu'il fallait malgré tout aller de l'avant, inaugurer une nouvelle forme de relation sans pouvoir pour autant en effacer le passé. « Fais gaffe à toi Stevensen, j'ai des dossiers. » la nargua-t-il avec un clin d'oeil. Ses doigts se promenèrent sur sa tasse de café. Il but une nouvelle gorgée de liquide brun tandis que ses prunelles se relevèrent sur les siennes. Jackie le remerciait d'être présent à ses côtés, et il savait comme ses simples mots n'étaient pas faciles à prononcer pour elle. « Je t'en prie, je suis sûre que tu ferais pareil. » commenta-t-il doucement. Les mois avaient beau être passés, une certaine forme de lien demeurait intact, c'est aussi réconfortant que déstabilisant mais Aidan se refusait d'y prêter attention. Un sourire en coin arma le rebord de ses lèvres lorsque Jackie aborda le sujet des sms de l'autre fois. « Je pense que la boisson et toi ne faites pas bon ménage non ? » Il eut un petit rire, ça ne le surprenait pas vraiment de sa part, et là encore il se refusait de voir l'évidence, attachant ces lambeaux de sentiments à quelque chose de superficiel alors qu'ils étaient réellement profonds. « J'espère juste que t'as pas embêté Emma comme l'autre fois. » Façon de dire qu'il était au courant, et qu'il ne voulait pas être mêlé à ça.
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feat. Jackie & Aidan
Cette citation me vint à l'esprit. « Loin des yeux, loin du coeur » parole que répétait ma grand-mère et qui raisonnait aujourd'hui comme un souvenir. Dans mes pensées, je me rendais compte qu'elle ne s’appliquait pas seulement à Aidan mais également à ma mère. La solution était là. Je devais suivre la voie que je venais tout juste de tracer en laissant derrière moi la femme qui m'avait donné naissance. Un choix difficile puisqu'un enfant n'est pas censé être tourmenté par cette décision. Faire confiance ou ne pas faire confiance. Un choix que j'avais pris et que je ne regrettais pas pour le moment. La logique de cette citation ne s'appliquait pourtant pas à l'homme qui se trouvait devant moi. Ami ? Ennemi ? Connaissance ? Amant ? Petit ami ? Tellement de mots pour caractériser une relation et pourtant aucun qui n'allait parfaitement à la notre. « Je t'en prie, je suis sûre que tu ferais pareil » j'affichais un sourire. Il avait raison. J'étais bien trop attaché à cet homme pour le renier totalement de ma vie. La solution n'était peut-être pas là. Beaucoup de choses avaient changé, évoluée ou disparue. Et certaine d'entre elles me manquait. La complicité était toujours là, il n'y avait aucun doute là-dessus mais la proximité elle semblait plus difficile à retrouver. Avouer mes péchés pourrait être la solution mais étais-je prête à revenir dans la vie d'Aidan ? Étais-je prête à m’initier dans une vie bien rangée comme celle du jeune professeur? «  Je pense que la boisson et toi ne faites pas bon ménage non ? » j'affichais une légère grimace et lui répondit : «  effectivement mais faut croire que j'y suis attachée » attacher ? Était un bien grand mot disons qu'il me permettait parfois de lâcher prise plus facilement. Une main dans mes cheveux, je repensais à cette soirée de débauche. Une soirée banale qui s'était terminée tristement dans les bras d'un jeune homme. Rien de bien extraordinaire, du moins à mes yeux. « Tu n'es pas le seul que j'ai bassiné. Le réveil a été difficile, vraiment difficile » dis-je en reprenant une gorgée de chocolat chaud comme pour oublier cette nuit. « J'espère juste que tu n'as pas embêté Emma comme l'autre fois. » mon regard se releva plissant légèrement les yeux. Cette fille était partout, un tic accrocher fermement à ma chaire. Je levais les yeux au ciel avant de soupirer « C'est bon Norrington... je ne fais rien de mal à part lui dire clairement ce que je pense d'elle. » dis-je en affichant un grand sourire qui sonnait malheureusement faux. Cette fille m’insupportait et le lui dire me faisait du bien même si clairement le dernier SMS avait été sympathique. « Mais si ça t'ennuie tellement, je laisserais ta petite protéger tranquille monsieur le professeur » dis-je légèrement détacher presque agacer en affichant une nouvelle fois un grand sourire. « Sinon à part prendre la défense de ta super copine, il va falloir que j'y aille... je dois donner un petit cours de soutien en archéologie » dis-je en regardant ma montre. Je bus la dernière gorgée de mon chocolat chaud avant de me lever. Je pris mes sacs avant de me pencher vers Aidan pour l'embrasser sur la joue. « Merci encore et passe le bonjour à ton amie » dis-je doucement dans le creux de son oreille avant de déposer ma main sur son épaule et partir direction la faculté.
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Bien entendu qu'il avait piqué Jackie au vif avec sa remarque sur Emma. Connaissant la Cabot, il n'en attendait pas moins. « Ce sont des choses qui arrivent les réveils difficiles. » rétorqua-t-il avec un petit sourire, après tout, il n'allait pas lui en tenir vraiment rigueur, même si parfois il ne comprenait pas qu'elle se montre encore possessive alors qu'elle avait mis fin à leur relation. Jackie et ses ambivalences. Elle le provoqua ensuite en lui assurant qu'elle garderait ses distances, mais sa remarque l'avait blessé, il la connaissait suffisamment pour le comprendre et il n'avait pas du tout envie de rentrer dans ce jeu là. C'était un terrain trop glissant. « Merci. » Ses yeux se lèvent sur les siens tandis qu'elle trouve un prétexte pour mettre fin à leur entrevue. Un moment Aidan craint d'être allé trop loin, mais l'avertissement était nécessaire. Sa liberté il y tient et puisqu'elle a choisit de lui rendre, il la garde désormais précieusement. Que ça lui plaise ou non. « Je n'y manquerais pas. » articula-t-il en lui faisant un petit signe de la main alors qu'elle s'éloignait. Inutile de dire que cela l'énerverait et bizarrement ça l'amusait. Surtout que ses retrouvailles avec Emma avaient été disons comme au bon vieux temps. C'est ainsi qu'il contempla Jackie quitter les yeux, un sourire amusé agonisant sur ses lèvres brillant d'un arrière goût d'amertume de ce qu'ils n'auraient plus désormais.    


RP FINITO
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